Midi News Été (Émission du 25/07/2024)

  • il y a 3 mois
Tous les midis et pendant tout l'été, les invités de #MidiNewsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour un nouveau numéro de Midi News.
00:00:05Dans un instant, je vous présente mes invités pour passer cette première heure en votre compagnie.
00:00:11Vous qui nous regardez, vous êtes toujours plus nombreux et je vous salue.
00:00:14Et j'ai bien évidemment une pensée pour vous qui nous suivez quotidiennement.
00:00:20Mais avant cela, le sommaire de cette première heure.
00:00:23Lucie Casté à Matignon, pourquoi pas ?
00:00:25Mais cela ne répond qu'en partie à la question comment pourra-t-elle gouverner ?
00:00:28Faire passer des lois au Parlement avec 190 députés seulement ?
00:00:32Eh bien cela risque de vous étonner.
00:00:34Elle a répondu à nos confrères de BFMTV sur cette question, vous l'entendrez.
00:00:38J-1 avant la cérémonie d'ouverture.
00:00:40Les compétitions ont déjà débuté hier pour certaines.
00:00:44Et dans la capitale, on se prépare aujourd'hui pour rendre ces jeux inoubliables.
00:00:48Vous voyez ces toutes dernières images de ces policiers qui contrôlent notamment la sécurité aux abords des quais de Seine.
00:00:57Paris grillagé, vous voyez quelques images.
00:00:59Et oui, c'est le prix à payer pour sécuriser ces JO.
00:01:02Et notamment cette cérémonie d'ouverture, coup dur pour les restaurateurs et hôteliers.
00:01:05On en a parlé au tout début de semaine.
00:01:07Mais cela pose-t-il des problèmes pour l'accès aux services publics,
00:01:10notamment les hôpitaux ?
00:01:12Réponse dans le courant de cette émission.
00:01:15Avant de vous présenter mes invités, c'est l'heure du rappel des principales actualités de ce jeudi.
00:01:20Avec vous Somaïa Labidi.
00:01:22Bonjour Florian, bonjour à tous.
00:01:24Tout à l'œil de l'actualité aujourd'hui, la menace vient d'individus très isolés.
00:01:28Déclaration ce matin du procureur du parquet national antiterroriste.
00:01:32C'est cette menace qui est le plus à craindre, poursuit-il,
00:01:35celle d'individus qui vont se radicaliser et qui vont préparer des actes violents.
00:01:40Envahissement de terrain, projectiles, dernière minute à rejouer,
00:01:44incident en cascade et confusion à la fin du match Argentine-Maroc,
00:01:47hier au stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne.
00:01:50Match que les Marocains ont remporté 2 à 1.
00:01:53Et puis c'était une mise au point attendue.
00:01:55Quelques jours après l'annonce officielle de son retrait,
00:01:58Joe Biden s'est justifié et a demandé aux Américains, je cite,
00:02:01de sauver la démocratie.
00:02:03Le président n'a également profité pour défendre son bilan
00:02:06et la nouvelle candidate démocrate, Kamala Harris.
00:02:11Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à 11h, Florian.
00:02:14Merci beaucoup Somaïa, on vous retrouve d'ici une petite trentaine de minutes
00:02:16pour un nouveau point sur l'actualité.
00:02:18Quant à moi, j'accueille autour de cette table,
00:02:20Joseph Touvenel, directeur de la rédaction Capital Social.
00:02:23Bonjour à vous Jean-Baptiste Souffron.
00:02:26Bonjour également, vous êtes avocat Bernard Cohen à date,
00:02:29président du cercle de réflexion Étienne Marcel et Jérôme Béglé.
00:02:33Bonjour, directeur général de la rédaction de Paris Match.
00:02:36Bonjour.
00:02:37Nouveau numéro ?
00:02:38Voilà, aujourd'hui.
00:02:39Voilà, vous avez mis le paquet.
00:02:40Sophie Davant, William Lémergie.
00:02:42Écoutez, c'est l'été, tout le monde doit en profiter, y compris nos lecteurs.
00:02:45Effectivement.
00:02:46Et je suis sûr que vous allez en vendre énormément
00:02:49tout au long de cette semaine.
00:02:50Bon, on va parler un tout petit peu politique
00:02:52avant peut-être d'aborder des sujets plus légers.
00:02:55On va écouter ce que disait ce matin Lucie Casté sur la problématique
00:02:59qui est devant elle à présent, si elle veut représenter
00:03:02le nouveau Front populaire en tant que première ministre.
00:03:09Si elle est nommée à l'hôtel de Matignon,
00:03:11visiblement compte tenu de ce qu'Emmanuel Macron a dit ces dernières heures,
00:03:16ce n'est pas une possibilité.
00:03:18Mais bon, écoutons-la tout de même concernant justement
00:03:21les difficultés qu'elle pourrait avoir.
00:03:24Il faut distinguer deux questions.
00:03:25D'une part, il y a la formation d'un gouvernement
00:03:27et d'autre part, il y a le travail avec le Parlement.
00:03:29Je l'ai dit clairement, pour la formation d'un gouvernement,
00:03:31il ne nous est pas possible.
00:03:32Il faudra des ministres qui sont pleinement en accord
00:03:35avec les orientations politiques.
00:03:37Les orientations politiques, ce sont celles du programme
00:03:40du nouveau Front populaire.
00:03:41Donc des ministres qui vont du PS aux Insoumis ?
00:03:44Oui, éventuellement une ouverture si ça s'avère nécessaire
00:03:47à la société civile par exemple, aux représentants de forces vives.
00:03:50Ça, on est en train d'y travailler, soyez-en sûr.
00:03:52L'autre question, c'est le travail parlementaire.
00:03:54Là, nous sommes conscients qu'il n'y a pas de majorité absolue.
00:03:58La question, ce sera de trouver projet après projet,
00:04:01sujet après sujet, un chemin pour gouverner.
00:04:04Et là-dessus, je suis confiante.
00:04:06On entendra ce qu'elle dira notamment sur l'une des réformes,
00:04:10des propositions phares, celle d'abroger la réforme des retraites.
00:04:14Est-ce qu'elle pourrait utiliser justement le Rassemblement national
00:04:16pour pouvoir faire passer cette abrogation ?
00:04:19Ça sera assez intéressant.
00:04:21Mais que pensez-vous dans un premier temps de ce qu'elle vient de dire
00:04:24sur le fait que c'est très bien de proposer un nom pour Matignon,
00:04:28mais avec 190 députés, on ne gouverne pas le pays.
00:04:30Elle peut toujours proposer un nom après tout.
00:04:32Ce sont ses camarades qui proposent son nom à elle.
00:04:36Ce qui est moins légitime, c'est quand le nouveau Front populaire
00:04:38dit la place c'est pour nous parce qu'on est arrivé en tête.
00:04:41Celui qui connaît le mieux la Constitution et nous l'a démontré,
00:04:45c'est quand même Emmanuel Macron.
00:04:47La Constitution de 1958, c'est quand même le général de Gaulle
00:04:50qui disait lui-même qu'elle avait été faite justement
00:04:53pour pouvoir nommer un premier ministre.
00:04:55C'est pour ça que c'est le président de la République
00:04:57qui a nommé un premier ministre, même s'il n'y avait pas une majorité,
00:05:02un groupe majoritaire, etc.
00:05:04C'est ce que dit le général de Gaulle à l'imperfite.
00:05:06Il précise même, je ferai appel, si c'est le cas, comme en 1958,
00:05:11à des hommes nouveaux, des techniciens, des spécialistes
00:05:13qui ne soient pas compromis dans les luttes politiques.
00:05:15Donc je pense que le général de Gaulle connaissait bien la Constitution.
00:05:18Il appartient au président de la République
00:05:20de nommer qui il désire comme premier ministre.
00:05:23On peut le regretter, mais c'est la Constitution.
00:05:25Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a un sondage
00:05:27dévoilé par nos confrères de BFM également
00:05:31où 58% des Français estiment qu'Emmanuel Macron
00:05:34ne doit pas nommer Lucie Castet la candidate
00:05:37du nouveau Front populaire à Matignon.
00:05:39Ce qui est intéressant également de noter,
00:05:41c'est que pour une majorité des sondés, Emmanuel Macron, 60%,
00:05:43Emmanuel Macron reste le principal responsable
00:05:45de la crise politique actuelle et que 59% des Français
00:05:48sont par ailleurs favorables à une trêve politique
00:05:50pendant les Jeux Olympiques.
00:05:51Ils soutiennent Emmanuel Macron et en même temps,
00:05:53ils n'hésitent pas à dire que tout de même,
00:05:55c'est un petit peu de sa faute
00:05:57si on en est là aujourd'hui dans le pays.
00:05:59Ils n'ont pas tort.
00:06:00Ils n'ont pas tort.
00:06:01C'est vrai qu'il a un petit peu précipité les choses, on va dire.
00:06:04Ce que je remarque dans la première déclaration de Mme Castet,
00:06:07c'est que la méthode...
00:06:09Vous dites Castet.
00:06:10Je ne sais pas.
00:06:11C'est vrai qu'on ne sait pas.
00:06:13Je me suis même posé la question.
00:06:15De Mme Castet.
00:06:16Castet, soit comment vous voulez.
00:06:18C'est pas la femme de M. Castet.
00:06:20Non, non.
00:06:21Loin de moi l'idée de penser que ça, c'est sa fille.
00:06:24Mais la méthode qu'elle décrit
00:06:26est celle aussi que veut employer le président,
00:06:28c'est-à-dire une majorité projet par projet
00:06:31ou un peu plus et affinité.
00:06:33Comme vous l'avez très bien dit,
00:06:34personne ne force le président à nommer quelqu'un à Matignon.
00:06:38En 1986, François Mitterrand l'avait rappelé à Yves Mourouzi
00:06:41qui lui posait la question.
00:06:42On ne met pas de condition au président de la République.
00:06:44Il fait ce qu'il veut.
00:06:45Quatrièmement, je ne sais pas très bien
00:06:47comment le nouveau Front Populaire
00:06:49passe de 190 à 280 ou 290.
00:06:53Il faut trouver 100 députés à droite et à gauche.
00:06:55Plutôt à droite qu'à gauche.
00:06:57Vu la bulle et vu le...
00:07:00Comment dirais-je ?
00:07:02L'exclusif dans lequel ils sont entrés,
00:07:04je vois mal comment ils vont aller récupérer des voix,
00:07:06même s'ils en récupèrent en plus du côté du RN.
00:07:09Étant donné le djim-kana et les hurlements
00:07:12qu'ils poussent depuis deux ans
00:07:14en expliquant qu'une voix, le RN,
00:07:16n'est une voix qui compte pas,
00:07:18que ce sont des sous-députés, des sous-électeurs,
00:07:20des sous-hommes, des sous-femmes,
00:07:21de tout ce que vous voulez.
00:07:22Aller maintenant prétendre faire une majorité avec eux.
00:07:24Je sais qu'ils ne sont pas tête à queue idéologique près
00:07:27ou politique près,
00:07:28mais ça me paraît quand même un peu compliqué.
00:07:29Effectivement, on va attendre de voir
00:07:31comment tout ça se décante.
00:07:34En plus, je pense que c'est une mauvaise tactique
00:07:36de saturer l'espace médiatique tout l'été.
00:07:38Cette dame qui apparaît nouvelle, fraîche, etc.
00:07:41elle peut apparaître déjà complètement usée
00:07:43et galvaudée à la fin du mois d'août.
00:07:45Or, elle perdrait son principal atout et atour.
00:07:48Et on va commencer à voir notamment
00:07:51ce que disent ses opposants
00:07:53de cette proposition du Nouveau Front Populaire
00:07:55concernant notamment le bilan.
00:07:57Puisqu'elle a un bilan,
00:07:59commence à en avoir un à la mairie de Paris,
00:08:01tout simplement parce qu'elle a été conseillère
00:08:03en charge des finances.
00:08:05Elle est en poste, plus précisément,
00:08:07depuis un peu plus d'un an, il me semble.
00:08:09On voit les précisions de la rédaction avec ce sujet.
00:08:13À la lecture de son CV,
00:08:15une évidence,
00:08:16Lucie Castet a une spécialité,
00:08:18la fiscalité.
00:08:20Mais son bilan à Paris est jugé calamiteux par certains,
00:08:23notamment par cet élu de l'opposition.
00:08:26C'est les Parisiens qui payent plus 62%
00:08:29de taxes foncières en l'espace d'un an.
00:08:31Alors qu'Anne Hidalgo avait promis
00:08:34de ne pas augmenter la fiscalité.
00:08:36La dette de la capitale a doublé en dix ans.
00:08:38Lucie Castet y était conseillère budgétaire d'Anne Hidalgo,
00:08:41puis depuis octobre 2023,
00:08:43directrice des finances.
00:08:45Pour l'opposition, la haute fonctionnaire
00:08:47n'a jamais alerté sur ses dérives.
00:08:49Au contraire.
00:08:50La gauche nous raconte
00:08:52qu'elle n'est en charge de la direction des finances
00:08:55et des achats que depuis un an.
00:08:57Ce qui est faux, puisque cela fait trois ans
00:09:00qu'elle était également conseillère budget,
00:09:03finance verte de la maire de Paris.
00:09:06Donc elle porte un bilan financier.
00:09:08Mais d'un revers de la main,
00:09:09la prétendante à Matignon balaie les critiques
00:09:12et s'estime fière de ses projets à très long terme.
00:09:15La dette de la ville de Paris n'a aucune commune mesure
00:09:18avec la dette de l'Etat français.
00:09:20Il est donc un peu ironique d'entendre des leçons
00:09:22de la part des personnes responsables de la dette de l'Etat.
00:09:25En cas de nomination par Emmanuel Macron,
00:09:27la haute fonctionnaire serait alors chargée
00:09:29d'appliquer le programme économique du nouveau Front populaire.
00:09:32Un programme contesté,
00:09:34tout particulièrement pour son volet fiscal.
00:09:37Elle a été conseillère auprès d'Anne Hidalgo
00:09:40et depuis un peu moins d'un an
00:09:42elle était directrice en charge des finances de la ville.
00:09:46Est-ce que c'est un profil sérieux ?
00:09:48On nous l'a décrit comme ça hier.
00:09:50On ne trouvera pas le ou la candidate
00:09:52sans aspérité, lisse, qui conviendra à tout le monde.
00:09:56C'est vrai que la gestion de la ville de Paris
00:09:58est un peu étonnante,
00:10:00y compris en matière de dette financière et d'emprunt.
00:10:03Mais ça c'est un autre problème.
00:10:05Après c'est assumé.
00:10:07Il l'assume et d'ailleurs elle-même dit
00:10:09qu'on a besoin parfois d'investir.
00:10:12On voit bien en envie les conséquences au quotidien.
00:10:16Mais en tous les cas,
00:10:18ce que j'ai entendu dans son intervention préalable,
00:10:21c'est qu'on voit bien qu'elle est un peu perdue.
00:10:23Quelle que soit l'assurance qu'elle veut donner,
00:10:25elle ne sait pas avec qui, comment, où.
00:10:28On a simplement une certitude,
00:10:30c'est qu'elle est dépendante de LFI.
00:10:32Parce que c'est eux qui l'ont mise là, quoi qu'on dise.
00:10:35Vous l'avez évoqué Florian à travers le sondage
00:10:38dont j'ai oublié les chiffres,
00:10:39mais vous allez peut-être nous le rappeler.
00:10:41Les Français ont envie d'être gouvernés
00:10:44plutôt à droite et au centre droit
00:10:46avec peut-être une ouverture à gauche.
00:10:48On fait l'inverse de ce qu'avait fait François Mitterrand
00:10:50avec Durafour et Thierry de Bosset.
