Cap à l'Est de l'agglomération pour ce nouveau QG des maires avec un focus sur les communes de Gières administrée par Pierre Verri, Domène avec Chrystel Bayon et Venon avec Marc Oddon. Emission enregistrée en juillet 2023.
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TVTranscription
00:00 (Générique)
00:18 Bonjour à tous, bienvenue dans le QG des maires de Télé-Grenoble.
00:21 Tous les trimestres, trois maires des communes de la métropole grenobloise
00:25 viennent sur ce plateau nous parler de leur territoire.
00:27 Aujourd'hui, cap à l'est avec les communes de Gierre, Domaine et Venon.
00:32 Merci à tous les trois d'être présents.
00:34 Pierre Véry, maire de Gierre.
00:36 Bonjour.
00:37 Christelle Bayon, maire de Domaine.
00:39 Bonjour.
00:40 Et Marc Oudon, maire de Venon.
00:41 Bonjour.
00:42 Trois communes voisines situées à l'est de l'agglomération grenobloise
00:47 au pied du massif de Belle-Dame.
00:49 On a fait une petite animation qui nous permet de situer vos trois territoires.
00:54 Je commence toujours cette émission par un petit tour de table
00:57 pour savoir si vous connaissez bien vos voisins.
00:59 Pierre, combien d'habitants à Venon ?
01:02 Combien d'habitants à Venon ? 1200.
01:04 1200. Marc, c'est un peu loin quand même.
01:06 767 au dernier recensement. J'étais ambitieux.
01:12 Comment on appelle les habitants de Venon ?
01:14 Des amis.
01:15 Des amis ? On l'avait jamais fait.
01:18 Des Venonais et des Venonaises.
01:20 Des Venonaises et des Venonaises.
01:22 Marc, même question pour Domaine.
01:24 Combien d'habitants à Domaine ?
01:27 Domaine, c'est 6500.
01:32 6 890.
01:34 Il est pas mal.
01:37 Et on appelle les habitants de Domaine ? C'est facile.
01:40 Domenois.
01:41 Doménois.
01:42 Doménois et Doménoises.
01:44 Domaine qui abrite l'un des plus vieux monuments de l'Isère
01:48 encore debout à priori, à pratiquement 1000 années d'âge ?
01:52 Tout à fait.
01:53 Debout, c'est vrai qu'il est encore debout.
01:56 Parce que c'est vrai qu'il est préservé.
01:58 C'est une association qui le gère.
02:00 Et qui se trouve à côté de notre cimetière.
02:05 Donc c'est vrai qu'il est au calme.
02:08 11e siècle.
02:10 Tout à fait.
02:11 La date de ce vestige de notre histoire.
02:14 Christelle, à vous, combien d'habitants à Gierre ?
02:17 Gierre doit tourner autour de 7000 habitants.
02:19 Il est bon.
02:20 Il est bon ?
02:21 7620, je crois.
02:22 C'est un peu plus que Domaine.
02:24 Un petit peu plus, oui.
02:25 Et les habitants de Gierre ?
02:26 Des Gierrois.
02:27 Des Gierrois.
02:28 Et des Gierrois.
02:29 C'est ça, Pierre.
02:30 Il a tout bon.
02:31 Il a tout bon.
02:32 Bon.
02:33 Gierre qui a la particularité d'héberger sur sa commune
02:35 une partie du campus universitaire ?
02:37 On a un gros tiers du domaine universitaire avec, on a la chance,
02:39 l'arborétum qu'il faut aller visiter.
02:41 Parce qu'on a des arbres séculaires.
02:43 On a des arbres qui avaient été plantés au moment des Jeux Olympiques.
02:45 Et pour certains, avant, il y a des séquoias, notamment.
02:47 Donc, il faut aller se promener dans l'arborétum.
02:49 On y retrouve beaucoup de faunes et de flors.
02:52 Bien sûr, des lapins, des lièvres.
02:54 On retrouve l'écureuil.
02:55 On retrouve des hérissons.
02:56 Enfin, plein de faunes et de flors.
02:57 C'est un coin très sympa du domaine universitaire
03:00 qui est au bord de l'Isère.
03:01 Donc, c'est vraiment un coin très sympa.
03:03 C'est un endroit que vous connaissez bien, le domaine universitaire ?
03:05 Vous avez fait une partie de votre carrière professionnelle
03:09 au centre scientifique et technique du bâtiment ?
03:11 Voilà.
03:12 Aux franges de l'université.
03:13 Moi, je suis parisien d'origine.
03:15 Mais effectivement, quand je suis arrivé sur Grenoble,
03:17 j'ai travaillé pendant un an dans la microélectronique.
03:19 Et ensuite, j'ai fait toute ma carrière au CSTB.
03:21 D'abord comme ingénieur système, informaticien.
03:24 Puis, j'ai terminé, sur les 10 dernières années,
03:25 comme directeur adjoint du centre.
03:27 Vous étiez à la retraite depuis 2 ans, je crois.
03:29 Vous êtes devenu maire en 2012,
03:31 sans passer par la case habituelle des électeurs.
03:35 Oui.
03:36 Entre 2012 et 2014, Michel Hissaindou briguait un 2e mandat de député.
03:40 Il était maire de GR à l'époque.
03:42 Il s'était engagé, s'il était élu pour un 2e mandat de député,
03:46 parce qu'il n'avait pas le temps de tout gérer à l'époque,
03:48 de laisser sa place.
03:49 Donc, le conseil municipal m'avait fait confiance en 2012.
03:52 Et en 2014, je me suis présenté au suffrage universel.
03:54 Et j'ai été élu par la population.
03:56 Et réélu en 2020.
03:58 GR, ça fait une cinquantaine d'années que c'est une commune
04:01 gérée par des maires de gauche.
04:03 Oui, centre-centre-gauche, Parti socialiste.
04:05 C'est géré depuis 1977 par la gauche.
04:09 Vous êtes membre du PS ?
04:10 Parti socialiste, moi-même, oui.
04:12 Et vous avez un mandat à la métropole, qui est important,
04:15 puisque vous êtes en charge de l'air, de l'énergie et du climat.
04:18 Trois petits sujets à notre époque.
04:20 Trois petits sujets, voilà, on va en parler.
04:22 Christelle, vous aussi, vous êtes devenue maire sans passer devant les électeurs.
04:27 C'était un point commun, un cas réel.
04:29 En 2017, Michel Savin s'était représenté en tant que sénateur.
04:32 Donc, c'était un accord avec tous les élus de la majorité.
04:37 J'ai été élu par le Conseil municipal en 2017, c'était en octobre.
04:43 Et donc, je me suis représenté en 2020 avec une nouvelle équipe.
04:49 Certains repartaient de l'ancienne, mais beaucoup de nouveaux.
04:53 Et donc, on est reparti pour un mandat jusqu'à 2026.
04:57 Vous avez été réélu avec 58% des voix.
05:02 Avec trois listes.
05:04 Avec trois listes, oui, c'est important.
05:06 Succédé à une personnalité comme Michel Savin,
05:08 qui a été maire pendant plus de 20 ans, j'imagine que ce n'est pas évident.
05:12 Ce n'est pas toujours évident, mais on travaille en bonne entente,
05:15 en bonne intelligence avec Michel, qui nous apporte beaucoup en tant que sénateur,
05:18 en tous les cas.
05:19 Et bien sûr, il a l'antériorité, ce qui nous permet d'avoir de bons retours
05:25 et de bonnes remarques de sa part quand il y a des dossiers
05:30 qui sont un peu compliqués ou difficiles.
05:32 J'avais vu que vous étiez allé voir pratiquement un par un
05:34 tous les habitants de domaine à l'époque.
05:36 Tout à fait. À l'époque, en 2017, lorsque j'ai été élu,
05:39 j'ai fait le pari de faire tous les foyers de la commune.
05:43 Donc, j'ai fait plus de 3000 foyers.
05:45 Ça m'a pris un an.
05:47 Sans compter les week-ends, le soir.
05:50 Donc, j'étais souvent accompagné d'un élu.
05:53 Souvent, j'étais seul.
05:55 Mais ça a marqué les esprits en tous les cas,
05:57 puisque les gens m'en reparlent encore aujourd'hui
05:59 et se souviennent de mon passage,
06:02 qui était plutôt une surprise pour les habitants,
06:05 puisque ce n'était pas pendant une période électorale,
06:07 loin de là, puisque c'était juste au moment où j'étais élu en 2017.
06:12 Et donc, ils ont apprécié ce passage, en tous les cas.
06:16 – Alors, vous avez une autre particularité,
06:18 c'est que vous travaillez pour une autre commune
06:20 de l'agglomération Grenoble, l'autre bout à Sassnach.
06:23 Ce n'est pas compliqué à gérer, ça, d'avoir des pieds
06:26 dans deux communes de métro ?
06:28 – J'ai un peu de casquette, comme vous le dites.
06:30 Je suis collaborateur de cabinet de M. le maire de Sassnach,
06:33 donc du nouveau maire qui s'appelle Michel Vendrat aujourd'hui.
06:36 Je suis à Sassnach depuis 2005.
06:40 J'ai aménagé mes horaires, bien sûr, parce que je travaille…
06:43 Je fais 35 heures quand même par semaine, 36 heures maintenant,
06:46 puisqu'on était obligé de faire une heure de plus.
06:49 Mais bon, je gère.
06:51 J'ai des horaires qui sont un peu différents des autres collègues,
06:55 mais je fais ma journée à Sassnach.
06:57 Et ensuite, je viens l'après-midi à Domaine,
06:59 et je gère mes dossiers à Domaine.
07:01 Et voilà, je vois les habitants quand j'arrive, sur mon parking.
07:05 Souvent, j'arrive en retard en Réunion parce que…
07:07 – Il faut traverser la métropole.
07:09 – Non, non, pas traverser la métropole, il faut traverser le parking.
07:11 Et beaucoup de gens m'interpellent.
07:13 – Nous encore.
07:14 – Oui, parce qu'on est un peu connu, et il y a pas mal de gens
07:17 qui viennent me voir, ou juste pour me saluer,
07:19 pour me dire comment ça va, ou me donner quelques informations
07:22 sur leur vie au quotidien.
