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Tous les midis et pendant tout l'été, les invités de #MidiNewsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00 Bonjour, soyez les bienvenus. 11h-13h, c'est Midi News.
00:00:04 Gris d'été oblige, nouveaux horaires, 2h de débat, d'échanges et de directs.
00:00:08 Au sommaire, on évoquera bien sûr cette course contre la monde pour retrouver le petit Émile,
00:00:13 âgé de 2 ans et demi, le petit garçon à échapper à la surveillance de ses grands-parents
00:00:17 dans le village de Vernay dans les Alpes de Haute-Provence.
00:00:21 On évoquera bien sûr la nouvelle attaque de Pap N'Diaye, le ministre de l'Éducation nationale.
00:00:27 Sans dépris à CNews, à Europe 1, à nous, journalistes de ces médias qui faisons juste, juste notre travail.
00:00:33 Eh bien, on parlera, nous, de son bilan et en toute sincérité et en toute honnêteté journalistique, évidemment.
00:00:42 On parlera aussi de la sortie de la chanteuse Isia, vous savez, c'est la fille de Jackie Jelin.
00:00:46 Elle est visée par une enquête pour provocation publique à commettre un crime ou un délit
00:00:51 après avoir imaginé une espèce de lynchage imaginaire d'Emmanuel Macron lors d'un concert à Beaulieu-sur-Mer.
00:00:57 Elle devait se produire à Marc-en-Barreuille le 13 juillet prochain.
00:01:01 Le maire s'oppose à sa venue.
00:01:03 On en parle avec mes invités et puis on essaiera d'être avec le maire de Marc-en-Barreuille.
00:01:06 Et puis, on parlera aussi de la popularité de Kylian Mbappé.
00:01:10 Elle est en chute. Pourquoi ? Eh bien, on en débattra avec nos grands témoins également.
00:01:15 Voici le sommaire.
00:01:16 Programme très chargé, restez avec nous, nous sommes ensemble durant 2 heures.
00:01:19 Mais tout de suite, un point info et l'info ce matin, c'est avec Audrey Bertheau et Sarah Aym.
00:01:23 Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:25 Il reste de l'espoir pour retrouver le petit Émile.
00:01:28 Les recherches sont reprises ce matin à 6 heures.
00:01:30 Elles ont été intensifiées.
00:01:32 Le périmètre a été étendu.
00:01:34 60 militaires sont sur place accompagnés d'un hélicoptère et d'un chien.
00:01:37 La trace de l'enfant a été perdue samedi soir.
00:01:40 Et puis, vous allez voir cet appel à témoins.
00:01:43 Toute personne susceptible d'avoir des informations doit contacter ce numéro qui s'affiche sur votre écran.
00:01:49 C'est le 04 92 36 73 00.
00:01:53 Dans le reste de l'actualité, la Ligue des droits de l'homme rend ses conclusions
00:01:57 aujourd'hui concernant les affrontements survenus à Sainte-Solide dans les Deux-Sèvres.
00:02:00 La Ligue des droits de l'homme dénonce une volonté délibérée de ne pas porter secours au plus vite.
00:02:06 Écoutez le président de la LDH.
00:02:08 Il y avait malheureusement pour monsieur Darmanin un enregistrement audio
00:02:15 entre le médecin qui faisait partie de toute l'équipe des observateurs et de la Ligue sur place
00:02:21 et les pompiers ou le SAMU,
00:02:24 faisant très clairement ressortir que le commandement de gendarmerie
00:02:30 qui supervisait la zone de Sainte-Solide avait effectivement empêché l'accès au secours
00:02:35 et retardé l'accès des secours.
00:02:39 Après l'interdiction de la marche dédiée à Adama Traoré dans le Val d'Oise,
00:02:43 puis à Paris, Éric Coquerel, député LFIF, a évoqué sur France Info une provocation.
00:02:48 Le député insoumis estime que ce sont des signaux inquiétants envoyés par l'exécutif.
00:02:53 Je suis assez étonné de la manière dont les communications du gouvernement
00:02:59 sont relayées comme ça par vous médias.
00:03:00 Parce que les manifestations interdites, il y en a eu plein ces dernières années.
00:03:04 Et très curieusement depuis quelques temps...
00:03:06 – Je vous aurais posé la même question pour Sainte-Solide,
00:03:08 pour d'autres manifestations, bien sûr.
00:03:10 – Il y a trop de manifestations interdites depuis quelques temps.
00:03:12 Vous savez, la dernière manifestation interdite célèbre c'est 62 Charonne.
00:03:17 Il y avait des députés.
00:03:18 Est-ce qu'on retient le fait qu'il y avait des députés dans les manifestations interdites
00:03:21 ou le fait qu'il y a eu des morts à Charonne ?
00:03:24 Vous avez eu une longue éclipse, vous avez eu après une reprise à partir de la loi du travail
00:03:27 et depuis on a des gouvernements, et là ça s'est vraiment accéléré avec Macron,
00:03:30 qui jouent comme ça avec un droit constitutionnel
00:03:33 qui est le fait de pouvoir exercer librement son opinion dans la rue
00:03:36 et que la force publique doit même protéger cette possibilité.
00:03:40 Et vous, journaliste, maintenant la question c'est,
00:03:42 mais les députés comment ça se fait que vous y êtes ?
00:03:44 – 7 départements du Sud-Est sont en vigilance orange canicule.
00:03:48 Aujourd'hui, selon le dernier bilan Météo France,
00:03:50 les températures seront encore en hausse, notamment dans l'Est du pays.
00:03:55 Alors, comment vous protéger de la chaleur ?
00:03:57 Quelles sont vos solutions ?
00:03:58 Écoutez à vos réponses.
00:04:01 – Je vais là où il fait froid, je travaille en Belgique,
00:04:05 je fuis le chaud absolument.
00:04:06 – L'éventail est là pour nous sauver.
00:04:08 – Exactement.
00:04:09 – Avec une bouteille d'eau, sinon tu transpires,
00:04:12 il faut s'hydrater au moins 2 litres par jour en tant que canicule,
00:04:16 c'est indispensable.
00:04:18 – Je bois, je vis le plus possible quand même dehors, même s'il fait chaud,
00:04:24 mais bon c'est un peu difficile.
00:04:26 – Moi je marche à pied le plus souvent possible.
00:04:28 J'évite de prendre le métro ou alors je prends le bus.
00:04:31 – Et puis à l'international, Joe Biden doit arriver à Londres
00:04:34 d'une minute à l'autre pour une visite éclair.
00:04:37 On va rejoindre justement Sarah Menaia en duplex de Londres.
00:04:39 Bonjour Sarah, le président américain doit rencontrer
00:04:43 le Premier ministre Ishii Sunak ce matin, Sarah.
00:04:48 – Bonjour, oui effectivement, alors le président américain Joe Biden
00:04:51 va d'abord rencontrer le roi Charles III au château de Windsor.
00:04:54 C'est la première rencontre entre Joe Biden et Charles III
00:04:57 depuis le couronnement de ce dernier couronnement
00:04:59 auquel le président américain n'avait pas insisté.
00:05:01 Puis ensuite effectivement Joe Biden va donc se rendre ici à Londres
00:05:04 au 10 Downing Street pour y rencontrer Ishii Sunak
00:05:07 au programme des discussions de partenariats économiques
00:05:10 évidemment avec cet accord de libre-échange post-Brexit qui n'arrive pas.
00:05:14 À la veille du sommet d'Otan, les deux hommes vont également évidemment
00:05:16 aborder le conflit ukrainien et notamment cette décision controversée
00:05:20 des États-Unis de livrer à l'Ukraine des armes à four, munitions.
00:05:24 Alors selon le 10 Downing Street, le but quand même de cette rencontre
00:05:27 est de renforcer les liens entre les deux pays.
00:05:30 Merci beaucoup Sarah en direct de Londres et voilà pour l'Essentiel à 11h Thierry.
00:05:35 Merci beaucoup chère Renée, on vous retrouve à midi c'est ça,
00:05:37 horaire d'été ? Dans une heure.
00:05:39 Midi, dans une heure, allez à tout à l'heure.
00:05:41 Place à mes invités, alors plateau très, alors très masculin
00:05:44 donc si ça ne vous dérange pas messieurs,
00:05:46 honneur à Juliette Briens, journaliste à La Correcte.
00:05:50 Et soyez bienvenue, je suis ravi de... Merci beaucoup.
00:05:52 Vous ne sortez pas un peu seule avec tous ces garçons autour de ce plateau ?
00:05:54 Non mais écoutez, ils sont tous très agréables.
00:05:56 Bon très bien, ça commence bien, vous savez parler aux hommes.
00:05:58 On commence par présenter votre tout nouveau numéro, l'Incorrect.
00:06:02 Notre numéro de l'été, tout à fait.
00:06:04 Numéro 2, voilà, trans, les enfants cobayes, enquête sur les martyrs du Nidéo-logis.
00:06:09 Merci beaucoup.
00:06:10 Michel Taubes, ravi de vous retrouver.
00:06:11 Enchanté.
00:06:12 Fondateur de Topilum International, toujours très fidèle avec votre cravate orange.
00:06:18 Il y a la couleur du respect des femmes.
00:06:19 Exactement, mais c'est pour ça que j'ai cette raison-là, il n'y a jamais de hasard,
00:06:24 vous savez, tout est calculé.
00:06:25 C'est du cravate et des chaussettes orange.
00:06:27 Très bien, j'ai demandé au réalisateur de montrer les chaussettes.
00:06:30 Mickaël Sadoun, chroniqueur consultant, soyez le bienvenu.
00:06:33 Merci Thierry.
00:06:34 Florian Tardif, ravi de vous avoir, journaliste politique.
00:06:36 On va parler des 100 jours, ça approche.
00:06:39 Approche, la fin.
00:06:40 14 juillet.
00:06:40 Fin de l'apaisement.
00:06:42 On va voir.
00:06:43 Et évidemment, votre ami Emmanuel Bucon.
00:06:46 Sans apaisement.
00:06:47 Sans apaisement, on en parlera.
00:06:49 Ne faites pas le débat avant le débat, mon cher Mickaël Sadoun.
00:06:51 On en a deux heures, horaire d'été, deux heures.
00:06:53 Et puis Amaury Bucon, spécialiste police-justice.
00:06:56 On va commencer, si vous le voulez bien, par cette inquiétude
00:06:59 dans les Alpes de Haute-Provence.
00:07:00 On vous en parle depuis hier.
00:07:02 Émile est introuvable depuis samedi.
00:07:05 Un important dispositif a été déployé pour retrouver l'enfant de 2 ans et demi.
00:07:09 Hier, 200 personnes ainsi que des équipes cynophiles,
00:07:12 des hélicoptères et des drones ont été mobilisés.
00:07:14 On regarde tout ça avec un sujet d'Augustin Donat-Dieu.
00:07:17 Et on fait le point avec vous, mon cher Amaury.
00:07:20 Les recherches auront duré jusqu'à très tard dans la nuit.
00:07:24 Depuis la disparition du petit Émile samedi soir,
00:07:27 une cinquantaine de gendarmes et de sapeurs-pompiers
00:07:29 tentent de retrouver l'enfant avec l'appui de deux hélicoptères,
00:07:32 deux drones et de dix équipes cynophiles.
00:07:35 Aucune hypothèse pour l'instant n'est éludée.
00:07:38 Aucune n'est privilégiée.
00:07:39 Par sécurité, et c'est notre travail,
00:07:41 nous embrassons toutes les hypothèses
00:07:43 et les gendarmes travaillent activement
00:07:45 pour vérifier les unes et les autres.
00:07:48 Ce matin, les recherches ont repris dès l'aube
00:07:51 et les autorités peuvent une nouvelle fois compter
00:07:53 sur les habitants ou des vacanciers
00:07:55 qui déjà hier se sont fortement mobilisés.
00:07:58 À pied ou en quad, près de 200 bénévoles ont apporté leur aide.
00:08:03 C'est un peu mixte, il y a de la forêt, des ruisseaux,
00:08:05 des drails un peu plus haut.
00:08:08 Après, ça monte quand même vachement.
00:08:09 On s'est motivés, on a essayé de ramener le maximum de gens.
00:08:13 On a déjà trois voitures qui sont arrivées sur place pour aider.
00:08:16 Et voilà.
00:08:17 En ayant des enfants, on se dit que ça peut arriver au nôtre.
00:08:21 On serait content qu'on vienne nous aider.
00:08:24 Aujourd'hui, le périmètre des recherches sera élargi
00:08:27 à plus de 5 km autour de la maison des grands-parents
00:08:29 où a disparu le jeune Émile.
00:08:31 La cinquantaine d'appels reçus après l'appel à témoins
00:08:34 sont en cours de traitement.
00:08:37 - Ah bon, oui, Buco, vous suivez cette tragique histoire
00:08:40 pour ces news.
00:08:43 Oui, mais c'est toujours évidemment
00:08:44 une disparition par définition.
00:08:46 L'inquiétude est là et on le comprend aisément.
00:08:49 Quelles sont les dernières informations ?
00:08:53 - Écoutez, j'allais dire, ce qui est terrible dans cette histoire,
00:08:55 c'est que finalement, les enquêteurs n'ont rien.
00:08:57 On n'a aucune piste.
00:08:58 Et c'est d'ailleurs pourquoi l'alerte enlèvement
00:09:00 n'a pas été actionnée, déclenchée.
00:09:03 C'est parce que justement, le procureur a fait
00:09:06 une conférence de presse hier soir avec le préfet.
00:09:09 Puisque vous avez d'un côté la préfecture qui s'occupe
00:09:12 de tout le déploiement des secours autour,
00:09:14 dans les kilomètres ou dans le périmètre autour
00:09:17 de la maison des grands-parents pour retrouver.
00:09:18 Et puis à la fois, l'enquête judiciaire avec la gendarmerie
00:09:21 qui, sur un autre plan, essaye de comprendre un peu
00:09:23 le contexte de cette disparition et remonter par d'autres moyens
00:09:28 sur des pistes d'un potentiel enlèvement ou disparition.
00:09:31 Et le problème, c'est qu'on n'a aucune piste.
00:09:33 On ne sait pas du tout où est ce petit garçon.
00:09:36 On ne sait pas s'il a été enlevé.
00:09:37 On ne sait pas s'il a marché, erré dans la région
00:09:40 et qu'il serait disparu dans un buisson.
00:09:42 Et là, le décompte est lancé.
00:09:45 Les 48 premières heures sont cruciales, en fait,
00:09:47 parce que plus le temps passe, moins les chances de retrouver
00:09:51 ce petit garçon en bonne santé sont là.
00:09:54 Et donc, d'énormes moyens ont été mis en place.
00:09:57 On a dit, on peut difficilement, j'allais dire, faire plus.
00:09:59 30 gendarmes, 20 pompiers, des drones, des hélicoptères,
00:10:01 des équipes cinophiles.
00:10:03 Et voilà, comme c'est les vacances, il y a même un grand nombre
00:10:06 de vacanciers qui se mobilisent pour essayer de le retrouver.
00:10:11 Mais j'allais dire, voilà, c'est un petit garçon de 2 ans et demi.
00:10:14 Ça fait quand même deux nuits qu'il aura passé dehors,
00:10:16 en tout cas, en dehors de son foyer.
00:10:17 On ne sait pas où, mais c'est extrêmement préoccupant.
00:10:21 Et donc, là, on peut vraiment parler d'une disparition inquiétante.
00:10:24 Mais tant qu'on n'aura pas la certitude ou d'éléments probants
00:10:28 sur les pistes de disparition, notamment l'enlèvement,
00:10:31 eh bien, on restera dans ce flou total avec à la fois des recherches
00:10:35 dans le périmètre aux alentours et en même temps l'enquête judiciaire
00:10:37 qui, elle, cherche d'autres pistes pour essayer de retrouver cet enfant.
00:10:40 Ce qui est dingue, c'est qu'on l'évoquait avec Abiba, M'Gizou,
00:10:43 qui m'aide à préparer cette émission.
00:10:45 Mais il me semble qu'on a aperçu ce petit garçon déambulé dans les ruines.
00:10:49 On se posait la question, mais pourquoi on l'a...
00:10:51 Pourquoi personne n'a récupéré ce petit gamin,
00:10:55 nous le prenons par la main, etc.?
00:10:57 Ça vient quand même d'un petit village.
00:10:59 Je n'étais pas là, mais vous êtes...
00:11:00 On a affaire à un mot.
00:11:01 Mais on est d'accord là-dessus, il a été aperçu, c'est ça.
00:11:03 Mais vous voyez un petit garçon...
00:11:03 Ça ne compte pas n'importe quoi, là.
00:11:04 Oui, tout à fait.
00:11:05 Vous voyez, vous apercevez un petit garçon dans un mot,
00:11:07 ce n'est pas un petit garçon qui se balade sur le bord de l'autoroute
00:11:09 ou du périphérique.