00:10:53Donc c'est plutôt ça qu'ont envie les Français.
00:10:55Non pas d'être sous la tutelle de M. Mélenchon,
00:10:59de M. Bompard, Mme Pannot et consorts.
00:11:02Donc on voit bien que cette gentille personne
00:11:06qui a sans doute de grandes qualités intellectuelles
00:11:09ne peut pas faire l'affaire.
00:11:11Ce qu'on attendrait aussi, c'est une politique.
00:11:13C'est-à-dire celle qui puisse demain au Parlement
00:11:16créer des alliances, créer un pas vers l'autre
00:11:18et non pas une technicienne d'une technostructure
00:11:21qui, on le voit bien, peut être demain la marionnette
00:11:24de gens dont l'idée principale, c'est de rendre la France
00:11:27en partie à l'ultra-gauche et de créer le désordre.
00:11:30Donc elle ne correspond pas, même si sans aucun doute
00:11:33elle a beaucoup de qualités.
00:11:34En tout cas, M. Bompard qui était sur ce plateau
00:11:36en début de semaine, qui expliquait que c'était
00:11:38la faute d'Emmanuel Macron s'il n'avait pas de nom
00:11:41tout simplement parce qu'il attendait un coup de fil
00:11:43de ce dernier pour lui proposer en moins de dix minutes
00:11:46un nom pour Matignon.
00:11:47Vraisemblablement, ils ont été d'accord assez rapidement
00:11:51à partir du moment où le Président de la République
00:11:53a décidé de prendre la parole mardi,
00:11:55tout simplement parce qu'ils ont sorti du chapeau,
00:11:57disons-le, ce nom de Lucie Castet,
00:11:59quelques minutes à peine avant la prise de parole
00:12:01du Président de la République.
00:12:02On écoute Manuel Bompard, je vous donne la parole.
00:12:06Le Président de la République doit en tenir compte.
00:12:08Et ce que je dis, c'est que s'il n'en tient pas compte,
00:12:10en tenir compte, ça veut dire appeler le nouveau Front Populaire
00:12:12à constituer un gouvernement.
00:12:14Il veut dire que s'il n'en tient pas compte,
00:12:16il sera responsable d'une situation qui est une situation
00:12:18de chaos dans le pays.
00:12:19Ce que nous allons discuter, réfléchir ensemble,
00:12:21c'est quels sont les moyens d'action que nous mettons en œuvre
00:12:23pour augmenter le rapport de force avec lui,
00:12:25pour le contraindre tout simplement.
00:12:27C'est ça, vous êtes dans un rapport de force aujourd'hui
00:12:28avec le chef de l'État.
00:12:30Ils sont toujours un tout petit peu ambigus d'ailleurs
00:12:32sur ce rapport de force en fonction des prises de parole
00:12:34des uns ou des autres.
00:12:35On a l'impression que ce rapport de force,
00:12:36il est plus dans la rue que dans les alcôves
00:12:39qui peuvent être organisées pour justement tenter
00:12:42de négocier avec des partenaires politiques potentiels.
00:12:45Non, non, mais écoutez, là, c'est Lucie Casté
00:12:48qui sort du casting, d'une certaine manière.
00:12:50Non, non, mais sauf qu'on a peut-être l'impression aussi
00:12:53qu'on s'apprête à voir un nouveau Gachi.
00:12:55On avait déjà Laurence Tubiana qui était quelqu'un
00:12:57de très bien, si vous voulez.
00:12:58Et là, le souci, c'est que le rapport de force,
00:13:00il n'est ni dans la rue, ni dans leurs déclarations.
00:13:03Le rapport de force, il est dans les textes institutionnels
00:13:05qui régissent la République.
00:13:06C'est-à-dire que c'est bien le président qui nomme,
00:13:08mais le président, en même temps, il est un peu obligé
00:13:10de nommer les personnalités qui sont capables de faire quoi ?
00:13:13Qui sont capables de rassembler une majorité
00:13:15à l'Assemblée nationale.
00:13:17Et c'est la seule solution pour le contraindre,
00:13:19car s'il ne le faisait pas à ce moment-là,
00:13:21il manquerait à ses devoirs et on pourrait alors
00:13:23en appeler l'article 68 de la Constitution
00:13:25et en engager une procédure de destitution éventuelle,
00:13:27qui a été évoquée de temps en temps.
00:13:29Mais en dehors de ça, quels moyens de pression y a-t-il
00:13:31sur le président ? Mais aucun.
00:13:32C'est-à-dire que toute personnalité minoritaire
00:13:34doit convaincre le président de sa capacité à gouverner
00:13:37et même, j'ai envie de dire, du progrès, du projet,
00:13:39du programme, de tout ce qu'on veut.
00:13:41Et ensuite, c'est un dialogue, évidemment.
00:13:43NFP est arrivé en tête et a une espèce, disons,
00:13:46de majorité parmi les minoritaires, si vous voulez.
00:13:48Mais ils restent quand même minoritaires
00:13:50et ils n'ont pas la vraie majorité.
00:13:52Et on met la charrue avant les bœufs.
00:13:54Lucie Castex, évidemment, c'est une personnalité
00:13:56très intéressante, qui n'est pas tellement
00:13:58une haute fonctionnaire, comme on le répète tout le temps,
00:14:00mais qui a surtout, disons, la caractéristique
00:14:02d'être vraiment issue du monde associatif,
00:14:04de réunir beaucoup de gens autour des problèmes régaliens,
00:14:06autour des problèmes des services publics,
00:14:08donc autour, en fait, des problèmes qui,
00:14:10aujourd'hui, intéressent les Français.
00:14:12Sauf que le souci, c'est qu'il fallait peut-être
00:14:14d'abord se mettre d'accord sur ce fameux programme.
00:14:16Et on voit mal comment réussir
00:14:18à faire voter des Républicains
00:14:20ou des Ensembles sur des éléments de programme
00:14:22si on n'aura pas accordé auparavant
00:14:24à eux aussi des choses qu'on va leur faire passer.
00:14:26Parce que, bien sûr,
00:14:28vouloir appliquer 100% du programme NFP
00:14:30en disant, ben voilà, on a été élu,
00:14:32mais on a été élu par combien de personnes ?
00:14:34En fait, on veut refaire du Macron.
00:14:36Or, ce que les Français rejettent
00:14:38après 7 ans de Macronisme,
00:14:40c'est justement le fait que quand on a été élu
00:14:42par 20% des gens, ben non,
00:14:44on n'applique pas 100% de son programme.
00:14:46On discute, on échange, on fait des compromis,
00:14:48on regarde qui sont les autres qui ont eu
00:14:50beaucoup de points, qui ont réussi
00:14:52à faire valoir leurs arguments, et on intègre
00:14:54un peu de ce qu'ils veulent, et on en rabat un peu de son côté.
00:14:56Et on discute, et à la fin, on devrait se retrouver
00:14:58avec un gouvernement où il y a des ministres
00:15:00qui ne sont pas issus de NFP.
00:15:02Et là, on entend bien qu'il y aura peut-être des ministres sociétés-civiles,
00:15:04mais il faut aller au-delà. Il va falloir des ministres
00:15:06qui soient la garantie que, ben oui,
00:15:08ensemble, votera les projets
00:15:10qui auront été validés.
00:15:12Tant qu'on n'en sera pas là, et ce travail, malheureusement,
00:15:14c'est un travail de construction de coalition,
00:15:16mais construire une coalition, en fait, ça prend du temps.
00:15:18Et donc, à vouloir comme ça jeter des noms
00:15:20en pâture, en permanence, en disant
00:15:22voilà le futur Premier ministre, etc., c'est juste leur accrocher
00:15:24une cible dans le dos. Maintenant, c'est exactement
00:15:26ce qui a été décrit. Lucie Castex, qui est quelqu'un de très bien,
00:15:28va se retrouver attaquée de toutes parts
00:15:30pendant tout l'été, sans pouvoir nécessairement
00:15:32être Premier ministre immédiatement. Et voilà,
00:15:34on aurait pu s'éviter ce carnage
00:15:36et peut-être, en fait,
00:15:38réussir à faire émerger quelqu'un
00:15:40au fur et à mesure, et ça aurait tout à fait pu être elle.
00:15:42Tout comme ça aurait pu être Laurence Tubiana,
00:15:44ou tout comme ça pourrait être une personnalité plus centriste,
00:15:46bien sûr, c'est pas le sujet,
00:15:48mais ça doit émerger. Et là, ça n'émerge pas.
00:15:50– Jean-Romain Gré ? – Une stratégie alternative
00:15:52existe. Ce serait de nommer, effectivement,
00:15:54une personnalité issue
00:15:56du Nouveau Front Populaire, proposée par le Nouveau Front Populaire,
00:15:58Madame Castex ou une autre,
00:16:00et de la laisser, un mois, deux mois,
00:16:02Premier ministre, Première ministre,
00:16:04voir ce que ça donne. Et que tout le monde voit,
00:16:06y compris les membres de ce Nouveau Front Populaire,
00:16:08qu'ils sont incapables d'élargir
00:16:10leur minorité, ils sont incapables de frôler
00:16:12une majorité, ils sont incapables de faire passer
00:16:14avec l'accord d'autres parties
00:16:16de l'hémicycle, leur projet de loi.
00:16:18Donc, devant
00:16:20l'échec de leur stratégie,
00:16:22ça les obligerait peut-être, une motion de censure s'en suivrait,
00:16:24ça les obligerait à en rabattre un petit peu, et on nommerait
00:16:26enfin un Premier ministre ou une Première ministre
00:16:28qui aurait une durée de vie un peu supérieure et qui
00:16:30chercheraient réellement, et seraient en capacité réellement
00:16:32de trouver cette majorité de
00:16:34circonstances. – Est-ce qu'on attendrait même
00:16:36un mois ou deux mois avant d'avoir une motion
00:16:38de censure ? – Peut-être pas, le plus court serait
00:16:40le mieux, mais il faut à un moment donné
00:16:42qu'ils arrêtent de nous polluer
00:16:44le débat en proposant des noms, en faisant croire
00:16:46qu'ils ne sont pas capables d'eux,
00:16:48et donc, c'est comme
00:16:50quand vous faites une bêtise, quand la bêtise elle est faite aux yeux
00:16:52de tout le monde, c'est compliqué de la...
00:16:54– Ça fait partie, excusez-moi.
00:16:56– On tentera d'aborder justement cet aspect stratégique.
00:16:58– Ça fait partie de la stratégie d'agitation,
00:17:00d'occupation du terrain,
00:17:02de diabolisation aussi
00:17:04de l'action publique, on voit bien
00:17:06qu'elle efface un moment les difficultés
00:17:08de Paris pour mettre
00:17:10en exergue les difficultés
00:17:12de la dette nationale, mais je suis
00:17:14désolé, on ne compare pas des choses
00:17:16qui ne sont pas comparables, surtout
00:17:18en matière de soutien à l'ensemble des populations
00:17:20dans les territoires.
00:17:22Donc on voit bien qu'il y a une volonté
00:17:24de NFP et surtout
00:17:26de LFI parce que c'est ça l'enjeu,
00:17:28d'occuper le terrain, moi je suis un peu déçu
00:17:30et je vais en terminer là sur ce sujet-là,
00:17:32c'est que
00:17:34j'aurais aimé sincèrement
00:17:36qu'ils assument jusqu'au bout, je prends les grands
00:17:38leaders du NFP,
00:17:40je pense à notre ami Fort, quand je dis notre ami Fort,
00:17:42d'aller jusqu'au bout,
00:17:44ils représentent un parti de gouvernement,
00:17:46le seul parti de gouvernement
00:17:48à NFP, ni les écolos
00:17:50ni LFI ont gouverné,
00:17:52on a eu la gauche
00:17:54social-démocrate qui était là, c'était à lui
00:17:56d'aller jusqu'au bout et d'affirmer
00:17:58des valeurs républicaines,
00:18:00c'est-à-dire sa dépendance du LFI
00:18:02montre qu'il n'a plus du tout la main,
00:18:04et c'est un peu sale dommage, mais moi
00:18:06j'aurais aimé que le chef
00:18:08du parti socialiste
00:18:10qui a gouverné la France, le parti
00:18:12socialiste à un moment, pendant deux septennats,
00:18:14y compris avec des accommodations, affirme
00:18:16un peu plus ces valeurs humanistes
00:18:18qui ne sont pas là dans cette alliance
00:18:20de briques et de brocs, et qui sont limite,
00:18:22excusez-moi, à la frange de l'antisémitisme
00:18:24pour certains d'entre eux.
00:18:26On verra justement cette alliance de briques et de brocs
00:18:28qui pourrait s'élargir potentiellement
00:18:30aux membres du Rassemblement National, comment
00:18:32écouter ce qu'en pensent Lucie Castet
00:18:34et la réponse de Julien Roudoul,
00:18:36qui a été mon invité ce matin.
00:18:38Je vous confirme que l'abrogation de la réforme
00:18:40des retraites est une de nos premières priorités
00:18:42à mettre en oeuvre dans les médias,
00:18:44et ce qui est très intéressant, c'est que cette réforme peut être,
00:18:46on peut revenir sur cette réforme
00:18:48à la voie d'un décret, puisqu'on peut décaler
00:18:50son entrée en vigueur, sa date d'entrée en vigueur,
00:18:52en ce qui concerne les générations qui vont...
00:18:54Donc vous dites d'abord, on va faire un décret dans un premier temps ?
00:18:56Exactement. Et ensuite, viendra le temps de la loi,
00:18:58et ensuite, viendra le temps de l'organisation
00:19:00des débats parlementaires. Je ne suis pas du tout inquiète à ce sujet.
00:19:02On voit déjà l'intérêt des Français.
00:19:04Ça a été une proposition de Marine Le Pen,
00:19:06nous avons combattu la retraite
00:19:08à 64 ans de M. Macron,
00:19:10parce qu'elle est injuste socialement,
00:19:12inefficace économiquement,
00:19:14et nous attendons effectivement que toutes les formations
00:19:16politiques responsables,
00:19:18qui ont à cœur de défendre l'intérêt des Français,
00:19:20puissent se joindre à cette proposition de loi
00:19:22qui sera déposée dans le cadre de notre niche parlementaire.
00:19:24J'explique en deux mots,
00:19:26tous les groupes politiques peuvent déterminer
00:19:28l'ordre du jour de l'Assemblée nationale sur une journée,
00:19:30et nous avons l'honneur d'ouvrir le bal
00:19:32des niches parlementaires le 31 octobre prochain.
00:19:34Peut-on comprendre d'où viennent ces voix
00:19:36pour pouvoir abroger cette réforme des retraites ?
00:19:38Vous n'allez pas regarder cas par cas ?
00:19:40Nous, contrairement aux autres, nous ne disséquons pas
00:19:42les partis politiques,
00:19:44les groupes politiques
00:19:46qui déposent des amendements,
00:19:48des propositions de loi. Nous regardons l'intérêt
00:19:50de la France et des Français, et l'intérêt de la France
00:19:52et des Français, c'est effectivement de revenir
00:19:54sur cette réforme injuste.
00:19:56Elle balaye dans un premier temps la question,
00:19:58je vais vous expliquer pourquoi on a
00:20:00organisé ce petit pif-paf
00:20:02comme on dit en télévision,
00:20:04tout simplement
00:20:06parce qu'elle balaye
00:20:08dans un premier temps le fait que
00:20:10la réforme puisse être mise en vigueur avec
00:20:12ces décrets, et puis il faudra
00:20:14passer à un moment donné par le Parlement.