07:24 – Marc Odon, vous êtes le plus jeune des trois,
07:27 en tout cas, en termes de mandat de maire,
07:29 puisque vous avez pris la tête de votre commune en 2020,
07:31 même si ça fait une quinzaine d'années
07:33 que vous êtes investi dans la gestion de Venon.
07:35 – Oui, j'ai été élu en 2008, et donc c'est François Gerbier
07:39 qui était maire, et j'ai fait deux mandats avec elle,
07:42 qui m'ont permis de prendre connaissance un peu de la chose politique,
07:46 parce que je ne la connaissais pas,
07:48 je n'étais pas investi particulièrement dans ces sujets-là,
07:52 mais de développer un intérêt majeur pour ma commune
07:56 et pour la métropole, puisque c'est sous ce premier mandat
07:59 que Venon a rejoint Grenoble-Alpes-Métropole.
08:03 Donc, on était avant sur les balcons de Belle-Dôme,
08:05 puis on est passé au Grésil-Vaudan.
08:07 – Ah, vous avez bien circulé de communauté en communauté.
08:09 – On avait le droit de passer, une année après leur attachement,
08:13 quand ont été faits les regroupements,
08:15 sur une communauté, on va dire, de communes qui était limitrophe,
08:19 et Grenoble-Alpes-Métropole est notre bassin de vie,
08:22 et donc c'est ce qui a été fait.
08:25 Voilà, donc maintenant j'ai été élu en 2020,
08:27 avec une équipe aussi qui a été renouvelée,
08:31 et voilà, c'est un vrai plaisir en tout cas.
08:34 – Alors vous êtes professeur en sciences de l'ingénieur,
08:36 l'IUT1, c'est sur le campus universitaire,
08:39 alors je ne sais pas si c'est côté Saint-Martin-d'Air ou GR, l'IUT1 ?
08:42 – Exactement, c'est sur Saint-Martin-d'Air,
08:44 mais on n'est pas loin, on traverse, il y a une partie qui est sur GR,
08:47 – C'est sur GR, exactement.
08:49 – Bon, à la limite.
08:51 Alors vous avez une différence quand même notable avec vos deux confrères,
08:54 on l'a vu sur la présentation avec les tailles de ville,
08:56 c'est que vous n'irez pas une petite ville, mais un village,
08:59 perché au-dessus de l'agglomération grenobloise,
09:02 dans un cadre de vie et un panorama très prisé,
09:07 mais qui peut aussi avoir quelques contraintes,
09:09 on a souvent tendance à identifier ces zones comme des cités dortoirs,
09:13 où les gens viennent simplement rentrer chez eux,
09:16 et ne pas vivre en bas dans l'agglomération ?
09:18 – C'est sûr, et on essaye de travailler, on travaille sur ces sujets,
09:22 notre ligne de conduite, c'est vivre avenant,
09:27 c'est justement développer tout ce qu'il faut pour que l'on ait envie de se rencontrer,
09:32 de vivre ensemble, sur la partie culturelle, la partie d'animation,
09:36 la partie des services aussi rendus aux habitants et la proximité,
09:39 et donc ça on y tient beaucoup,
09:41 et Venon est tournée vers la métropole naturellement,
09:45 mais elle développe aussi en son sein sa signature et sa spécificité.
09:51 – Vous avez inauguré il y a quelques jours un cœur de ville,
09:54 cœur de village on va dire, on voit là quelques images.
09:58 – Alors c'est un sujet très intéressant qui a été mené,
10:03 c'est presque deux mandats pour arriver à ce résultat,
10:08 c'est la réflexion sur le cœur de ville,
10:10 qui est très joli et bien placé,
10:13 et sur lequel le moindre impact, la moindre construction,
10:17 amène beaucoup de questionnements,
10:19 comment pouvoir s'intégrer, respecter le site,
10:22 et donc on a travaillé avec la métropole aussi sur ce programme,
10:25 qui était cœur de ville, cœur de métropole,
10:28 et sur lequel on a pu travailler ensemble en co-maîtrise d'ouvrage,
10:31 sur les aménagements qui étaient autour de la place,
10:34 et vraiment le penser dans une optique de service aux habitants,
10:38 et du fait de pouvoir vivre, de pouvoir accueillir,
10:41 et on va le faire encore dans les week-ends qui viennent,
10:43 des balles, des animations,
10:46 et pour que ce centre de Venon soit vraiment un centre de vie.
10:49 – Il y a un problème récurrent souvent aux toutes petites communautés,
10:53 l'agglomération, c'est le maintien des services publics.
10:56 À Venon, est-ce que l'école par exemple,
10:58 est un sujet de questionnement pour vous Marc ?
11:01 – Alors c'est un sujet d'attention, pas de questionnement,
11:04 d'attention parce que l'école est très importante dans un village,
11:07 elle permet vraiment de maintenir ce lien entre les personnes,
11:10 d'avoir une grande dynamique,
11:11 on a une association des parents d'élèves qui est très dynamique depuis très longtemps,
11:15 et voilà, donc ça produit beaucoup de vie,
11:18 on a trois niveaux de classe, donc c'est assez important,
11:23 et ça permet de dynamiser tous les liens entre les Venonais,
11:27 entre même de grands-parents jusqu'aux tout petits-enfants,
11:30 tout le monde trouve l'occasion de se retrouver autour de l'école,
11:33 de la salle des fêtes, et des aménagements qui ont été faits autour,
11:38 on a un très petit joli stade, on joue à la pétanque, bref, on se rencontre.
11:43 – Et puis parmi les actions que vous avez menées pour dynamiser la commune,
11:48 vous avez aidé à l'ouverture d'une boulangerie,
11:51 en tout cas de mettre sur les rails un projet de boulangerie artisanale
11:54 qui a vu le jour il y a quelques mois ?
11:56 – Ah oui, on a soutenu, vraiment ça fait quelques années,
12:01 un an exactement, un peu plus d'un an,
12:04 qu'une Venonaise d'origine est arrivée avec ce projet, avec son compagnon,
12:09 en disant, voilà, est-ce qu'on pourrait démarrer,
12:11 on a envie de favoriser les rencontres locales,
12:14 de produire local ici, et d'être un lieu de rencontres
12:17 et d'accueil autour de la boulangerie.
12:21 Alors oui, on a essayé de les accompagner,
12:24 pour mettre à disposition des locaux,
12:26 pour favoriser le développement de leur activité,
12:29 on est très fiers qu'aujourd'hui ça serve aussi,
12:31 parce qu'ils sont présents sur pas mal de marchés de la métropole,
12:35 et on peut voir leur savoir-faire et leur ancrage à Venon,
12:39 et leur boulangerie, la fabrication est faite sur Venon.
12:42 – Sur place, on a vu des images de l'atelier,
12:44 les croissants ont l'air bons comme ça.
12:46 – Ils ont été classés meilleurs croissants de l'Isère.
12:49 – Voilà, ils avaient l'air bons, je ne les ai pas goûtés,
12:51 mais je vous fais confiance.
12:53 J'imagine que c'est plus facile de maintenir ou de développer
12:56 des commerces à Domaine et à Gierre,
12:58 avec 6 ou 7000 habitants qu'à Venon.
13:01 Comment ça se porte ce secteur Christel chez vous ?
13:04 – Pour nous ça se porte bien, mais ce n'est pas si facile,
13:07 comme vous pouvez le dire, pour maintenir le commerce local,
13:11 il faut quand même, voilà, il faut que les gens se bougent.
13:16 Souvent on a des commerces qui ferment,
13:19 donc il faut trouver régulièrement de nouveaux commerçants
13:22 qui veulent s'investir et qui veulent justement
13:24 donner d'eux-mêmes sur la commune.
13:28 On a acheté deux commerces, enfin deux commerces,
13:33 c'était une auto-école et puis une laverie,
13:36 qu'on va relouer justement à de nouveaux commerçants,
13:42 on espère rapidement, quelques travaux à effectuer à l'intérieur.
13:45 On a la chance d'avoir une association qui s'appelle Ascendo,
13:51 qui aujourd'hui regroupe la plupart des commerçants,
13:57 des artisans et des industriels, donc qui fait vivre aussi la ville.
14:02 C'est important qu'il y ait des animations
14:04 qui sont faites en collaboration, donc ville et association.
14:09 Ce n'est pas si facile que ça, il faut toujours être,
14:12 voilà, comme on dit, les mains dans le combi,
14:15 pour que les deux nouveaux commerçants qui viennent
14:17 s'installer sur la commune et qu'on soit surtout attractif.
14:21 À AGIER, j'imagine que les commerçants n'accueillent pas forcément
14:24 à bras ouverts le développement des grandes structures commerciales,
14:26 je dis ça parce que vous êtes aux portes de Saint-Martin-d'Evre,
14:28 il y a déjà pas mal de commerces, il y en aura bientôt
14:30 une nouvelle zone à la fin de l'année, comment ça se passe ?
14:34 En tout cas, ils ne s'en plaignent pas,
14:36 ce que disait Christelle est tout à fait vrai,
14:38 il faut maintenir l'attractivité.
14:40 Moi je rappelle qu'il y a dix ans en arrière, en 2010,
14:42 on avait 6200 habitants à AGIER, on avait perdu 400 habitants,
14:45 le PLU n'était pas encore installé, on a été passer du poste au PLU,
14:49 il y avait des grands terrains mais qui ne se libéraient pas,
14:51 donc on perdait des habitants chaque année, on fermait les classes,
14:53 il y avait un peu moins de monde dans les associations,
14:55 les commerçants pouvaient être inquiets,
14:57 alors que le commerce est très dynamique.
14:59 Une étude de la CCI, la chambre de commerce de l'époque,
15:02 nous disait que le panier moyen dépensé à AGIER
15:04 était de 20% supérieur au panier moyen dépensé à Grenoble,
15:07 avec des vrais commerçants très attractifs.
15:09 Et puis donc on a construit, depuis une douzaine d'années,
15:13 on a construit un éco-quartier, on a remonté notre taux de logements sociaux,
15:18 on a bien évidemment l'obligation de la loi SCRU,
15:20 on est toujours du 23,4% de logements sociaux,
15:23 ce qui nous permet effectivement de créer de l'attractivité,
15:26 il fallait regarder comment se développait le centre urbain,
15:29 il faut aussi des parkings pour permettre aux gens,
15:32 parce que vous avez à peu près la moitié de la clientèle
15:35 des commerces JROI qui vient de l'extérieur,
15:37 donc vous traversez la commune en direction de Murianet ou Domaine par exemple,
15:42 les gens s'arrêtent, on leur achète le pain, on leur fait le boucher,
15:44 voilà, il y a des commerces de très grande qualité.