00:11:10 Donc je pense...
00:11:11 Oui, il y a encore des villages en France, effectivement,
00:11:13 où il est possible pour les enfants de s'amuser seuls dans la rue
00:11:17 sans courir normalement, manifestement.
00:11:19 Oui, mais c'est vrai qu'à Abiba, on se posait la question.
00:11:21 C'est une question de bon sens de voir un petit gamin,
00:11:23 même si c'est une grande ville, mais même un petit village,
00:11:25 de voir un petit gamin tout seul déambulé, ça ne s'est pas...
00:11:28 C'est la proximité du domicile.
00:11:29 Il n'était pas accompagné d'autres enfants.
00:11:31 Moi, j'ai grandi dans un village, deux ans, on ne laisse pas,
00:11:34 même dans les villages, même dans les hameaux,
00:11:36 des enfants de deux, trois, quatre ans.
00:11:38 Vous me donnez raison, en fait.
00:11:39 Oui, bien évidemment.
00:11:40 Quand on a sept ans, huit ans...
00:11:42 Oui, ça fait jeune.
00:11:43 Ça fait jeune, quoi.
00:11:43 Après, j'étais juste à côté du domicile de ses grands-parents.
00:11:46 Imaginez, je ne sais pas,
00:11:47 il y a un enfant qui sort d'un jardin,
00:11:48 vous pouvez dire, il va chercher un peu...
00:11:50 À combien de mètres, c'était ?
00:11:51 Et d'ailleurs, c'est presque le phénomène inverse.
00:11:53 C'est-à-dire que quand on est dans un village,
00:11:55 on connaît tout le monde,
00:11:56 donc on connaît ce petit enfant très certainement.
00:11:59 On sait qu'il y a visiblement les grands-parents qui habitent à côté.
00:12:01 Un voisin peut très bien justement tenter de le ramener s'il le voit,
00:12:05 ne présageant de rien.
00:12:06 Non, non, ne présageant de rien.
00:12:07 Mais c'est vrai, on se faisait cette réflexion.
00:12:09 C'est assez étrange et c'est compréhensible d'avoir cette réflexion.
00:12:11 Alors ça, ce témoignage est intéressant.
00:12:13 Enfin, c'est deux témoignages.
00:12:15 Parce qu'il y a eu un appel à témoignage qui a été fait,
00:12:16 une cinquantaine, on l'a dit, de témoignages qui ont été recueillis.
00:12:19 Donc vous avez deux témoignages.
00:12:20 L'un, effectivement, qui dit que l'enfant a été aperçu
00:12:24 en train de sortir de la résidence de ses grands-parents
00:12:26 et l'autre en train de marcher dans la rue.
00:12:28 Ça, c'est pour les deux pistes.
00:12:29 Mais je vais dire, c'est quand même très flou
00:12:31 puisqu'après, on ne sait pas ce qui s'est passé.
00:12:32 Or, ce qui est important, c'est de savoir ce qui s'est passé après.
00:12:34 Et ensuite, vous avez autre chose, juste pour finir.
00:12:36 Vous avez les chiens qui ont marqué plusieurs arrêts
00:12:38 puisque vous avez des chiens qui sont spécialisés
00:12:40 dans la recherche des personnes disparues
00:12:43 et qui ont marqué plusieurs arrêts.
00:12:44 Alors l'ennui, c'est de savoir s'ils marquent...
00:12:47 Déjà, ces arrêts sont vraiment liés à la disparition de cet enfant
00:12:50 ou si c'est peut-être des erreurs des chiens.
00:12:51 Et puis, savoir si les odeurs qu'ils ont reconnues
00:12:53 sont peut-être celles de l'enfant,
00:12:55 mais liées à des déplacements antérieurs à cette disparition.
00:12:59 - Michel Thaubac.
00:13:00 - Il faut saluer d'abord la mobilisation générale
00:13:02 que suscite cette disparition.
00:13:04 Et ce qui est effectivement très inquiétant,
00:13:06 qui tousse nos troupes, c'est qu'un enfant de deux ans et demi
00:13:08 ne peut pas seul s'éloigner...
00:13:12 - Alors le maire que j'avais comme invité hier dans Mili-News
00:13:14 disait qu'il marchait...
00:13:15 Bon, il a deux ans et demi, mais qu'il marchait bien.
00:13:17 - Voilà, mais quand même, partir de son plein gré
00:13:21 et de sa libre volonté, loin et longtemps,
00:13:26 voilà, ça paraît quand même très, très difficile.
00:13:28 Donc il y a une inquiétude effectivement qui est là
00:13:31 et qui explique aussi l'hypersensibilité collective
00:13:35 face à cette disparition qui est effectivement inquiétante.
00:13:39 - Juliette ?
00:13:39 - Oui, non, je disais qu'il y a deux types d'enfants.
00:13:42 Il y a des enfants qui, effectivement, vont s'éloigner
00:13:44 de cinq, dix mètres de leurs parents, vont immédiatement se mettre
00:13:46 à pleurer et à réclamer à leur père et leur mère.
00:13:48 Moi, j'avais un frère qui était capable comme ça de partir,
00:13:52 mais en va-de-roue et de ne jamais s'inquiéter
00:13:54 d'où étaient leurs parents. Il y a deux types d'enfants.
00:13:56 Ce qui est étonnant dans l'histoire et du fait que les deux témoins
00:13:59 l'aient aperçu, c'est que manifestement, ça voudrait dire
00:14:02 qu'effectivement, de son plein gré, l'enfant ait quitté le domicile
00:14:05 de ses grands-parents.
00:14:06 Mais alors, quel serait... C'est l'additionnement des circonstances,
00:14:08 moi, qui me trouvent. C'est-à-dire, quelles sont les chances
00:14:12 pour que l'enfant décide de partir de lui-même et...
00:14:15 peut-être une mauvaise personne, un kidnappeur, passe par là
00:14:20 et le récupère. Et en même temps, quelles sont les chances
00:14:22 pour que l'enfant parte de lui-même et...
00:14:24 J'entends bien qu'on est dans une vallée un peu escarpée,
00:14:26 un peu montagneuse, mais pour qu'il se retrouve immédiatement
00:14:29 coincé dans une sorte de piège, etc.
00:14:32 Et pour terminer, ce que je trouve terrible dans cette histoire,
00:14:35 même si on pense d'abord aux parents, évidemment...
00:14:36 Et aux grands-parents. Les grands-parents en plus aussi.
00:14:38 Aux parents et aux grands-parents.
00:14:39 Ils avaient la responsabilité de leur petit-fils.
00:14:41 Ils avaient la responsabilité.
00:14:42 Vous imaginez ?
00:14:43 Et ça, je trouve que ça...
00:14:45 Voilà, ça me touche beaucoup parce que je ne peux qu'imaginer
00:14:48 leur douleur et leur inquiétude aujourd'hui.
00:14:51 Michael Seune, je vous fais réagir dans quelques instants,
00:14:53 mais on va écouter le maire de la commune qui était à nouveau
00:14:56 notre invité ce matin. Il s'appelle François Balitier.
00:14:59 L'élargissement du périmètre des recherches
00:15:05 est en vigueur intensification avec beaucoup plus d'équipes
00:15:09 cinophiles, plus de gendarmes, plus de sapeurs-pompiers
00:15:13 et surtout beaucoup plus de bénévoles.
00:15:14 Ils sont pratiquement le double de ce qu'ils étaient hier.
00:15:17 Et on cherche et on ne comprend pas qu'on n'ait pas retrouvé
00:15:20 notre petit Émile.
00:15:21 Ça fait quand même bientôt 48 heures.
00:15:24 Il a passé deux nuits d'eau.
00:15:25 Les nuages finous sont quand même fraîches.
00:15:28 On est en altitude, 1300 mètres d'altitude,
00:15:30 et on ne comprend pas qu'on ne l'ait pas retrouvé.
00:15:34 Et puis le temps passe et maintenant,
00:15:36 de l'inquiétude, on est passé à l'angoisse.
00:15:38 On est en montagne, des villages voisins,
00:15:40 mais aussi du département et même au-delà du département
00:15:43 des alpes-baus de Provence.
00:15:45 Les gens qui sont venus, qui se proposent,
00:15:47 et qui sont là, qui sont en train de chercher.
00:15:51 Chaque mètre carré est ratissé une fois, deux fois, trois fois,
00:15:55 et avec toujours cet espoir comme si ça y est,
00:15:58 Émile est là, on l'a retrouvé.
00:16:01 Est-ce qu'il s'est caché ?
00:16:04 Il y a une foulure, on ne peut pas bouger.
00:16:07 C'est ce qu'on espère tous, mais encore faut-il
00:16:09 qu'on le retrouve très vite, maintenant, le temps presse.
00:16:13 Le temps presse, ça, Mickaël, ça doune.
00:16:15 On ne peut pas dire grand-chose de plus,
00:16:16 si ce n'est que de croiser les doigts, évidemment.
00:16:19 Mais on sent bien l'inquiétude chez cet élu
00:16:21 et le compte à rebours a commencé, évidemment.
00:16:23 Exactement.
00:16:24 Là, je vais dire une banalité.
00:16:25 Permettez-moi de ne pas vraiment m'étendre
00:16:28 sur un sujet que je laisse aux enquêteurs professionnels
00:16:31 et aux journalistes professionnels
00:16:32 qui, évidemment, doivent relayer l'information
00:16:34 et participer aussi à cette campagne nationale.
00:16:37 Mais voilà, permettez-moi simplement
00:16:40 d'adresser tous mes encouragements et mon soutien
00:16:43 à la famille et aux habitants de ce village.
00:16:46 Voilà ce qu'on peut dire pour le moment.
00:16:48 Amaury Bucaud, n'hésitez pas, nous sommes ensemble
00:16:50 jusqu'à 13h, vous suivez cette affaire.
00:16:53 On aura peut-être une bonne nouvelle aujourd'hui.
00:16:54 On espère, on croise les doigts,
00:16:56 on espère qu'on va retrouver le petit Émile
00:16:59 en pleine forme, évidemment.
00:17:02 Allez, on va parler. Merci.
00:17:04 Vous en prie.
00:17:05 Dites-moi, Florian Tardif,
00:17:08 qu'est-ce qui lui est arrivé à notre ministre de l'Éducation,
00:17:11 Papin Tihaï ?
00:17:13 Il fait tout pour être débarqué du gouvernement.
00:17:15 Ça y est. Je ne sais pas.
00:17:17 Je pense que c'est plutôt l'inverse.
00:17:18 C'est-à-dire qu'il est enrôlé, mais il sait qu'il va partir,
00:17:20 donc il est enrôlé.
00:17:21 C'est votre analyse ?
00:17:22 C'est une analyse.
00:17:23 C'est une analyse assez rapide et assez efficace.
00:17:26 Je suis pas sûr qu'il se soit...
00:17:28 Excusez-moi, mais pourtant, ce n'est pas le seul ministre
00:17:31 à avoir tenu ce genre de propos.
00:17:33 Le ministre de la Culture, il y a une semaine,
00:17:37 avait tenu le même genre de propos
00:17:39 en parlant de Geoffroy Lejeune,
00:17:42 qui s'est repris la direction du Ginoet.
00:17:45 On va se rafraîchir la mémoire.
00:17:51 Il y a peut-être une chaîne du service public.
00:17:53 Je ne sais pas.
00:17:54 C'est-à-dire dirigée en partie par...
00:17:56 Non, mais ce serait bien de nous alerter,
00:17:58 parce que je ne suis pas au courant.
00:17:59 Il faut qu'on en parle avec Serge Nedjar après l'émission.
00:18:01 On va lui poser des questions.
00:18:02 Ou je peux peut-être éventuellement inviter Serge Nedjar
00:18:04 sur ce plateau pour lui poser des questions.
00:18:06 On ne sait jamais s'il nous regarde.
00:18:08 Mais on va d'abord écouter Papin Tihaï,
00:18:10 cette sortie un peu lunaire,
00:18:13 on ne va pas se pentir,
00:18:16 très chaleureuse pour le groupe,
00:18:18 pour le métier que nous exerçons,
00:18:21 pour les téléspectateurs qui nous regardent,
00:18:25 pour nos chroniqueurs,
00:18:26 parce que je pense que depuis le départ,
00:18:28 historiquement parlant,
00:18:29 il y a des gens de tous bords sur ces plateaux
00:18:31 et je peux en témoigner.
00:18:32 Je suis sur cette chaîne depuis un an
00:18:33 et je peux largement témoigner.
00:18:35 Mais allez, on ne va pas faire le débat avant le débat.
00:18:37 On va d'abord réécouter, on ne s'en lasse pas,
00:18:39 Papin Tihaï qui était invité chez nos confrères de Radio-G.
00:18:44 Vincent Bolloré, une personnalité proche de l'extrême droite, vous dites.
00:18:49 Son groupe est proche de l'extrême droite ?
00:18:51 Quand vous regardez CNews,
00:18:53 quand vous regardez ce qui est devenu Europe 1,
00:18:56 quand vous regardez cet ensemble-là,
00:18:59 la conclusion s'impose.
00:19:01 JDD, enfin pardon, Europe 1, CNews, l'extrême droite ?
00:19:04 Ce sont des publications, oui.
00:19:07 CNews, c'est très clairement l'extrême droite.
00:19:09 Ils font du mal à la démocratie ?
00:19:10 Moi, je pense qu'ils font du mal à la démocratie,
00:19:12 il n'y a aucun doute.
00:19:13 Je suis, vous savez, je considère que lutter contre l'extrême droite,
00:19:18 c'est une priorité.
00:19:20 Ça peut se faire de toutes les manières possibles.
00:19:22 Voilà, Florian, qu'est-ce qui lui arrive ?
00:19:25 Écoutez, je ne sais pas.
00:19:27 On va parler de son bilan, parce qu'on va faire notre boulot.
00:19:29 Là, on va plutôt réagir.
00:19:31 Je ne sais pas si il faut raconter ce que dit le ministre de l'Éducation nationale.
00:19:33 Déjà, il pourrait nous donner peut-être la définition d'extrême droite,
00:19:37 premièrement, puisque s'il faut lutter contre l'extrême droite,
00:19:40 il faut donc lutter contre CNews, entre guillemets.
00:19:42 Donc, il faut donc lutter contre ce qui est propagé par l'ensemble
00:19:47 des journalistes de CNews.
00:19:49 Enfin, écoutez, les derniers papiers que j'ai pu faire sur cette chaîne
00:19:52 relataient justement le fait qu'on ne parlait, par exemple,
00:19:54 jamais de la ruralité.
00:19:55 On parle depuis plusieurs semaines des banlieues, des banlieues, des banlieues.
00:19:57 Très bien, soit, mais nous avons exposé des faits.
00:20:00 La ruralité, par exemple, n'est jamais évoquée.
00:20:03 On est incapable, autour de cette table, d'évoquer,
00:20:06 ne serait-ce qu'un plan ruralité qui a été fait récemment.
00:20:10 Pourtant, il y en a eu des mesures pour la ruralité.
00:20:13 Personne ne dit dans le débat public, je termine juste un instant,
00:20:16 que par exemple, dans les communes rurales isolées,
00:20:20 le niveau de vie des habitants est bien moins bon que dans les banlieues.
00:20:26 Personne n'en parle.
00:20:27 Si c'est ça, être d'extrême droite, écoutez, très bien.
00:20:31 Enfin, je ne comprends pas, vraiment, je ne comprends pas
00:20:35 les propos qui ont pu être tenus par Papendiae.
00:20:38 Il attaque aussi le groupe Bolloré, évidemment.
00:20:40 Effectivement, la seule explication qu'on peut trouver,
00:20:42 c'est que par manque d'arguments, le seul argument qu'on peut donner,
00:20:47 c'est celui-là.
00:20:48 C'est-à-dire qu'il n'a aucun argument, il n'a aucun argument
00:20:51 pour défendre son bilan, puisque son bilan est difficilement défendable.
00:20:54 Donc, effectivement, il va dans la simplicité, la facilité.
00:20:57 Et il dit, oui, écoutez, il faut lutter contre l'extrême droite.
00:21:00 Ce qu'on remarque quand même, c'est que...
00:21:02 Je vous donne la parole, mais je voudrais qu'on pourra évoluer
00:21:05 dans le débat, si ça ne vous dérange pas, Michael.
00:21:07 Qu'on écoute Dominique Rényé, directeur général de Fondapol,
00:21:09 parce que je pense que ça va nourrir le débat.
00:21:12 Écoutez-le.
00:21:14 On prend l'habitude aujourd'hui en France d'avoir des membres
00:21:17 du gouvernement, c'est quand même important, ça,
00:21:19 qui se permettent des jugements politiques sur la conformité
00:21:25 à leurs opinions de rédaction.