00:20:16Et tous deux disent
00:20:18en filigrane, il faut savoir lire entre
00:20:20les lignes, que oui,
00:20:22on pourra très bien voter l'abrogation
00:20:24de cette réforme avec le
00:20:26Rassemblement National pour
00:20:28le nouveau Front Populaire, et inversement, le Rassemblement
00:20:30National, si dans le cadre de leur niche parlementaire, ont besoin
00:20:32des voix du Nouveau Front Populaire, pourquoi pas,
00:20:34on votera avec eux.
00:20:36Alliance de circonstances, vous n'y croyez pas trop ?
00:20:38C'est vrai que ce n'est pas... Alors, c'est ce qui s'est
00:20:40passé du côté du Rassemblement National
00:20:42lors de la précédente législature, mais ça n'a jamais été
00:20:44le cas du côté du Nouveau Front Populaire.
00:20:46C'est compliqué à vendre, à vos électeurs,
00:20:48à l'opinion publique, aux médias, après vous
00:20:50soyez écharpés qu'ils leur aient craché
00:20:52à la figure pendant X années,
00:20:54je me demande à voir. Le Front Républicain
00:20:56qui a été mis en place pour justement leur éviter
00:20:58la majorité, d'obtenir la majorité. Pour des mauvaises
00:21:00alliances politiques qui viendraient
00:21:02se briser au premier jour de la réunion
00:21:04des nouveaux députés,
00:21:06difficile à vendre pour le Nouveau Front Populaire,
00:21:08pas pour l'URN.
00:21:10L'URN a toujours dit, nous,
00:21:12on voit l'intérêt des Français, alors c'est vrai ou c'est faux,
00:21:14mais on voit l'intérêt des Français, s'il y a un texte
00:21:16qui nous convient dans l'intérêt des Français, on le vote.
00:21:18D'ailleurs, c'est ce qu'on a fait dans l'ancienne législature.
00:21:20C'est le Nouveau Front Populaire qu'on sait.
00:21:22Ils l'ont fait texte par texte, ils ne l'ont pas fait
00:21:24au profit d'un parti,
00:21:26ou d'une formation.
00:21:28Là, il dit encore texte par texte.
00:21:30Oui, voilà, ils l'ont fait texte par texte, mais parce que
00:21:32ils n'avaient pas
00:21:34les manettes, entre guillemets.
00:21:36Ils n'étaient pas au pouvoir, ils n'étaient pas à la tête du gouvernement.
00:21:38C'est la communication.
00:21:40Elle arrive à faire oublier, quand même,
00:21:42qu'ils ont dit, il n'y a pas si longtemps,
00:21:44que ce qui était Rassemblement National ou Allié,
00:21:46c'était le diable, le monstre, etc.
00:21:48Elle arrive à le faire légèrement oublier.
00:21:50Et la communication aussi,
00:21:52c'est qu'on nous l'a décrit, c'est une espèce de
00:21:54blanche colombe qui arrive
00:21:56comme ça, du monde associatif,
00:21:58comme si elle était juste au resto du cœur.
00:22:00Non, non, non. Elle a été
00:22:02membre du Parti Socialiste,
00:22:04elle est candidate du PS
00:22:06au régional dans le Calvados,
00:22:08elle est membre d'un machin qui s'appelle
00:22:10l'Observatoire de l'extrême droite, fondé par un certain
00:22:12Thomas Porte,
00:22:14et elle assure les merveilleuses finances
00:22:16de la ville de Paris, qui nous dit d'ailleurs que
00:22:18ce n'est pas aussi un déficit que la France.
00:22:20Pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, la ville de Paris est un peu
00:22:22plus étroite que la France, et Dieu
00:22:24merci, heureusement que le déficit de la ville
00:22:26n'est pas aussi important que celui de notre pays.
00:22:28Et donc ça, c'est vraiment la réussite
00:22:30de cette gauche, qui va dans
00:22:32la communication et s'est reprise en boucle,
00:22:34sans chercher trop à comprendre
00:22:36et à creuser, et on a la blanche colombe
00:22:38qui se présente, elle n'est pas aussi blanche que ça,
00:22:40et pas aussi colombe que ça.
00:22:41Hier, je demandais justement à une députée
00:22:43du Parti Socialiste, qui pour certains
00:22:45avait été quand même très critique à l'égard
00:22:47de Gabriel Attal, lorsqu'il avait été nommé
00:22:49à Matignon, sur son
00:22:51parisianisme,
00:22:53et c'est pas forcément
00:22:55un problème aujourd'hui pour Lucie Casté,
00:22:57non, non, elle n'a pas du tout le même profil que
00:22:59Gabriel Attal, ça n'a
00:23:01rien à voir, bon, je trouve qu'il y a
00:23:03un tout petit peu de mauvaise foi de ce point
00:23:05de vue-là, tout simplement parce qu'effectivement
00:23:07ils avaient été assez virulents, il faut le dire,
00:23:09à l'égard de Gabriel Attal, on peut le critiquer d'ailleurs,
00:23:11même j'ai
00:23:13pris partie, on va dire,
00:23:15hier, en expliquant qu'effectivement, il y avait
00:23:17peut-être un profil un petit peu
00:23:19trop parisiano-parisien.
00:23:21Mais bon, c'est intéressant justement de
00:23:23voir que la vérité d'hier n'est plus
00:23:25celle d'aujourd'hui, de ce point de vue-là, du côté du
00:23:27Nouveau Front Populaire.
00:23:28Mais vous voyez, en fait, voilà ce qui se passe, c'est-à-dire que
00:23:30le taping commence, et c'est normal,
00:23:32et c'est légitime, une fois qu'on est
00:23:34comme ça, candidat pour un poste aussi
00:23:36important, évidemment les critiques démarrent.
00:23:38Pourquoi ne pas avoir annoncé un
00:23:40gouvernement ? Par exemple,
00:23:42en Angleterre...
00:23:43Non mais là, pareil, il y a un député, on va
00:23:45raconter un petit peu les coulisses,
00:23:47une députée du Parti Socialiste,
00:23:49nommer un gouvernement, vous avez vu
00:23:51combien de temps on m'a dit pour
00:23:53juste proposer un nom, un nom
00:23:55qui soit accepté par l'ensemble des
00:23:57partis, il a fallu 16 jours, donc pour
00:23:59un gouvernement, bon courage !
00:24:01Et du coup, pourquoi mettre ce nom ? C'est-à-dire que
00:24:03c'est elle qui va devoir faire les négociations,
00:24:05constituer un gouvernement, le présenter, mais
00:24:07est-ce qu'on peut être crédible
00:24:09à ce poste si on n'a pas déjà
00:24:11l'assurance de savoir qui va s'occuper
00:24:13des transports, qui va s'occuper de la défense,
00:24:15qui va s'occuper, par exemple, de
00:24:17Bercy ? Qui sera Bercy dans ce gouvernement ?
00:24:19C'est essentiel comme question.
00:24:21Est-ce que ça sera un ministre qui est issu plutôt
00:24:23du Parti Socialiste ? Est-ce que ça sera quelqu'un de la
00:24:25France Insoumise ? Vous voyez, ce sont
00:24:27des niveaux de détails qui ne sont pas
00:24:29anodins. Et plutôt que d'annoncer un nom
00:24:31et d'espérer que ce nom est un CV,
00:24:33si vous voulez, qui rassure et qui
00:24:35permette de se dire « bon ben c'est bon et tout », ça ne peut pas arriver.
00:24:37Pas dans la situation actuelle. Il faut au
00:24:39contraire arriver avec tout un gouvernement, ou au moins
00:24:41les bases les plus solides et les piliers les plus
00:24:43solides d'un gouvernement, et à partir de là s'assurer
00:24:45que voilà, on est soutenu. Et c'est là qu'on peut avoir
00:24:47des surprises intéressantes, c'est là que vous pouvez avoir peut-être
00:24:49quelqu'un qui dit « ben oui, moi je suis chez Ensemble
00:24:51et je viendrai » ou « je suis disponible ».
00:24:53Et ça peut être une proposition, c'est pas le sujet.
00:24:55C'est un « shadow cabinet » un peu comme ce qui passe
00:24:57à l'Angleterre.
00:24:59C'était pas possible, pourquoi ? Parce que cette alliance
00:25:01elle a été faite, c'est une alliance
00:25:03de rencontres, pour prendre une formule célèbre,
00:25:05c'est une alliance d'opportunités,
00:25:07quelques jours avant les législatives,
00:25:09donc il n'y a pas de « shadow cabinet »,
00:25:11il n'y a pas eu de programme commun,
00:25:13comme du temps de François Mitterrand,
00:25:15avec des communistes rénovateurs,
00:25:17avec une ouverture, avec des socialistes et tous
00:25:19les courants du Parti Socialiste, y compris
00:25:21quand Jacques Chirac est arrivé,
00:25:23avec la capacité
00:25:25de mettre toutes les sensibilités de la droite,
00:25:27y compris les gaullistes de gauche à un certain moment.
00:25:29Donc tout ça aujourd'hui, c'est pas possible,
00:25:31on lance des noms aux pylories,
00:25:33tout simplement pour mieux les dégommer,
00:25:35alors que la réalité c'est de trouver des personnes
00:25:37compétentes, qui ont une expérience
00:25:39politique et parlementaire,
00:25:41vous ne me lèverez pas de l'idée, moi je pense
00:25:43qu'un gouvernement de techniciens,
00:25:45c'est-à-dire de technocrates,
00:25:47ira dans le mur parce qu'on a besoin de répondre
00:25:49aux attentes des Français, y compris
00:25:51dans les territoires.
00:25:53Et comme c'était Mario Draghi qui était à sa tête,
00:25:55et qui s'est fait dégommer,
00:25:57et qui n'a pas empêché
00:25:59Mme Mélanie Césarier
00:26:01d'arriver au pouvoir une petite année plus tard.
00:26:03Et qu'on a empêché
00:26:05d'être à la présidence italienne, Mario Draghi,
00:26:07donc on voit bien les limites des techniciens.
00:26:09On va marquer une très courte
00:26:11pause et on poursuit la discussion
00:26:13dans un instant, on va bien évidemment parler
00:26:15de cette cérémonie d'ouverture qui aura lieu
00:26:17demain, l'aspect sécuritaire, et on rejoindra
00:26:19l'une de nos équipes
00:26:21qui est en plein cœur de la capitale pour voir
00:26:23si c'est compliqué, justement,
00:26:25la vie à Paris. Vraisemblablement,
00:26:27ça a l'air d'aller, vous êtes à la terrasse
00:26:29d'un café, Mathieu Devese, on vous rejoindra
00:26:31dans quelques minutes.
00:26:33Vous avez pu siroter un tout petit café en terrasse,
00:26:35ça va, sans avoir
00:26:37de grillage tout autour de vous.
00:26:39Bon allez, à tout de suite.
00:26:41Petit plaisir coupable.
00:26:43Il y a des grillages quand même.
00:26:46De retour sur le plateau de Midi News,
00:26:48été, on poursuit la discussion dans un instant
00:26:50avec mes invités autour de cette cérémonie
00:26:52d'ouverture dont nous vous parlons depuis
00:26:54le début de la semaine, mais avant cela,
00:26:56c'est le rappel des principales actualités avec vous.
00:26:58Sommeil à la BD.
00:26:59Et à la une de l'actualité à la veille du coup
00:27:01d'envoi des Jeux de Paris, le préfet de police
00:27:03Laurent Meuniers prévient pas de circulation
00:27:05en voiture après 10h du matin
00:27:07dans la capitale. Les autorités
00:27:09s'attendent à une journée très compliquée,
00:27:11un vendredi noir, en raison de l'acheminement
00:27:13des athlètes et des cortèges
00:27:15des chefs d'Etat invités à la cérémonie
00:27:17d'ouverture. Résultat,
00:27:19sans appel de notre sondage CSA
00:27:21pour CNews Europe 1 et le JDD,
00:27:2375% des sondés se disent
00:27:25favorables à des peines de prison automatiques
00:27:27pour les agresseurs de policiers
00:27:29contre 24% de non.
00:27:31Et puis après avoir été reçu en grande pompe
00:27:33au Congrès américain, Benjamin Netanyahou
00:27:35doit rencontrer aujourd'hui Joe Biden
00:27:37puis sa vice-présidente Kamala Harris
00:27:39au menu le conflit qui fait rage
00:27:41depuis près de 10 mois maintenant
00:27:43avec l'espoir de trouver un accord
00:27:45de cesser le fou.
00:28:11...
00:28:35En fait, pour être honnête
00:28:37avec vous Florian, Paris n'a jamais
00:28:39été aussi vide, sauf peut-être
00:28:41en temps de crise sanitaire. Alors,
00:28:43petit plaisir du jeudi matin, prendre un café
00:28:45en terrasse, oui mais c'est pas vraiment
00:28:47la meilleure ambiance, surtout quand on est tout seul.
00:28:49Regardez, je vais vous montrer, on est
00:28:51en cœur de Paris, juste en face de nous
00:28:53il y a la cathédrale Notre-Dame, et puis
00:28:55regardez cette belle terrasse juste en face
00:28:57de la cathédrale qui est entièrement
00:28:59vide. Pas un client,
00:29:01et pourtant on nous assure ici qu'en temps
00:29:03normal, à cette période de l'année, cette
00:29:05terrasse elle est pleine. Et puis regardez, c'est même le cas
00:29:07un peu plus loin dans les établissements voisins,
00:29:09il n'y a absolument personne.
00:29:11La raison, c'est cette zone grise,
00:29:13l'une des zones les plus sensibles pour les Jeux
00:29:15Olympiques, et regardez ces grilles
00:29:17métalliques, 44 000 grilles
00:29:19métalliques installées ici, des grilles
00:29:21de 2 mètres de haut, qui empêchent donc
00:29:23les touristes et les riverains de venir
00:29:25profiter sans leur QR Code.
00:29:27S'ils n'ont pas de QR Code, ils ne peuvent pas nous rejoindre
00:29:29et profiter d'un thé ou d'un
00:29:31café donc, à la terrasse de ce café
00:29:33parisien. On voulait vous proposer
00:29:35une interview du patron, mais les employés
00:29:37nous assurent qu'il n'est pas encore arrivé.
00:29:39C'est peut-être aussi un autre exemple
00:29:41du fait qu'il y a une baisse de la fréquentation et que
00:29:43donc, le patron n'est pas encore arrivé.
00:29:45D'ailleurs, les employés nous disaient, on est 7
00:29:47normalement en temps normal,
00:29:4911 pour les Jeux Olympiques, car on s'attendait tout simplement
00:29:51à beaucoup de monde, de touristes, de riverains
00:29:53qui viennent ici profiter de la fête des
00:29:55Jeux Olympiques, et finalement
00:29:57il n'y a personne. Alors forcément, les employés
00:29:59font grise mine, ils nous assurent
00:30:01que la baisse de la fréquentation du
00:30:03chiffre d'affaires pourrait être chiffré
00:30:05à 80%, vous vous rendez compte.
00:30:07Alors forcément, ils font grise mine.
00:30:09Regardez d'ailleurs ces policiers qui
00:30:11contrôlent les QR codes, il n'y a pas vraiment
00:30:13grand monde ici. On nous assure que
00:30:15ce dispositif de sécurité pourrait
00:30:17être allégé samedi, ce sera donc
00:30:19le lendemain de la grande cérémonie
00:30:21d'ouverture. En attendant
00:30:23donc ici, pas grand monde
00:30:25et une ambiance assez morose, on ne va pas
00:30:27se mentir. Bon, vous avez
00:30:29l'air très inspiré pour nous dire
00:30:31qu'il n'y a personne.
00:30:33Merci à vous, on aura l'occasion
00:30:35de vous retrouver d'ici une petite heure
00:30:37pour effectuer une traversée de Paris.