15:46 Donc il fallait aussi qu'on aménage notre espace pour permettre ces stationnements,
15:51 mais aussi aujourd'hui, on en parlera tout à l'heure,
15:53 la question des mobilités, aujourd'hui on se déplace aussi beaucoup plus à pied,
15:56 à vélo, donc il faut aussi être en capacité d'accompagner ce changement
16:00 pour permettre effectivement aux commerces de bien vivre,
16:02 et ils vivent plutôt bien à AGIER, ils ne sont pas inquiets
16:05 parce qu'ils peuvent se développer à quelques kilomètres de chez nous.
16:08 – Vous avez trois communes où a priori il fait bon vivre,
16:10 parmi les premiers projets d'aménagement,
16:12 notamment à AGIER et puis je crois à Domaine également,
16:14 il y a celui de la vidéo protection, Pierre ?
16:18 – Oui, on avait déjà installé quelques caméras au centre-ville
16:22 qui nous rendent de grands services, qui nous ont permis d'élucider quelques affaires,
16:26 et on va développer cette caméra au cœur de ville, autour de la place de la République,
16:33 pour à la fois gérer la proximité de l'école,
16:36 on a eu quand même quelques visites depuis quelques années les étés,
16:39 parfois les week-ends dans les écoles,
16:41 donc il ne faudrait pas qu'il arrive ce qui est arrivé depuis 4 jours
16:43 à 246 groupes scolaires en France, donc ça, ça nous inquiète.
16:47 Donc effectivement, et puis il y avait une forte attente des citoyens
16:50 de pouvoir un peu sécuriser ces espaces, parce que quand ça bouge,
16:54 vous avez de la circulation parfois au-delà de minuit,
16:57 des gens qui font un peu de bruit, donc la caméra, ça nous permet
17:01 de renseigner en fait les forces de police qui nous disent
17:04 "mais avec des renseignements, on peut mener des enquêtes
17:06 et on peut effectivement circonstruire quelques incivilités".
17:10 C'est un outil sur lequel mise aussi la Commune de Domaine ?
17:12 Tout à fait, nous on a mis un PPI, un plan pluriannuel d'investissement
17:16 concernant la vidéoprotection, donc nous c'est 40 caméras
17:20 sur plus de 25 emplacements, donc ça va être fait sur 2 ans,
17:25 et c'est vrai qu'on a lié ça aussi à l'éclairage public,
17:29 parce qu'en fait il est important de savoir que s'il y a des caméras,
17:32 il faut qu'il y ait de l'éclairage.
17:33 Oui, le temps noir, elle marche moins bien.
17:35 On a des infrarouges, mais qui ne sont pas aujourd'hui
17:38 assez fiables pour les enquêtes.
17:40 Donc la gendarmerie nous a expliqué qu'aujourd'hui,
17:42 si on mettait de la vidéo sans éclairage public,
17:45 ça ne servait à pas grand-chose.
17:47 Donc l'éclairage public, c'est aussi une réflexion qu'on a eue,
17:51 et donc qu'on met en place, on met dans nos investissements
17:55 chaque année, du remplacement,
17:59 donc l'énorme sodium par de la LED,
18:05 et donc ce qui diminue beaucoup les coûts de fonctionnement,
18:09 et de partout où on aura de la vidéo,
18:12 restera donc l'éclairage public.
18:15 Voilà, c'est ce qui est important.
18:16 Il y a des problèmes de délinquance à Venon ?
18:19 Vu d'en bas, on a l'impression que c'est l'endroit idéal,
18:21 très paisible.
18:23 On a les mêmes problèmes que sur…
18:25 Que sur une petite ville de…
18:27 Pas le même type de problème, mais on a aussi de la délinquance,
18:30 parfois des cambriolages, des incivilités.
18:33 Bon, après, la vidéo protection est intéressante,
18:38 mais elle ne résout pas tout,
18:39 et on travaille beaucoup sur le lien avec la population,
18:42 et le fait de ne pas amener à une escalade.
18:44 Après, sur Venon, oui, nous sommes en réflexion
18:46 pour aussi pouvoir garder des images
18:49 sur les trois entrées principales de Venon.
18:52 On a contacté, on a travaillé avec la gendarmerie
18:54 pour que ce qui est installé soit aussi efficace,
18:58 tout en n'étant pas hors de prix
19:00 et hors de maîtrise d'une commune comme la nôtre.
19:04 Voilà, donc je pense qu'il faut travailler sur les deux aspects,
19:06 pas travailler sur la peur
19:09 et paraître comme un fortin séparé des autres,
19:12 mais bien ce côté que dans la vie en commun,
19:16 il y a des règles, et que ces règles,
19:17 elles doivent être respectées.
19:19 C'est important, ce que disait Marc,
19:21 c'est un outil complémentaire.
19:23 Aux forces de police, voilà,
19:25 nous on a cinq policiers municipaux, deux médiateurs,
19:27 mais après 23 heures, ils sont plus sur le terrain,
19:29 et donc, voilà, quand ça se passe entre 23 heures et 2 ou 3 heures du matin,
19:32 nous on est en zone police, la police nous dit,
19:35 "Bah écoutez, on aurait besoin d'images
19:37 pour pouvoir vous accompagner quand il se passe
19:39 des cambriolages ou des choses, des incivilités dans votre commune."
19:43 Donc voilà, c'est un outil complémentaire,
19:44 ça ne réglera pas tout, comme le dit Marc,
19:46 mais c'est un outil complémentaire.
19:48 Domaine et Venon, c'est la même gendarmerie,
19:49 vous, vous n'êtes plus en zone police.
19:51 Oui, on a les mêmes gendarmes.
19:53 Tout à fait, qui font un travail remarquable d'ailleurs,
19:55 et qu'il faut souligner.
19:57 Oui, on a un contact permanent,
19:58 enfin moi je sais que j'ai un contact permanent journalier
20:00 avec le commandant de la brigade de Domaine,
20:04 et dès qu'il y a des problèmes d'un côté comme de l'autre,
20:06 on est vraiment en lien étroit entre nous.
20:10 Alors il y a une problématique
20:12 auxquelles sont parfois confrontés les maires de l'agglomération,
20:14 notamment pendant l'été,
20:15 c'est l'installation temporaire de gens du voyage,
20:17 je crois que c'est le cas en ce moment chez vous à Domaine, Christelle ?
20:20 Tout à fait, nous avons donc des gens du voyage
20:23 qui sont arrivés la semaine dernière,
20:26 le dimanche en général,
20:27 parce que c'est le moment où ils voyagent,
20:29 donc d'un point à un autre,
20:31 c'est leur jour de déménagement,
20:34 puisqu'on a convenu qu'ils allaient partir normalement
20:36 après le 14 juillet, donc le 16,
20:38 donc ils doivent partir sur une autre commune,
20:40 ou sur un autre site.
20:42 Donc je les ai rencontrés le jour même,
20:45 je suis allé sur place,
20:46 je leur ai expliqué que la métro avait mis en place
20:49 un terrain adapté aux gens de Grand Passage,
20:53 donc je leur ai indiqué le terrain,
20:55 qui se trouvait sur le site Aliber,
20:57 puisque un emplacement était prévu,
20:59 validé par Monsieur le Préfet, bien entendu,
21:01 sauf qu'aujourd'hui, au vu de l'état de cet emplacement,
21:07 je vois que ce n'est pas le même.
21:10 Ça, non, ça ce n'est pas l'emplacement,
21:11 ça c'est les occupations parfois sur le campus,
21:13 la friche Aliber, on l'a, c'est celle-là.
21:16 Voilà, j'en ai parlé au président Ferrari l'autre jour,
21:19 je lui ai dit que ce n'était pas possible
21:21 qu'on puisse laisser installer des gens du voyage
21:23 avec des familles et des enfants qui ont 3 ans
21:26 sur une dalle en béton pendant cette période estivale.
21:28 Donc c'est pour ça qu'aujourd'hui,
21:30 j'ai accepté que ces familles-là,
21:32 donc il y a 25 ou 30 caravanes,
21:34 restent sur le site de Domaine.
21:37 Donc voilà, je leur ai demandé que le site reste propre,
21:41 on a mis à disposition des poubelles,
21:43 enfin tout ce qu'il faut.
21:44 Alors ils se sont branchés anarchiquement
21:46 en électricité et en eau,
21:48 puisque légalement, ils n'ont pas le droit.
21:50 Bon, ils l'ont fait, ils prennent leurs responsabilités,
21:52 en tous les cas, ils n'ont pas l'aval du maire
21:54 pour ce genre de choses,
21:55 ils ont juste l'aval du maire pour les emplacements.
21:58 Voilà, c'est un accord avec eux.
22:00 Donc voilà, aujourd'hui, il faut rester humain,
22:03 on ne peut pas laisser des familles,
22:08 quelles qu'elles soient, sur une dalle en béton
22:11 pendant cette période d'été.
22:13 Donc voilà pourquoi j'ai pris cette décision-là aujourd'hui.
22:16 On voyait quelques-uns,
22:17 je crois qu'on va aller revoir,
22:18 d'occupation du campus, c'est assez récurrent,
22:20 notamment l'été, Pierre-Elle,
22:22 on a l'impression que les maires sont souvent impuissants,
22:24 quand même, pour essayer de régler ces envahissements illégaux.
22:28 C'est très compliqué,
22:29 tant que la métropole n'est pas en règle
22:31 vis-à-vis du terrain de Grand Passage.
22:32 Oui, il lui manque une aire adaptée.
22:34 Ça fait des années, voilà,
22:36 que le schéma départemental,
22:37 et que le départemental et préfectoral
22:39 nous donnent, voilà, l'obligation de construire
22:44 et d'adapter un terrain de Grand Passage.
22:46 Bon, ça devrait se faire sur le Fontanier-le-Cordillon,
22:49 mais ça fait des années que ça dure,
22:50 parce que ça nécessite, voilà, d'évacuer des carriers,
22:53 des gens qui, voilà, dans le BTP,
22:55 qui ont des gros volumes de gravats
22:57 et qui sont stockés là-bas.
