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Retour sur la 2ème édition de la Conférence Risque Pays qui s'est tenue récemment en République Démocratique du Congo. Alors que le pays affiche de meilleurs indicateurs économiques, les investisseurs saluent les initiatives et réformes menées par son gouvernement.

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Transcription
00:00 40 points de base, la République démocratique du Congo peut se targuer de les avoir gagnés en l'espace d'une année.
00:06 Une note favorable qui place le pays dans une dynamique économique positive.
00:11 De bonne augure pour la deuxième édition de la conférence risque pays.
00:16 Elle s'est tenue à Kinshasa.
00:18 En 2022, l'agence de notation panafricaine Bloomfield avait placé le pays à 5,1.
00:23 12 mois plus tard, la note est passée à 5,5. Une manière de transformer l'essai reste à l'inscrire.
00:30 Dans la durée, comment ? Eh bien je vous propose de regarder.
00:34 Cet exercice est un exercice endogène. C'est voulu par la République démocratique du Congo.
00:43 C'est l'occasion d'un dialogue avec toutes les parties prenantes, au premier rang desquelles le secteur privé.
00:49 Et nous pensons que c'est aussi l'occasion pour les observateurs extérieurs, les agences de notation,
00:56 de jeter un nouveau regard sur ce que nous faisons.
00:59 Et je pense que certaines d'entre elles vont également se livrer à une évaluation de notre situation.
01:04 La République démocratique du Congo reste confrontée à de réels défis, au nombre desquels figurent l'insuffisance des infrastructures,
01:12 les taxes arbitraires ou l'insécurité dans l'est du pays.
01:15 Un climat anxiogène qui a pu rebuter certains investisseurs.
01:20 Ces dernières années, le gouvernement a donc accéléré les réformes et mis l'accent sur la performance macroéconomique,
01:26 une gestion responsable des finances publiques et un système financier stable.
01:30 Trois facteurs pour asseoir la crédibilité du pays, notamment à l'endroit des investisseurs privés.
01:36 En règle générale, je dirais que c'est une très bonne chose et ce sont de très bonnes initiatives
01:42 parce que là on sent quand même le désir du gouvernement de vouloir bien faire.
01:50 De quoi ne pas reléguer dans un angle mort la question sociale, celle de la création d'emplois et de la création des richesses.
01:58 Et si la RDC possède de très vastes gisements de minerais, l'or est à la diversification de son économie.
02:05 Elle doit en former la pierre angulaire et si les banques accompagnent les ambitions de diversification et de croissance,
02:11 elles plaident pour une politique performante qui allie transparence et traçabilité.
02:17 Le défi majeur c'est un défi de transparence, un défi de traçabilité.
02:22 Les produits sont exportés et donc nous les banques nous venons nous greffer à ce marché-là.
02:29 Et donc nous avons aussi besoin d'un soutien de l'État qui doit assurer cette transparence et cette traçabilité
02:35 pour nous permettre d'assurer un financement adéquat.
02:38 Fruits d'une coopération turco-congolaise, le nouveau centre financier de Kinshasa sera inauguré en décembre prochain.
02:46 Il relève de cette nouvelle chaîne de valeurs 5 tours, un centre de congrès, 90 000 m2,
02:52 un investissement supérieur à 300 millions de dollars américains, des services interconnectés
02:57 qui concentreront plusieurs opérations en un seul endroit pour optimiser les services du ministère du budget et celui des finances.
03:04 Ces alliances publiques-privées modèlent la future architecture financière et urbaine de la capitale congolaise.
03:12 Ce sera un centre financier mais également un centre gouvernemental pour la RDC au cœur du pays.
03:18 Nous avons aussi un projet d'aéroport à Kinshasa.
03:21 Cet aéroport sera le hub de l'Afrique centrale avec une capacité de 8 millions de passagers
03:27 et avec l'un des plus grands terminaux de fret de toute l'Afrique continentale.
03:32 De plus, je peux mentionner le projet Arena.
03:35 Ce sont les installations sportives que nous construisons ici.
03:38 Nous développons les compétences des travailleurs congolais dans le pays.
03:42 Nous avons également créé une académie pour former les Congolais.
03:45 Ces investissements apporteront donc une valeur ajoutée au pays ainsi qu'à son environnement des affaires.
03:52 Des défis restent à relever avec plus de 80 millions d'hectares de terres arables
03:57 et des conditions climatiques favorables à une exploitation toute l'année.
04:02 Le pays connaît une production trop faible.
04:04 Plus de 80% des produits alimentaires de grande consommation sont importés.
04:08 On l'aura compris, la politique agricole doit être optimisée.
04:12 Elle permettra à la RDC de se refaire une place de géant à l'échelle internationale.
04:18 Un cercle vertueux pour les investisseurs.
04:21 Nous avons octroyé 40 millions pour faire les pistes rurales, pour approvisionner la province de Kinshasa,
04:27 pour permettre aux agriculteurs et aux coopératives d'acheminer leurs récoltes.
04:32 Nous avons également mobilisé 41 millions pour donner l'électricité à 200 000 habitants dans la ville de Kabinda.
04:39 Mais on n'aurait pas pu faire ça s'il n'y avait pas eu d'accord avec le FMI.
04:43 Et pour qu'il y ait accord avec le FMI, il fallait que des réformes se fassent.
04:48 Donc la RDC, moi je le vois de cette manière-là.
04:51 Il ne se passe pas un jour où je n'ai pas une entreprise française où elle a cette envie de venir.
04:55 de venir.

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