00:30:39Je ne vous en dis pas plus, mais soyez bien
00:30:41avec nous à partir de
00:30:4312h30 pour voir ce qui se passe sur ces news
00:30:45avec vous Mathieu Devez.
00:30:47Bon, effectivement
00:30:49ce dispositif sera allégé,
00:30:51c'est un petit peu compliqué, c'est
00:30:53nécessaire pour organiser cette cérémonie
00:30:55d'ouverture, on en parle depuis plusieurs jours.
00:30:57Voir une terrasse de café, il est vrai,
00:30:59à Paris, avec personne, c'est triste.
00:31:01Mais bon, je sais qu'il y aura
00:31:03un défenseur, Jérôme, allez-y.
00:31:05Pour défendre cette cérémonie d'ouverture.
00:31:07L'aigri, c'est pour la cérémonie d'ouverture,
00:31:09donc c'est le long de la Seine. Donc a priori,
00:31:11à partir de samedi, dimanche, lundi,
00:31:13le dispositif sera très largement allégé.
00:31:15Après, c'est vrai que hier,
00:31:17je me suis rendu au Petit Palais.
00:31:19Depuis ici,
00:31:21le 15ème arrondissement n'est censé pas être très loin.
00:31:23On a pris un RER, le pont a été fermé,
00:31:25on a repris un métro pour faire deux stations,
00:31:27de la rive gauche à la rive droite,
00:31:29puis un autre métro s'est trouvé être en panne,
00:31:31donc on a fini à pied, on a mis 40 minutes
00:31:33pour aller d'un point A à un point B,
00:31:35pas très éloigné de l'un de l'autre.
00:31:37Mais néanmoins, sur les Champs-Elysées
00:31:39et autour des Invalides, voir Paris à peu près vide,
00:31:41des gens qui commençaient à s'amuser
00:31:43sous le beau temps, etc.
00:31:45Franchement, j'étais fier,
00:31:47j'étais pas seul, mais on était tous fiers de voir Paris,
00:31:49de s'amuser, etc.
00:31:51Je pense que c'est un désagrément momentané,
00:31:53mais il me semble que ce sera vraiment la fête
00:31:55de demain et à partir de ce week-end,
00:31:57et j'espère pour le plus longtemps possible,
00:31:59et que les grincheux arrêtent de grincher.
00:32:01On peut grincher à juste titre,
00:32:03parce que je suis d'accord avec ce qui vient d'être dit,
00:32:05sauf que la police n'est pas en cause,
00:32:07d'ailleurs bravo à eux, parce que c'est
00:32:09un travail abominable, ils sont là pendant des heures.
00:32:11Il y a eu pas mal de séquences d'ailleurs
00:32:13qui ont circulé sur les réseaux sociaux,
00:32:15des policiers, des gendarmes ovationnés
00:32:17par les habitants, les touristes, etc.
00:32:19Il faut le dire, un travail extraordinaire.
00:32:21Ce qui est tout à fait normal, et merci à leur famille,
00:32:23on ne le voit pas cet été. Cela dit,
00:32:25on s'aperçoit qu'à un moment donné, on va être bloqués
00:32:27par la police, quand il faut prendre la voiture,
00:32:29parce qu'il y a des gens qui sont obligés de prendre leur voiture,
00:32:31sans QR code, notamment des personnes
00:32:33qui ont du mal à se déplacer, des personnes âgées, etc.
00:32:35La police va détourner
00:32:37un endroit et vous amener
00:32:39dans un quasi cul-de-sac,
00:32:41et où on va tourner en rond,
00:32:43parce que rien n'est prévu, on amène dans un truc,
00:32:45allez faire entonnoir,
00:32:47et vous restez une heure et demie,
00:32:49je suis même pas certain que ce soit bon pour la planète
00:32:51de rester une heure et demie bloqués dans les embouteillages.
00:32:53Et c'est un peu partout.
00:32:55On le voit à les places de la République,
00:32:57qui n'est pas proche de la Seine.
00:32:59Vous allez voir le bazar, depuis des jours et des jours,
00:33:01place de la République. C'est-à-dire qu'à un moment donné,
00:33:03on a l'impression que les Jeux Olympiques, ça a été organisé
00:33:05avant-hier, qu'on n'a pas eu le temps
00:33:07de penser réellement
00:33:09à ce qui pouvait se passer.
00:33:11– Ça a été organisé, c'est vrai, ces 4 dernières années.
00:33:13Ça a été pensé assez longuement.
00:33:15Bon, on va voir ce reforçage-là.
00:33:17– C'est là où je me dis, je me méfie toujours,
00:33:19c'est le pouvoir des énarques, parce que quand je vois leur boulot,
00:33:21je préférerais mettre des gens…
00:33:23– Quand tu restes, tu restes.
00:33:25On va regarder ce reportage
00:33:27de Fabrice Elsner et Thibault Marcheteau
00:33:29sur les galères des voyageurs, parfois à proximité
00:33:31des gares parisiennes.
00:33:33Ce chauffeur VTC
00:33:35souhaitait déposer sa cliente
00:33:37à la gare, mais à cause de ce barrage,
00:33:39il a dû arrêter sa course.
00:33:41Avant sa destination, il va donc
00:33:43falloir finir à pied.
00:33:45– On est obligés de descendre pour aller à la gare de Lyon.
00:33:47J'ai un train à 18h10, j'espère que je ne vais pas le rater,
00:33:49c'est surtout ça.
00:33:51– La raison, le repérage par les athlètes
00:33:53d'une épreuve de cyclisme pour les Jeux Olympiques.
00:33:55Ce qui a le don d'exaspérer ce chauffeur de taxi.
00:33:57– C'est catastrophique, regardez.
00:33:59Je dépose des gens,
00:34:01on est là en plein milieu de la route,
00:34:03c'est incroyable en fait.
00:34:05– Du côté des voyageurs qui souhaitaient quitter
00:34:07ou rejoindre les gares de Lyon ou d'Austerlitz,
00:34:09c'est un véritable chemin de croix.
00:34:11– On ne peut pas traverser les ponts,
00:34:13les bus ne traversent pas,
00:34:15les combinaisons dans les métros sont compliquées,
00:34:19donc je suis chargé,
00:34:21je ne peux pas monter et descendre les escaliers.
00:34:23– Ça fait une bonne heure qu'on attend,
00:34:25on attend à Hubert depuis bien 45 minutes je pense,
00:34:27parce que ça ne roule pas trop,
00:34:29c'est bloqué ou je ne sais pas.
00:34:31– Tandis que certains préfèrent le prendre avec le sourire.
00:34:33– Ça fait un peu du sport là.
00:34:35– C'est les JO ?
00:34:37– Ah oui c'est les JO, ça commence par là.
00:34:39– Seuls les secours étaient autorisés à rentrer dans le périmètre.
00:34:41Les gendarmes qui tenaient le barrage
00:34:43nous ont assuré faire preuve de tolérance
00:34:45pour les situations d'urgence.
00:34:47– On va parler des secours dans un instant,
00:34:49il est extraordinaire cet homme avec sa valise,
00:34:51j'aurais adoré qu'on puisse revoir l'image
00:34:53qui traîne avec force,
00:34:55sa valise qui a l'air de peser assez lourd.
00:34:59– Un petit mot Florian sur les commerçants,
00:35:01les artisans, tous ces métiers quand même,
00:35:03je crois qu'il n'y a pas que des grincheux,
00:35:05on est bien d'accord,
00:35:07mais je sais que ça ne s'adressait pas à eux,
00:35:09ils ont intérêt à ce que les JOP
00:35:11soient une fête d'attractivité,
00:35:13que ça se passe bien, qu'il n'y ait pas d'attentat,
00:35:15qu'il n'y ait pas de difficultés aussi
00:35:17autour des sites olympiques,
00:35:19mais il faut le reconnaître,
00:35:21et moi je le vois au quotidien,
00:35:23et encore hier j'avais trois appels,
00:35:25j'étais qu'à Montebello hier soir,
00:35:27en fin d'après-midi,
00:35:29on est à moins 30, moins 50% de chiffre d'affaires
00:35:31sur beaucoup d'activités commerciales.
00:35:33– Mais a priori la semaine prochaine ça repart.
00:35:35– Et tant mieux, mais moi si vous voulez,
00:35:37je ne sais pas, a priori je suis un petit entrepreneur
00:35:39et tant que ce n'est pas rentré dans ma caisse,
00:35:41je ne fais pas des plans sur la comète,
00:35:43je le dis ça vraiment parce qu'on le vit au quotidien,
00:35:45donc il faut aussi comprendre
00:35:47que cette ville neutralisée
00:35:49peut interpeller
00:35:51un certain nombre de commerçants,
00:35:53il n'y a pas le lama de tourisme qu'on voulait,
00:35:55hier c'était la répétition
00:35:57des cyclistes, le boulevard Saint-Germain,
00:35:59le quai Montebello étaient fermés,
00:36:01des deux côtés, on ne pouvait pas circuler
00:36:03si on n'avait pas le QR code, ceci étant,
00:36:05ce sera une bonne fête, il faut que ça reste la fête.
00:36:07Trois chiffres, et j'en arrête là,
00:36:09ce matin sont sortis les chiffres
00:36:11des soldes à Paris,
00:36:13par la chambre de commerce,
00:36:15j'ai la chance de les avoir, 50% des commerçants
00:36:17considèrent que
00:36:19les résultats des soldes n'étaient pas
00:36:21satisfaisants, qu'ils étaient à moins 20%
00:36:23inférieurs à ceux de
00:36:252023,
00:36:27une conséquence, 73%.
00:36:29– Pas forcément à cause des JO. – Je ne dis pas ça.
00:36:31– Ça peut être à cause du pouvoir d'achat ou autre.
00:36:33– Voilà, bien entendu,
00:36:35c'est bien pour ça que je dis que ce n'est pas
00:36:37uniquement les JO, d'ailleurs j'ai créé une tribune
00:36:39en faveur des JO, 73% des commerçants
00:36:41pensent que l'inflation,
00:36:43la difficulté de la vie,
00:36:45et aussi le pouvoir d'achat,
00:36:47et aussi le temps un peu désagréable,
00:36:49pourri, pour la saison, n'a pas
00:36:51encouracé, y compris les ventes de glace,
00:36:53y compris les ventes de sandwich, y compris le fait
00:36:55d'être en terrasse, simple à comprendre, in fine,
00:36:57vous voyez c'est relatif,
00:36:5932% des commerçants
00:37:01ne prévoient aucun impact
00:37:03des JOP sur leur activité,
00:37:05ça fait, à contrario,
00:37:0768% qui pensent que
00:37:09ça va dans le bon sens. Donc il faut être assez mesuré,
00:37:11et il faut être honnête, en ce moment
00:37:13c'est compliqué, on espère que
00:37:15ça va reprendre dès
00:37:17samedi, et puis qu'après,
00:37:19l'attractivité et la réussite
00:37:21de ce moment exceptionnel que nous attendons
00:37:23tous, auquel nous participons, permettra
00:37:25dès septembre, octobre et novembre,
00:37:27d'avoir un afflux de consommateurs,
00:37:29de touristes français et étrangers, qui aujourd'hui,
00:37:31on l'aura peut-être
00:37:33à partir de la semaine prochaine,
00:37:35aujourd'hui, ne sont pas au rendez-vous, et on peut le regretter,
00:37:37c'est un constat, c'est pas de la polémique.
00:37:39Bon, c'est compliqué, mais il faut
00:37:41traverser Paris, en gardant
00:37:43le sourire, malgré ces grillages,
00:37:45malgré, effectivement, parfois, ces détours
00:37:47qu'on va faire. Et bravo aux forces de l'ordre, ça c'est vrai.
00:37:49Et qui nous dit cela,
00:37:51c'est Valérie Pécresse, qui est à la tête de la région
00:37:53Île-de-France, on va voir ce qu'elle
00:37:55a dit chez nos confrères,
00:37:57on ne peut pas vous diffuser, malheureusement,
00:37:59la séquence, pour raison
00:38:01de temps de parole. J'invite
00:38:03ceux qui se rendent au Stade de France, de faire comme moi,
00:38:05prendre la ligne 14, marcher 20 minutes,
00:38:07c'est super sympa. Elle poursuit en disant qu'il y a
00:38:09des petites guinguettes. Alors, je verrai
00:38:11si elle dit la vérité, parce que normalement,
00:38:13je dois me rendre au Stade de France tout à l'heure.
00:38:15J'essaierai de prendre la
00:38:17ligne 14, si j'ai mis les tarifs JO, c'est
00:38:19que j'y ai été contrainte, c'est le prix, je ne fais pas
00:38:211 euro de bénéfice, effectivement.
00:38:23Le prix, à présent, des tickets de métro,
00:38:25est de 4 euros, contre 2 euros
00:38:2710, il me semble, sauf si vous prenez des
00:38:29carnets, on ne va pas rentrer dans le détail.
00:38:31Moi, il y avait une question qui m'intéressait,
00:38:33et j'imagine qu'il vous intéresse, vous,
00:38:35qui nous regardez, c'est peut-être l'accès
00:38:37au service
00:38:39public, notamment les
00:38:41hôpitaux. Est-ce que c'est
00:38:43compliqué de rejoindre certains hôpitaux,
00:38:45certaines maisons de santé, ou autres,
00:38:47dans la capitale, mais également dans
00:38:49les lieux qui organisent, justement, ces
00:38:51Jeux Olympiques, particulièrement les grandes métropoles ?
00:38:53Regardez ce sujet de l'art des actions, et ensuite,
00:38:55on en reparlera avec Bruno Mégardin, dans un instant.
00:38:57Se faire soigner
00:38:59s'annonce compliqué avec les Jeux
00:39:01Olympiques. QR code oblige,
00:39:03certains patients se voient refuser
00:39:05l'accès en voiture aux hôpitaux.
00:39:07On avait la possibilité d'avoir accès à l'hôpital
00:39:09même avec la voiture, et aujourd'hui,
00:39:11on nous a refusé l'accès en nous
00:39:13précisant que soit on avait un rendez-vous
00:39:15à l'hôpital, soit, si on n'avait pas de rendez-vous,
00:39:17même si on vient visiter nos
00:39:19familles, on n'avait pas
00:39:21accès à l'hôpital.
00:39:23Une tâche tout aussi difficile pour les
00:39:25ambulanciers qui transportent des patients.
00:39:27Je dois aller récupérer un patient, je dois
00:39:29le récupérer à 15h30,
00:39:31je ne sais même pas si je vais y arriver, parce que je ne sais
00:39:33même pas par où je vais passer, en fait.
00:39:35Nous transportons les personnes malades, et
00:39:37la maladie ne s'arrête pas pendant les Jeux.
00:39:39Donc, ils devraient tenir plutôt compte
00:39:41de ça, que nous soyons embêtés,
00:39:43que nous soyons même décalés.
00:39:45Le verrouillage de ces zones modifie l'organisation
00:39:47de certains patients.
00:39:49Jadre en visite à sa mère qui se fait opérer
00:39:51lundi soir. Elle ne pourra sortir
00:39:53de l'hôpital que samedi.
00:39:55Ce n'est pas des bonnes nouvelles, des choses agréables,
00:39:57on a envie de rentrer chez nous, et là,
00:39:59du coup, ça repousse tout, ça décale tout.
00:40:01Donc, c'est vrai que c'est très handicapant
00:40:03moralement, mais aussi physiquement,
00:40:05parce que c'est plus fatigant, du coup.
00:40:07Une partie de ces restrictions sera levée
00:40:09après la cérémonie d'ouverture.
00:40:11En attendant, les hôpitaux de Paris
00:40:13recommandent d'anticiper les trajets
00:40:15et de prendre les transports en commun.