00:21:28 Je pense que c'est un problème et que c'est une forme de déviation.
00:21:33 Les ministres n'ont pas à commenter la conformité à leurs yeux
00:21:38 de telle ou telle rédaction aux opinions qu'ils jugent illégitimes.
00:21:41 Michael, vous comprenez pourquoi je voulais vous faire écouter Dominique Rényé.
00:21:45 Les ministres sont-ils dans leur rôle ?
00:21:47 Ah oui, déjà, il n'est pas du tout...
00:21:50 Je vous pose la question.
00:21:51 Déjà, il n'est pas du tout dans son rôle, mais surtout,
00:21:54 je remarque quand même que Papendiaïe a été particulièrement nuancé
00:21:58 et je dirais même faiblard et pusillanime quand il s'est agi.
00:22:02 De l'islamisme à l'école, il a expliqué par moult manières
00:22:09 que les signalements aux atteintes à la laïcité dans les écoles
00:22:13 étaient normales puisque c'était une fois le coup du Ramadan,
00:22:16 une fois le coup des abaya et que c'était un sujet très compliqué
00:22:20 et qu'il n'allait pas aider les directeurs d'établissement
00:22:22 à dresser une liste de vêtements autorisés ou proscrits.
00:22:25 Donc, particulièrement nuancé sur ce genre de sujet
00:22:27 et particulièrement agressif quand il parle d'une chaîne privée
00:22:30 qui ne fait même pas partie de son scope de ministre.
00:22:34 Donc, c'est évidemment le caractère des tempéraments faibles
00:22:39 d'aller vers ces propos moins courageux.
00:22:42 Ça aurait été beaucoup plus courageux de s'attaquer à l'islamisme.
00:22:45 Il ne l'a pas fait.
00:22:46 Qu'est-ce qu'il risque avec ces news ?
00:22:48 Qu'on fasse quelques commentaires, qu'on dise qu'il n'est pas dans son rôle.
00:22:50 Ce n'est pas bien méchant.
00:22:51 Par contre, s'il s'était attaqué à l'islamisme,
00:22:54 s'il avait vraiment rebondi sur l'Affair Paty,
00:22:56 s'il s'était vraiment attaqué à ce problème grave et dangereux
00:23:00 pour l'école et pour la République,
00:23:02 là, on aurait dit qu'il est courageux.
00:23:03 Ce n'est pas son cas.
00:23:04 C'est dommage parce qu'il y a quand même d'autres chantiers à s'occuper.
00:23:07 La France est 22e au classement PIAC,
00:23:10 elle est 22e au classement TIMSS,
00:23:12 derrière même, je crois, le Kazakhstan.
00:23:15 Elle descend d'année en année dans le classement PISA.
00:23:18 Il y a un élève sur deux qui est en 6e
00:23:20 qui ne sait pas lire de manière fluide.
00:23:22 Donc, j'aurais pensé que Papendia,
00:23:24 il y avait peut-être d'autres chantiers à s'occuper.
00:23:26 Ou alors, je vais faire une preuve de mauvaise foi
00:23:29 et je pars sur le gouvernement de Florent Tardif
00:23:30 qui me regarde en me disant qu'est-ce qui va sortir.
00:23:32 Peut-être que, comme a priori,
00:23:34 il ne devrait pas rester à son poste,
00:23:36 peut-être qu'il vise le ministère de la Communication
00:23:38 et c'est peut-être pour ça qu'il s'intéresse au MIGA.
00:23:40 Je dis ça, je ne dis rien. Non, je plaisante.
00:23:42 C'est peut-être un message qu'on a peut-être,
00:23:47 nous, journalistes, pas perçus.
00:23:50 Le plus choquant pour moi,
00:23:54 et c'est assez systématique chez nos ministres
00:23:57 qui s'attaquent comme ça à des médias privés,
00:24:00 c'est toujours d'invoquer la démocratie.
00:24:02 Alors, invoquer la démocratie,
00:24:04 donc censurer la démocratie au nom de la démocratie.
00:24:06 Censurer la pluralité au nom de la démocratie.
00:24:09 C'est aberrant, c'est l'inverse de l'essence
00:24:13 de ce que devrait être leur combat,
00:24:15 c'est-à-dire, ce sont les grands gars
00:24:17 des valeurs républicaines.
00:24:19 Ils nous les assènent tout le temps.
00:24:20 Mais vous savez, ces gens ont été trop souvent,
00:24:23 trop longtemps habitués à une sorte de monopole médiatique.
00:24:28 Parce que là, on parle quand même d'une chaîne privée,
00:24:32 appartenant à un groupe privé, le groupe Bolloré.
00:24:34 Mais est-ce qu'on parle du service public
00:24:37 financé par nos impôts ?
00:24:39 Là, c'est beaucoup plus grave,
00:24:40 qui depuis une trentaine d'années,
00:24:43 suit une ligne exclusivement de gauche,
00:24:47 voire, excusez-moi pour certaines chaînes
00:24:49 et certaines radios, d'extrême gauche.
00:24:51 Là, c'est bien plus grave.
00:24:52 Ce serait quand même à ça qu'il faudrait s'attaquer.
00:24:55 Si le ministre de l'Éducation,
00:24:57 ce n'est pas son rôle, mais enfin a envie de parler
00:25:00 de pluralité dans les médias,
00:25:01 ou d'une sorte d'inquiétude, de démocratie
00:25:04 qui ne l'aurait pas par au média,
00:25:06 pourquoi ne pas commencer par le service public,
00:25:09 qui là, justement, devrait être empreinte de pluralité ?
00:25:13 Non, c'est grotesque.
00:25:14 Et effectivement, comme ça a été dit plus tôt,
00:25:16 je pense qu'avant tout,
00:25:18 M. Papandyaï a d'autres chats à fouetter,
00:25:21 comme on dirait.
00:25:22 Michel, toi ?
00:25:23 Il y aurait beaucoup de choses à dire,
00:25:24 mais Papandyaï, c'est la énième preuve
00:25:27 de sa posture idéologique extrêmement dangereuse
00:25:31 pour notre pays.
00:25:32 Parce que je pense qu'il y a un lien
00:25:34 entre son refus de lutter contre les samismes,
00:25:36 bien sûr,
00:25:38 et des sorties comme celle-là.
00:25:40 C'est qu'en fait, il assume pleinement
00:25:42 une idéologie qui est malheureusement dominante
00:25:45 dans toute une partie de la société médiatico-politique
00:25:49 de notre pays,
00:25:50 et il en est l'incarnation caricaturale.
00:25:55 Moi, je vous laisse deux choses.
00:25:57 Tout à la fin de ce qu'il dit,
00:25:58 c'est vraiment profondément ce qu'on a vu,
00:26:00 il dit "Lutter contre l'extrême-droite,
00:26:01 ça peut se faire de toutes les manières possibles".
00:26:04 Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:26:05 De toutes les manières possibles.
00:26:06 Il est vraiment dans une position
00:26:09 qui est absolument inadmissible.
00:26:11 Deuxième point, je ne veux pas redire ce qui a été dit,
00:26:13 mais la neutralité de l'État,
00:26:15 elle est très importante par rapport au débat d'idées.
00:26:17 Si l'État s'immisce,
00:26:18 les représentants de l'État s'immiscent dans le débat d'idées,
00:26:20 là, on n'est plus dans une démocratie.
00:26:22 Donc c'est lui qui, effectivement,
00:26:24 est l'auteur, le seul auteur
00:26:26 d'une atteinte très profonde dans la démocratie.
00:26:29 Et troisième point, moi, je suis indépendant,
00:26:31 j'ai l'honneur d'être invité sur CNews,
00:26:34 il ne faut pas être que dans une position défensive,
00:26:37 il faut dire tout simplement que cette chaîne,
00:26:39 comme Europe 1, comme d'autres,
00:26:41 est liée du pluralisme du débat d'idées dans notre pays.
00:26:44 Et que cela n'en déplaise à Papandyaï,
00:26:47 qui voudrait, qui n'est que peut-être le service public
00:26:50 comme seul et unique média d'expression en général.
00:26:53 Non, nous sommes ici dans un des lieux forts
00:26:56 du pluralisme du débat d'idées en France.
00:26:59 Que ça lui plaise ou que cela ne lui plaise pas.
00:27:01 - Pour tous les cas, moi, je suis sur cette chaîne depuis un an,
00:27:04 j'ai fait 30 ans dans un autre groupe,
00:27:06 et je le dis très clairement,
00:27:08 je ne me sens en aucune manière concerné
00:27:12 par ce que peut dire le ministre Papandyaï,
00:27:15 ou cette liberté où j'ai le plaisir d'allumer des plateaux
00:27:17 avec des gens de gauche, de droite,
00:27:19 et en toute liberté, je travaille...
00:27:21 - Et des autres rédactions concernées.
00:27:23 - Et toutes les autres rédactions concernées,
00:27:25 honnêtement, je ne le comprends pas.
00:27:27 Je n'ai pas 20 ans, j'ai 60 ans, un peu d'expérience,
00:27:30 et je peux le dire ouvertement, si le ministre nous regarde,
00:27:33 je pense qu'on peut s'exprimer très largement sur cette chaîne,
00:27:36 contrairement aux critiques qui l'évoquent.
00:27:39 - Une chaîne de débat ne peut pas, par définition,
00:27:42 représenter un danger pour la démocratie,
00:27:44 et quand bien même CNews aurait une ligne éditoriale
00:27:49 imposée par un actionnaire privé, je le rappelle...
00:27:52 - Je respecte tous les codes du CSA, donc...
00:27:54 - Ça ne serait déjà qu'un maigre balancement, s'il vous plaît,
00:27:58 mais un maigre balancement dans la représentation générale
00:28:03 de ce que sont les médias aujourd'hui.
00:28:05 - CNews respecte toutes les règles du CSA,
00:28:08 et de l'ARCOM, pardon...
00:28:10 - Alors, vous savez quoi ?
00:28:12 - On devrait peut-être rappeler aux différents ministres
00:28:14 qui attaquent, et plus particulièrement notre groupe,
00:28:16 comment cela fonctionne.
00:28:17 Contrairement à la presse écrite, la presse télé doit donner
00:28:20 la parole à l'ensemble des acteurs publics,
00:28:23 de manière tout à fait proportionnelle,
00:28:25 et l'ARCOM vérifie, notamment durant les périodes électorales,
00:28:29 si nous avons donné la parole suffisamment à chacun
00:28:32 des camps qui sont représentés ici.
00:28:34 - On déborde, évidemment, le sujet,
00:28:37 et au combien sensible et important.
00:28:39 Justement, on va faire notre job de journaliste,
00:28:41 parce que juste après, avec vous, on parlera du bilan
00:28:43 de Pape Ndiaye, en toute honnêteté.
00:28:46 - On ne va pas faire très long.
00:28:47 - On va analyser et on regardera son résultat.
00:28:49 Allez, ne quittez pas, c'est Midi News gridété.
00:28:53 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h. À tout de suite.
00:28:55 C'est Midi News avec les nouveaux horaires.
00:29:00 Il va falloir vous y habituer, c'est fait comme ça tout l'été,
00:29:02 de 11h à 13h, avec mes invités,
00:29:04 Juliette Briens, journaliste à l'Incorrect,
00:29:06 Michel Taubes, évidemment,
00:29:09 Michael Sadoun, Florian Tardif,
00:29:12 et vient de nous rejoindre, Maxime Roper,
00:29:14 professeur d'histoire, vice-président du SNALC.
00:29:16 Soyez bienvenus.
00:29:17 - Merci.
00:29:18 - Ça tombe bien, parce que juste avant votre arrivée,
00:29:20 juste avant la pause publicitaire, nous parlions de votre ministre.
00:29:23 Et nous allons faire un bilan de son action.
00:29:27 C'est la raison pour laquelle je souhaitais que vous soyez
00:29:29 avec nous ce matin.
00:29:31 Tout d'abord, on va parler justement du manque d'enseignants.
00:29:35 Plus de 3000 postes d'enseignants n'ont pas été pourvus
00:29:38 cette année au concours d'enseignants.
00:29:39 Vous me dites, si je me trompe, mais 4000 postes étaient manquants
00:29:43 en 2022, un niveau jamais, mais jamais atteint.
00:29:47 On voit le sujet avec Sommet à la Loue.
00:29:49 Et ça nous permettra d'introduire le sujet bilan
00:29:52 du ministre de l'Éducation nationale.
00:29:55 - Après un record de 4000 postes manquants en 2022,
00:29:58 ce sont 3163 postes qui n'ont pas été pourvus cette année
00:30:02 sur les 23 800 postes ouverts.
00:30:04 Pour le premier degré, les académies où les déficits
00:30:07 sont les plus sérieux sont celles de Guyane,
00:30:09 avec 70% d'instituteurs manquants, de Créteil et de Versailles,
00:30:13 où il manque près de la moitié des enseignants.
00:30:16 Dans le second degré, si certaines disciplines,
00:30:19 comme l'histoire-géographie, la philosophie ou les SVT,
00:30:22 pourvoient tous leurs postes, d'autres sont déficitaires,
00:30:25 comme les mathématiques, l'allemand ou l'espagnol.
00:30:27 Malgré une série de mesures, telles que l'augmentation
00:30:30 de 100 euros net pour tous les enseignants dès septembre 2023,
00:30:33 l'attractivité est toujours pointée du doigt.
00:30:35 - Si on ne met pas l'argent sur la table et si on n'améliore pas
00:30:39 le fonctionnement de notre école, cette crise va continuer.
00:30:44 Et c'est toute l'école de la République qui, à terme, est menacée.
00:30:47 - Pour pallier à court terme cette crise du recrutement,
00:30:50 les académies font appel à des contractuels,
00:30:52 des personnes de niveau bac +3 minimum,
00:30:55 qui n'ont pas passé ou obtenu le concours d'enseignants.
00:30:58 - Les recrutements, c'est des choses qui durent une demi-heure.
00:31:01 On met devant les élèves des personnes dont on n'a aucune garantie
00:31:05 qu'ils ont les compétences pédagogiques et les savoirs disciplinaires
00:31:10 qui correspondent à ce qu'ils doivent enseigner.
00:31:12 - Le ministère de l'Education nationale propose dès cette année
00:31:15 un accompagnement à une formation renforcée de ces contractuels.
00:31:19 - Maxime Ropère, professeur d'Histoire,
00:31:22 président du SNALC, est avec nous.
00:31:25 On peut craindre pour la rentrée ?
00:31:28 - Oui, on peut craindre, parce qu'on n'est plus sur 4000 postes non pourvus,
00:31:33 mais un peu plus de 3000.
00:31:35 Mais la situation reste extrêmement critique.
00:31:39 Je pense qu'actuellement, l'éducation nationale vit sa plus grande crise,
00:31:43 avec une pénurie d'enseignants de plus en plus visible et insupportable.
00:31:51 - Puisque Pape Ndiaye se permet de faire une critique de notre groupe,
00:31:56 de notre chaîne, nous on va faire notre travail de journaliste
00:32:00 et vous poser la question toute bête, toute simple.
00:32:03 Quel bilan vous tirez-vous de l'action de votre ministre ?
00:32:06 Avec la liberté de ton qui est la vôtre ?
00:32:09 - Ce n'est pas tellement le bilan du ministre que j'aimerais vous faire,
00:32:13 mais plutôt celui de la politique éducative qui est menée depuis 2017.
00:32:18 Tout simplement, puisque nous avons Jean-Michel Blanquer,
00:32:21 nous avons un Pape Ndiaye actuellement,
00:32:24 mais quand on regarde bien au final, la politique est toujours quelque part la même.
00:32:31 C'est-à-dire que depuis 2017, on a 8000 postes qui sont supprimés,
00:32:36 parce qu'aujourd'hui, nous avons un métier qui est de moins en moins attractif,
00:32:42 nous avons coup de com' sur coup de com',
00:32:44 que ce soit de la part du ministre ou du président sur l'école.
00:32:48 Donc effectivement, le bilan n'est pas bon.
00:32:51 Il n'est pas bon au niveau des élèves,
00:32:54 au niveau des conditions de travail pour les personnels de l'éducation nationale.
00:32:58 Il n'est pas bon également pour ce qui est de la laïcité
00:33:01 et on pourrait faire une liste à l'après-vers de tous les sujets
00:33:05 où effectivement on peut se rendre compte que la situation est tout sauf bonne.
00:33:09 - Est-ce que vous avez le sentiment que Pape Ndiaye est un ministre qui a imprimé ?
00:33:13 - Écoutez, moi quand il y a eu la nomination de ce ministre,
00:33:19 moi en tant que professeur d'histoire-géographie,
00:33:22 j'étais assez intéressé par le profil de notre ministre,
00:33:25 mais ce qui m'intéresse surtout, c'est la politique.