22:58 Donc c'est très compliqué,
22:59 mais on a eu, nous aussi, chaque année,
23:01 pratiquement des débordements.
23:02 Donc quand ils n'étaient pas sur la Plaine des Sports,
23:04 ils étaient sur la partie du domaine universitaire de GR.
23:07 Et puis, effectivement, on les chasse
23:09 tous les 15 jours, 3 semaines,
23:11 et puis, ils se remènent dans la métropole.
23:13 On les voit à Domaine, on les voit à Echiron,
23:15 on les voit...
23:16 C'est très compliqué pour les marques de somme,
23:17 parce que le préfet ne nous donnait pas satisfaction
23:22 avec des arrêtés.
23:24 Maintenant qu'il y a une solution,
23:25 même si, effectivement,
23:26 elle n'est pas complètement satisfaisante...
23:28 Après, moi, je rappelle quand même
23:29 que sur les aires de Grand Passage,
23:30 théoriquement, il reste 24, 48 heures,
23:32 il ne reste pas longtemps.
23:34 Il ne reste plus longtemps
23:35 parce qu'on trouve des aires avec de la pelouse.
23:37 Et puis, ils savent faire, comme le disait Christel,
23:39 ils se branchent sur l'électricité.
23:41 Moi, je les ai vus en 12 heures de temps,
23:43 ils installent les piscines,
23:44 et avec les pompes à incendie,
23:46 ils ont rempli les piscines.
23:47 Enfin, ils sont très organisés.
23:48 - Très autonomes.
23:49 - Voilà, très autonomes.
23:50 Et donc, c'est très compliqué pour nous
23:52 de pouvoir les chasser,
23:53 parce que, voilà, c'est des caravanes,
23:55 on ne les sort pas comme ça.
23:56 - On reste humains malgré tout, quand même.
23:58 - Alors, il y a un autre dossier
23:59 qui est porté par la métropole
24:00 qui va impacter directement les communes.
24:03 C'est la mise en place de la ZFE.
24:05 Depuis ce mois de juillet,
24:06 Pierre Véry sait de quoi je parle,
24:08 et vous aussi, mais peut-être un peu plus,
24:10 parce que c'est un dossier que vous portez
24:11 avec votre casquette de vice-président.
24:12 Il y a 13 communes de l'agglomération
24:14 qui font partie de cette zone
24:16 d'interdiction de circulation
24:17 des véhicules les plus polluants.
24:19 Alors, il y a GR, mais il n'y a pas Venon
24:21 et pas Domaine.
24:22 Pourquoi, Christel ?
24:24 - Alors, pourquoi pas Domaine ?
24:25 Parce que c'est ce que j'avais dit
24:26 lors de la présentation,
24:28 donc, il y a quelques années,
24:30 sur cette ZFE concernant les véhicules
24:32 donc des professionnels, avant tout,
24:35 parce que là, on parle de ZFE
24:37 pour les particuliers.
24:39 Mais pour les professionnels,
24:40 j'avais dit que c'était trop rapide.
24:42 On ne pouvait pas se permettre
24:44 de demander à des professionnels
24:46 qui ont du mal, des fois,
24:48 à s'en sortir au quotidien,
24:49 d'aller acheter un véhicule à 35 000 euros
24:51 alors que leurs véhicules sont encore en état,
24:53 et il fallait laisser le temps au temps,
24:55 comme on dit.
24:56 Sur la ZFE, sur les particuliers,
24:58 c'est la même chose.
24:59 Aujourd'hui, on a des familles
25:01 qui ne peuvent pas se permettre
25:02 d'acheter des véhicules.
25:03 On sait très bien que
25:04 les véhicules électriques,
25:05 même d'occasion, sont très chers.
25:07 Dans certaines résidences,
25:09 ils n'ont pas les prises électriques
25:11 pour pouvoir se brancher.
25:12 Donc, je trouve que c'est un peu...
25:14 Alors, c'est un peu rapide pour moi.
25:16 Je sais bien qu'il faudra le mettre en place
25:18 à un moment ou à un autre,
25:19 mais il faut laisser le temps au temps,
25:21 et je pense que toutes les familles
25:23 ne sont pas, aujourd'hui,
25:24 à même de pouvoir investir
25:26 dans un véhicule propre.
25:27 - Marc, c'est la même logique pour Venons ?
25:29 - Alors, Venons est dans la ZFE...
25:31 - Professionnelle.
25:32 - Voilà, professionnelle.
25:33 Et on a montré l'exemple.
25:35 C'est-à-dire, moi aussi,
25:36 ça m'a embêté au niveau de la commune,
25:38 parce que j'avais un camion pratique et ancien,
25:41 mais qui...
25:42 - Ah, qui appartenait à la mairie.
25:43 - Voilà, qui appartenait à la mairie,
25:44 et un tracteur aussi.
25:45 - Je sais qu'Aéronautique,
25:46 ils n'ont pas encore changé tout le parc non plus.
25:48 - Non, mais quand on suivait en vélo ou à pied,
25:51 on attendait que le camion s'enlève.
25:53 Et donc, je pense que cette prise de conscience,
25:55 elle a été pour nous aussi
25:57 le moyen de dire que l'on devait montrer l'exemple
26:00 et accompagner.
26:01 Je pense qu'au niveau de la métropole,
26:02 ce qui a été mis en place,
26:04 même si cette transition doit se faire,
26:06 elle doit se faire dans le temps,
26:08 et on le rappelle,
26:09 elle est quand même cadrée par la loi nationale.
26:11 Voilà, nous, au niveau de Venons,
26:13 on a travaillé aussi pour accompagner,
26:15 pour dire aux personnes,
26:16 au moins sur la partie professionnelle.
26:18 Je ne dis pas que tout est facile.
26:20 On a des sujets compliqués.
26:22 On a des vieilles voitures qui traînent encore.
26:24 Bon, voilà.
26:25 Après, pour tout véhicule,
26:27 on n'était pas concerné, je pense que ce qui a été...
26:30 - C'était vraiment l'hyper-centre.
26:31 - Voilà, c'était les 13 hyper-centres
26:33 pour permettre aussi d'avoir une politique un peu cohérente.
26:37 - Alors, il y a quand même un cas d'école aujourd'hui.
26:39 Pierre, je me tourne vers vous,
26:40 puisque vous êtes concerné en tant que maire
26:42 et en tant que vice-président.
26:44 Si, avec ma voiture polluante, critère 5,
26:46 j'habite Domaine et que je veux aller à Venons,
26:48 je peux, mais je suis obligé de passer par GM.
26:50 Là, je ne peux pas circuler.
26:52 Alors, je prends ce cas un peu particulier,
26:54 parce que c'est vrai que c'est très complexe
26:56 à mettre en place, cette ZFE.
26:58 - Alors, c'est complexe, mais je voudrais quand même
27:00 qu'on revienne un peu à l'origine.
27:01 La première ZFE, véhicule d'utilité relégée et poids-lourd,
27:04 elle date de 2019.
27:05 Elle nous permet quand même depuis 3 ans...
27:07 Alors, je vais gommer l'année 2020,
27:08 où il y avait quand même très peu de circulation,
27:10 mais 2021...
27:12 Donc 2020, 2021, 2022, 3 années de suite,
27:15 où la métropole de Grenoble est redescendue
27:17 en dessous des seuils européens.
27:19 Je rappelle, c'est un peu technique,
27:20 40 microgrammes par mètre cube d'oxyde d'azote,
27:23 combustion des très vieux diesels.
27:25 Donc depuis 3 ans, on est plutôt entre 32 et 34 microgrammes.
27:28 Donc on est bien en dessous des 40 microgrammes.
27:30 Mais on sait que l'Office mondial de la santé
27:33 préconise 10 microgrammes.
27:35 L'Europe, d'ici la fin de l'année,
27:37 va sûrement descendre l'exigence
27:40 à 20 microgrammes par mètre cube.
27:43 Donc ça veut dire qu'on n'y est pas encore.
27:44 D'où la ZFE tout véhicule, qui est la loi.
27:47 Moi, je rappelle aussi, il y a beaucoup d'élus
27:49 qui nous disent "non, mais il ne fallait pas la faire".
27:51 Il y a même un vœu vendredi
27:53 pour repousser la mise en œuvre de la ZFE,
27:56 qui démarre le 7 juillet,
27:58 puisque l'arrêté sera daté du 7 juillet.
28:00 Mais c'est la loi, la loi climat et résilience
28:02 d'août 2021, qui l'impose
28:05 à un certain nombre de métropoles,
28:07 et donc à la métropole de Grenoble.
28:09 Après, en face de ça, il y a des milliers de personnes
28:11 qui ont des problèmes cardio-respiratoires.
28:13 Il y a plus de 350 décès par an
28:15 qui sont imputés à la mauvaise qualité de l'air.
28:17 D'un côté, les particules fines,
28:19 chauffage au bois, mais de l'autre côté,
28:21 les oxydes d'azote, donc le diesel.
28:23 Donc ça fonctionne, c'est-à-dire que ça marche.
28:25 Alors, il faut y aller progressivement.
28:27 C'est pour ça que notre zone à faible émission,
28:29 elle sera non permanente,
28:31 7h, 19h du lundi au vendredi,
28:33 pas les week-ends,
28:35 qu'il va y avoir un certain nombre de dérogations.
28:37 L'idée de la ZFE, c'est le report modal.
28:39 C'est de dire, on fait le pari que, allez,
28:41 on va diminuer le nombre de kilomètres parcourus.
28:43 Un tiers des gens vont pouvoir se séparer de leur voiture.
28:45 Pour ceux qui ne peuvent pas, on va mettre des aides en place.
28:47 Mais jusqu'à 3500 euros,
28:49 qui, excusez-moi, aux aides de l'Etat,
28:51 à 7000 euros. Alors, Christelle a raison,
28:53 une voiture électrique, ça coûte cher.
28:55 Les moins chères, allez, je ne vais pas donner la marque,
28:57 c'est plutôt 23, 24 000 euros neuf.
28:59 Mais tout le monde ne va pas se payer ça.
29:01 Donc, aujourd'hui, vous trouvez des voitures d'occasion,
29:03 critère 1, essence,
29:05 à 6, 7000 euros.