00:40:17Nous sommes en direct avec Bruno
00:40:19Mégherban, qui est chef des services
00:40:21de réanimation de l'hôpital Larry Boisier.
00:40:23Professeur, est-ce que vous pouvez nous
00:40:25rassurer, justement, sur l'accès
00:40:27à ces hôpitaux ? Est-ce qu'il est compliqué
00:40:29pour vos patients ou pour
00:40:31les patients de vos confrères
00:40:33d'arriver jusqu'aux services
00:40:35de santé ?
00:40:37Tout à fait, je dois être rassurant.
00:40:39Effectivement, la totalité des services
00:40:41de soins seront assurés
00:40:43et accessibles,
00:40:45comme tout était pendant
00:40:47les Jeux olympiques. Néanmoins,
00:40:49de façon ponctuelle, effectivement, lorsque
00:40:51des épreuves de route se dérouleront
00:40:53à côté de certains hôpitaux,
00:40:55l'accès pourra être plus difficile
00:40:57dans le périmètre immédiat.
00:40:59C'est pourquoi il faut, bien sûr,
00:41:01anticiper lorsqu'il ne s'agit pas
00:41:03d'une consultation urgente.
00:41:05Mais de façon globale,
00:41:07tous les accès se feront
00:41:09sans passe-jeu.
00:41:11Et donc, en théorie,
00:41:13il ne devrait pas y avoir...
00:41:15Il y a potentiellement des personnes
00:41:17qui s'inquiètent de ne pas avoir effectué de QR code,
00:41:19tout simplement parce qu'ils ne pensaient pas se rendre
00:41:21dans la capitale, qui sont contraints
00:41:23pour problèmes de santé, que ce soit pour eux
00:41:25ou pour un proche, et qui se posent la question
00:41:27« Est-ce que je vais pouvoir accéder ?
00:41:29Je n'ai pas de QR code, on est dans une zone rouge
00:41:31ou grise. » Donc ça, vous nous assurez
00:41:33qu'il n'y aura pas de problème
00:41:35de ce point de vue-là, je pense notamment
00:41:37aux téléspectateurs qui nous regardent.
00:41:39Alors, ce ne sera pas aussi facile
00:41:41que d'habitude, mais en tout cas,
00:41:43c'est possible d'accéder à la totalité des services,
00:41:45notamment en situation d'urgence.
00:41:47Ce qui va être un peu plus compliqué,
00:41:49ce sont les transferts, par exemple, inter-hospitaliers.
00:41:51Donc, les hôpitaux ont
00:41:53la consigne, en cas de nécessité
00:41:55d'hospitaliser un patient qui
00:41:57viendrait aux urgences d'un hôpital,
00:41:59de le garder in situ,
00:42:01dans les murs, sans le transférer,
00:42:03car effectivement, la circulation
00:42:05des ambulances sera compliquée.
00:42:07Et ça, bien sûr, en fonction de la disponibilité
00:42:09des lits, ça peut être plus ou moins
00:42:11facile à faire.
00:42:13Vous n'avez pas l'air
00:42:15emballé sur ce plateau, Jean-Baptiste.
00:42:17Non, on annonce que ça va être facile, mais je ne vois pas
00:42:19comment on peut annoncer que ça va être facile, ou que ça sera
00:42:21un peu plus difficile que d'habitude. Et on annonce qu'on ne peut pas faire
00:42:23de transfert entre hôpitaux, comme si ce n'était pas grave
00:42:25parce qu'il va y avoir la cérémonie d'ouverture. Non, mais attendez
00:42:27un instant. Comment se fait-il qu'on en soit arrivés
00:42:29là aujourd'hui ? Ce n'est pas normal.
00:42:31On aurait pu prévoir ces choses-là. Ce n'est pas vrai
00:42:33qu'on peut accéder facilement aux hôpitaux. Il suffit d'essayer.
00:42:35Allez-y, faites le test. Vous allez vous
00:42:37retrouver face à des policiers. Certains vont vous laisser passer.
00:42:39D'autres pas. Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas de consignes
00:42:41et qu'ils sont perdus. Tout ça est totalement
00:42:43désorganisé. C'est un vaste
00:42:45bazar. Et j'espère bien
00:42:47que la cérémonie de samedi, de vendredi soir
00:42:49va le justifier. Parce que si, en plus,
00:42:51ça n'est pas l'espèce de show incroyable qu'on nous annonce,
00:42:53alors là, je peux vous dire qu'il va falloir en appeler
00:42:55à des responsabilités, quand même. Parce que c'est vraiment
00:42:57n'importe quoi. N'importe quoi.
00:42:59Et là, quand on dit qu'on ne peut pas transfer entre hôpitaux,
00:43:01vous vous rendez-vous compte.
00:43:03Il y a peut-être
00:43:05des gens qui sont en très grande difficulté.
00:43:07Il y a des gens qui ne vont pas pouvoir voir leur famille.
00:43:09C'est pour ça que je souhaitais absolument avoir le professeur
00:43:11Mégervan, tout simplement, pour avoir
00:43:13ces remontées de terrain.
00:43:17Quand il veut rentrer, il a déjà son passe. Il n'a peut-être pas fait
00:43:19lui-même l'expérience d'un patient qui essaierait
00:43:21d'aller là-bas. Moi aussi,
00:43:23hier, j'étais en train d'essayer de traverser
00:43:25la Seine. J'ai mis deux heures à pouvoir
00:43:27passer d'un endroit à l'autre, alors que j'ai tous les passes.
00:43:29Vous voyez ? C'est grave.
00:43:31Il n'y a pas de chose plus grave au monde en ce moment.
00:43:33Moi aussi, j'ai mis trois quarts d'heure
00:43:35pour aller d'un point à un point. Mais hier, je m'en suis remis.
00:43:37Si rien n'est grave. J'ai bien dormi cette nuit,
00:43:39rassurez-vous. Mais j'ai marché.
00:43:41Puis on retournera.
00:43:43Tout en même temps, on retournera
00:43:45voir M. Mégervan.
00:43:47Les personnels de santé sont là.
00:43:49Il faut aussi le dire. Ils ont du mérite d'être là.
00:43:51Ils répondent en urgence.
00:43:53Ils sont à fond. Ils ne sont pas partis en vacances.
00:43:55Ils sont de bonne volonté.
00:43:57Après, les forces de l'ordre font ce qu'elles font.
00:43:59Ce que fait M. Mégervan,
00:44:01c'est de nous dire qu'il n'y aura pas de trou
00:44:03dans la santé. C'est ça le message
00:44:05que je retiens.
00:44:07En tout cas, si vous avez un problème de santé aujourd'hui,
00:44:09est-ce que vous allez aller dans les centres de santé au cœur de Paris
00:44:11ou en dehors ? Je ne suis pas sûr.
00:44:13Il y a beaucoup de personnels de santé, d'accompagnants médicaux
00:44:15qui ont sacrifié leurs vacances. Il ne faut pas l'oublier dans l'APHP.
00:44:17On est vraiment une génération d'enfants gâtés.
00:44:19Dès qu'il y a un truc qui ne va pas, on en fait un drame.
00:44:21M. Mégervan, vous êtes toujours
00:44:23avec nous, professeur.
00:44:25Il n'y a pas eu, rassurez-nous,
00:44:29c'est compliqué, mais on y arrive.
00:44:31Ceux qui y arrivent...
00:44:33Ceux qui y arrivent, peut-être.
00:44:35Évidemment, il peut y avoir
00:44:37quelques difficultés prévisibles.
00:44:39C'est sûr que demain,
00:44:41pendant la cérémonie
00:44:43d'ouverture des Jeux olympiques,
00:44:45ce n'est peut-être pas le moment d'aller visiter
00:44:47un patient à l'hôpital.
00:44:49À l'inverse, toutes les urgences seront
00:44:51assurées et les patients pourront
00:44:53accéder aux services adéquats,
00:44:55y compris demain après-midi.
00:44:57C'est peut-être vraiment les urgences
00:44:59sur lesquelles il faut se concentrer.
00:45:01M. Mégervan, vous m'expliquez comment un patient qui veut aller aux urgences
00:45:03réussit à y aller autrement que dans une ambulance.
00:45:05Je ne comprends pas. Il n'a pas de passe.
00:45:07Il va voir un policier et lui dire
00:45:09qu'il a très mal et qu'il a besoin d'accès aux urgences.
00:45:11M. Mégervan, à priori, l'accès aux hôpitaux...
00:45:13M. Mégervan, il ne passera pas.
00:45:15M. Mégervan, on vient de vous dire le contraire.
00:45:17M. Mégervan, l'accès aux hôpitaux...
00:45:19M. Mégervan, demain, on aura des accès.
00:45:21M. Mégervan, l'accès aux hôpitaux...
00:45:23M. Mégervan, on aura peut-être l'occasion de...
00:45:25M. Mégervan, il ne passera pas.
00:45:27M. Mégervan, je l'espère. Ce sera un bon symbole.
00:45:29M. Mégervan, est-ce qu'il y aura des naissances ?
00:45:31M. Mégervan, plus sérieusement,
00:45:33M. Mégervan, j'imagine et j'espère
00:45:35que l'ensemble des patients
00:45:37qui avaient peut-être prévu
00:45:39de se rendre à l'hôpital
00:45:41ne sont pas confrontés à des urgences.
00:45:43Vous leur avez peut-être demandé
00:45:45de décaler leur rendez-vous
00:45:47ou qu'il y a eu une information qui leur a été donnée
00:45:49pour pouvoir justement faciliter l'accès ?
00:45:51M. Mégervan, tout à fait.
00:45:53Les consultations classiques ont été décalées
00:45:55et organisées en fonction
00:45:57des nécessités et des possibilités
00:45:59d'accès aux hôpitaux.
00:46:01À l'inverse, en cas d'urgence,
00:46:03il est recommandé dans un premier temps
00:46:05d'appeler son médecin traitant.
00:46:07Si celui-ci ne peut se déplacer,
00:46:09d'appeler le 15 qui va organiser
00:46:11l'accessibilité du patient
00:46:13vers les services d'urgence,
00:46:15y compris en le faisant à l'aide d'une ambulance.
00:46:17Mais je suis d'accord que
00:46:19un patient qui viendrait à pied
00:46:21vers un service hospitalier
00:46:23à proximité de la zone de la cérémonie
00:46:25d'ouverture des Jeux olympiques
00:46:27aura des difficultés pour accéder
00:46:29à l'hôpital.
00:46:31En tout cas, merci beaucoup à vous.
00:46:33Vous nous avez rassuré.
00:46:35Il y aura forcément pour certaines personnes
00:46:37et malheureusement des difficultés,
00:46:39mais on espère que les policiers, les gendarmes
00:46:41et que ce sera organisé de telle manière
00:46:43à pouvoir leur faciliter l'accès s'il y a une urgence.
00:46:45Merci en tout cas à vous.
00:46:47Cela permet également peut-être de rassurer nos téléspectateurs
00:46:49qui nous regardent.
00:46:51On peut saluer aussi le personnel pour un certain nombre.
00:46:53C'est très compliqué quand même d'accéder.
00:46:55Ils mettent beaucoup plus de temps,
00:46:57notamment ceux qui commencent tôt le matin
00:46:59quand il n'y a pas encore les transports en commun,
00:47:01notamment le dimanche.
00:47:03Il y a une galère
00:47:05qui est quand même assez remarquable
00:47:07quand on voit que les gens se rendent.
00:47:09Certains ont même été surpris.
00:47:11On a vu des accès
00:47:13qui partaient de l'autoroute
00:47:15vers les hôpitaux qui étaient fermés.
00:47:17Les bretelles d'accès étaient fermées
00:47:19notamment en Seine-Saint-Denis, je crois.
00:47:21Donc le personnel était obligé de perdre
00:47:23trois quarts d'heure, une heure, ce qui n'est pas facile.
00:47:25Merci à eux.
00:47:27Ce qui était peut-être un peu complexe dans la période,
00:47:29c'est que compte tenu de l'instabilité politique,
00:47:31on a assez peu parlé des Jeux olympiques
00:47:33ces trois, quatre dernières semaines.
00:47:35Il y a énormément de Français qui n'ont pas eu
00:47:37l'ensemble des informations.
00:47:39Certes, elles sont disponibles, on nous dit parfois
00:47:41je crois ou anticipons
00:47:43nos jeux.gouv.fr.
00:47:45Il faut connaître le site,
00:47:47il faut savoir qu'il faut s'y rendre,
00:47:49etc.
00:47:51Un exemple que j'essaie de traiter
00:47:53depuis hier. Un jeune qui travaille
00:47:55dans une société d'intérim.
00:47:57Il manque des personnels Portes de Versailles.
00:47:59Donc la société d'intérim veut l'envoyer
00:48:01Portes de Versailles. Oui,
00:48:03mais il ne peut pas y accéder parce qu'il n'a pas le pass
00:48:05parce qu'il n'était pas prévu qu'il aille à Portes de Versailles.
00:48:07Ça, ça n'a pas été vu.
00:48:09C'est très concret.
00:48:11On la dépasse assez vite maintenant.
00:48:13On les a en 24 heures, les passes.
00:48:15Je dois avouer, oui, j'ai beaucoup parlé
00:48:17de mon problème de passe, du fait que je n'avais pas de passe
00:48:19depuis le début de la semaine. Je l'ai fait en
00:48:21assez peu de temps, d'ailleurs, et je l'ai
00:48:23obtenu au bout de 3-4 heures. J'étais même étonné, je pensais
00:48:25ne pas l'avoir obtenu. Ça marche parce que
00:48:27hier, il était devant la Porte de Versailles
00:48:29et il ne pouvait pas rentrer parce qu'il n'avait pas de passe.
00:48:31J'espère qu'aujourd'hui, ça va être solutionné. On l'espère,
00:48:33on l'espère. Mais en plus de ça,
00:48:35ce n'est pas tellement sur les règles. Les règles, si
00:48:37on les avait communiquées, bien sûr, ce serait positif, mais
00:48:39elles l'ont été. On n'a pas pu en parler, etc.
00:48:41Mais surtout, on se retrouve dans un truc qui est vraiment
00:48:43désorganisé. C'est-à-dire que quand vous êtes présents,
00:48:45vous avez des consignes qui sont différentes
00:48:47d'un barrage à un autre barrage.
00:48:49Les passes, les gens ont pu en faire l'expérience.
00:48:51Ils ne marchent pas, les passes, en fait.
00:48:53Quand vous essayez de le scanner, on passe 5 minutes à essayer de scanner
00:48:55votre passe. Les policiers sont obligés
00:48:57d'appeler un collègue à eux parce que
00:48:59leurs appètes ne fonctionnent pas. La technologie
00:49:01n'est pas au rendez-vous. Ça ne fonctionne pas très bien.
00:49:03Les policiers n'en peuvent plus. Ils sont en galère.
00:49:05C'est difficile pour eux de décriver une réalité
00:49:07que je n'ai pas vue depuis 4 jours.
00:49:09Ça a parfois été compliqué.
00:49:11Je dois avouer que ça a parfois été compliqué.
00:49:13Je n'ai pas ce papier, je ne l'ai pas sur le téléphone.
00:49:15Tous les téléspectateurs le voient.
00:49:17Même en papier, ça ne fonctionne pas bien.
00:49:19Résultat, les policiers
00:49:21sont eux-mêmes en difficulté sur ce terrain-là.
00:49:23Ce n'est vraiment pas leur faute.
00:49:25On aura l'occasion, dans le courant de cette émission, de voir si c'est simple
00:49:27ou si c'est complexe, effectivement, de faire valider
00:49:29son QR code pour traverser, parfois,
00:49:31certaines zones. En tout cas,
00:49:33si vous devez attendre dans les bouchons,
00:49:35si vous êtes coincé ou autre,
00:49:37vous vous connectez, vous regardez ces news.