00:33:27 Et on se rend compte qu'au final, il n'y a pas de réelle coupure
00:33:33 entre ce qui était fait avant et ce qui est fait actuellement.
00:33:36 Donc au final, on a l'impression que ce n'est pas tellement le ministre lui-même
00:33:42 qui décide, en fait il suit une direction qu'on lui a tracée tout simplement.
00:33:48 - Florian Tardif, quel bilan vous qui êtes un fin analyste de la vie politique
00:33:55 de Pape Ndiaye et de ses actions ?
00:33:57 Il y a des rendez-vous qu'il a manqué très clairement sur le harcèlement.
00:33:59 - Oui, clairement, après on va nuancer contrairement à Pape Ndiaye lui-même.
00:34:03 - Oui, parce qu'on va faire notre travail de journaliste.
00:34:05 - Oui, parce que cela fait un an et un an seulement qu'il est arrivé
00:34:08 à la tête du ministère de l'éducation nationale.
00:34:10 En revanche, donc il ne peut pas malheureusement changer de manière pérenne
00:34:15 le niveau par exemple des jeunes français et on attendra les années qui suivent
00:34:19 avant de faire un bilan peut-être plus complet à savoir s'il y a une amélioration
00:34:23 ou non sur ce point.
00:34:25 En revanche, sur certains sujets, il n'a pas été au rendez-vous.
00:34:30 Concernant par exemple effectivement le nombre d'atteintes à la laïcité
00:34:36 dans les collèges, les écoles et les lycées, on a vu progressivement,
00:34:40 même s'il a mis en place, il faut le reconnaître au tout début d'année,
00:34:43 un système pour pouvoir faire remonter le nombre d'atteintes à la laïcité
00:34:47 dans l'ensemble des établissements scolaires.
00:34:49 On a vu qu'effectivement le nombre d'atteintes à la laïcité
00:34:51 était globalement en augmentation ces derniers mois, ça c'est le premier point
00:34:55 et pour l'instant on n'a toujours pas eu de réponse pour permettre
00:34:59 de résoudre sur le long terme ce problème.
00:35:02 Deuxième problème effectivement, et on en a eu l'écho malheureusement
00:35:07 ces dernières semaines, c'est le harcèlement scolaire.
00:35:10 Malheureusement, rien n'a été fait, trop peu, trop tard sur cette question.
00:35:15 Alors bien évidemment, Pape Indiane n'est pas le seul responsable,
00:35:18 mais quand on voit ce qui s'est passé en tout début d'année avec le jeune Lucas,
00:35:21 ce qui s'est passé encore plus récemment avec cette jeune fille
00:35:25 dont malheureusement j'ai oublié le nom, mais qui était dramatique,
00:35:29 cette jeune Lindsey, il me semble, qui a fait le ministre de l'Éducation nationale
00:35:35 entre ce qui est arrivé au jeune Lucas en tout début d'année
00:35:38 et ce qui est arrivé à la petite Lindsey 3-4 mois plus tard.
00:35:40 On avait l'impression de revivre exactement la même chose
00:35:44 sans qu'il n'y ait de prise en charge importante
00:35:49 assumée à la part du ministre de l'Éducation nationale
00:35:52 pour dire "c'est fini, c'est fini, ça va être un sujet compliqué,
00:35:57 effectivement c'est un sujet complexe,
00:35:59 il va falloir peut-être réunir les plateformes des réseaux sociaux,
00:36:04 il va peut-être falloir réunir l'ensemble des chefs d'établissement,
00:36:07 il va peut-être falloir envoyer différents circulaires
00:36:09 afin de donner une consigne claire pour qu'il y ait une prise en charge
00:36:13 par les professeurs pour tenter d'identifier les problèmes s'il y en a,
00:36:17 enfin il y a des sujets à traiter et malheureusement effectivement
00:36:21 sur ces deux sujets-là, le ministre de l'Éducation nationale n'était pas au rendez-vous.
00:36:24 Et ce qui est terrible, et je vous rappelle, vous parliez de l'INSEE,
00:36:27 c'est la marmande de l'INSEE puisqu'il y a eu un bug de communication,
00:36:31 soit dix ans qu'il avait essayé de joindre la marmande de l'INSEE
00:36:34 et c'est Brigitte Macron qui s'est emparé du dossier.
00:36:36 C'est tout de même Brigitte Macron qui s'est emparé du dossier.
00:36:39 J'ai un profond respect pour la Première dame qui n'est pas un titre,
00:36:43 mais pour la Première dame, je préfère l'appeler Première dame
00:36:45 qu'épouse du chef de l'État, pour la Première dame,
00:36:48 elle n'a pas de fonction au sein du gouvernement.
00:36:53 Vous vous rendez compte, c'est tout de même à Brigitte Macron
00:36:56 de s'emparer du sujet parce que le ministre de l'Éducation nationale
00:37:00 n'a pas trouvé les mots pour répondre à deux parents
00:37:06 qui venaient de perdre leur enfant.
00:37:08 Parmi qui ne trouve pas les mots,
00:37:10 c'est deux parents qui ont perdu leur enfant.
00:37:13 Il avait dit qu'il avait essayé de joindre, donc c'était facile de le prouver.
00:37:17 Il y a eu une communication qui a été faite juste après cette conférence de presse,
00:37:19 on en avait parlé autour de ce plateau, faite par le directeur de cabinet.
00:37:23 Les propos de la maman de l'INSEE, elle avait dit qu'elle sentait
00:37:27 beaucoup plus d'humanité chez Brigitte Macron
00:37:29 que dans l'univers du ministre lui-même.
00:37:31 - Il faut être efficace, on peut au moins être humain.
00:37:33 - La médiocrité intellectuelle se conjugue à la médiocrité humaine chez Papandjaï.
00:37:39 Pour redresser un bilan global de tout ça,
00:37:42 il n'est que le continuateur d'une politique qui n'a pas marché pendant 30 ans.
00:37:47 - C'est ce que disait Florian, il n'y a été récupéré que depuis un an.
00:37:51 - Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
00:37:52 On a une école publique qui dysfonctionne complètement.
00:37:54 On a parlé recrutement des professeurs, énorme problème de salaire.
00:37:58 Dans des pays comme l'Allemagne ou dans les pays nordiques,
00:38:00 des professeurs peuvent commencer des enseignants débutants à 50 000 bruts par an.
00:38:05 C'est quelque chose qui est absolument impossible.
00:38:08 En France, même en fin de carrière, ils ne sont pas à ces salaires-là.
00:38:11 Ensuite, les signalements à la laïcité,
00:38:13 on en a parlé, une négligence totale de Papandjaï sur le sujet
00:38:16 qui délègue le sujet aux enseignants et aux directeurs d'établissement
00:38:20 qui vont se retrouver devant un communautarisme agressif
00:38:23 avec le risque que l'on connaît et on l'a vu au moment de Samuel Paty.
00:38:26 Et je pense que Papandjaï, dans sa politique, ne fait pas honneur à ce qui s'est passé
00:38:29 et n'a pas rebondi comme il le fallait sur ce qui s'est passé.
00:38:32 Un niveau scolaire qui est en effondrement,
00:38:34 on a parlé des classements Teams, PISA, etc.
00:38:37 Pendant ce temps-là, Papandjaï recommande plus d'éducation sexuelle
00:38:40 dans les écoles primaires, etc.
00:38:42 Du grand n'importe quoi.
00:38:44 Évidemment, tout ce qui concerne Parcoursup,
00:38:47 je pense qu'il y a une unanimité sur ce sujet,
00:38:49 que c'est un fiasco total.
00:38:51 Un bac qui est toujours peu sélectif, malgré les propos récents du ministre,
00:38:54 91% de réussite après le rattrapage cette année encore.
00:38:59 Et qu'est-ce qu'il fait Papandjaï ?
00:39:01 Une fois qu'il a défoncé l'école publique, il s'en prend à l'école privée
00:39:04 en disant on va mettre de la mixité sociale dans l'école privée,
00:39:06 sachant que lui-même met ses enfants dans une école privée
00:39:10 de très haut niveau parisienne que je ne nommerai pas
00:39:12 parce que j'ai plus de classe que lui et que je ne fais pas d'attaque ad hominem.
00:39:15 Justement, puisque vous êtes quelqu'un de très classieux,
00:39:18 j'entends que sur ce plateau, nous respectons et nous fassions
00:39:21 évidemment notre travail de journaliste et d'analyste.
00:39:24 Faites attention au terme qu'on utilise aussi quand on parle de médiocrité,
00:39:28 c'est difficile de traiter un ministre de médiocre
00:39:31 parce que je ne veux pas qu'on aille sur un terrain glissant.
00:39:35 Est-ce qu'on est droit de dire que ces propos ont été médiocres ?
00:39:38 Mais traiter un ministre de médiocre, c'est difficile, Michael.
00:39:42 Mon devoir est justement de remettre l'Église au centre du village.
00:39:45 Je vous laisse la remettre au centre du village.
00:39:48 Et effectivement d'être dans l'analyse.
00:39:50 Je précise que ce n'était pas à la destination du ministre,
00:39:52 mais à la destination de ses propos, notamment concernant cette chaîne,
00:39:55 puisque l'extrême droite n'a évidemment pas le droit de citer sur cette chaîne.
00:39:58 Merci, Michael Sanoune, mais c'est important aussi.
00:40:01 Voilà. Michel Thaube.
00:40:04 Monsieur Ruppert, tout à l'heure vous disiez que le profil du ministre
00:40:08 vous intéressait lorsqu'il a été nommé.
00:40:11 Moi, il m'inquiétait beaucoup.
00:40:13 Et je pense que s'il y a un bilan à tirer,
00:40:15 c'est que les craintes qu'il avait suscitées se sont confirmées.
00:40:18 Parce qu'effectivement, c'est qui Papendiaïe ? C'est un intellectuel.
00:40:22 Est-ce que le ministère de l'Éducation nationale,
00:40:24 ce mammouth administratif et bureaucratique,
00:40:27 c'est Claude Allègre, ancien ministre de l'Éducation nationale,
00:40:29 qui disait qu'il fallait dégraisser le mammouth ?
00:40:32 Je veux dire, Papendiaïe, il n'a jamais été à sa place, à ce poste de ministre.
00:40:36 S'il a manqué d'humanité dans plusieurs affaires extrêmement sensibles,
00:40:41 extrêmement graves, c'est parce qu'il n'est qu'un intellectuel
00:40:45 et que c'est tout sauf un politique.
00:40:47 Donc à mon avis, il n'a eu aucune capacité d'organisation,
00:40:53 de management des équipes, de sens du commun,
00:40:56 qui est celle que doit avoir un ministre.
00:40:58 Et Dieu sait qu'en plus, ce poste est particulièrement difficile.
00:41:01 Donc effectivement, je pense que d'abord, il n'a jamais été à sa place.
00:41:05 Deuxièmement, source d'inquiétude dès sa nomination,
00:41:08 c'est qu'il n'est pas n'importe quel intellectuel.
00:41:10 C'est quand même un des champions du multiculturalisme culturel,
00:41:15 du relativisme culturel, qui fait qu'il n'a pas les yeux pour voir
00:41:20 la gravité de certains faits qui se passent dans notre société,
00:41:23 et notamment sur la laïcité.
00:41:25 Il n'a jamais eu le courage de dire que l'abaya est un vêtement religieux.
00:41:30 Et c'est ça le plus important.
00:41:32 Donc Pape Ndiaye n'est pas à sa place.
00:41:34 Et le fait, le bilan de Pape Ndiaye, c'est le choix qu'a fait Emmanuel Macron
00:41:39 de remplacer Jean-Michel Blanquer, à qui on peut faire beaucoup de reproches.
00:41:43 Enfin, il y a quand même une chose qu'il a essayée,
00:41:46 et Dieu sait qu'il a ramé, malheureusement,
00:41:48 parce que l'institution y était hostile, sur la laïcité.
00:41:52 Pape Ndiaye, depuis sa nomination, il a muselé, par exemple,
00:41:55 le Conseil des sages de la laïcité qu'avait mis en place Jean-Michel Blanquer.
00:41:59 Il a littéralement muselé.
00:42:01 On ne l'entend déjà pas beaucoup avant, mais là on ne l'entend plus du tout.
00:42:04 Donc je pense que le bilan de ce ministre, c'est en fait le bilan d'un choix politique
00:42:08 et idéologique qu'a fait le chef de l'État, qui est extrêmement inquiétant.
00:42:13 Et le dernier point, c'est qu'il se permette de se dire
00:42:16 "Ah, il manque 3 000 postes cette année, c'est un peu mieux,
00:42:19 c'est un peu moins pire que l'année dernière."
00:42:21 Mais quand on apprend que la moitié des postes dans les académies de Versailles et de Créteil
00:42:26 ne seront pas pourvus à la rentrée,
00:42:28 c'est quelles académies ?
00:42:30 C'est des académies dans lesquelles il y a eu parmi les plus importantes émeutes urbaines
00:42:35 il y a 15 jours.
00:42:36 Donc vous allez avoir à la rentrée, dans ces académies de Versailles et de Créteil,
00:42:43 des manques, des absences de profs,
00:42:45 qui vont avoir des conséquences urbaines et sociales extrêmement fortes dans ces dites académies.
00:42:51 Donc il ne se permette pas de dire que son bilan est moins pire ou meilleur selon ses mots
00:42:55 que l'année dernière, parce qu'effectivement la situation est très négative.
00:42:59 - Juliette, très rapidement.
00:43:00 - Oui, je pense que vous avez eu un mot qui est un des mots les plus importants dans cette situation,
00:43:06 c'est la notion de courage.
00:43:08 Parce qu'évidemment on ne peut pas imputer au ministre Papendia et tous les mots de l'école
00:43:12 qui en réalité sont le résultat de 30 ans d'idéologie et de laxisme.
00:43:17 Mais je ne sais pas s'il a mesuré l'ampleur des dégâts et de la situation,
00:43:21 mais en tout cas il n'a pas mesuré l'ampleur du courage qu'il fallait avoir pour avancer,
00:43:27 en tout cas dans le bon sens.
00:43:29 Il n'a pas le courage de condamner les harceleurs,
00:43:32 il n'a pas le courage de condamner les parents de harceleurs,
00:43:34 il n'a pas le courage de dire qu'effectivement il y a trop d'aides pour les parents
00:43:40 dont les enfants sont délinquants et démissionnaires.
00:43:42 Par contre il a le courage de s'attaquer à ces news et à l'extrême droite, comme il dit.
00:43:49 Et là, la dernière en date, j'ai entendu dire qu'il voulait pénaliser les élèves
00:43:55 qui faisaient trop de fautes d'orthographe.
00:43:57 Pénaliser les élèves qui font trop de fautes d'orthographe,
00:43:59 au lieu d'avoir le courage de reconnaître la responsabilité du gouvernement
00:44:03 et des gouvernements successifs dans l'incompétence qu'ils ont eue, si vous voulez,
00:44:08 à enseigner la lecture, les maths, l'histoire et les matières basiques aux élèves
00:44:13 qui ne savent aujourd'hui plus parler.
00:44:15 Dernier mot sur le sujet, sur le bilan avec vous, Maxime Ropère.
00:44:19 Que retenez-vous de tout ça ?
00:44:21 Écoutez, la situation est très grave.
00:44:25 On parlait justement du métier d'enseignant.
00:44:29 Je vais quand même donner quelques chiffres pour alimenter un petit peu ce bilan.
00:44:34 Dans les années 80, un prof qui débutait en collège, c'était 2,3 fois le SMIC.
00:44:39 En 2022, c'est 1,2 fois le SMIC.
00:44:42 Première chose.
00:44:43 L'an dernier, on a recruté près de 3 000 contractuels.
00:44:47 Je n'ai rien contre les contractuels, à partir du moment où ils sont bien accompagnés et bien formés.
00:44:51 Ce qu'on s'est rendu compte très vite, c'est que ces contractuels avaient bénéficié d'une formation
00:44:57 qui est inférieure à ce que peut proposer une célèbre chaîne de fast-food
00:45:02 à ses employés pour servir des burgers.
00:45:05 Moralité, moralité, on fait un travail dans des conditions absolument indignes.
00:45:13 Donc, qu'est-ce qui se passe ?
00:45:15 On n'a pas de changement.
00:45:17 On va droit dans un mur, littéralement.
00:45:20 Parce qu'on demande de plus en plus à l'école.
00:45:23 On reconnaît de moins en moins le métier d'enseignant.
00:45:26 La laïcité, effectivement, est actuellement en danger.
00:45:31 Ça, ça a été évoqué.
00:45:34 Et donc, on demande à l'école de tout faire, de répondre à tous les problèmes de la société.
00:45:40 Je rappelle que la première cellule d'apprentissage d'un enfant, ce n'est pas l'école, c'est la famille.