29:07 7000 euros, justement, c'est ce que
29:09 les foyers les plus modestes,
29:11 ceux qui gagnent moins de 23 000 euros par an,
29:13 vont pouvoir bénéficier des aides de la métropole.
29:15 Donc, c'est ça, le pari que j'en fais.
29:17 Et, effectivement, alors, si vous avez une très vieille voiture
29:19 et que vous devez aller à Venon,
29:21 ben non, vous ne devriez pas pouvoir traverser GR.
29:23 Je rappelle que le premier pas à critère 5,
29:25 c'est moins de 4000 véhicules
29:27 sur les plus de 200 000 voitures de l'agglomération.
29:29 Et puis, avec le renouvellement tendanciel,
29:31 d'ici 2-3 ans, ces voitures-là,
29:33 elles vont sortir.
29:35 Mais on va aider. C'est-à-dire que...
29:37 Et puis, si vous faites peu de kilomètres avec votre voiture,
29:39 il y a des dérogations aux petits rouleurs
29:41 qui vous permettent de l'utiliser.
29:43 Donc, vous remplirez un formulaire.
29:45 Et moins de 5000 kilomètres par an,
29:47 vous utilisez votre voiture. Parce que là aussi,
29:49 il faut raisonner empreinte environnementale et écologie.
29:51 On ne va pas mettre au rebut des voitures qui roulent peu
29:53 pour que les gens achètent, par exemple,
29:55 des SUV de 2 tonnes, qui, là, pour le coup,
29:57 ont le droit de rouler, mais usent des pneus,
29:59 usent des freins, et puis,
30:01 ils produisent beaucoup de CO2.
30:03 - Alors, ce n'est pas une mesure, aujourd'hui,
30:05 qui est très populaire. Je crois qu'il y a eu
30:07 une étude CSA, là, pour l'association Mobiliste,
30:09 qui a dit que la population de l'Aglo n'était pas favorable
30:11 à la mise en place de cette ZF en ce moment.
30:13 Vous avez lancé à Gierre une concertation
30:15 pour mieux se déplacer en ville.
30:17 C'était en lien avec ça ou c'était plus global,
30:19 comme démarche ? - Non, c'est plus global.
30:21 Ça fait 2 ans qu'on a lancé une étude
30:23 qu'on a baptisée "Mobile-idée".
30:25 On avait commencé par piétonniser une rue
30:27 pour aller à l'école de Gierre,
30:29 l'école La Rue de Glizère, pour aller au centre-ville.
30:31 On l'a piétonnisée. Et finalement,
30:33 retour d'expérience au bout d'un an.
30:35 Les gens sont ravis. Et donc, on peut se déplacer
30:37 à pied, à vélo. Et donc, l'idée,
30:39 on avait lancé une grande étude
30:41 de mobilité il y a une quinzaine d'années
30:43 quand le tramway est arrivé à Gierre.
30:45 On a construit un éco-quartier, on a agrandi des voiries.
30:47 On s'était dit "Bon, il faut qu'on fasse une étude
30:49 pour regarder des flux de circulation.
30:51 Maintenant, il faut aller plus loin.
30:53 On a une chrono-vélo qui vient d'arriver à la gare de Gierre.
30:55 Ça serait bien qu'elle puisse remonter.
30:57 On envisage demain d'avoir une chrono-vélo.
30:59 Quand je dis demain, c'est à 10-15 ans,
31:01 le temps d'arriver à Gierre.
31:03 - Oui, c'est après-demain, on va dire.
31:05 - C'est votre rôle aussi politique de prévoir.
31:07 - C'est d'envisager l'avenir.
31:09 C'est inscrit. C'est de prendre des emplacements
31:11 réservés. Chaque fois qu'il y a des bâtiments
31:13 qui vont se vendre ou qu'il y aura une nouvelle construction,
31:15 quand on va rebâtir la ville sur la ville,
31:17 on élargit pour permettre d'aller à Murianet
31:19 et demain à Domaine avec un vélo.
31:21 Donc, c'est ça l'enjeu. Parce qu'il y a
31:23 une grande étude qui s'appelle Mobile Air.
31:25 Je ne sais pas si vous vous rappelez, qui date d'il y a deux ans.
31:27 Rémi Slama, enfin, une quarantaine
31:29 de chercheurs vraiment de
31:31 le haut niveau.
31:33 Des spécialistes en fait
31:35 des maladies cardiorespiratoires
31:37 et qui nous disent
31:39 le vrai sujet dans la métropole
31:41 de Grenoble, c'est le vélo.
31:43 Il faut arrêter de construire des tramways, ça coûte 25 à 30 millions
31:45 du kilomètre. Donc, on peut
31:47 étendre les lignes existantes. On peut développer
31:49 le bus, des bus à haut niveau de service.
31:51 Ça, c'est clair. Mais il faut surtout développer
31:53 le vélo. Parce que c'est bon pour notre santé.
31:55 C'est bon pour le climat.
31:57 Et c'est bon pour le portefeuille de la métropole parce que ça coûte
31:59 moins cher de faire des pistes cyclables que de faire
32:01 des lignes de tram. - Alors là, on a un autre cas d'école avec Venon
32:03 parce que pour aller en vélo à Venon,
32:05 là, il faut être vraiment sportif.
32:07 Marc ? - Oui, mais...
32:09 - Il n'y a pas de chronovélo chez vous ? Pas de projet ?
32:11 - Il n'y en a pas, mais on est très sensible à ça.
32:13 On a un programme d'ailleurs sur les cheminements
32:15 piétonniers parce que justement, on se rend
32:17 compte que pour aller à l'école et déposer
32:19 ses enfants, si on est obligé de prendre la voiture,
32:21 on a tendance à garder la voiture.
32:23 On a le bus avec la ligne
32:25 59 qui passe et qui est
32:27 relié à tout le réseau en bas.
32:29 Et on a le développement du vélo électrique.
32:31 Je suis un de ceux qui l'utilise
32:33 régulièrement et on a
32:35 beaucoup de personnes qui utilisent le vélo électrique.
32:37 Il permet sur cette partie un peu,
32:39 on va dire, de monter un peu plus raide,
32:41 de pouvoir le faire sans
32:43 être exténué. Et je trouve que c'est quelque
32:45 chose à vraiment encourager.
32:47 On doit travailler, nous, principalement, sur
32:49 les parkings relais, c'est-à-dire les parkings
32:51 relais, comment on les rend aussi accessibles,
32:53 comment on peut laisser son vélo sans se le faire
32:55 voler. Donc, c'est des sujets
32:57 sur lesquels on réfléchit. Mais en tout
32:59 cas, la population venodesse
33:01 est très intéressée par le développement du vélo.
33:03 Par contre, sécuriser la route pour monter
33:05 à Venon, c'est difficile.
33:07 Donc, il n'y a pas 50 choix.
33:09 Celle de rouler plus doucement
33:11 en voiture et être plus attentif au vélo.
33:13 Mais rajouter 20 cm sur la route
33:15 départementale qui monte à Venon, c'est très coûteux.
33:17 - C'est très coûteux. - Oui, très très coûteux.
33:19 - Parmi les pistes pour remplacer la
33:21 voiture, on parlait d'après-demain,
33:23 là c'est peut-être après-après-demain,
33:25 le RER Métropolitain,
33:27 un projet qui commence
33:29 pour l'instant à sortir un petit peu
33:31 de l'anonymat, mais bon,
33:33 il n'y a rien de très concret.
33:35 GR en tout cas sera concerné puisque vous avez
33:37 déjà une gare. C'est une des rares villes de la
33:39 métropole à avoir une gare SNCF
33:41 en fonctionnement. Vous avez tout
33:43 en fait à GR. Vous avez le terminus du tram et puis
33:45 cette gare.
33:47 Il n'y en a plus à Domaine par contre depuis
33:49 une dizaine d'années, Christelle. Est-ce que
33:51 il y a le projet demain, après-demain,
33:53 de réouvrir quelque chose
33:55 sur la voie SNCF qui passe dans la commune ?
33:57 - Tout à fait. Il y a donc
33:59 le RER qui passera
34:03 à Domaine. Donc
34:05 une halte ferroviaire qui est prévue
34:07 dans le schéma
34:09 directeur
34:11 entre les partenaires
34:13 comme la préfecture,
34:15 la SNCF, la métro,
34:17 la Comcom, la région,
34:19 enfin voilà, tous ces partenaires.
34:21 C'est un projet malheureusement
34:23 qui est toujours repoussé parce qu'il y a toujours
34:25 des aléas, des problématiques
34:27 qui sont rencontrées.
34:29 Dernièrement, on nous dit que
34:31 où il y a l'implantation
34:33 qui était prévue, elle sera repoussée
34:35 d'une centaine de mètres.
34:37 Donc voilà, ça repousse un peu encore
34:39 au niveau du temps. Ça va repousser
34:41 cette halte ferroviaire.
34:43 Il y a un travail qui se fait
34:45 avec le président
34:47 du SMAG.
34:49 Je le vois
34:51 régulièrement à ce sujet.
34:53 J'ai vu dernièrement le président Ferrari aussi.
34:55 Donc on essaye de pousser
34:57 quand même ce projet pour qu'il avance et qu'il
34:59 sorte assez rapidement.
35:01 Là, on est à 2026,
35:03 2027 presque. Donc c'est vrai que
35:05 au départ, c'était 2025.
35:07 Voilà, ça repousse, ça repousse.
35:09 Mais il y a un vrai besoin et il y a une vraie attente de la population,
35:11 que ce soit la population de Domaine
35:13 ou la population
35:15 des communes alentours.
35:17 On a Reuvel
35:19 qui est au-dessus, on a Murianet,
35:21 on a Versou. Donc ce sont des communes
35:23 qui sont en attente
35:25 de cette
35:27 halte ferroviaire.
35:29 Et bien entendu, ça permettra
35:31 aux habitants de la commune
35:33 d'aller à vélo ou à pied, donc
35:35 prendre le train pour aller où ?
35:37 Du côté de Chambéry ou du côté de Lyon. Voilà.
35:39 – Vous y croyez, cette mise en place du RER
35:41 dans les délais de moins de 10 ans ?
35:43 – On va faire un peu de politique quand même.
35:45 Parce que quand le président Emmanuel Macron
35:47 a lancé le RER dans 10 métropoles…
35:49 – C'était en novembre 2022.
35:51 – Voilà, on fait une conférence de presse à Girers.