00:49:39Ou alors, s'il y a des problèmes de connexion,
00:49:41vous les épargnez.
00:49:43Merci beaucoup, Jérôme Béglé.
00:49:45Je crois que vous êtes le seul
00:49:47à nous quitter et le reste de la table
00:49:49vous restez en notre compagnie
00:49:51pour pouvoir commenter l'actualité.
00:49:53On marque une très courte coupure pub et on revient dans un instant.
00:49:59De retour sur le plateau de Midi News été
00:50:01deuxième partie de cette émission.
00:50:03Dans un instant, je vous présente les invités
00:50:05qui nous ont rejoints pour
00:50:07cette deuxième partie. Mais avant cela, c'est l'heure de votre
00:50:09sommaire. Paris
00:50:11sous cloche pendant quelques heures.
00:50:13Des milliers de policiers, gendarmes, des renforts étrangers.
00:50:15Aucun avion. Le tout pour permettre
00:50:17que la cérémonie d'ouverture se déroule sans problème
00:50:19de sécurité, car la menace terroriste
00:50:21continue de planer au-dessus de notre pays.
00:50:23Malheureusement, on écoutera à ce sujet
00:50:25le procureur du parquet national antiterroriste.
00:50:27Les forces de l'ordre
00:50:29sont si nombreuses qu'il n'y a plus
00:50:31de délinquance, ou quasiment plus,
00:50:33en Ile-de-France. Gérald Denard-Malin
00:50:35réitère les propos qu'il a tenus dans Paris Match.
00:50:37Le point sur la sécurité dans le courant
00:50:39de cette émission. Cela n'a
00:50:41malheureusement pas pu empêcher plusieurs
00:50:43incidents. Ce dispositif de sécurité
00:50:45mis en place un peu partout dans le pays
00:50:47pour l'organisation de ces Jeux Olympiques
00:50:49à Saint-Etienne, vous le voyez, où le match
00:50:51Argentine-Maroc a été interrompu
00:50:53pendant deux heures, tout de même après l'intrusion de supporters
00:50:55sur la pelouse du stade.
00:50:57Bon enfant, dit la ministre des Sports.
00:50:59Vraiment, qu'en pensent mes invités ?
00:51:01On en parle dans cette émission. Et enfin,
00:51:03on parlera paillettes et strass,
00:51:05oui, car de nombreuses personnalités,
00:51:07célébrités, débarquent depuis le début de la semaine
00:51:09à Paris pour assister à cette cérémonie
00:51:11ou peut-être pour y participer.
00:51:13On en discute dans un instant.
00:51:15Il y aura ce premier dîner
00:51:17de gala ce soir, organisé au Louvre
00:51:19par le président de la République. 500 personnalités
00:51:21sont attendues. On en parle dans le courant
00:51:23de cette émission. Mais avant de vous
00:51:25présenter mes invités, c'est l'heure
00:51:27de votre journal d'il est midi. Bonjour à vous, Soumaya.
00:51:29Bonjour Florian, bonjour à tous.
00:51:31On commence ce journal par la menace terroriste
00:51:33qui plane sur les JO.
00:51:35Une menace qui vient d'individus
00:51:37très isolés et à laquelle les autorités
00:51:39se disent préparées, comme l'explique
00:51:41le procureur du parquet national antiterroriste.
00:51:43Une tension spécifique
00:51:45qui est aujourd'hui sur notre territoire
00:51:47et nous le ressentons
00:51:49assez bien au niveau
00:51:51du nombre de procédures que nous conduisons
00:51:53en matière terroriste.
00:51:55Puisque pour vous donner un exemple concret,
00:51:57nous avons ouvert trois fois plus de procédures
00:51:59dans le contentieux djihadiste
00:52:01durant le premier semestre 2024
00:52:03que nous ne l'avions fait pour
00:52:05la même période en 2023.
00:52:07C'est la raison pour laquelle il faut
00:52:09être prêt à toute éventualité.
00:52:11Mais encore une fois, je crois que c'est quelque chose
00:52:13qui a été largement
00:52:15anticipé sur les dispositifs
00:52:17sécuritaires qui ont été mis en place.
00:52:19A la fois par
00:52:21les moyens de détection
00:52:23et ce sur quoi travaillent
00:52:25essentiellement les services de renseignement
00:52:27et puis les services
00:52:29répressifs, l'autorité judiciaire
00:52:31pour être en mesure de répondre
00:52:33non seulement à de prévenir les actes de terrorisme
00:52:35c'est quand même l'objectif premier
00:52:37et puis le cas échéant de répondre
00:52:39à toute éventualité.
00:52:41Cérémonie d'ouverture oblige, c'est un vendredi noir
00:52:43qui se profile pour les automobilistes
00:52:45franciliens. Les autorités préviennent
00:52:47mieux vaudra éviter d'utiliser
00:52:49sa voiture de main.
00:52:51Briac Japiot.
00:52:53Oubliez la voiture ce vendredi.
00:52:55Avec la cérémonie d'ouverture des JO,
00:52:57Bison Fuité anticipe d'importantes difficultés
00:52:59sur les routes. La circulation
00:53:01sera extrêmement difficile en Ile-de-France
00:53:03vendredi 26 juillet. Prévision
00:53:05revue de rouge à noir. Évitez de
00:53:07circuler en Ile-de-France le vendredi après 10h
00:53:09et voyagez plutôt le dimanche 28
00:53:11juillet si possible. Des moyens sécuritaires
00:53:13hors normes ont été mis en place dans le
00:53:15centre de la capitale pour l'événement bloquant
00:53:17toute circulation. Des dizaines de milliers de forces
00:53:19de l'ordre seront sur place pour sécuriser la zone
00:53:21et environ 320 000 spectateurs
00:53:23devraient affluer sur les quais de Seine
00:53:25pour assister à la cérémonie. Le 26
00:53:27juillet, à compter de 13h, aucune
00:53:29circulation automobile ne sera tolérée
00:53:31à l'exception des forces de sécurité
00:53:33et de secours et des urgences.
00:53:35Outre les quais de Seine, le trafic
00:53:37sur les autoroutes A6 et A10 sera
00:53:39fortement perturbé dans les deux sens.
00:53:41Pour pallier ces difficultés, les autorités
00:53:43encouragent l'utilisation des transports en commun,
00:53:45des vélos et de la marche à pied.
00:53:47Le réseau de transports en commun sera d'ailleurs
00:53:49renforcé pour l'occasion pour accueillir
00:53:51le flux massif de spectateurs et
00:53:53minimiser l'impact sur les Parisiens.
00:53:55On passe à présent aux résultats
00:53:57sans appel de ce sondage
00:53:59CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:54:0175% des sondés
00:54:03se disent favorables à des peines de prison
00:54:05automatique pour les agresseurs de policiers
00:54:07contre 24%
00:54:09de non.
00:54:11Et puis à la une de l'actualité internationale,
00:54:13il lâche ses cons contre Kamala Harris
00:54:15en meeting à Charlotte hier.
00:54:17Donald Trump a adopté un ton
00:54:19particulièrement agressif contre la vice-présidente
00:54:21qu'il va sûrement affronter
00:54:23à l'élection présidentielle de novembre.
00:54:29Pendant trois ans et demi, Kamala Harris
00:54:31a été la force motrice ultra-libérale
00:54:33derrière chaque catastrophe de Biden.
00:54:35C'est une cinglée de la gauche radicale
00:54:37qui va détruire notre pays
00:54:39si elle a l'occasion d'accéder au pouvoir.
00:54:41Si elle a l'occasion d'accéder au pouvoir,
00:54:43on ne va pas laisser ça se passer.
00:55:11C'est beaucoup plus virulent, visiblement.
00:55:13Petit enfant de Marine Tendelier,
00:55:15ce n'est pas au niveau.
00:55:17Oui, c'est vrai. Petit enfant de Marine Tendelier
00:55:19qu'on a écouté hier, qu'on aura peut-être l'occasion
00:55:21de réécouter dans le courant de cette émission.
00:55:23Restez en notre compagnie Bernard Cohen Haddad,
00:55:25Joseph Touvenel, deux présidents du Cercle de réflexion,
00:55:27Etienne Marcel est directeur de la rédaction
00:55:29Capital Social. Nous a rejoint Marc Hainaut,
00:55:31journaliste de Valeurs Actuelles. Bonjour.
00:55:33Fabrice Hakoun, essayiste
00:55:35et entrepreneur et Jérémy Patrier.
00:55:37Bonjour.
00:55:39Léthus. Léthus.
00:55:41Député Horizon du Calvados.
00:55:43Merci à vous trois de nous avoir rejoints.
00:55:45J'en parlais tout à l'heure, on va alors
00:55:47aborder la menace, notamment la menace terroriste
00:55:49qui continue de planer au-dessus
00:55:51de notre pays, malheureusement.
00:55:53Mais avant cela, je souhaitais vous montrer
00:55:55cette petite séquence, tout simplement parce qu'on
00:55:57parlait tout à l'heure des
00:55:59forces de l'ordre qui ont été
00:56:01ovationnées
00:56:03pour certaines, tout simplement parce qu'elles permettent
00:56:05tout de même, on parle beaucoup des forces de l'ordre,
00:56:07policiers, gendarmes, on pourrait parler des pompiers,
00:56:09on a parlé tout à l'heure des médecins, bon bref, l'ensemble
00:56:11de ces professionnels qui permettent la bonne organisation
00:56:13de ces Jeux Olympiques,
00:56:15ils ont été ovationnés.
00:56:17Hier, on verra peut-être la séquence
00:56:19dans quelques instants, mais avant cela,
00:56:21on parle donc de cette menace
00:56:23terroriste qui continue de planer au-dessus de notre
00:56:25pays, en écoutant le procureur du Parquet
00:56:27National Antiterroriste.
00:56:29Et vous avez une menace qui
00:56:31est plus intérieure, qui elle-même est
00:56:33un peu hybride, qui peut être soit
00:56:35celle d'individus
00:56:37qui appartiennent à certaines diasporas
00:56:39dont certains membres
00:56:41ont pu se radicaliser, et qui peuvent être
00:56:43téléguidés à nouveau
00:56:45de la part d'organisations qui se trouvent à l'extérieur
00:56:47de notre territoire, et
00:56:49une autre part de cette menace intérieure, qui est
00:56:51celle d'individus qui
00:56:53vont se radicaliser,
00:56:55qui vont préparer des actes violents,
00:56:57souvent en se nourrissant
00:56:59de la propagande djihadiste
00:57:01qui va être diffusée. C'est plutôt
00:57:03cette menace-là, c'est-à-dire
00:57:05celle d'individus très isolés,
00:57:07qui est le plus à craindre aujourd'hui.
00:57:09Oui, de ce que me disait moi le ministre
00:57:11de l'Intérieur, c'est vrai qu'il n'y a pas de menaces
00:57:13d'attentats ciblés
00:57:15caractérisés. En revanche,
00:57:17face à ce qu'on appelle les loups
00:57:19solitaires, c'est-à-dire ces individus qui veulent
00:57:21passer à l'acte de manière individuelle,
00:57:23c'est le cas de le dire, à l'aide d'un couteau
00:57:25ou autre, tel qu'on l'a vécu
00:57:27malheureusement ces dernières années,
00:57:29il est complexe
00:57:31d'anticiper ce type
00:57:33d'événements, Jérémy Patry et
00:57:35Lettuce. Est-ce que
00:57:37on est prêts
00:57:39face à ce type
00:57:41de profil qui pourrait très bien
00:57:43passer à l'acte ?
00:57:45Cette menace alimentée
00:57:47parfois d'ailleurs, il faut le dire,
00:57:49par certains discours.
00:57:51J'écoute que dit le ministre de l'Intérieur.
00:57:53Aujourd'hui, il n'y a pas de menaces caractérisées. En même temps, on n'est pas
00:57:55à l'abri de menaces individuelles.
00:57:57C'est pour ça qu'il y a eu un doublement, il faut le dire,
00:57:59des effectifs et des moyens du renseignement
00:58:01depuis 2017. C'est pour ça qu'il y a 45 000
00:58:03policiers et gendarmes mobilisés. C'est pour ça
00:58:05qu'il y a 10 000 militaires. C'est pour ça qu'il y a des forces
00:58:07de sécurité privées. C'est pour ça qu'il y a
00:58:091 800 policiers étrangers. Bref,
00:58:11on a utilisé, on utilisera la
00:58:13vidéosurveillance algorithmique. On a, je crois, aujourd'hui
00:58:15mis tous les moyens
00:58:17maximum pour assurer une
00:58:19sécurité de ces Jeux.
00:58:21C'est un défi sécuritaire, ces Jeux olympiques.
00:58:23Mais je crois que les moyens sont là. Gérald Darmanin a parlé
00:58:25du plus grand défi, justement,
00:58:27de tous les temps.
00:58:29C'est un petit peu normal aussi,
00:58:31il fait ça comme. On l'a vu énormément
00:58:33aller sur les plateaux
00:58:35télé, au sein des
00:58:37différents journaux, que ce soit le Parisien,
00:58:39le JDD, Paris Match ou autres,
00:58:41pour justement vanter le fait que ça fait
00:58:434 ans que les services du ministère de l'Intérieur
00:58:45travaillent à la sécurisation, à la fois de cette
00:58:47cérémonie d'ouverture dont on parle beaucoup, mais également
00:58:49de l'ensemble des Jeux olympiques et par l'inverse.
00:58:51Mais si je me permets juste, jamais aucun pays
00:58:53n'avait pris le risque et l'audace d'organiser
00:58:55cette cérémonie en dehors d'un stade.
00:58:57Et donc c'est un vrai défi sécuritaire que le gouvernement
00:58:59assume, que le président de la République assume.
00:59:01Je crois aussi que ce sera l'occasion d'une grande fierté
00:59:03française. En tout cas, je le souhaite.
00:59:05C'est l'élément de langage, la fierté française.
00:59:07Avant d'être député, je me suis occupé du chantier
00:59:09Notre-Dame de Paris. Il y aura demain un tableau
00:59:11qui sera extraordinaire. J'ai été le bras droit du général
00:59:13Georges Velin, et je peux vous dire demain que...
00:59:15Dites-nous en plus ! Parce que je ne suis plus en charge
00:59:17de ce chantier, que je l'ai quitté, mais après avoir échangé
00:59:19avec les équipes... Il y aura un très beau tableau, il y aura plusieurs tableaux
00:59:21sur la scène. Il y aura plusieurs tableaux, il y aura, je crois,
00:59:23je lis comme vous, la presse, un magnifique
00:59:25tableau Notre-Dame de Paris. Donc ce n'est pas un élément de langage.
00:59:27Je crois que demain, on sera fiers de notre pays, fiers de son histoire
00:59:29et en tout cas... Mais nous, on est
00:59:31toujours fiers de notre pays, monsieur le député.
00:59:33Moi aussi, chaque jour.
00:59:35Certains Français ne le sont pas
00:59:37tous les jours, c'est regrettable.
00:59:39Moi, ce que j'espère, c'est que oui, au-delà
00:59:41de tout cela, on arrête de nous flageller.
00:59:43De s'auto-flageller. De s'auto-flageller.
00:59:45On s'auto-flagelle en permanence
00:59:47en disant on est nul, on est mauvais,
00:59:49on n'arrive pas à organiser des événements, etc.
00:59:51J'espère, non pas
00:59:53pour le gouvernement ou autre,
00:59:55qui sais-je, n'importe quelle politique qui forcément
00:59:57tentera de récupérer,
00:59:59on va dire, les fruits
01:00:01de l'organisation de ces Jeux Olympiques,
01:00:03mais au moins pour les Français
01:00:05qui vont regarder ce qui va se passer,
01:00:07j'espère qu'on sera fiers aux yeux du monde.