00:45:47 On parlait du harcèlement tout à l'heure.
00:45:49 Le harcèlement doit être traité et abordé au sein de l'éducation nationale, c'est une évidence,
00:45:55 comme d'autres thématiques citoyennes et républicaines doivent l'être.
00:46:00 Ceci étant, quand on parle de cyberharcèlement, par exemple,
00:46:04 il faut bien se rendre compte que ce cyberharcèlement se passe principalement au niveau de la cellule privée.
00:46:12 Et l'éducation nationale n'a pas de mainmise là-dessus.
00:46:15 Justement, je pense qu'on a travesti le rôle de l'école,
00:46:19 en délégant le rôle de la famille, qui est celui d'éduquer,
00:46:23 aux enseignants, dont le but était normalement d'instruire, et on les a obligés à éduquer.
00:46:29 Ça leur donne moins de temps pour instruire.
00:46:31 Et de facto, il y a cette dégringolade du niveau,
00:46:35 parce que le rôle premier des enseignants n'est plus respecté.
00:46:39 Les enseignants, contrairement à avant, les hussards noirs de la République,
00:46:42 ils avaient un vrai statut dans la société.
00:46:44 Ils étaient très respectés dans leur messier d'instructeur.
00:46:48 Et aujourd'hui, il y a une dégringolade totale, un abandon.
00:46:50 Ça se retrouve dans le salaire, ça se retrouve aussi dans l'abandon auquel a fait face Samuel Paty,
00:46:55 et ça se retrouve aujourd'hui avec Papé Diaye, qui abandonne littéralement les enseignants
00:47:01 dans le combat contre la baïa et pour la laïcité, par exemple.
00:47:06 Merci, Judith Wiggins, merci Maxime Repert.
00:47:09 Je vous souhaite quoi pour la rentrée ? Bon courage ?
00:47:11 Oui, beaucoup de courage.
00:47:12 Et vous gardez la foi ?
00:47:13 Naturellement.
00:47:14 Et la passion ?
00:47:15 Il faut la passion, et je salue d'ailleurs l'engagement de tous les personnels de l'éducation nationale,
00:47:22 et des enseignants en particulier, qui font que l'école actuellement est encore debout.
00:47:27 On l'a vu avec notamment la pandémie, on le voit encore aujourd'hui.
00:47:33 Donc bravo aux collègues qui se lèvent tous les matins pour faire leur métier.
00:47:36 C'est important.
00:47:37 Là, c'est le fils d'un enseignant qui vous dit aussi.
00:47:39 Mon père était proviseur de lycée, donc c'est un hiver que je connais bien.
00:47:42 Merci en tous les cas d'avoir fait le déplacement, Maxime Repert.
00:47:45 Je rappelle que vous êtes professeur d'histoire et vice-président du SNAC.
00:47:47 Et peut-être qu'à la rentrée, il y aura un nouveau ministre de l'éducation nationale ?
00:47:52 Le pari est assez simple à faire.
00:47:54 On verra ça.
00:47:55 A très bientôt.
00:47:56 Allez, on marque une pause dans ce Midi News.
00:47:59 Il nous reste encore une heure avec beaucoup, beaucoup de sujets.
00:48:01 On parlera de la polémique autour de la présence des députés insoumis à la manifestation d'Assa Traoré.
00:48:06 A tout de suite.
00:48:07 Bienvenue sur CNews et Midi News.
00:48:12 Heure d'été, je le précise, c'est important.
00:48:14 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h.
00:48:17 Place à l'info et l'info en ce lundi.
00:48:20 L'idée d'été, c'est Audrey Abberto.
00:48:22 Rebonjour Thierry.
00:48:23 Entre dérapage financier, irrégularité, absence de politique cohérente,
00:48:27 la Cour des comptes critique le mauvais emploi des consultants du privé par l'État ces dernières années.
00:48:32 La Cour des comptes appelle donc l'État à clarifier ses règles.
00:48:36 Entre 2017 et 2021, les dépenses du Conseil de l'État ont triplé.
00:48:41 Les élections européennes de 2024.
00:48:43 L'eurodéputé Marie Toussaint a été désignée chef de file des écologistes à l'issue d'un vote interne des militants.
00:48:48 Le parti l'a annoncé ce matin.
00:48:50 A 36 ans, cette femme a été élue avec 59,5% des voix, battant l'eurodéputé David Cormans également en lice.
00:48:59 Dans le reste de l'actualité, après deux nuits de recherche, le périmètre a été étendu pour retrouver le petit Émile.
00:49:05 Le petit garçon de 2 ans et demi a disparu en fin d'après-midi samedi alors qu'il jouait dans le jardin de ses grands-parents.
00:49:11 Le maire du village d'où a disparu le petit s'est exprimé ce matin dans l'Eure des pros.
00:49:16 À ce stade, l'inquiétude commence à monter.
00:49:19 L'élargissement du périmètre des recherches et leur intensification avec beaucoup plus d'équipes cinophiles,
00:49:29 plus de gendarmes, plus de sapeurs-pompiers et surtout beaucoup plus de bénévoles.
00:49:33 Ils sont pratiquement le double de ce qu'ils étaient hier.
00:49:36 On cherche et on ne comprend pas qu'on n'ait pas retrouvé notre petit Émile.
00:49:40 Ça fait quand même bientôt 48 heures, il a passé deux nuits d'eau.
00:49:44 Les nuages chez nous sont quand même fraîches.
00:49:46 On est en altitude, 1300 mètres d'altitude et on ne comprend pas qu'on n'ait pas retrouvé.
00:49:52 Puis le temps passe et maintenant c'est de l'inquiétude, on est passé à l'angoisse.
00:49:57 Le gouvernement craint de nouvelles violences pour le 14 juillet.
00:50:01 Elisabeth Borne promet des moyens massifs pour protéger les Français.
00:50:05 Le ministre de l'Intérieur donnera le détail de ces moyens dans la semaine.
00:50:09 Écoutez Rudi Mana, porte-parole Allianz Sud.
00:50:12 Les policiers sont inquiets pour ce 14 juillet.
00:50:15 45 000 policiers chaque soir.
00:50:20 Là j'ai l'impression que pour le 14 juillet on n'a pas le chiffre précis,
00:50:23 mais on ne sera pas loin des 45 000 également.
00:50:25 Donc en fait la difficulté c'est qu'on est quand même au mois de juillet,
00:50:28 je le rappelle à tout le monde, il y a quand même des congés aussi.
00:50:31 Les policiers ont, Dieu merci, le droit de prendre encore des congés.
00:50:34 Là le problème c'est qu'on est obligé d'annuler les congés,
00:50:36 on est obligé de rappeler les policiers sur leur repos.
00:50:39 J'espère que la situation ne va pas se poursuivre
00:50:42 et qu'on va pouvoir un petit peu souffrir au mois d'août.
00:50:44 Les policiers vont encore faire des efforts pour le 14 juillet
00:50:47 pour essayer que cette fête se passe raisonnablement,
00:50:49 se passe tranquillement.
00:50:51 Je ne vous cache pas qu'on est quand même un petit peu inquiets.
00:50:53 Se baigner dans la Seine c'est bientôt possible.
00:50:57 Dès l'été 2025, 25 ans après la fameuse promesse de Jacques Chirac,
00:51:01 Anne Hidalgo a dévoilé hier les trois premiers sites de baignade.
00:51:05 Les détails avec Jules Bedot et Sara Fenzari.
00:51:07 Si on peut nager dans le canal, bientôt on va pouvoir nager dans la Seine.
00:51:13 Nager dans la Seine, un vieux rêve de Jacques Chirac
00:51:16 qui sera désormais possible dès 2025.
00:51:19 Une partie de l'héritage, laissé à l'issue des Jeux Olympiques 2024,
00:51:24 trois sites ont été dévoilés,
00:51:26 le Bramary, situé tout près de l'hôtel de ville,
00:51:28 les rives de Grenelle et Bercy,
00:51:30 qui accueilleront des espaces de baignade aménagés et sécurisés.
00:51:34 Les premières analyses de l'eau de la Seine, effectuées en juin 2023,
00:51:38 sur la base de la réglementation européenne en vigueur,
00:51:41 donnent des résultats excellents.
00:51:43 Malgré cela, les Parisiens ne sont pas prêts à plonger.
00:51:46 J'ai trouvé des bouts de pin, des immondices,
00:51:50 c'était absolument dégoûtant.
00:51:52 Moi je suis un peu sceptique par rapport à ça.
00:51:54 Déjà en se promenant au bord de la Seine,
00:51:57 on voit un petit peu les détritus qu'il y a juste ici au bord,
00:52:00 c'est pas rassurant.
00:52:01 Elle n'a pas l'air très propre, donc non, je ne me baigne pas.
00:52:04 Le fleuve doit accueillir pour les Jeux Olympiques
00:52:07 trois épreuves au pied de la Tour Eiffel,
00:52:09 la natation marathon, le triathlon et le paratriathlon.
00:52:12 Et pour les plus pressés, qui ne pourraient pas attendre
00:52:14 pour faire trempette dans la Seine,
00:52:16 le canal Saint-Martin est ouvert à la baignade dès cet été.
00:52:20 Et à l'international en Chine,
00:52:24 une attaque au couteau a eu lieu dans une école maternelle,
00:52:27 ça s'est passé au sud du pays.
00:52:29 Plus de 6 personnes sont décédées.
00:52:31 Parmi les victimes, il y a un enseignant,
00:52:33 deux parents et trois élèves.
00:52:35 Le suspect arrêté est âgé de 25 ans.
00:52:37 Voilà pour l'essentiel, Thierry.
00:52:39 - Merci.
00:52:40 - Cher André, on vous retrouve à 13h ?
00:52:42 - Oui.
00:52:43 - Allez, à tout à l'heure.
00:52:44 Midi News, nous sommes ensemble jusqu'à 13h.
00:52:46 Avec moi, celle de la représentante féminine,
00:52:48 je le dis, mais merci d'être là,
00:52:50 Juliette Briens, journaliste à L'Incorrect.
00:52:52 Je représente L'Incorrect à nouveau.
00:52:54 - Ah, mais merci beaucoup.
00:52:56 Notre magazine de l'été, en effet.
00:52:58 Sur l'idéologie trans et l'impact qu'elle a sur nos enfants.
00:53:01 - Michel Taubes, ravi d'être avec vous.
00:53:03 Vous êtes en forme pour cette dernière heure ?
00:53:05 - En pleine forme.
00:53:06 - Michael Sadoun ?
00:53:08 - Oui.
00:53:09 - Vous êtes en forme aussi ?
00:53:10 - Oui, toujours.
00:53:11 - Premier Tardif, prochain sujet, c'est aussi pour vous.
00:53:13 C'est aussi pour nos invités, hein.
00:53:15 Mais c'est aussi pour vous.
00:53:16 - J'espère.
00:53:17 - On va parler de la polémique.
00:53:19 On en a beaucoup parlé au cours du week-end,
00:53:22 la polémique autour de la présence de députés insoumis
00:53:25 à la manifestation d'Assa Traoré,
00:53:27 manifestation qui avait été interdite par la préfecture.
00:53:29 On voit tout ça avec Marine Sabourin et Célia Judat.
00:53:32 Et on en parle juste après.
00:53:34 - Le monde déteste la police, c'est tout !
00:53:38 - C'est une séquence qui suscite l'indignation.
00:53:41 - Le monde déteste la police, c'est tout !
00:53:44 - Alors que des dizaines de participants à la marche organisée
00:53:47 par Assa Traoré scandent des slogans anti-police,
00:53:50 des élus insoumis et Europe Écologie Les Verts
00:53:52 marchent fièrement en tête de file.
00:53:54 Gérald Darmanin a réagi hier soir sur Twitter.
00:53:56 - Une journée à attendre en vain des regrets des responsables
00:53:59 de la NUPES qui défilent dans une manifestation interdite
00:54:02 au cri de "tout le monde déteste la police".
00:54:05 Quelle tristesse pour la République et pour les femmes
00:54:08 et les hommes qui la défendent.
00:54:10 - La majorité jute cette attitude inacceptable et intolérable.
00:54:13 - Ce n'est pas la première fois que ce genre de choses se passent.
00:54:16 A la minute où vous entendez ce genre de propos,
00:54:19 vous devez évidemment quitter cette manifestation.
00:54:22 Mais la vérité c'est qu'il n'aurait même pas dû être présent
00:54:25 à cette manifestation.
00:54:26 Même son de cloche du côté de Reconquête.
00:54:28 - Ces députés LFI n'ont-ils pas honte de défiler
00:54:31 avec les indigénistes au cri de "tout le monde déteste la police".
00:54:34 C'est irresponsable mais surtout inexcusable de la part d'élus
00:54:37 qui cautionnent directement un appel à la violence
00:54:39 contre nos forces de l'ordre.
00:54:41 - Face à cette polémique, le député insoumis
00:54:43 écoquerait le réplique.
00:54:45 - Est-ce que vous savez depuis combien de temps
00:54:47 ce slogan est chanté dans les manifestations ?
00:54:49 Vous allez dans les manifestations, vous les couvrez parfois.
00:54:51 Vous l'entendez tout le temps.
00:54:52 - Sans doute depuis longtemps.
00:54:53 - Malheureusement, là c'est là, vous avez remarqué que...
00:54:55 Parce que moi je ne me reconnais pas dans ce slogan.
00:54:57 Donc vous avez remarqué qu'il y a eu des gros plans
00:54:59 que je n'ai pas exprits.
00:55:00 Comment ça se fait ?
00:55:01 - Vous ne la chantiez pas exactement.
00:55:02 - Comment ça se fait ?
00:55:03 Est-ce que c'est maintenant le sujet ?
00:55:04 - Des élus de la nation avancent sur de tels slogans.
00:55:06 Un acte qui abîme sciemment la République,
00:55:08 selon Yael Broun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale.
00:55:12 - Florian Tardif, le moins qu'on puisse dire
00:55:14 c'est que cette présence suscite un grand, grand nombre
00:55:16 de réactions.
00:55:18 - Oui tout à fait.
00:55:19 Qu'est-ce qu'on a entendu au sein de cette manifestation ?
00:55:22 Tout le monde déteste la police.
00:55:24 Or on n'a pas entendu effectivement des députés
00:55:26 de la France insoumise ou Europe Écologie Les Verts
00:55:28 expliquer que non, tout le monde ne détestait pas la police,
00:55:31 que la police ne tue pas dans notre pays
00:55:34 et que qui ne dit mot consente.
00:55:36 Ça c'est le premier point.
00:55:37 Après, est-ce qu'on peut s'étonner de la présence
00:55:39 de ces députés, la France insoumise,
00:55:41 dans le cadre de cette manifestation interdite ?
00:55:43 Je le précise, non.
00:55:45 Tout simplement parce que, et cela a été théorisé
00:55:47 par Jean-Luc Mélenchon il y a une dizaine d'années,
00:55:49 Jean-Luc Mélenchon fait ce qu'on appelle
00:55:52 depuis maintenant une dizaine d'années,
00:55:54 au pire, la stratégie de la conflictualité.
00:55:57 C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'il y a une manifestation,
00:56:00 un sujet bien précis, capable effectivement
00:56:03 de diviser la société française,
00:56:05 d'opposer un groupe de Français à un autre,
00:56:08 il vient alimenter en quelque sorte la conflictualité
00:56:11 puisque, et on l'a vu assez récemment
00:56:14 lors des dernières élections,
00:56:16 que ce soit présidentielle, européenne ou législative,
00:56:19 il n'arrive pas à faire par les urnes
00:56:23 ce qu'il peut potentiellement faire par la rue.
00:56:26 C'est-à-dire qu'il n'arrive pas à gagner grâce aux urnes,
00:56:28 donc il espère aujourd'hui gagner grâce à la rue
00:56:30 en déclenchant, entre guillemets, une espèce de révolte.
00:56:33 Puisque n'oublions pas que le projet politique
00:56:35 de Jean-Luc Mélenchon, c'est d'en finir
00:56:37 avec la Ve République, c'est de passer
00:56:39 à la VIe République.
00:56:40 Et il le dit à chacune des élections
00:56:43 dans lesquelles il se présente.
00:56:45 C'est-à-dire qu'il souhaite changer de régime.
00:56:47 Et aujourd'hui, vu qu'il n'arrive pas à changer de régime
00:56:49 par les urnes, il espère faire cela par la rue.
00:56:52 Et donc, chacun des députés insoumis
00:56:54 qui étaient présents dans le cadre de cette manifestation
00:56:56 font exactement la même chose
00:56:58 et viennent alimenter cette stratégie
00:57:00 de la conflictualité qui oppose les Français entre eux.
00:57:03 - Monsieur Taubes, il y a deux choses.
00:57:06 La première, les députés bénéficient
00:57:09 d'une très forte immunité.
