Dans son édito du 07/07/2023 dans l'Heure des Pros, Pascal Praud revient sur les émeutes qui ont eu lieu il y a une semaine et la crise qui touche la France.
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00:00 besoin de comprendre. On va réfléchir. On va prendre notre temps. Il ne faut pas se précipiter. Il ne
00:08 faut pas tomber dans les clichés. Etc. Voilà la petite musique de l'exécutif une semaine après
00:15 les émeutes qui ont saccagé les villes de France. On ne sait plus si on doit sourire ou pleurer. On ne
00:21 sait plus si on doit invoquer l'aveuglement, l'incompétence ou la légèreté. Cette petite
00:27 musique de l'exécutif illustre l'incapacité d'agir chez ceux qui nous gouvernent. Elisabeth Borne a
00:34 plié le match hier. Elle a parlé du temps du diagnostic nécessaire. Avec un médecin comme
00:41 madame Borne, le malade sera mort avant le début du traitement. Emmanuel Macron semble sur la même
00:47 ligne. C'est à la fois désespérant, sidérant, terrifiant. J'ai dit lundi, soyez certains d'une
00:53 chose, rien ne changera. Nous sommes vendredi et l'exécutif a déjà enterré l'affaire. Le Titanic
00:58 coule. Madame Borne joue du violon. Monsieur Macron attend le naufrage. Certains sont déjà montés dans
01:05 les canaux de sauvetage. Nous sommes le 7 juillet. Soyez certains d'une nouvelle chose. Quand nous
01:11 reviendrons de vacances, ce sera pire.
01:13 musique de l'exécutif illustre l'incapacité d'agir chez ceux qui nous gouvernent.