01:00:09On le souhaite tous, mais ce qui est très intéressant,
01:00:11c'est ce que vous avez dit, quand on veut être vraiment fier de la France,
01:00:13on plonge dans son histoire, on plonge
01:00:15dans son passé, on plonge dans ce qui
01:00:17nous rassemble, et d'après ce que tu as entendu
01:00:19pour la cérémonie d'ouverture,
01:00:21on ne sera peut-être pas carrément aussi...
01:00:23Alors il faut faire les deux, il ne faut pas être que dans le passé,
01:00:25mais c'est très intéressant de voir comment
01:00:27on rassemble une nation
01:00:29autour de son histoire, moi personnellement,
01:00:31pour que l'histoire ne soit plus vraiment enseignée
01:00:33par l'éducation nationale.
01:00:35Que connaissent aujourd'hui
01:00:37les enfants, y compris les lycéens,
01:00:39de l'histoire de Notre-Dame de Paris
01:00:41et de l'histoire de la France ? Pas grand-chose.
01:00:43Je vous parlais de cette séquence, on l'a retrouvée,
01:00:45vous évoquiez justement le fait que
01:00:47tout cela est réalisé grâce
01:00:49notamment aux forces de l'ordre, mais pas que, regardez.
01:01:15Applaudissements
01:01:17Applaudissements
01:01:19Applaudissements
01:01:21Alors il faut préciser que c'est Mathieu Vallée
01:01:23qui a diffusé ces images
01:01:25sur les réseaux sociaux, ancien syndicaliste
01:01:27qui est maintenant député européen
01:01:29pour le Rassemblement National.
01:01:31Mais pourquoi je souhaitais que nous regardions
01:01:33ces quelques images ? Tout simplement parce que
01:01:35malheureusement on a été habitué à l'exact inverse
01:01:37ces dernières années, où on voyait
01:01:39des forces de l'ordre huées
01:01:41dans le cadre de l'ensemble de ces manifestations,
01:01:43parfois de ces grands événements,
01:01:45tout simplement parce que le contexte
01:01:47social a été assez abrasif.
01:01:49Ça fait du bien, tout de même,
01:01:51de rendre à un moment donné
01:01:53justement un hommage appuyé
01:01:55disons-le, à l'ensemble de ces professionnels
01:01:57que ce soit de santé,
01:01:59que ce soit ces forces de l'ordre
01:02:01ou ces professionnels qui permettent l'organisation
01:02:03de ce type d'événements au sens large.
01:02:05Justement, ne confondons pas
01:02:07fierté d'être français et soutien
01:02:09à une action gouvernementale.
01:02:11Pour commencer...
01:02:13C'est pour cela que je me dis, voilà !
01:02:15Et ne confondons pas discours
01:02:17anti-police d'extrême-gauche
01:02:19très haineux et l'opinion
01:02:21publique française majoritaire.
01:02:23En réalité, les Français sont très fiers
01:02:25de leur pays, ils sont très fiers
01:02:27de leurs policiers. La plupart
01:02:29des sondages démontrent que les forces de l'ordre
01:02:31bénéficient de sécurité de manière générale,
01:02:33bénéficient d'un soutien massif de la part de la population
01:02:35et ces discours malheureusement
01:02:37mis en avant ne sont au fond que
01:02:39d'une poignée, d'une frange assez résiduelle
01:02:41de la population, une frange assez résiduelle
01:02:43très idéologisée d'extrême-gauche
01:02:45et qu'elle ne reflète pas la majorité
01:02:47de l'opinion générale.
01:02:49Oui absolument, en fait
01:02:51on a le sentiment qu'il y a
01:02:53une partie aujourd'hui des politiques et de la presse
01:02:55qui vit dans un monde parallèle.
01:02:57Hervé Morin, que vous devez connaître
01:02:59puisque c'est le président de votre région
01:03:01et qui est un ami, disait
01:03:03au soir du deuxième tour
01:03:05c'est assez baroque, il emploie ce mot-là,
01:03:07c'est assez baroque qu'alors que le pays
01:03:09est majoritairement
01:03:11à droite, ce soit la gauche
01:03:13qui perrore, parce qu'on ne peut même pas
01:03:15complètement dire que la gauche a gagné.
01:03:17Ils ont réussi à installer un récit médiatique.
01:03:19Il y a un récit, il y a un récit effectivement
01:03:21sauf que ce récit est dangereux parce qu'il est relayé
01:03:23parce que vous savez très bien qu'effectivement la gauche
01:03:25qui est très rarement majoritaire dans l'opinion
01:03:27en tout cas quand elle l'est elle est très rarement dans la durée
01:03:29arrive à faire une chose formidable
01:03:31qui est, à leur sens en tout cas
01:03:33que la droite n'arrive pas à faire, c'est à noyauter
01:03:35c'est-à-dire qu'en fait ils font de l'entrisme
01:03:37dans certaines institutions
01:03:39ils noyautent et de là effectivement ils tiennent
01:03:41le pays même en ayant des positions minoritaires.
01:03:43Et accessoirement c'est avec eux que le gouvernement s'est allié
01:03:45dans le cadre des législatives, c'est en leur
01:03:47faveur que les candidats de la majorité se sont
01:03:49désistés, donc il y a aussi
01:03:51justement cette puissance de gauche qui
01:03:53arrive à noyauter, à s'impotrer
01:03:55et à dénaturer.
01:03:57Sur cet événement je crois qu'il faut un peu
01:03:59d'union nationale.
01:04:01Ceux qui nous disent la police tue alors
01:04:03qu'aujourd'hui les policiers
01:04:05les sentinelles, les pompiers
01:04:07l'ensemble des forces républicaines
01:04:09de sécurité sont juste à une fois un métier
01:04:11qui n'est pas leur, parce que là c'est pas
01:04:13le maintien de l'ordre, c'est de l'accompagnement de l'ordre
01:04:15et de la sécurité.
01:04:17Quand on scanne un QR code, c'est pas
01:04:19le maintien de l'ordre ça.
01:04:21Ça pourrait être fait par de la sécurité privée
01:04:23c'est fait par des forces de police ou d'armée
01:04:25payées par l'État.
01:04:27Donc moi je rends hommage
01:04:29à ces personnels, hommes et femmes
01:04:31qui patrouillent dans les grandes villes
01:04:33sur les sites olympiques
01:04:35et qui font aussi de l'accompagnement GPS
01:04:37pour vous dire là vous pouvez passer, là vous pouvez pas passer
01:04:39c'est tout à leur honneur, c'est ce qu'on a
01:04:41envie d'entendre, c'est ce qu'on a envie de voir, c'est ce qu'on a
01:04:43envie d'applaudir et c'est ça au fait
01:04:45qui nous fait que nous sommes fiers de nos
01:04:47polices, de l'ensemble des sentinelles
01:04:49et qu'on est blessé un lundi soir
01:04:51quand un fou
01:04:53sort un couteau dans une gare
01:04:55parisienne et blesse un de ses
01:04:57personnels, c'est ça aussi qu'il faut retenir
01:04:59et c'est pour ça que
01:05:01Darmanin, et vous le disiez Florent, vous qui l'avez
01:05:03interviewé, a raison de dire que
01:05:05c'est une réussite déjà pour
01:05:07cela, qu'on soit d'accord ou non
01:05:09c'est une réussite parce que c'est un événement
01:05:11planétaire, moi je suis plus
01:05:13réservé sur les
01:05:15contraintes de la vie quotidienne et
01:05:17tout simplement de difficultés à se
01:05:19mouvoir et les enquiquinements que nous
01:05:21vivons parce que si on le dit pas... On essaiera de traverser
01:05:23un pont par exemple, vous allez voir j'espère
01:05:25que c'est une séquence
01:05:27qui risque d'être intéressante
01:05:29Ecoutez, je suis désolé de ruiner
01:05:31un peu l'ambiance du coup
01:05:35Ne ruinez pas l'ambiance
01:05:37Je vais être très factuel, vous allez voir
01:05:39Je vais être extrêmement factuel
01:05:41et vraiment que tous ceux
01:05:43qui ont assisté à ces JO passent un très bon
01:05:45moment, c'est une très bonne chose, néanmoins
01:05:47on peut aussi s'arrêter
01:05:49deux minutes sur les premiers événements
01:05:51qui viennent de se passer puisque ils sont...
01:05:53On en parle dans deux minutes
01:05:55Je voulais quand même
01:05:57noter ce que disait justement Gérald De Darmanin
01:05:59dans Paris Match, mais on va en parler
01:06:01Avez-vous noté, je lui ai posé cette question, une baisse
01:06:03de la délinquance depuis la mise en place du dispositif
01:06:05de sécurité dans la capitale ? Elle n'est pas tombée à zéro
01:06:07m'a-t-il répondu, mais elle est extrêmement basse
01:06:09depuis près d'un mois dans toute l'Ile-de-France
01:06:11compte tenu justement de ce dispositif de sécurité
01:06:13important. On va écouter Gérald De Darmanin
01:06:15qui a réitéré hier soir ses propos
01:06:17puisqu'il était aux abords justement du Parc des Princes
01:06:19pour l'organisation de différentes compétitions
01:06:21Je m'en félicite
01:06:23que la délinquance à Paris et en Ile-de-France
01:06:25monsieur le préfet de police
01:06:27soit quasiment ramenée à zéro, évidemment
01:06:29jamais totalement à zéro. Il y a 14 000 policiers
01:06:31et gendarmes de plus que d'habitude cet été
01:06:33dans les villes de province
01:06:35moi j'y suis attaché étant un élu de province
01:06:37et puis surtout on le doit aux policiers et aux gendarmes
01:06:39parce que 100% des congés ont été
01:06:41refusés aux policiers et aux gendarmes
01:06:43comme le ministre de l'Intérieur, comme le préfet de police
01:06:45l'intégralité du ministère de l'Intérieur
01:06:47ne prendra pas de vacances cet été
01:06:49et nous devons aux policiers et aux gendarmes le fait d'avoir
01:06:51du sport en parfaite sécurité
01:06:53et Paris sans délinquance grâce au sacrifice familial
01:06:55que font les policiers et les gendarmes. Je voulais les remercier.
01:06:57Bon, malgré cela
01:06:59il y a eu quelques incidents
01:07:01malheureusement lors de ces
01:07:03premières compétitions que j'évoquais à l'instant
01:07:05on y reviendra juste après
01:07:07le rappel des principales actualités
01:07:09de ce jeudi avec vous Somaya.
01:07:11Aujourd'hui la menace vient d'individus très
01:07:13isolés. Déclaration ce matin du
01:07:15procureur du parquet national antiterroriste
01:07:17c'est cette menace qu'elle a
01:07:19plus à craindre poursuit-il celle
01:07:21d'individus qui vont se radicaliser
01:07:23et qui vont préparer des actes violents.
01:07:25Signifie c'est fini
01:07:27le gouvernement vient de procéder
01:07:29à l'interdiction de cette poudre blanche à inhaler
01:07:31par le nez. Poudre qui a suscité
01:07:33la controverse car sa consommation
01:07:35rappelle celle de la cocaïne.
01:07:37Et puis c'était une mise au point
01:07:39attendue. Quelques jours après l'annonce
01:07:41officielle de son retrait, Joe Biden
01:07:43s'est justifié et a demandé aux américains
01:07:45je cite, de sauver la démocratie.
01:07:47Le président en a également profité
01:07:49pour défendre son bilan et la nouvelle
01:07:51candidate démocrate Kamala Harris.
01:07:55Et merci à vous, on vous retrouve d'ici une petite quinzaine
01:07:57de minutes pour un nouveau point sur l'information. On va évoquer
01:07:59malheureusement ces quelques incidents
01:08:01lors de ces compétitions, notamment
01:08:03cet envahissement
01:08:05de la pelouse
01:08:07par plusieurs supporters. C'était à
01:08:09Saint-Etienne hier soir lors du match
01:08:11Argentine-Maroc.
01:08:13Des policiers mobilisés aux abords
01:08:15de la pelouse et un match qui se
01:08:17termine dans le désordre et la confusion.
01:08:19Mené de buzin pendant une grande
01:08:21partie de la rencontre, l'Argentine
01:08:23égalise à la 16ème minute du temps additionnel.
01:08:25Les joueurs argentins sont
01:08:27alors la cible de supporters marocains
01:08:29dont une vingtaine envahissent le
01:08:31terrain. L'arbitre décide alors d'interrompre
01:08:33le match qui ne reprendra
01:08:35que deux heures plus tard.
01:08:37Des pétards ont été jetés et il n'appartient pas
01:08:39au ministère de l'Intérieur de savoir si on reprend ou pas le match.
01:08:41Il a été décidé pour les quelques villes qui restaient
01:08:43de reprendre le match.
01:08:45Au retour du vestiaire, le match reprend dans un stade vide.
01:08:47Le public a été évacué.
01:08:49Mais avant d'entamer
01:08:51les trois dernières minutes du match,
01:08:53l'arbitre consulte l'assistance vidéo
01:08:55et annule le but argentin
01:08:57pour une position de hors-jeu.
01:08:59Le match se finit alors par une victoire
01:09:01du Maroc. Malgré un scénario
01:09:03surréaliste, aucun blessé
01:09:05n'est à déplorer suite à ces incidents.
01:09:07On va écouter la réaction
01:09:09ce matin, c'est assez intéressant,
01:09:11de la ministre des Sports.
01:09:13Sur ce match de Saint-Etienne
01:09:15entre Maroc et Argentine,
01:09:17il y a eu un petit moment
01:09:19de confusion, ça je ne veux pas le nier,
01:09:21mais qui est lié à une difficulté
01:09:23d'arbitrage. Il y a eu une petite intrusion
01:09:25qui n'aurait pas dû se produire
01:09:27mais qui était plutôt bonne enfant de la part
01:09:29de supporters marocains.
01:09:31Ça s'est ensuite entremêlé avec un long temps d'arrêt
01:09:33dans lequel il y a eu un petit peu de tergiversation
01:09:35sur le plan de l'arbitrage.
01:09:37Un débrief a été fait entre le comité d'organisation
01:09:39et la FIFA. Tout va rentrer
01:09:41dans l'ordre. Il y aura un prochain match
01:09:43entre Ukraine et Maroc
01:09:45samedi prochain à Saint-Etienne.
01:09:47Tout sera absolument nickel, je m'y engage
01:09:49avec toute l'équipe.
01:09:51Ça vous a fait sourire autour du plateau.
01:09:53Je l'ai écouté
01:09:55ce matin, la ministre.
01:09:57Au départ, elle nous a dit que tout allait bien.
01:09:59Tout se passait très bien.
01:10:01Il a fallu que les journalistes la relancent
01:10:03pour qu'elle avoue qu'il y avait eu un incident
01:10:05et elle nous dit que
01:10:07c'est peu de choses. Non, ce n'est pas peu de choses.
01:10:09D'abord, elle dit les supporters marocains.
01:10:11Ce n'est pas les supporters marocains.
01:10:13C'est quelques supporters.
01:10:15Tous les marocains supporters ne sont pas
01:10:17descendus, ne jettent pas des trucs et n'arrivent pas avec des pétards.
01:10:19C'est moins d'une vingtaine.
01:10:21C'est absolument insultant pour l'ensemble des supporters
01:10:23marocains.
01:10:25Et maintenant, ce qui m'intéresse de savoir, c'est quelles
01:10:27vont être les sanctions pour
01:10:29ceux qui se sont fait prendre.
01:10:31S'il n'y a pas de sanctions, le message
01:10:33est abominable, y compris vis-à-vis
01:10:35des gamins. C'est leur dire
01:10:37« vous savez qu'on doit respecter, vous êtes dans une
01:10:39enceinte ».