00:57:11 Ils sont protégés par leur statut de député.
00:57:13 Et nous sommes plus à insister sur le fait
00:57:16 que cette immunité ne leur donne pas tous les droits.
00:57:19 Et qu'en plus, dans le règlement intérieur
00:57:21 de l'Assemblée nationale, il y a un article
00:57:23 qui est très clair, l'article 70,
00:57:25 qui dit qu'un député peut être sanctionné
00:57:27 s'il se livre à des manifestations troublant l'ordre.
00:57:32 Donc je pense qu'il faut que,
00:57:34 si vous avez beaucoup de députés
00:57:36 qui profèrent des cris d'orfraie,
00:57:39 que ce soit dans la Macronie,
00:57:41 que ce soit à droite et à l'extrême droite,
00:57:44 qu'ils aillent au bout de leur logique
00:57:47 et qu'ils mettent ces députés insoumis
00:57:49 qui participent à des manifestations
00:57:51 qui troublent l'ordre, qu'ils prennent des sanctions,
00:57:53 qu'ils assument leur position.
00:57:55 Et puis il y a une deuxième chose.
00:57:57 C'est que, en fait, depuis plusieurs années,
00:57:59 la crainte de beaucoup de nos concitoyens,
00:58:02 c'est qu'entre les banlieues qui flambent,
00:58:07 on l'a vu récemment,
00:58:09 la contestation de l'ordre politique et social,
00:58:12 la soudure se fasse.
00:58:14 Et l'enjeu de ces manifestations
00:58:16 qui se déroulent maintenant depuis 15 jours,
00:58:18 enfin hier, samedi, il y en a eu une première,
00:58:21 ils en annoncent d'autres dans les prochaines semaines,
00:58:23 c'est qu'effectivement,
00:58:25 entre le collectif Traoré
00:58:27 et toute cette galaxie de contestataires de la France
00:58:33 qui, soit disant, serait raciste,
00:58:35 ce qui n'est évidemment pas du tout le cas,
00:58:37 et de l'autre, LFI, les Insoumis,
00:58:39 qui ont, comme le disait fort pertinemment Florian,
00:58:43 une stratégie d'insurrection politique,
00:58:45 citoyenne, mais politique réellement,
00:58:48 c'est que cette soudure se fasse.
00:58:50 Et je pense que là, on peut être inquiet.
00:58:52 Parce qu'effectivement, il y a des mots d'ordre communs
00:58:55 qui émergent très fortement.
00:58:57 La haine des policiers, la haine de l'État français,
00:59:00 l'accusation que nous serions dans un État raciste.
00:59:03 Et donc cette soudure entre la banlieue
00:59:06 et les politiques qu'incarnent les Insoumis,
00:59:09 elle est porteuse de beaucoup d'inquiétude
00:59:11 et de violence à venir dans notre pays.
00:59:13 Et moi, ma crainte, c'est que dans les semaines qui viennent,
00:59:15 là encore, peut-être deux, trois semaines,
00:59:17 et surtout à la rentrée,
00:59:19 ces manifestations effectivement illégales,
00:59:21 parce qu'elles troublent l'ordre public
00:59:23 et qu'elles mettent en danger les commerçants
00:59:25 et l'ordre public plus largement,
00:59:27 se renouvellent de façon plus systématique.
00:59:29 Mais Florian, je le disais,
00:59:31 en plus, ce n'est pas la première fois
00:59:33 que les députés et les filles manifestent
00:59:36 dans des manifestations qui étaient justement interdites.
00:59:39 C'était le cas avec le soulèvement de la terre,
00:59:41 on s'en souvient, on en a beaucoup parlé autour de nos plateaux.
00:59:44 Non, mais je pense qu'on avait rarement vu,
00:59:48 enfin de plus en plus avec eux,
00:59:50 mais on avait rarement vu un tel spectacle
00:59:53 d'échéance, de honte et d'irrespect
00:59:58 du drapeau et des institutions.
01:00:00 On a quand même des députés élus de la République
01:00:02 qui se rendent cinq jours à peine,
01:00:04 une semaine à peine,
01:00:06 après la fin des émeutes qui ont mis notre pays à feu et à sang,
01:00:09 à une manifestation interdite,
01:00:11 donc ils se mettent hors la loi
01:00:13 pour défiler aux côtés d'un clan
01:00:16 dont le casier judiciaire,
01:00:18 excusez-moi, mais à eux tous,
01:00:20 est plus long que notre bras.
01:00:22 Est-ce que déjà la gauche et l'extrême-gauche
01:00:24 arriveront un jour à se trouver des martyrs et des héros
01:00:26 qui ne sont pas des délinquants ou des criminels ?
01:00:28 On se le demande, il faudrait peut-être qu'ils se remettent en question.
01:00:31 Et qui vont en plus défiler
01:00:34 un peu mal à l'aise,
01:00:36 on les a sentis quand même un peu mal à l'aise,
01:00:38 on a senti quand même qu'ils savaient
01:00:40 qu'ils faisaient peut-être un peu erreur.
01:00:42 - Quand on entend les slogans, on a une petite séquence que peut-être Habiba nous...
01:00:44 - Tout le monde déteste la police, donc slogan anti-républicain.
01:00:46 Aux côtés d'Assa Traoré, il faudrait ressortir les vidéos,
01:00:48 qui a tenu des propos gravissimes sur la France,
01:00:51 c'est plus de l'anti-républicain, c'est de l'anti-France.
01:00:54 On est dans l'anti-France.
01:00:56 Ce sont des députés qui nourrissent la haine de la France
01:01:00 aux côtés, excusez-moi, des délinquants et des criminels
01:01:03 qu'ils défendent toute la journée.
01:01:05 - Juliette, je vous interroge 30 secondes, mais je voudrais,
01:01:07 puisque vous parliez du climat...
01:01:08 - Je vois qu'il y a des sanctions en fait, je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas eu de sanctions.
01:01:10 - Alors juste, on en parlera tout à l'heure.
01:01:12 - Ce devrait être sanctionné immédiatement.
01:01:14 - Mais d'abord, le climat de cette manifestation,
01:01:17 justement, ça décrit un petit peu ce que vous venez de dire.
01:01:19 On l'écoute, Habiba va nous diffuser cette séquence.
01:01:25 - Le monde déteste la police, c'est tout !
01:01:41 - Bon voilà, oui, Juliette.
01:01:43 - Non seulement les députés et les filles ne se soustraient pas
01:01:47 à la manifestation au moment où ce slogan est entonné,
01:01:50 c'est un slogan très grave, qui porte atteinte à nos institutions,
01:01:53 à notre police, à ceux qui sont censés nous protéger.
01:01:55 Et en plus, après, derrière, sur les plateaux,
01:01:57 justifie, sûrement après un brainstorming,
01:02:00 justifie, si vous voulez, ce slogan en disant
01:02:03 que c'est un slogan qu'on entend partout, depuis les gilets jaunes,
01:02:06 et qui ne traduit simplement qu'une colère et un manque de confiance des Français
01:02:10 envers la police, ce qui est faux, comme on l'a vu dans plusieurs sondages
01:02:14 qui sont sortis ces derniers jours, qui nous ont dit que 77% des Français
01:02:18 avaient une bonne image de la police.
01:02:20 Donc, ils font penser que ce slogan représenterait tous les Français,
01:02:24 alors qu'en fait, ce slogan ne représente que leurs délinquants
01:02:27 et leurs criminels qu'ils soutiennent, et que leur haine de la France,
01:02:30 et c'est tout ce que ça représente.
01:02:31 - Alors justement, Omicad, je vous donne la parole tout de suite,
01:02:33 mais puisque, comme en juillet, tu parlais des députés, des élus
01:02:37 qui sont sur les plateaux, je vais vous faire écouter
01:02:40 la réaction de Sandrine Rousseau, qui était l'invité de nos confrères
01:02:43 de France 24, et qui se justifie, on l'écoute,
01:02:46 et puis je vous pose la question, vous me dites tout simplement
01:02:48 ce que vous en pensez, Sandrine Rousseau.
01:02:51 - En fait, c'est un slogan qui devrait tous et toutes nous alerter
01:02:55 sur le fait qu'il y a une perte de confiance dans la capacité
01:02:59 de la police à maintenir la paix sociale et la cohésion sociale,
01:03:03 et je crois que nous devrions entendre ce slogan,
01:03:06 et vraiment en tirer les conclusions.
01:03:08 Il n'est pas normal que ce soit un slogan que l'on retrouve
01:03:10 dans toutes les manifestations depuis les Gilets jaunes,
01:03:13 et ça dit quelque chose d'une défiance vis-à-vis des forces de l'ordre,
01:03:17 et ça nécessiterait que nous engagions le dialogue
01:03:20 pour voir comment réformer la police et faire en sorte
01:03:23 que la confiance soit rétablie.
01:03:25 - Alors je vous fais agir, mais justement, et on continue,
01:03:28 et je vous donne la parole juste après, ce sondage dont vous parliez,
01:03:32 je voyais qu'on le voit, c'est important également de filianer
01:03:35 dans ce débat, avez-vous confiance en la police ?
01:03:37 La réponse, elle est claire, elle est en bleu, 73% en confiance.
01:03:41 - Et même à gauche, même à l'extrême gauche,
01:03:43 dans les dictatures du sondage...
01:03:44 - Vous comprenez pourquoi je voulais qu'on voit le sondage ?
01:03:45 C'est important de le dire.
01:03:46 - Elle ment, Sandrine Rousseau, déforme complètement la réalité.
01:03:50 Les Français ont confiance dans leur police.
01:03:53 Les Français ne considèrent pas que la police est raciste.
01:03:55 - Oui, mais pourquoi elle dit ça ?
01:03:57 - Elle détourne la réalité à son avantage, mais la vérité est plus forte qu'elle.
01:04:00 - Elle rebondit sur un contexte d'émeute et sur l'épisode Nahel,
01:04:04 elle plaque, je dirais, une grille lecture américaine sur la France,
01:04:08 parce qu'elle considère, et elle a raison à ce titre-là,
01:04:11 que faire un affrontement entre la police et la population,
01:04:15 c'est quelque chose qui est profitable au débat sur les minorités.
01:04:18 Ça permet de considérer qu'en effet, il y a une force oppressive de l'État
01:04:21 qui s'oppose aux minorités de ce pays, ce qui évidemment est une absurdité.
01:04:25 Moi, j'aimerais quand même insister sur la complaisance médiatique
01:04:29 qui entoure quand même cette manifestation.
01:04:31 On n'a pas entendu de commentaires extrêmement rudes,
01:04:34 alors que si c'était l'extrême droite qui l'avait fait,
01:04:36 et je renvoie à un fil excellent de Amine El Khatmi
01:04:39 qui a été fait sur Twitter à ce sujet-là,
01:04:41 si c'était l'extrême droite qui avait défilé dans Paris
01:04:44 avec des soutiens du Rassemblement National ou de Reconquête,
01:04:48 ou que sais-je, avec Écharpe Tricolore,
01:04:50 on en aurait entendu parler dans le JT.
01:04:52 Vraiment, je trouve que ce deux poids deux mesures est encore une fois insupportable.
01:04:56 Par ailleurs, je rappelle qu'Assata Horé…
01:04:58 J'ai cité d'autres chaînes, vous voulez dire.
01:04:59 Oui, bien sûr, j'ai cité d'autres chaînes.
01:05:01 C'est important de le préciser.
01:05:03 Par ailleurs, je souligne qu'Assata Horé,
01:05:07 qui défile au son de "Tout le monde déteste la police",
01:05:10 a été non pas l'égérie, mais la représentante d'un partenariat
01:05:13 avec une marque de chaussures de luxe célèbre que je ne citerai pas,
01:05:17 et je voudrais dire la complicité de certaines marques
01:05:20 et d'un certain capitalisme woke vis-à-vis de ces minorités actives
01:05:24 qui veulent détruire la République.
01:05:26 Enfin, le soutien, il n'est pas que médiatique, il est aussi politique.
01:05:30 Je trouve que défiler dans une manifestation,
01:05:34 déjà qui s'oppose à la police républicaine,
01:05:38 mais qui en plus a été interdite,
01:05:40 c'est vraiment indigne venant de gens qui portent l'écharpe tricolore.
01:05:44 Qu'est-ce qui risque ces députés et les filles Florian Tardif, pour le moment ?
01:05:49 Le fait de participer à une manifestation interdite.
01:05:52 Il y a des règles à l'Assemblée nationale.
01:05:54 Oui, il y a des règles à l'Assemblée nationale.
01:05:56 Le plus grand risque pour la France insoumise,
01:05:59 et c'est un risque assumé, on en parlait tout à l'heure,
01:06:03 depuis assez longtemps, c'est-à-dire qu'il est politique.
01:06:07 C'est-à-dire que les Français vont progressivement se rendre compte
01:06:11 de ce qui est à l'intérieur de la maison insoumise.
01:06:15 C'est-à-dire que, effectivement, depuis un certain temps,
01:06:17 on voit la façade qui nous est présentée,
01:06:19 mais qu'y a-t-il vraiment derrière les murs ?
01:06:22 Et là, ça saute aux yeux par rapport à ce qui nous est présenté.
01:06:26 Et d'ailleurs, les Français ne s'y trompent pas,
01:06:28 puisqu'on a dévoilé ce sondage la semaine dernière
01:06:31 de qui, selon vous, serait le plus à même
01:06:34 de gérer le pays en temps de crise par rapport aux émeutes
01:06:38 qui ont secoué la France ces derniers jours.
01:06:41 Et le verdict est sans appel concernant Jean-Luc Mélenchon.
01:06:45 C'est-à-dire que 9%, il me semble, des Français
01:06:48 auraient glissé un bulletin Jean-Luc Mélenchon.
01:06:51 C'était à refaire.
01:06:53 Aujourd'hui, ils étaient plus de 20% l'année dernière.
01:06:56 On est passé de 20% à 9% de Français
01:06:59 qui pensent à Jean-Luc Mélenchon en premier.
01:07:02 Alors, maintenant, à qui vous donneriez les clés du pays
01:07:06 en temps comme cela de crise ?
01:07:10 Avant que je vous donne la parole,
01:07:12 je crois qu'on a la réaction d'un avocat
01:07:15 sur le risque qu'il risque précisément.
01:07:18 On va demander à un spécialiste.
01:07:20 C'est ce qu'on a fait d'ailleurs.
01:07:22 La première des sanctions, pour simplement manifester,
01:07:25 alors même que la manifestation est interdite,
01:07:28 c'est 135 euros ramenés à 90 euros si on paie dans les délais.
01:07:32 Avant 2019, il n'y avait pas de sanctions spécifiques
01:07:35 pour les participants à une manifestation illicite.
01:07:39 Mais cela a évolué avec un direct du 20 mars 2019
01:07:43 pris sous la présidence d'Emmanuel Macron
01:07:46 pour prévoir une telle contravention,
01:07:51 une telle sanction à l'égard de tout participant,
01:07:54 quel que soit d'ailleurs son comportement.
01:07:56 135 euros.
01:07:58 Je suis sous la stratégie politique.
01:08:02 Quand on regardait la vidéo du moment où on voyait
01:08:06 le député Coquerel et Sandrine Rousseau
01:08:08 se défiler au centre de "Tout le monde déteste la police",
01:08:12 on sentait un certain malaise chez les députés
01:08:15 et on avait cette impression de soumission.
01:08:18 On a cette impression que...
01:08:21 Regardez ce que dit Sandrine Rousseau.
01:08:23 Le malaise, je ne l'ai pas senti chez nos confrères de France 24.
01:08:27 Pour ça, je parle de complaisance médiatique.
01:08:29 Le gang traoré, si vous voulez,
01:08:32 qui achète la protection des élus LFI
01:08:36 contre des voix électorales.
01:08:38 C'est leur stratégie politique, c'est très bien.
01:08:41 Bientôt, il n'y aura plus que les délinquants,
01:08:43 les criminels et les racailles et les antifrancs
01:08:46 qui voteront LFI.
01:08:47 Et tous les autres, ils iront chez Marine Le Pen.
01:08:49 Qu'ils continuent comme ça, c'est très bien.
01:08:50 Je pense qu'il ne faut jamais empêcher
01:08:52 les ennemis de commettre des erreurs.
01:08:53 Michel Thaub, vous avez 23 secondes.
01:08:55 D'abord, ce serait intéressant que des contraventions pleuvent
01:08:59 sur toutes les personnes qui ont été reconnues
01:09:01 et qu'elles reçoivent par voie postale une contravention.
01:09:03 Ce serait intéressant de savoir si c'est une IDP ou pas.
01:09:06 Mais c'est 135 euros.
01:09:07 Symboliquement, ce serait intéressant, je n'y crois pas deux minutes.