35:53 Tout le monde était là, enfin tout le monde ou presque,
35:55 puisque le département,
35:57 les grandes entreprises, le préfet Lyser
35:59 qui avait dépêché, effectivement, son secrétaire général.
36:01 Il manquait qui autour de la table ? La région.
36:03 La région qui est quand même avec l'État,
36:05 l'ordinateur et puis le financeur du RER.
36:07 Aujourd'hui,
36:09 on parle d'un milliard
36:11 pour réaliser le RER.
36:13 On nous annonce verser 11% de ce 1 milliard.
36:15 Donc vous voyez qu'il en manque un petit peu quand même.
36:17 Donc il va falloir qu'on retourne voir les ministres
36:19 puis qu'on aille discuter avec Roland Bouquet à la région
36:21 pour savoir quels sont ses objectifs,
36:25 quelle est sa politique en matière de transport.
36:29 Il y a quand même des annonces qui ne nous rassurent pas beaucoup
36:31 avec l'ouverture à la concurrence,
36:33 notamment des lignes de TER.
36:35 – En survet à Grenoble.
36:37 – Voilà, ça veut dire que si jamais ça ne marche pas,
36:39 on dira "bah c'est le privé finalement qui n'était pas au rendez-vous".
36:41 Y compris pour la ZFE,
36:43 c'est la condition de la réussite des déplacements dans notre agglomération.
36:47 Et bien évidemment au-delà,
36:49 le Grézivaudan, le Voironnais.
36:51 Donc il faut absolument que tout le monde soit au rendez-vous.
36:53 Donc on va y croire, mais il n'y a plus de semaines à perdre.
36:57 – Alors pour relever le défi climatique, oui.
36:59 – Je voulais relever ce que dit Pierre sur la région et l'aide de la région.
37:03 Je pense que la région sera favorable et sera derrière la demande.
37:09 Je pense surtout que c'est l'État qui ne fait pas le job.
37:13 Dans le sens où l'État nous prône toujours de développer le RER.
37:19 Mais c'est vrai qu'il ne donne pas beaucoup ou peu d'argent pour ça.
37:23 Moi je ne vais pas taper sur la région, bien au contraire.
37:25 Puisque on est souvent très aidé par la région.
37:27 Et je pense qu'ils mettront la main à la patte si besoin est en tous les cas.
37:31 – C'est la compétence de la région quand même, il ne faut pas l'oublier.
37:33 Ce n'est pas la compétence de la métropole le RER.
37:35 – Je parle de l'État.
37:37 – C'est la compétence de la région, c'est ça la difficulté pour nous.
37:39 Nous on va mettre de l'argent mais on ne va pas mettre ce qui manque.
37:43 – On a compris que c'est un dossier qui est encore loin d'être dénoué.
37:47 On aura l'occasion d'en reparler certainement dans les années à venir.
37:51 – Pour lequel on a un consensus en tout cas sur la métropole.
37:53 – Oui, une volonté des élus métropolitains.
37:57 Ça on l'a vu effectivement avec une point presse, un rassemblement à Jier
38:01 il y a quelques mois qui avait montré l'unité du territoire.
38:05 On a vu qu'ils étaient prêts à financer davantage.
38:07 Le versement de transports c'est ce qui nous permet de financer aussi les transports en commun.
38:11 On sait qu'il est à 2%, on est au taquet côté métropole de Grenoble.
38:15 Ce n'est pas encore le cas sur Cosillaud dans Houle voire Rennais.
38:17 Et peut-être que l'on pourrait demander à l'État,
38:19 la demande a été faite au ministre, d'aller au-delà des 2% pour pouvoir le financer.
38:23 Il n'y a qu'une région en France, c'est le Grand Paris,
38:25 qui est au-delà de 2% sur le versement des entreprises.
38:29 Et on sait qu'il y a des entreprises autour de la métropole qui ont quelques moyens.
38:33 Alors parmi les autres leviers pour relever le défi climatique,
38:35 il n'y a pas que les déplacements, il y a la rénovation aussi des bâtiments,
38:39 qui est un gros poste de dépenses énergétiques.
38:42 Un village comme Venon est concerné aussi par ce type d'action ?
38:48 Très concerné parce qu'avec le prix et l'augmentation des fluides divers et variés,
38:52 je peux vous dire qu'on est obligé d'être attentif.
38:55 Alors il se trouve qu'on a rénové nous l'école,
38:57 on vient de rénover avec l'aide du département d'ailleurs,
39:00 et le financement, la mairie qu'on inaugurera très bientôt,
39:04 et la totalité de nos bâtiments avec la LEC,
39:08 où on a un suivi aussi très important pour les communes.
39:12 On a fait et on a programmé les actions à mener
39:14 pour que l'on soit en consommation énergétique minimale.
39:17 Mais il y a vraiment un enjeu très très important à limiter la consommation.
39:21 Parce que voilà, dans une petite commune, nous on a quasiment tout fait sur Venon.
39:27 Il y a des dispositifs avec la métropousse depuis de nombreuses années,
39:30 pour aider les particuliers notamment ?
39:32 Oui, depuis 2010.
39:33 Murmur, qui est la grande campagne de rénovation énergétique des bâtiments,
39:37 c'est plus de 5000 logements rénovés à chaque mandat.
39:40 Et aujourd'hui, Murmur s'adresse aux copropriétés.
39:42 Il y a plus de 400 copropriétés inscrites.
39:44 Et Murmur, bien sûr, s'adresse aussi aux maisons individuelles.
39:47 Il y a MaPrimeRéneuve de l'État, donc Murmur vient compléter ses aides.
39:51 L'Agence locale de l'énergie et du climat accompagne bien évidemment les particuliers.
39:56 On avait été lauréat en 2013, grâce au guichet unique.
40:00 Vous êtes un particulier, vous avez votre maison, vous voulez la rénover,
40:02 vous vous adressez à l'AEC qui s'occupe de tout,
40:05 de monter le dossier technique, de monter le dossier administratif,
40:07 de monter le dossier financier.
40:08 Et donc vous êtes accompagné de A à Z, y compris vous accompagnez pour consulter les entreprises.
40:12 Et ça, ça a été recopié maintenant dans tous les territoires.
40:15 Donc oui, on est une métropole qui est très en phase et très en mouvement sur ce sujet.
40:20 Et c'est le sujet majeur des évolutions climatiques,
40:24 ces émissions de gaz à effet de serre à travers la consommation d'énergie.
40:28 Et quand on regarde nous, on se projette à 2030 et puis ensuite à 2050.
40:32 C'est le premier étage de notre fusée, la rénovation énergétique des bâtiments.
40:35 La loi va nous aider.
40:37 Vous voyez que les bâtiments G, H vont très rapidement, au 1er janvier, sortir du parc locatif.
40:42 C'est-à-dire que les gens qui ont des bâtiments énergivores, des logements énergivores,
40:45 ne pourront plus les louer.
40:46 Donc ils vont être obligés soit de les vendre, soit de faire des travaux de rénovation.
40:51 Et là, la métropole est là pour les accompagner. Et les villes aussi.
40:54 Vous avez des villes autour de la table qui mettent la main à la poche.
40:56 Moi, je rappelle, par exemple, qu'à Gére, on avait mis en place une exonération de taxes foncières
41:00 pour les gens qui rentraient dans le dispositif Murmur.
41:02 Et on accompagne aussi, avec 30 000 euros par an de budget,
41:05 pour accompagner rénovation énergétique maisons individuelles, mais également logements en copropriété.
41:10 – Alors, vous étiez présent il y a quelques semaines chez Christelle Bayon à Domaine
41:13 pour saluer l'arrivée de toits solaires.
41:17 Christelle, c'était une des innovations de votre commune et un montage un peu particulier.
41:22 C'est ce bâtiment-là qui s'est...
41:23 – C'est un investissement privé.
41:25 C'est une nouvelle zone artisanale qui s'est montée à Domaine.
41:30 Ils ont souhaité mettre en place cette toiture en photovoltaïque pour de l'autoconsommation.
41:38 Je pense aussi, ils vont essayer d'autoconsommer mais revendre l'excédent.
41:42 C'est une très belle opération.
41:44 Mais je vais revenir juste sur tout ce qui est énergie et puis rénovation des bâtiments.
41:50 On avait mis en place un CPE, un contrat de performance énergétique, en 2009.
41:55 Donc on n'a pas attendu...
41:58 – La prise de conscience générale.
42:00 – La prise de conscience générale aujourd'hui.
42:01 Ça a été mis en place avec un partenaire qui s'appelait Schneider à l'époque.
42:05 Donc on a été reconnu, enfin au niveau national.
42:08 On a fait des réunions à Paris, à Lyon, avec un délégué à l'époque,
42:16 un adjoint qui s'occupait de ça.
42:19 Donc on a mis en place tout ça dans nos bâtiments pour justement réduire les consommations.
42:25 C'est vrai qu'aujourd'hui, on nous demande de réduire plus, mais on avait déjà réduit beaucoup.
42:29 Donc c'est compliqué quand on a mis au maximum déjà...
42:32 – Et puis beaucoup de marge.
42:33 – Voilà, la marge est réduite.
42:35 Donc on le fait sur d'autres bâtiments.
42:37 On a fait dernièrement pour l'été, parce que l'été aussi dans nos bâtiments, on a chaud.
42:42 Donc beaucoup de nos agents demandent souvent la climatisation.
42:47 Donc je ne suis pas favorable à la climatisation,
42:49 puisque c'est à l'encontre du réchauffement climatique aujourd'hui.
42:53 Donc on a fait peindre le toit de notre médiathèque en blanc,
42:57 avec de la base de coquilles d'huître.
42:59 Donc c'est nouveau, mais ça marche.
43:01 – Ça marche.
43:02 – Ça marche, puisque à l'intérieur, elles ont moins chaud.
43:05 Donc ça fait partie aussi des choses à faire et à penser pour nos personnels.
43:11 Et c'est vrai que les climatisations, aujourd'hui, il faut l'éviter.
43:16 Voilà, parce que ce n'est pas conseillé.
43:19 En revenant sur photovoltaïque, donc on a prévu sur nos terrains de sport,
43:25 donc à Salvatore Allende, sur terrain de boules et terrain de tennis,
43:30 de faire du photovoltaïque également, en couverture, pour avoir des terrains couverts,
43:36 puisque c'était une demande des deux clubs de sport.