01:09:09 Deuxième point, c'est surtout, je répète,
01:09:12 article 70 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
01:09:15 Moi, je voudrais mettre devant leur responsabilité
01:09:17 tous les élus qui se sont soulevés pour soutenir
01:09:20 les policiers qui ont sauvé la République il y a 15 jours
01:09:23 lorsqu'il y a eu des émeutes partout,
01:09:25 police nationale, police municipale, les élus, etc.
01:09:27 Mais qu'ils aillent au bout de leur condamnation
01:09:30 en prenant des mesures disciplinaires
01:09:32 sur la base de l'article 70
01:09:34 contre les députés qui ont participé
01:09:36 à une manifestation qui a troublé l'ordre public
01:09:39 parce qu'ils ont la possibilité de le faire.
01:09:41 Qu'ils aillent au bout de leur logique,
01:09:43 qu'ils le fassent et qu'ils ne se contentent pas
01:09:45 de faire des tweets de condamnation morale.
01:09:48 Qu'ils fassent ces choses.
01:09:50 - Merci Michel. On se retrouve dans quelques instants
01:09:53 pour la dernière ligne droite de ce Mini-News
01:09:55 avec un chiffre 100.
01:09:57 Je me tourne vers vous. 100.
01:09:59 100 comme quoi ?
01:10:01 - 100 jours. - 100 comme ?
01:10:03 - Les jours 100. - Les jours 100.
01:10:05 On en débat. Eh oui, Emmanuel Macron avait donné
01:10:07 100 jours à Elisabeth Borne.
01:10:09 Florian Tardif, je vous attends sur ce chiffre 100.
01:10:11 Et 100, c'est dans 3, 4 jours.
01:10:13 Nous sommes le 10.
01:10:15 - Allez, on fait des mathématiques dans Mini-News.
01:10:18 C'est dingue.
01:10:20 Mini-News été, je n'avais pas vu le titre.
01:10:22 Mini-News été, soyez les bienvenus
01:10:24 avec nos horaires d'été jusqu'à 13h.
01:10:26 Et le temps passe à une vitesse dingue.
01:10:28 Je ne sais pas ce que vous en pensez,
01:10:30 mais on a eu beaucoup de sujets
01:10:32 et ce n'est pas fini.
01:10:34 Avec moi pour commenter cette actualité,
01:10:36 Juliette Briens, Michael Sadoun, Michel Taubé
01:10:38 et évidemment Florian Tardif.
01:10:40 Parce qu'on va commencer par vous, mon cher Florian Tardif
01:10:42 avec ce que je disais, c'était un véritable teaser
01:10:44 juste avant cette dernière partie.
01:10:46 Le chiffre 100.
01:10:48 100.
01:10:50 On disait qu'on faisait un peu de mathématiques,
01:10:52 c'est de la mathématiques basique,
01:10:54 mais qui peut avoir des conséquences néanmoins.
01:10:56 Puisque je le rappelle, Emmanuel Macron avait donné
01:10:58 100 jours à Elisabeth Borne
01:11:00 pour relancer l'action du gouvernement.
01:11:02 Bilan.
01:11:04 - Et oui, Emmanuel Macron mettre des horloges.
01:11:06 - Je raclais ma gorge, j'essayais un peu de...
01:11:08 - Emmanuel Macron mettre des horloges
01:11:10 qui s'est peut-être mis dans une mauvaise position
01:11:12 effectivement en décrétant cette période de 100 jours
01:11:14 d'apaisement.
01:11:16 Ce sont les mots
01:11:18 qu'il avait utilisé mi-avril
01:11:20 puisque bien évidemment l'exécutif
01:11:22 espérait tourner la page,
01:11:24 ouvrir un nouveau chapitre et clore
01:11:26 définitivement celui qui concernait
01:11:28 les retraites avec la crise sociale
01:11:30 que nous avons vécue pendant de nombreux mois
01:11:32 autour de ce projet de loi
01:11:34 qui a été voté puis promulgué.
01:11:36 Sauf que malheureusement,
01:11:38 comme bien souvent,
01:11:40 avec Emmanuel Macron depuis, il faut le dire,
01:11:42 son arrivée à l'Elysée,
01:11:44 une crise est venue de nouveau percuter
01:11:46 le projet politique
01:11:48 qu'il souhaitait mener,
01:11:50 c'est-à-dire tenter d'apaiser
01:11:52 le pays, de retrouver un petit peu de concord national
01:11:54 pendant cette période de 100 jours,
01:11:56 c'est-à-dire jusqu'au 14 juillet, c'est dans 4 jours.
01:11:58 Sauf que les récents événements nous ont montré
01:12:00 qu'effectivement,
01:12:02 les failles qui pouvaient
01:12:04 exister au sein de la société française
01:12:06 se creusent d'année en année,
01:12:08 de mois en mois,
01:12:10 et qu'il va falloir un tout petit peu plus qu'une période de 100 jours
01:12:12 pour pouvoir tenter d'apaiser
01:12:14 définitivement le pays.
01:12:16 Malheureusement, le slogan que souhaitait
01:12:18 dévoiler le président de la République,
01:12:20 c'est ce qui a brussé en tout cas
01:12:22 dans les journaux
01:12:24 à l'approche de ce 14 juillet,
01:12:26 c'était le slogan d'une France apaisée.
01:12:28 Pour conclure justement ces 100 jours
01:12:30 d'apaisement, je ne suis pas sûr
01:12:32 qu'ils soient repris, compte tenu
01:12:34 du contexte actuel et des nuits d'émeute
01:12:36 qui se sont déroulées
01:12:38 ces derniers jours, et de la crainte
01:12:40 toujours de l'exécutif
01:12:42 de nouvelles nuits d'émeute le 13
01:12:44 ou 14 juillet, avec effectivement
01:12:46 un ministre de l'Intérieur assez actif
01:12:48 sur cette question pour éviter une nouvelle nuit d'émeute.
01:12:50 C'est ça qui est terrible pour lui, il se fait avoir
01:12:52 par son propre slogan qui était
01:12:54 très ambitieux pour quelqu'un qui décide
01:12:56 de ne changer ni de cap, ni de gouvernement,
01:12:58 ni de dissoutre quoi que ce soit, donc aucun changement.
01:13:00 Le pays va s'apaiser tout seul.
01:13:02 Il est confronté à cette
01:13:04 énorme crise des émeutes
01:13:06 qui est extrêmement grave
01:13:08 et je pense
01:13:10 d'ailleurs que les crises ne vont faire
01:13:12 que s'accélérer dans le temps. Et pour conclure
01:13:14 tout ça, si vous voulez, avec la cerise
01:13:16 sur le gâteau,
01:13:18 les 100 jours d'apaisement se terminent
01:13:20 le 14 juillet, et on est déjà
01:13:22 en train d'appréhender cette date
01:13:24 comme
01:13:26 un
01:13:28 relancement des émeutes
01:13:30 et de possibles violences extrêmement
01:13:32 graves avec l'interdiction
01:13:34 de la vente
01:13:36 d'artifices aux particuliers, la mairie
01:13:38 de Strasbourg qui a déjà elle-même
01:13:40 annulé son propre feu d'artifice.
01:13:42 Donc c'est déjà comment va se finir
01:13:44 cette soirée, quand les Américains
01:13:46 fêtent leur 4 juillet
01:13:48 en grande pompe avec des drapeaux partout
01:13:50 et la ferveur patriotique.
01:13:52 Ce qui est dommage. On aura les annulations
01:13:54 de feu d'artifice,
01:13:56 on aura les sifflets
01:13:58 sur les Champs-Elysées
01:14:00 et puis la journée se terminera
01:14:02 évidemment. On espère avoir quand même
01:14:04 les balles des sapeurs-pompiers,
01:14:06 Nathalie M'Panel qui était sur ce plateau,
01:14:08 espérait que les balles des sapeurs-pompiers aient lieu.
01:14:10 On continue le tour de temps mais on a un invité
01:14:12 avec nous, Christophe
01:14:14 Madrol qui est concierge général, élu
01:14:16 écologiste UDE. Soyez le bienvenu Christophe
01:14:18 Madrol. Quel bilan faites-vous de ces
01:14:20 100 jours ? On est à 4 jours
01:14:22 de ces 100 jours.
01:14:24 Soyez bienvenu. Bonjour à tous.
01:14:26 Un bilan contrasté.
01:14:28 Nous avons eu la chance d'avoir le président
01:14:30 Macron pendant 3 jours à Marseille et je regardais
01:14:32 vos images et j'ai vu beaucoup de mes amis.
01:14:34 Quoi dire ? Il y a
01:14:36 de nombreux problèmes. Un,
01:14:38 l'isolement du président Macron est
01:14:40 criant aujourd'hui et j'ai
01:14:42 pu en discuter avec lui.
01:14:44 Le fait qu'il centralise tout
01:14:46 et qu'il décide tout avec Alexis
01:14:48 Collère pose un réel problème
01:14:50 vis-à-vis de l'ensemble des gouvernants.
01:14:52 Deux, Elisabeth Borne
01:14:54 essaye de faire ce qu'elle peut
01:14:56 mais elle peut peu comme on peut dire.
01:14:58 Il manque réellement une vraie incarnation
01:15:00 du gouvernement qu'elle a autour
01:15:02 d'elle. Je suis sourd autour de la table.
01:15:04 Est-ce qu'on est capable de nommer 10 ministres
01:15:06 du gouvernement Borne ? J'ai eu à
01:15:08 recevoir des ministres à la région sud.
01:15:10 Je ne savais même pas quelles étaient
01:15:12 leurs fonctions. Ça pose
01:15:14 problème dans notre démocratie.
01:15:16 Et la troisième chose qui est
01:15:18 importante en matière d'écologie puisque je suis
01:15:20 écologiste, le président Macron
01:15:22 nous fait des annonces à Marseille
01:15:24 sur un nouveau plan
01:15:26 lié à l'écologie et au lien avec l'économie.
01:15:28 Deux jours après,
01:15:30 machine arrière, il demande de stopper
01:15:32 tout et là on revoit qu'Elisabeth
01:15:34 Borne propose de remettre de l'argent
01:15:36 dans la transition écologique. Le problème
01:15:38 c'est ce manque
01:15:40 de vision et
01:15:42 qui incarne aujourd'hui la politique
01:15:44 portée par Emmanuel Macron. Ce qui est gênant
01:15:46 parce qu'on l'a dit multe fois
01:15:48 sur vos plateaux, la politique
01:15:50 doit s'incarner. On comprend
01:15:52 que la question sécuritaire, Gérald Darmanin
01:15:54 l'incarne. Mais après,
01:15:56 qu'est-ce que fait Christophe Béchu ?
01:15:58 Ce pauvre Christophe Béchu que j'aime
01:16:00 bien Audemorand. Le maire d'Angers est un
01:16:02 brave garçon mais il met en place
01:16:04 sa stratégie sur
01:16:06 l'écologie. L'Elysée lui demande de
01:16:08 tout arrêter, de tout remettre dans les cartons.
01:16:10 Ça me fait penser à l'histoire Borloo.
01:16:12 On a fait travailler Jean-Louis Borloo
01:16:14 qui a été un grand ministre de l'écologie
01:16:16 et un type
01:16:18 qui travaille réellement. On lui demande
01:16:20 de travailler, on lui demande de mettre en place
01:16:22 le plan banlieue qu'il connaît et
01:16:24 à un moment de l'annonce, on lui
01:16:26 dit "on ne tient plus compte de ce que vous faites".
01:16:28 Et aujourd'hui, on reparle du plan Borloo.
01:16:30 Cette question de la vision
01:16:32 qui n'est pas... Oui, Emmanuel
01:16:34 Macron doit avoir une grande intelligence
01:16:36 mais à force de s'enfermer
01:16:38 à l'Elysée, cette
01:16:40 intelligence se perd.
01:16:42 Christophe, maintenant, vous restez avec nous.
01:16:44 On poursuit le tour de table avec
01:16:46 mes invités, Michel Taubes.
01:16:48 Emmanuel Macron
01:16:50 a sorti du chapeau, de façon peut-être un peu
01:16:52 improvisée, cette idée des 100 jours
01:16:54 pour gagner du temps au lendemain
01:16:56 de la crise des retraites.
01:16:58 Et c'est vrai qu'il a attaché
01:17:00 aux 100 jours l'idée de l'apaisement.
01:17:02 Là, le bilan est catastrophique.
01:17:04 La France a été mise à feu
01:17:06 et à sang. Il n'y a pas un département de France
01:17:08 qui n'a été touché par ces violences
01:17:10 urbaines complètement
01:17:12 hallucinantes.
01:17:14 Ensuite, je trouve qu'autant le président
01:17:16 de la République a beaucoup communiqué pendant
01:17:18 un mois et demi, il a fait des sorties
01:17:20 innombrables, autant, justement,
01:17:22 depuis qu'il y a eu ces émeutes,
01:17:24 je trouve qu'il fait plutôt profil bas.
01:17:26 Il fait tellement profil bas que
01:17:28 d'ailleurs, on ne sait même pas ce qui va se passer cette semaine.
01:17:30 Là, il part à Vinus
01:17:32 pour le sommet de l'OTAN pendant deux jours.
01:17:34 Mais que va-t-il faire ? On ne sait même pas s'il va y avoir
01:17:36 une interview présidentielle
01:17:38 le 14 juillet, tradition qu'il avait
01:17:40 voulu abandonner, puis qu'il a reprise
01:17:42 il y a un an.
01:17:44 On ne sait pas, on est dans le brouillard.
01:17:46 Et je trouve que finalement,
01:17:48 la seule personne qui fait
01:17:50 semblant, ou peut-être
01:17:52 est-elle sincère, ça on le saura
01:17:54 dans les jours qui viennent, qui tient un peu le navis en termes de
01:17:56 communication, c'est Elisabeth Borne qui a fait
01:17:58 une grande interview dans Le Parlement,
01:18:00 et qui, elle, semble complètement convaincue
01:18:02 qu'elle va rester
01:18:04 - Elle a un poste aussi à sauver !
01:18:06 - Oui, alors ça en étant dit, mais
01:18:08 elle communique actuellement. - Je voulais en parler justement
01:18:10 puisqu'on parle de l'État et en mode...
01:18:12 - Florian Tardif est là, et on parle de ce
01:18:14 remaniement ministériel, on sait,
01:18:16 on l'a évoqué en début d'émission, Pape Ndiaye
01:18:18 dont on peut penser qu'évidemment il ne conservera
01:18:20 pas son poste, mais c'est une
01:18:22 façon de marquer, évidemment. Alors oui, elle est dans son rôle
01:18:24 les Premières Ministres, oui, mais c'est pas un hasard.
01:18:26 Cette longue interview,
01:18:28 elle a abordé tous les thèmes.
01:18:30 Elle a abordé tous les thèmes, on ne peut pas lui reprocher.
01:18:32 - A savoir, est-ce que Elisabeth Borne
01:18:34 restera en poste ou non ?
01:18:36 Puisque, bien évidemment, cet entretien
01:18:38 qu'elle a accordé
01:18:40 à nos confrères du Parisien
01:18:42 aujourd'hui en France a été
01:18:44 validé par le
01:18:46 sommet de l'État, c'est-à-dire par l'Élysée.
01:18:48 C'est l'Élysée qui a bien évidemment
01:18:50 donné son accord
01:18:52 pour qu'Elisabeth Borne puisse donner un
01:18:54 entretien comme cela dans un grand journal
01:18:56 qui a été publié
01:18:58 un dimanche dans lequel elle peut
01:19:00 revenir assez longuement
01:19:02 sur ses 100 jours. La feuille de route
01:19:04 que, dit-elle, elle a pu
01:19:06 mettre en place durant ses 100 jours
01:19:08 est déclinée
01:19:10 sur un certain nombre de sujets. Donc, bien évidemment,
01:19:12 sur cette question, on peut imaginer qu'Elisabeth Borne
01:19:14 pourra
01:19:16 rester en place.
01:19:18 - Michel Sadoon.
01:19:20 - Je rebondis à ce qui a été dit
01:19:22 par cet intervenant.
01:19:24 - Christophe Madrol. - Exactement, par Christophe Madrol.
01:19:26 Je pense qu'Emmanuel Macron est vraiment
01:19:28 quelqu'un de très intelligent, mais je pense qu'il a
01:19:30 un sentiment de toute puissance
01:19:32 qui lui fait donner l'impression
01:19:34 qu'il a une maîtrise sur
01:19:36 tous les événements du pays. Alors, tous les 4 matins,
01:19:38 on est en guerre contre
01:19:40 tantôt le Covid, tantôt
01:19:42 la Russie, tantôt autre chose.
01:19:44 Et puis, quand il décide que c'est l'apaisement,
01:19:46 il pense que tout le pays va
01:19:48 se ranger derrière lui et s'apaiser.
01:19:50 Je pense que c'est une erreur dramatique.
01:19:52 Il y a évidemment la question
01:19:54 de la centralisation qu'il y a derrière ça.
01:19:56 Il a décidé de gouverner le pays à deux
01:19:58 avec Alexis Colère. Le gouvernement
01:20:00 a disparu. L'Assemblée nationale,
01:20:02 on l'a vu,
01:20:04 il y a une ambiance médiatique qui s'est
01:20:06 déplacée vers l'Assemblée nationale, mais politiquement,
01:20:08 elle est impuissante parce qu'elle est trop divisée
01:20:10 actuellement, même au sein de la majorité.
01:20:12 Les corps intermédiaires,
01:20:14 on l'a assez dit pendant ces années, depuis qu'Emmanuel
01:20:16 Macron est arrivé, ils ont un peu disparu.
01:20:18 Que ce soit les syndicats,
01:20:20 les syndicats ont quand même fait leur retour, mais les élus locaux...
01:20:22 - C'est divisé pour mieux régner.
01:20:24 - Bien sûr, il a certainement un intérêt
01:20:26 politique à le faire, mais à long terme,
01:20:28 ça a participé
01:20:30 à une déstructuration du pays.
01:20:32 Dernière chose que je voulais dire, c'est que
01:20:34 je trouve qu'il y a une désynchronisation
01:20:36 entre la coloration
01:20:38 politique du gouvernement et la volonté
01:20:40 politique du pays. Je pense que les Français
01:20:42 sont plutôt à droite, je pense que les Français sont
01:20:44 plutôt derrière la police, qu'ils aiment
01:20:46 l'ordre, une question exigeante.
01:20:48 Et on a
01:20:50 Elisabeth Borne, à savoir ancienne directrice
01:20:52 de cabinet de Ségolène Royal, qui est à la tête du gouvernement.
01:20:54 Pour moi, ça ne correspond pas à l'ambiance politique du pays.
01:20:56 - Juste très rapidement... - Oui, très rapidement,
01:20:58 parce que je veux donner la parole à Christophe Mandrol.
01:21:00 - Ce qui m'a plus officiellement
01:21:02 sorti de la bouche d'Emmanuel Macron, c'était que
01:21:04 le geste du policier qui a tué Nael
01:21:06 était inexcusable. - Oui,
01:21:08 c'est vrai que... - Pour tenter
01:21:10 d'éviter les émeutes, il a abandonné l'honneur.
01:21:12 Finalement, il a perdu l'honneur, il a eu
01:21:14 les émeutes, et peut-être
01:21:16 qu'il se cache un peu, finalement, parce qu'il ouvre la bouche
01:21:18 et on a le sentiment de tout sentir.
01:21:20 - Christophe Mandrol, vous vouliez réagir.
01:21:22 - Il y a un secret de la police du Neve que
01:21:24 Florent Tardif aborde régulièrement, c'est que
01:21:26 sur le banc de touche gouvernementale, il n'y a plus grand monde.
01:21:28 Qui pour remplacer Elisabeth Borne ?
01:21:30 Quel profil pour remplacer Elisabeth Borne ?
01:21:32 - Elle reste selon vous, Christophe
01:21:34 Mandrol ? Elle reste ou pas ? - Moi, je serai
01:21:36 Emmanuel Macron, je maintiens Elisabeth Borne.
01:21:38 Elle règle tous les problèmes. - Je pense
01:21:40 qu'il y a quelques LR qui seraient très intéressés.
01:21:42 - On la bougera après
01:21:44 les Jeux Olympiques, éventuellement.
01:21:46 Le problème, c'est qu'elle n'a pas fait la feuille
01:21:48 de match de ses ministres. Il y a certains
01:21:50 ministres, évidemment qu'il faut changer aujourd'hui.
01:21:52 Les propos Pimpendia, vous l'avez
01:21:54 abordé en début d'émission, pour moi,
01:21:56 qui suis un homme de gauche, qui suis écologiste,
01:21:58 je ne considère pas CNews comme une télé
01:22:00 d'extrême droite. C'est une télé
01:22:02 de débat et c'est toujours avec grand plaisir que
01:22:04 j'ai le débat, même si je ne suis pas d'accord
01:22:06 avec Pascal Praud, même si je ne suis pas d'accord avec Jean Messia.
01:22:08 C'est un bonheur de... - C'est très gentil,
01:22:10 merci beaucoup. Merci de le signaler
01:22:12 en tous les cas, Christophe Mandrol. Merci. Et Jean Messia
01:22:14 sera mon invité dans la parole au français du taleur.
01:22:16 - Ah ! - Non mais...
01:22:18 - Mais il y aura un débat. - Il y aura un débat.
01:22:20 - Ne pas... Aujourd'hui,
01:22:22 Elisabeth Borne est la bonne personne
01:22:24 au bon endroit. Mais par contre,
01:22:26 et c'est un secret de Polychinelle,
01:22:28 de tous les médias parisiens,
01:22:30 il y a des ministres qui sont en partance.
01:22:32 Mais à quel moment Emmanuel Macron va valider
01:22:34 la feuille de mèche d'Elisabeth Borne
01:22:36 pour lui dire "voilà, les ministres qui se barrent,
01:22:38 ils en vont, et ils sont remplacés
01:22:40 par qui ?" Et à mon avis, il y a
01:22:42 un manque de joueurs
01:22:44 de remplacement dans l'équipe macroniste.
01:22:46 - Je vous garde avec nous,
01:22:48 si vous avez encore le temps, Christophe Mandrol.
01:22:50 Il nous reste cinq minutes et j'aimerais...
01:22:52 - C'est un sujet sur lequel j'aimerais vous faire réagir.
01:22:54 C'est maintenant Isia. Vous savez qui est Isia ?
01:22:56 - Non mais oui. - Dans ce plateau.
01:22:58 - La fille de son père. - La fille de son père.
01:23:00 - Ah si ! Je connaissais. - Qui était son père ?
01:23:02 - Jacques Higelin. - Jacques Higelin, voilà.
01:23:04 Et pourquoi on va parler d'Isia ? - Elle a joué notamment
01:23:06 dans Serge le mytho et elle était très bien dedans.
01:23:08 - Très bien. J'aime ce petit côté culturel à chaque fois
01:23:10 que vous donnez à nos émissions. - Exactement. En plus,
01:23:12 c'est payé par ce groupe-là. - Mais c'est important. Elle est visée par une enquête
01:23:14 pour provocation publique à commettre un crime
01:23:16 ou un délit après avoir imaginé...
01:23:18 On va vous montrer la séquence. Un lynchage
01:23:20 d'Emmanuel Macron lors d'un concert
01:23:22 à Beaulieu-sur-Mer. On regarde la séquence
01:23:24 et les propos.
01:23:26 - Quelque chose d'un petit peu
01:23:28 extrême, tu vois, mais je le connais.
01:23:30 Quelle coquine, celui-là.
01:23:32 Il s'est dit là ce qui serait bien, tu vois,
01:23:36 je pense que ce que le peuple veut,
01:23:38 ce dont le peuple a envie,
01:23:40 c'est qu'on m'accroche
01:23:42 à 20 mètres du sol, telle une
01:23:44 piñata humaine géante.
01:23:46 (acclamations)
01:23:48 Et qu'on soit tous,
01:23:50 ici présents, munis d'énormes
01:23:52 bâtes avec des clous au bout, comme
01:23:54 dans Clockwork Orange, tu vois.
01:23:56 Et là, on le ferait
01:23:58 descendre, mais avec toute la grâce
01:24:00 et la gentillesse que
01:24:02 les gens du Sud ont.
01:24:04 Là, juste
01:24:06 au-dessus de vous, et on aurait
01:24:08 tous notre bâte, avec
01:24:10 nos petits clous, et dans
01:24:12 un feu de bengale de joie,
01:24:14 de chair vive et de sang.
01:24:16 On le foutrait à terre,
01:24:20 mais gentiment, tu vois.
01:24:22 Christophe Manrolle,
01:24:24 ça s'est passé à beau lieu.
01:24:26 Réaction, et puis
01:24:28 petit débat jusqu'à la fin
01:24:30 de cette émission avec mes invités.
01:24:32 J'entends la polémique concernant les IA
01:24:34 que j'apprécie comme chanteuse,
01:24:36 les pamphletaires, les artistes qui s'expriment
01:24:38 par rapport au pouvoir, ça existe.
01:24:40 Rappelez-vous les attaques de
01:24:42 Napoléon III, rappelez-vous les attaques
01:24:44 du président Hollande sur Flamby.
01:24:46 Voilà, ce sont des artistes.
01:24:48 Aujourd'hui, les réseaux sociaux relaient
01:24:50 toutes les âneries qui peuvent être dites sur
01:24:52 les plateaux, dans
01:24:54 les concerts et dans les festivals.
01:24:56 Faut pas en faire plus que ça.
01:24:58 IA est une artiste, on l'aime ou on l'aime pas,
01:25:00 qu'elle s'attaque
01:25:02 à Emmanuel Macron, comme
01:25:04 l'ont fait à d'autres temps, d'autres pamphletaires
01:25:06 qui sont attaqués à Napoléon, ou
01:25:08 à d'autres grands dirigeants.
01:25:10 Voilà, sortons de cette petite guerre.
01:25:12 IA, on l'aime ou on l'aime pas.
01:25:14 Moi, j'apprécie, évidemment,
01:25:16 la famille Iselin et j'apprécie
01:25:18 IA, et sortons de ça.
01:25:20 Par contre, gardons
01:25:22 l'envie de débattre, gardons nos
01:25:24 valeurs, gardons le sens
01:25:26 de ce qu'il fait la France, le sens
01:25:28 de ses échanges, qui construisent
01:25:30 effectivement notre République. C'est vraiment
01:25:32 l'important, c'est de...
01:25:34 - Moi, je suis pas d'accord. - Alors, attendez...
01:25:36 - Vous avez le droit, hein ! - On a deux minutes pour débattre.
01:25:38 - Vous me faites pas l'unanimité, mon cher
01:25:40 Christophe, mais c'est l'intérêt de ces débats
01:25:42 et de ces émissions sur CNews.
01:25:44 - Non, mais... - Michel Taubes !
01:25:46 - Je suis désolé, quand des rapports... - Très rapidement, parce qu'on arrive
01:25:48 à la fin. - Quand des rapports font des textes qui sont
01:25:50 des appels contre la France,
01:25:52 contre la police, contre l'ordre, etc.
01:25:54 - C'est autre chose ! - On s'en offusque.
01:25:56 Moi, je pense que... Non, mais attendez.
01:25:58 Là, il s'agit pas de l'artiste. - Ça dépend dans quel cadre.
01:26:00 - Il s'agit pas de l'artiste, il s'agit pas de l'œuvre
01:26:02 de l'artiste. Il s'agit d'une personne
01:26:04 publique qui a appelé à un lâchage
01:26:06 du chef de l'État. C'est inadmissible.
01:26:08 C'est extrêmement dangereux. D'ailleurs,
01:26:10 les autorités ne rigolent pas. Le soir même,
01:26:12 les gendarmes se sont présentés
01:26:14 pour l'interpeller. - Il y a eu une enquête,
01:26:16 pour Vaucation Publique. - Avec les organisateurs
01:26:18 du festival. Non, honnêtement,
01:26:20 c'est pas à faire. Je pense que ces propos sont
01:26:22 extrêmement dangereux. On est dans un monde
01:26:24 qui est déjà assez
01:26:26 dangereux et violent pour qu'une
01:26:28 citoyenne... Parce que
01:26:30 dans la façon, en plus,
01:26:32 dont elle le dit, il y a
01:26:34 une irresponsabilité. Je parle
01:26:36 pas de l'artiste, je parle de la
01:26:38 femme publique qui, à mon avis, abuse...
01:26:40 - Rapidement,
01:26:42 on arrive au terme de l'émission. Rapidement.
01:26:44 Très rapidement, Juliette. - Je ne connaissais
01:26:46 pas cette personne. Ça ne me donne
01:26:48 absolument pas envie de la connaître. Au-delà
01:26:50 du côté grotesque
01:26:52 et de l'appel à la haine, j'ai trouvé
01:26:54 ça très moche et très mal fait. Voilà.
01:26:56 C'est tout ce que j'ai à dire. - Mickaël ? - Pour moi,
01:26:58 c'est pas bien, évidemment, mais il faut
01:27:00 remettre les artistes à leur place. Ce ne sont pas
01:27:02 des commentateurs politiques. Je ne suis pas sûr qu'elle ait extrêmement
01:27:04 de crédibilité politique auprès
01:27:06 de son auditoire.
01:27:08 Bon, après, j'entends évidemment
01:27:10 ce que dit Michel Taubes. Ça peut être
01:27:12 dangereux, mais il me semble que le public disait...
01:27:14 - C'est violent, quand même. Honnêtement.
01:27:16 - Oui, oui, oui. Bien sûr. - C'est violent.
01:27:18 - C'est très violent. - C'est pas anodin.
01:27:20 - Simplement, je constate qu'il y a
01:27:22 quand même une baisse du niveau depuis l'époque où Balavoine
01:27:24 interpellait les hommes politiques
01:27:26 sur les plans de télé. - Vous êtes jeune,
01:27:28 pourtant vous vous souvenez de ça. - Oui, mais voilà,
01:27:30 je trouve qu'il y avait... - Balavoine n'appelait pas au lynching.
01:27:32 - Il y avait un peu plus de respect. - Exactement.
01:27:34 Je suis d'accord, je suis d'accord. Il y avait plus de niveau,
01:27:36 c'était plus argumenté et c'était mieux. - Florian ?
01:27:38 L'avis du spécialiste
01:27:40 de la politique ? - Je ne sais pas s'il faut
01:27:42 commenter cette nouvelle provocation
01:27:44 puisque là, on est très clairement dans la
01:27:46 provocation. Le seul problème,
01:27:48 c'est que dans le cas présent, effectivement,
01:27:50 c'est pénalement
01:27:52 répréhensible. C'est-à-dire que, ne serait-ce que
01:27:54 l'incitation à la haine, à la violence
01:27:56 ou à toute forme
01:27:58 de discrimination, c'est
01:28:00 45 000 euros d'amende, un an de prison.
01:28:02 Donc on verra lorsque l'on voit effectivement
01:28:04 la sévérité à l'encontre, par exemple,
01:28:06 des émeutiers assez récemment,
01:28:08 est-ce qu'on ira jusqu'à
01:28:10 une peine, effectivement, exemplaire ?
01:28:12 - Ou la sévérité à l'encontre de tous ceux qui
01:28:14 s'attaquent à Emmanuel Macron, il faut bien le dire.
01:28:16 - Les amis, vous savez quoi ?
01:28:18 C'est fini.
01:28:20 - L'orchestre m'adrôle. - Ah non.
01:28:22 - Merci, vous reviendrez sur les plateaux de CNews,
01:28:24 on peut s'exprimer librement.
01:28:26 - Avec grand plaisir, à vous
01:28:28 de m'inviter quand vous voulez. - Vous êtes le bienvenu.
01:28:30 - Marseille-Paris, c'est pas très loin.
01:28:32 - Très bien, c'est la porte à côté, évidemment.
01:28:34 Merci mille fois,
01:28:36 merci Juliette, merci
01:28:38 Mickaël, merci Michel Thau,
01:28:40 merci Florian Tardif. Je voulais vous parler
01:28:42 d'Mbappé. Alors vous savez quoi ?
01:28:44 Comme j'enchaîne derrière,
01:28:46 j'en profite pour faire la promo dans La Parle
01:28:48 au français. Je recevrai notre
01:28:50 ami Dominique Grimaud, puisqu'il chute
01:28:52 dans les sondages. Notre ami Mbappé,
01:28:54 on en parlera dans La Parle au français.
01:28:56 Nouvelle horaire aussi, grille d'été.
01:28:58 Merci à Abiba El Guizou
01:29:00 qui m'a fortement aidé pour préparer
01:29:02 cette émission, que j'embrasse.
01:29:04 Merci à Nicolas Nissim, à Jacques Sanchez,
01:29:06 merci aux équipes en régie.
01:29:08 C'était, je crois, Mathieu à la réalisation.
01:29:10 Vous pouvez revivre cette émission,
01:29:12 ô combien animée, sur notre site cnews.fr.
01:29:14 J'ai même pas le temps de prendre
01:29:16 un sandwich ou de boire un verre d'eau. J'enchaîne.
01:29:18 C'est La Parle au français.
01:29:20 Soyez bienvenus. Il vous reste combien de temps ?
01:29:22 - 13 minutes, montre en main. - 13 minutes, montre en main.
01:29:24 Bon, je vais peut-être prendre un petit sandwich rapidement.
01:29:26 Ne zappez pas, parce que je suis avec vous juste après.
01:29:28 Allez, à tout de suite. - Restez.
01:29:30 ♪ ♪ ♪

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