43:38 Et en plus de ça, un petit parking qui permettra de produire de l'électricité et de la vendre.
43:44 – On a des parkings solaires aussi à AGIER depuis plusieurs années, Pierre.
43:49 – Oui, on a des parkings solaires sur le P+R, donc le parking relais du tramway.
43:54 On a d'autres voitures qui vont être équipées également de panneaux solaires
43:58 sur l'école, sur la plaine des sports.
44:00 Moi, je voudrais donner une information, puisque c'est tout récent,
44:03 la loi APER, Accélérations pour les énergies renouvelables,
44:07 qui va demander aux communes, et ça, vous allez être informés,
44:10 messieurs les maires, dès la rentrée au mois de septembre.
44:12 Nous avions une réunion le vendredi dernier avec monsieur le préfet Edlizer et ses services.
44:16 Donc la loi APER, elle va demander aux communes,
44:18 quelles sont les zones où elles vont pouvoir accélérer le développement des ENR.
44:22 Parce qu'aujourd'hui, on est très en retard sur nos objectifs.
44:25 On est carrément trois fois en dessous du niveau des objectifs que l'on devrait atteindre.
44:31 Donc on va regarder, zone par zone, où on peut faire de l'éolien.
44:34 Alors dans la métropole, il n'y a pas beaucoup d'espoir,
44:36 puisque il n'y a pas beaucoup de vent.
44:38 Par contre, effectivement, développer du photovoltaïque, du solaire photovoltaïque, bien sûr.
44:43 Il y a les réseaux de chaleur pour la métropole.
44:45 Il y a des communes qui développent aussi des réseaux de chaleur.
44:48 Donc tout ça va nous inciter à aller plus vite, plus loin.
44:52 Et il faudra aussi lever les freins, parce qu'aujourd'hui,
44:55 quand on veut développer ce type de projet, c'est compliqué.
44:59 Le temps moyen pour sortir des gros projets de photovoltaïque ou d'éolien en France,
45:03 c'est entre 8 et 10 ans.
45:04 Donc il va falloir accélérer.
45:06 Et pour ça, il faut aussi que tous les leviers soient au vert.
45:10 Je vous donne un exemple.
45:11 On ne peut pas, autour de Grenoble, quand on est proche du centre-ville de Grenoble,
45:15 sur les toitures des bâtiments Grenoble-Bois qui sont visibles de la Bastille,
45:19 l'ABF, l'architecte des bâtiments de France,
45:22 n'autorise pas la métropole et la ville de Grenoble
45:25 à mettre du photovoltaïque sur les toitures.
45:28 C'est très compliqué.
45:29 Ça dénature le paysage, parce qu'on est sur un centre ancien.
45:35 Mais à un moment donné, on nous dit qu'il faut accélérer.
45:37 Et puis il y a des contraintes de l'autre côté.
45:38 Il y a des freins et puis il y a des barrières infranchissables.
45:41 Donc M. le Président Félinizer a été saisi de cette question.
45:44 Nos parlementaires, les ministres également.
45:46 Il va falloir qu'on progresse tous et qu'on aille tous dans le même sens.
45:49 – Vous évoquiez Christelle, la difficulté de baisser encore les dépenses énergétiques
45:53 quand on a optimisé ces bâtiments publics.
45:57 Il y a beaucoup de communes qui se posent des questions
45:59 sur des équipements énergivores, comme les piscines.
46:01 Je sais qu'à Domaine, vous avez fait débat l'an dernier.
46:04 Vous aviez fermé la piscine pendant une partie de l'été.
46:08 – Tout à fait, on avait fermé.
46:09 Donc c'était volontaire.
46:12 On a fait fermer un mois la piscine,
46:14 on voulait se rebeller un peu contre la métropole.
46:17 Donc j'étais allé voir les collègues, comme le maire de Giers,
46:24 et puis le maire du Versou, et puis le maire des communes aux alentours,
46:27 en leur disant aujourd'hui, on a quand même du mal à faire fonctionner les communes,
46:31 puisque c'est plus de 150 000 euros de déficit par an,
46:34 une commune qui ouvre deux mois.
46:36 Donc c'est énorme.
46:38 Donc j'avais à l'époque, avec le sénateur Michel Savin,
46:43 une réunion avec M. Ferrari, pour leur expliquer qu'aujourd'hui,
46:48 il fallait vraiment qu'il y ait une aide métropolitaine pour les communes.
46:52 Je ne parlais pas que pour moi, pour toutes les communes de la métro,
46:57 qui ont une douzaine de communes.
46:59 – Il y a 16 piscines.
47:00 – 16 piscines, voilà, il y a 16 piscines exactement.
47:02 Donc on a vraiment un besoin d'aide pour l'investissement.
47:06 Le fonctionnement, c'est autre chose.
47:08 Et ce qui permettrait aussi d'éviter les fuites.
47:13 Parce qu'aujourd'hui, on parle des réseaux d'eau potable,
47:17 où il y avait des fuites, où il fallait les rénover.
47:19 Aujourd'hui, on a des fuites sur nos réseaux piscines.
47:23 Et ce ne sont pas des petites fuites.
47:24 Donc il y a un moment où il faut tout rénover, il faut tout remettre en place.
47:27 Il y a des demandes qui sont différentes aujourd'hui pour les familles.
47:30 Aujourd'hui, on a des piscines avec des couloirs de nage.
47:33 Les familles aiment bien aussi avoir un peu d'eau,
47:35 avoir des jeux d'enfants pour les gamins.
47:39 Il faut se renouveler.
47:40 Et je pense que c'est important qu'on ait une aide de la métro.
47:43 Donc il y a eu un travail de fait depuis.
47:46 Il y a donc un élu qui s'occupe de ça à la métropole.
47:50 Je pense que les choses vont aboutir dans les années qui viennent.
47:54 Ils sont en train de regarder exactement comment l'aide va être donnée aux communes.
48:00 Mais je pense que c'est indispensable aujourd'hui si on veut garder nos piscines.
48:04 – La piscine sera ouverte cet été à Domaine ?
48:06 – Cet été, la piscine sera ouverte.
48:07 Donc juillet-août, elle a été ouverte la semaine dernière.
48:11 J'étais présent à l'ouverture.
48:13 On a fait une ouverture gratuite pour tous les Domainois.
48:17 Donc en fait, on a fait des animations et les gens étaient très contents
48:20 de voir cette piscine ouverte début du mois de juillet.
48:23 – Il n'y a pas de piscine nagière.
48:25 – Non mais je peux rassurer Christelle Bayon,
48:27 puisque c'est vraiment un sujet dont Thierry Semanaz,
48:30 le vice-président de l'Esport, s'est saisi.
48:32 Il y a plusieurs mois que l'on en parle au sein de l'exécutif de la métropole.
48:36 Il y a 16 piscines.
48:37 Moi, je suis très content que le savoir nager,
48:39 que les petits-enfants de JR puissent apprendre à nager dans les piscines voisines.
48:43 Et donc, il est prévu une délibération avec un budget de 2 millions d'euros par an
48:48 jusqu'à la fin du mandat pour accompagner les communes qui possèdent des piscines
48:52 pour les aider justement dans l'investissement
48:54 à améliorer les conditions de fonctionnement de ces piscines.
48:57 – Alors, il n'y a pas de piscine nagière, mais on plante des arbres.
49:00 Évidemment, quand on rentre au CP, c'est ça ?
49:02 – C'est ça.
49:03 – C'est l'obligation.
49:04 – Les arbres, c'est important, puisque les arbres, c'est à la fois source de fraîcheur.
49:09 Il faut les renouveler parce qu'il y a des essences qui vont disparaître
49:12 quand le climat va se réchauffer.
49:14 On a à peu près 1000 arbres sur JR,
49:17 qui ont tous été repérés, remarqués avec les élus et les citoyens.
49:20 Et effectivement, on avait lancé en début de mandat un plan dit "canopée"
49:24 où pour chaque petit giroir ou giroise qui rentre en CP,
49:28 on plante un arbre, c'est à peu près 60 arbres.
49:30 – C'est pas lui qui va le planter quand même ?
49:31 – C'est pas lui qui le porte, mais c'est lui qui le plante.
49:33 – Ah d'accord.
49:34 – Ah oui, ça fait 2 ans de suite et on a fait des petits reportages.
49:36 On vous invitera à la prochaine plantation parce qu'on a nos services techniques,
49:39 bien sûr qui font les trous avec les bêches et autres,
49:42 qui apportent les arbres et les arbustes.
49:44 Et avec les élèves et les classes et les enseignants,
49:47 les professeurs des écoles sont ravis.
49:49 On a nos petits giroises et girois qui plantent les arbres
49:51 et comme ça, derrière, après, ils les respectent,
49:53 ils comprennent à quoi servent les arbres.
49:55 Je vous dis, c'est 1000 arbres quand même sur GR,
49:58 on en plante 70 chaque année, puis on va essayer aussi de les renouveler
50:01 parce que voilà, les arbres, il faut les entretenir.
50:03 – Alors il y a un arbre, je ne sais pas qui l'a planté,
50:05 mais il fait la réputation de Venon.
50:07 – Ah oui.
50:08 – C'est ce chêne-là qu'on voit et que beaucoup de grenoblois
50:12 ou habitants de la région ont remarqué, perchés comme ça sur son petit promontoire.
50:18 C'est une des fiertés de la commune, Marc ?
50:20 – Ah oui, c'est un arbre qui a été classé arbre remarquable
50:24 et qui a plus de 300 ans, qui aujourd'hui est sur un terrain privé.
50:28 J'aime bien le rappeler aussi, donc il est important de respecter
50:34 et sur lequel on a aussi des troupeaux qui pâturent, donc c'est important.
50:38 Pour nous, il est le symbole aussi de la commune.
50:41 Il parle de la fragilité et de la durabilité.
50:45 Il faut prendre soin des choses, prendre soin des gens
50:48 pour aussi durer dans le temps et ça nous rappelle aussi
50:51 que la beauté des choses comme ceci, de cet arbre,
50:54 nous montre que maintenir des terres cultivables autour de la métropole,
51:01 des endroits où on peut se promener aussi et avoir de la fraîcheur,
51:05 c'est ça qui fait aussi métropole.
51:07 Ça en fait partie et que c'est quelque chose qu'il faut conserver et protéger.
51:11 – C'est des photos d'un héros qu'on a vu,
51:13 qui inspire beaucoup de photographes, ce chêne de Venon.
51:17 Et vous le disiez, il est sur un terrain agricole.
51:19 Vous essayez de relancer au niveau de la commune
51:21 le retour de certains agriculteurs, notamment la vigne sur Venon ?
51:26 – Oui, alors on a plusieurs agriculteurs qui travaillent sur notre commune
51:29 et qui en vivent et c'est quand même important de le dire
51:33 parce que c'est important aussi de trouver les débouchés,
51:35 les ventes en local.
51:36 On a un agriculteur qui fait du lait,
51:38 on a un marché fermier qui est une fois par mois,
51:41 sur le dimanche, le troisième dimanche du mois.
51:44 On a aussi un agriculteur qui s'installe et qui relance la vigne.
51:49 Voilà, donc ça c'est très intéressant.
51:51 – On aura bientôt du vin de Venon alors ?
51:52 – Voilà, je pense.
51:53 C'est quelqu'un qui a travaillé avec Thomas Finault,
51:55 ici qu'on connaît bien, et qui a planté ses cépages sur Venon.
52:00 Il faut deux, trois ans quand même pour démarrer.
52:03 La commune a aussi un œil attentif sur ces jeunes qui s'installent
52:09 et vraiment pour les encourager et essayer de leur trouver
52:13 tous les débouchés qui sont nécessaires.
52:14 En tout cas, on en attend beaucoup.
52:17 – On va finir cette émission avec un petit mot de sport
52:19 puisqu'on est à moins d'un an des Jeux Olympiques de Paris.
52:22 Le domaine fait partie des communes labellisées "terres de jeu".
52:25 Christelle Bayon, à quoi ça consiste ?
52:27 – Tout à fait, c'est développer et puis faire connaître
52:29 les Jeux Olympiques aux enfants, surtout.
52:31 Donc on a eu des opérations toutes les années en général.
52:35 On fait venir des sportifs de haut niveau,
52:36 des entraîneurs d'équipes de France de judo à une époque.
52:40 Et puis dernièrement, il y a eu au collège une animation…
52:44 – Andy Basket.
52:45 – Andy Basket.
52:46 Donc voilà, on fait des choses comme ça pour faire connaître le sport
52:51 et puis pour que les enfants aussi s'inscrivent dans les clubs.
52:57 Puisqu'aujourd'hui, on a beaucoup de clubs sur la commune, de domaine.
53:01 Et c'est important que les gens se reflètent aussi dans ce sport
53:07 et dans ces Jeux Olympiques qui vont démarrer en 2024.
53:09 Et voilà, c'est important pour nous.
53:11 C'est pour ça qu'on est inscrit dans ce travail-là.
53:14 – On s'est peut-être reconnu sur cette journée d'animation.
53:17 Thierry Ray, qui est le premier Français à avoir été champion olympique de judo,
53:20 qui était venu à Domaine.
53:21 – Exactement.
53:22 – Ce jour-là, vous savez quand est-ce qu'il a obtenu son titre ?
53:24 Quelle année ?
53:25 Je te colle là.
53:26 Thierry Ray, ça date.
53:27 Premier Français champion olympique de judo.
53:29 – Ça date un peu, oui.
53:30 Je vais te dire 1980 mais…
53:33 – Ben c'est 1980 !
53:35 – Non, je ne pense pas que ce soit 1680.
53:37 – C'est le titre de la première fois que vous avez été champion olympique de judo.
53:40 – C'est ça.
53:41 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
53:43 – Oui, en 1990.
53:44 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
53:46 – Oui, en 1990.
53:47 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
53:49 – Oui, en 1990.
53:50 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
53:52 – Oui, en 1990.
53:53 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
53:55 – Oui, en 1990.
53:56 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
53:58 – Oui, en 1990.
53:59 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:01 – Oui, en 1990.
54:02 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:04 – Oui, en 1990.
54:05 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:07 – Oui, en 1990.
54:08 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:10 – Oui, en 1990.
54:11 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:13 – Oui, en 1990.
54:14 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:16 – Oui, en 1990.
54:17 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:19 – Oui, en 1990.
54:20 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:22 – Oui, en 1990.
54:23 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:25 – Oui, en 1990.
54:26 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:29 – Oui, en 1990.
54:30 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:32 – Oui, en 1990.
54:33 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:35 – Oui, en 1990.
54:36 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:38 – Oui, en 1990.
54:39 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:41 – Oui, en 1990.
54:42 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:44 – Oui, en 1990.
54:45 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:47 – Oui, en 1990.
54:48 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:50 – Oui, en 1990.
54:51 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:53 – Oui, en 1990.
54:54 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:56 – Oui, en 1990.
54:57 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
54:59 – Oui, en 1990.
55:00 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:02 – Oui, en 1990.
55:03 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:05 – Oui, en 1990.
55:06 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:08 – Oui, en 1990.
55:09 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:11 – Oui, en 1990.
55:12 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:14 – Oui, en 1990.
55:15 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:17 – Oui, en 1990.
55:18 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:20 – Oui, en 1990.
55:21 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:23 – Oui, en 1990.
55:24 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:26 – Oui, en 1990.
55:27 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:29 – Oui, en 1990.
55:30 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:32 – Oui, en 1990.
55:33 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:35 – Oui, en 1990.
55:36 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:38 – Oui, en 1990.
55:39 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:41 – Oui, en 1990.
55:42 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:44 – Oui, en 1990.
55:45 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:47 – Oui, en 1990.
55:48 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:50 – Oui, en 1990.
55:51 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:53 – Oui, en 1990.
55:54 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:56 – Oui, en 1990.
55:57 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
55:59 – Oui, en 1990.
56:00 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
56:02 – Oui, en 1990.
56:03 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
56:05 – Oui, en 1990.
56:06 – Et vous avez été champion olympique de judo en 1990.
56:08 – Oui, en 1990.
56:09 – Voilà, ils sont sortis, mais ils ont perdu en quarts finales contre l'Ukraine.
56:12 Mais bon, ils reviendront et il y aurait a priori un certain Kylian Mbappé
56:16 qui devrait jouer dans l'équipe de France Esports parce qu'il veut faire les Jeux olympiques.
56:19 Et donc, je crois, mais vous me le confirmez,
56:22 qu'on peut bénéficier de dérogations dans les équipes nationales.
56:25 – Il faut avoir moins de 23 ans normalement pour faire les J.J.O. en football,
56:28 mais chaque pays peut avoir deux dérogations pour des joueurs plus âgés.
56:31 Kylian Mbappé a 25 ans, donc…
56:33 – Mais vos terrains à Giro ont été refaits il n'y a pas longtemps non plus.
56:36 – Alors la plaine d'esport, elle date de l'arrivée du tramway.
56:39 Mais le terrain d'honneur, on a réfléchi comme vous il y a 15 ans maintenant en arrière.
56:44 Pour le préserver, on a un terrain synthétique à côté.
56:47 Lui, il a été refait l'année passée.
56:49 Et donc le terrain synthétique, il permet de jouer toute l'année
56:52 et ça nous permet de préserver le terrain d'honneur l'hiver et l'automne.
56:55 S'il est trop spongieux, s'il y a des orages,
56:58 moi je prends un arrêté pour interdire l'utilisation du terrain,
57:01 ce qui nous permet de le préserver.
57:02 Un terrain comme ça, ça coûte quand même quelques dizaines de milliers d'euros
57:04 à entretenir chaque année, donc il faut le préserver.
57:06 – Vous parliez de la plaine d'esport, c'est vrai que la commune bénéficie d'équipements XXL
57:10 dans ce domaine-là.
57:12 – Oui, après on a quand même 2600 sportifs, vous vous rendez compte,
57:14 7200 habitants, 2600 sportifs dans les assents.
57:17 – On est obligés de faire du sport et de planter des arbres quand on vient à Giro.
57:20 – Voilà, c'est à peu près ça.
57:22 On a des images, on a l'une des plus belles salles de gym du département.
57:26 Après c'est un club de 450 jeunes filles
57:29 et puis qui chaque année va en demi-finale, voire en finale des championnats de France.
57:33 Donc c'est quand même aussi une locomotive, et puis le basket, le tennis, le foot.
57:38 C'est des gros clubs à plus de 400, tous les clubs que l'on a cités, c'est plus de 400 adhérents.
57:42 – En matière d'équipement sportif, Venon n'est pas en reste.
57:45 Stade de foot, piste d'athlétisme, terrain de basket,
57:47 tout en a un grâce à cet équipement qu'on va voir en image, Marc.
57:52 – Et qui est très utilisé, et par le péri scolaire, par l'école et par les Venonais.
57:57 Ça permet de faire des tournois de volée, des tournois de foot.
58:02 Le sport est un important marqueur, et je rejoins ce que disait Pierre,
58:07 parce qu'il est aussi soutenu par une dynamique, et en particulier du collège de GR,
58:13 qui accueille les sportifs et permet de concilier études et sport.
58:18 Et donc ça c'est quelque chose auquel on tient beaucoup,
58:20 en tant que maire, qui envoyons nos jeunes dans ce collège-là,
58:24 puis les lycées qui prennent la suite, et puis après l'université.
58:27 Je pense que notre territoire est un territoire pour lequel le sport est un marqueur,
58:32 est un marqueur d'engagement, de sport individuel et de sport collectif,
58:39 et que c'est une belle image de nos territoires.
58:41 – Oui, les champions notamment d'Aveyron ont fait leurs études au collège de GR.
58:45 – Oui, on avait une championne du monde junior,
58:48 on pourrait utiliser un maxime, même ça là, une corporelle, ça là.
58:51 On peut se placer ça là, dans un corps sain.
58:53 – Eh bien voilà, ce sera le mot de la fin, on arrive au bout de cette émission.
58:56 Merci à tous les trois d'avoir participé à ce QG des maires.
59:01 Vous pouvez revoir toutes nos émissions,
59:03 celle-là et les autres, en replay sur telegrenoble.net.
59:07 Et puis on ne traversera plus vos communes de la même façon maintenant
59:09 qu'on en connaît un peu plus leurs secrets.
59:12 – Merci à vous, merci messieurs. – Merci.
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