01:10:41S'il n'y a pas de sanctions
01:10:43et de sanctions relativement fermes,
01:10:45en fonction de ce qu'ils ont fait et de leur âge,
01:10:47ça veut dire qu'on leur dit « il faut continuer
01:10:49les petits gars ». Et les petits gars de 14 ans, ils en auront
01:10:5118, ils en auront 20.
01:10:53Ça devient ingérable si ce n'est pas sanctionné.
01:10:57Et enfin, dernière chose
01:10:59là-dessus, il n'y a pas eu
01:11:01que ça. Dans les vestiaires,
01:11:03ils se sont fait voler, les Argentins se sont fait voler.
01:11:05Dans les vestiaires, je croyais que c'était des zones
01:11:07hyper sécurisées. Comment ça se fait
01:11:09qu'on puisse rentrer dans les vestiaires de l'équipe d'Argentine
01:11:11pour leur voler les affaires ?
01:11:13Des vols, il y en a eu beaucoup. Je crois que c'était les propos
01:11:15de l'entraîneur argentin, d'ailleurs, Javier Macarano,
01:11:17qui a parlé de vols, effectivement, pendant l'entraînement
01:11:19la veille. Oui, on vous a pas,
01:11:21Joseph, donné la raison là-dessus.
01:11:23Je trouve que la réaction de la ministre des Sports et même celle
01:11:25de Gérald Darmanin, en réalité, sont totalement
01:11:27contre-productives.
01:11:29Gérald Darmanin, en plus, il y a toujours eu
01:11:31un passif au Stade de France, évidemment, sur la finale
01:11:33de la Ligue des Champions, où tout s'est bien passé, alors que les images
01:11:35montraient l'inverse. Et là, ces images
01:11:37d'Argentine-Maroc font le tour du monde.
01:11:39L'histoire de cette touriste australienne
01:11:41violée il y a quelques jours a aussi fait le tour
01:11:43du monde. Et en France, on a l'impression,
01:11:45alors heureusement pas dans toutes les chaînes, mais qu'il y a
01:11:47une espèce de grand discours.
01:11:49Tout va bien, tout se passe extrêmement bien.
01:11:51Les supporters israéliens qui ont manqué de se faire agresser
01:11:53hier soir, et heureusement la présence des forces de l'ordre
01:11:55a permis d'éviter le pire,
01:11:57mais on sent quand même une tension. On sent que
01:11:59tout n'est pas parfait.
01:12:01Et de se féliciter, de dire
01:12:03écoutez, la criminalité a été ramenée quasiment
01:12:05à zéro à Paris, mais on a envie de dire heureusement.
01:12:07Il y a toujours une tension dans les matchs de football,
01:12:09même entre Marseille et Lyon.
01:12:11Et puis faisons attention
01:12:13quand même de ne pas jeter l'eau propre,
01:12:15ça a été dit par Joseph,
01:12:17sur nos amis marocains.
01:12:19Je ne dis pas que vous le dites,
01:12:21moi je vois que le Maroc est une nation de football,
01:12:23elle a gagné la Coupe d'Afrique des Nations,
01:12:25ce sont des gens extrêmement mobilisés, qui respectent
01:12:27l'éthique, ils ont une équipe formidable.
01:12:29Oui, mais la France et la Belgique sont des grandes
01:12:31nations de football et vous ne le verrez pas.
01:12:33Ce que je veux dire c'est qu'il y a quelques abrutis,
01:12:35employons le terme,
01:12:37que tout le monde peut comprendre qui dansent sur une pelouse.
01:12:39Moi ce qui m'inquiète c'est comment ces gens-là
01:12:41peuvent arriver sur une pelouse,
01:12:43parce que pour l'instant c'est des drapeaux
01:12:45et peut-être des pétards,
01:12:47mais l'intégrité physique
01:12:49des joueurs aurait pu être engagée.
01:12:51Donc c'est ça le problème, comment on n'a pas sécurisé
01:12:53Comment on n'a pas sécurisé
01:12:55cet espace-là,
01:12:57et c'est ça le problème aujourd'hui.
01:12:59Comment demain on peut revenir sur une pelouse
01:13:01alors qu'on est censé la protéger.
01:13:03On a eu à plusieurs reprises
01:13:05dans d'autres matchs
01:13:07des morts sur ce type d'action.
01:13:09Il faut éviter cela, et c'est ça aujourd'hui.
01:13:11Mais ne mettons pas, je le dis parce que
01:13:13telle ou telle équipe,
01:13:15ou tel ou tel groupe de supporters,
01:13:17surtout quand on sait comment c'est important
01:13:19le football pour nos amis marocains,
01:13:21le respect, la dureté aussi de l'entraînement
01:13:23de ces équipes-là,
01:13:25qui ont fait un beau parcours pour arriver ici,
01:13:27alors qu'on a une bande de décérébrés
01:13:29qui viennent foutre la pagaille.
01:13:31Je pense qu'il faut...
01:13:33Parole à la défense.
01:13:35Non, défense non, c'est un quoi, qu'il ne faut pas dramatiser les choses
01:13:37parce que je pense qu'il peut se passer des choses bien plus graves pour les JO.
01:13:39Je n'espère pas, mais là il y a une vingtaine d'abrutis,
01:13:41d'énergumènes, qu'on a envahis...
01:13:43Ça ne s'est pas produit au Qatar.
01:13:45Non, non, parce que
01:13:47au Qatar, la police et les gendarmeries
01:13:49gèrent la sécurité à l'intérieur des stades.
01:13:51En France, comme dans beaucoup de pays,
01:13:53la police et les gendarmes assurent la sécurité à l'extérieur du stade.
01:13:55La responsabilité du match de foot,
01:13:57c'est la FIFA, c'est pour ça que l'Argentine a porté plainte
01:13:59contre la FIFA
01:14:01et pas contre l'État français ou la police ou la gendarmerie
01:14:03parce que la sécurité à l'intérieur des stades,
01:14:05c'est la responsabilité de la FIFA.
01:14:07Et donc moi je demande, comme d'autres, que la FIFA
01:14:09nous assure, nous garantisse que les matchs de foot
01:14:11dans les prochaines semaines
01:14:13vont s'organiser dans des conditions de sécurité
01:14:15maximales à l'intérieur des stades, parce que je crois qu'à l'extérieur
01:14:17du stade, il n'y a pas eu des chauds fourrés.
01:14:19La police et la gendarmerie ont maintenu l'ordre à Saint-Étienne.
01:14:21Effectivement, ça dépend du match avec l'Israël.
01:14:23Je pense qu'ils ne sont pas capables de le faire.
01:14:25Ça fait des années qu'on leur demande, par exemple,
01:14:27d'endiguer le racisme
01:14:29au sein du football et l'homophobie
01:14:31et à part faire porter les brassards.
01:14:33Ils sont absolument incapables.
01:14:35Vous avez un certain nombre de joueurs, en particulier
01:14:37soit proche-orient, soit maghreb,
01:14:39qui refusent de porter le brassard
01:14:41ou africains qui refusent de porter le brassard
01:14:43contre l'homophobie et ça ne pose
01:14:45pas de problème fondamental à la FIFA.
01:14:47Je pense qu'il y a un deux poids, deux mesures
01:14:49qui est classique et quant à ce qui s'est passé
01:14:51à la réaction de la ministre,
01:14:53moi je suis étonné que vous vous étonniez.
01:14:55En fait, ça n'est que la manière dont la France
01:14:57réagit depuis 40 ans face à ce type
01:14:59d'incivilité.
01:15:01Il ne faut pas s'habituer à ça.
01:15:03Face à ce type d'incivilité dans les lycées.
01:15:05Parce que là, on parle des stades,
01:15:07mais il n'y a pas que les stades. Vous avez vu que ce sont des jeunes
01:15:09qui sont, pour le coup, très jeunes.
01:15:11On le voit sur les images.
01:15:13Ils ont probablement été quand même accompagnés
01:15:15par an, a priori, quand on a 12 ou 14 ans.
01:15:17Voilà, ça serait intéressant de savoir aussi
01:15:19la nationalité. Moi, je serais curieux.
01:15:21Je ne pense pas qu'ils soient uniquement
01:15:23marocains et arrivés du Maroc.
01:15:25Non, non, non.
01:15:27Je pense qu'il y aura peut-être de plus en plus
01:15:29de détails dans les prochaines heures.
01:15:31Je pense qu'il y a plus de chances qu'ils soient issus, effectivement,
01:15:33que ce soit des Français d'origine marocaine
01:15:35que des Marocains qui sont venus du Maroc
01:15:37pour profiter de la fête.
01:15:39On verra. On aura peut-être plus de précisions,
01:15:41on l'espère, dans les prochaines minutes
01:15:43ou dans les prochaines heures.
01:15:45Vous entendez la petite musique marquer une très courte coupure pub.
01:15:47Et je vous l'avais promis, est-ce que traverser
01:15:49un pont à Paris, c'est compliqué ?
01:15:51C'est un reportage d'investigation.
01:15:53Je pense que traverser le pont, il y a le plus de passages.
01:15:55Vous le voyez, d'ores et déjà, à côté de Matthieu Devese.
01:15:57Effectivement, ça circule visiblement
01:15:59bien, mais est-ce que c'est compliqué
01:16:01néanmoins lorsque l'on se situe
01:16:03entre ces
01:16:05grillages qui ont été
01:16:07prépositionnés pour permettre justement de sécuriser
01:16:09la cérémonie d'ouverture ?
01:16:11On verra tout de suite.
01:16:17De retour sur le plateau de Midi News été.
01:16:19On tentera, je dis bien,
01:16:21dans un instant, de traverser un pont parisien
01:16:23au milieu de ces grillages
01:16:25qui ont été installés
01:16:27pour permettre justement la sécurisation
01:16:29de la cérémonie d'ouverture.
01:16:31On sera avec notre équipe sur place
01:16:33en plein cœur de la capitale, Raphaël Lasreg et
01:16:35Matthieu Devese. Mais avant cela, c'est le rappel des principales
01:16:37actualités de ce jeudi avec vous, Somaïa.
01:16:39Et à la une de l'actualité, résultat
01:16:41sans appel de notre sondage CSA
01:16:43pour CNews Europe 1 et le JDD,
01:16:4575% des sondés se disent
01:16:47favorables à des peines de prison automatique
01:16:49pour les agresseurs de policiers
01:16:51contre 24% de non.
01:16:53Les corps de 5 otages
01:16:55récupérés par l'armée israélienne
01:16:57ont été récupérés par l'armée israélienne.
01:16:59Pour rappel, 251
01:17:01personnes avaient été enlevées en Israël
01:17:03le 7 octobre dernier. Et selon
01:17:05les derniers chiffres de TSAHAL,
01:17:077 otages sont toujours retenus captifs
01:17:09dans la bande de Gaza
01:17:11et 39 d'entre eux sont morts.
01:17:13Et puis, 8 militants écologistes
01:17:15arrêtés après leur intrusion sur le site
01:17:17de l'aéroport de Francfort.
01:17:19Intrusion qui a entraîné la suspension
01:17:21temporaire des arrivées et des départs des vols.
01:17:23Conséquence, les voyageurs sont appelés
01:17:25à la patience car le trafic reste
01:17:27perturbé.
01:17:29Merci beaucoup. On vous retrouve d'ici une petite
01:17:31quinzaine de minutes pour un nouveau point sur l'actualité.
01:17:33C'est vrai que je voulais vous en parler tout à l'heure de
01:17:35ces actions coup de poing à l'aéroport
01:17:37de Zurich. Il y a énormément
01:17:39d'avions qui ont dû être
01:17:41détournés de l'aéroport.
01:17:43Je comprends le
01:17:45message de ces
01:17:47actions coup de poing
01:17:49pour faire parler d'eux puisque
01:17:51malheureusement, ça marche, on parle d'eux.
01:17:53Le problème, c'est que d'un point de vue écologique,
01:17:55faire détourner des dizaines
01:17:57d'avions comme ceux-là...
01:17:59Humainement, c'est absolument respectueux
01:18:01de tous ceux qui avaient des correspondances,
01:18:03qui ont raté.
01:18:05On voit que ces gens,
01:18:07ils sont dans une toute puissance.
01:18:09Personnellement, protégés
01:18:11de la planète, oui, d'accord,
01:18:13mais ça n'excuse en rien
01:18:15dans la toute puissance de bloquer
01:18:17des milliers de personnes, de bloquer une situation économique,
01:18:19etc., parce que j'ai la vérité.
01:18:21Tous ceux qui nous disent
01:18:23« j'ai la vérité » sont des dangeriers en puissance,
01:18:25ce sont des totalitaristes.
01:18:27Comme prévu, on va tenter,
01:18:29c'est peut-être la première épreuve
01:18:31des Jeux Olympiques,
01:18:33de traverser ce pont parisien.
01:18:35On est avec notre équipe sur place.
01:18:37Merci d'être avec nous, Mathieu Leveille,
01:18:39vous êtes avec Raphaël Azrec.
01:18:41Expliquez-nous, est-ce que c'est complexe ou pas ?
01:18:43On va faire la tentative
01:18:45de traverser sans embûches,
01:18:47disons-le, ce pont parisien.
01:18:49J'ai moi-même fait l'expérience
01:18:51ce week-end.
01:18:55On va essayer, cher Florian.
01:18:57Vous connaissez bien sûr l'épreuve reine des Jeux Olympiques,
01:18:59l'athlétisme, le 100 mètres.
01:19:01Avec Raphaël, on va essayer le 50 mètres
01:19:03avec la valise. On est en condition de touriste.
01:19:05Cette valise sert à arranger
01:19:07le matériel de la caméra, à traverser
01:19:09l'un des ponts les plus fréquentés de Paris,
01:19:11le pont Notre-Dame de Paris,
01:19:13dans une zone grise, sensible.
01:19:15Raphaël, es-tu prêt ?
01:19:173, 2, 1, c'est parti.
01:19:19Première complexité,
01:19:21à ma gauche et à ma droite,
01:19:23vous avez ces grilles métalliques,
01:19:25forcément de 2 mètres de haut,
01:19:27c'est un chemin assez exigu.
01:19:29Pourquoi aussi ? C'est compliqué, car depuis tout à l'heure,
01:19:31on a vu beaucoup. Là, c'est un peu plus calme.
01:19:33J'ai de la chance. Il y a les touristes
01:19:35avec leurs poussettes. Certains sont venus avec des enfants.
01:19:37Il y a aussi les vélos.
01:19:39Il faut avoir une pensée pour eux, ces personnes à mobilité
01:19:41réduite, qui sont en fauteuil roulant
01:19:43et qui essayent de passer.
01:19:45Première difficulté,
01:19:47un touriste avec une valise.
01:19:49C'est bon, ça passe.
01:19:51Raphaël, on peut saluer son travail, qui est en marche arrière
01:19:53et qui gère très bien la situation.
01:19:55Un cycliste vient de passer à notre gauche.
01:19:57C'est bon, on y arrive.
01:19:59Il nous reste quoi, Raphaël ? Encore une vingtaine de mètres.
01:20:01Vous pouvez apercevoir
01:20:03bientôt, à ma droite,
01:20:05la cathédrale Notre-Dame de Paris.
01:20:07Bien sûr, car nous sommes
01:20:09sur le pont Notre-Dame.
01:20:11Regardez, il y a plein de monde.
01:20:13Les poussettes, je vous en parlais,
01:20:15elles sont là. C'est très difficile,
01:20:17car exigu. Et pourtant,
01:20:19je crois qu'on va y arriver.
01:20:21Ça y est, le défi est réussi.
01:20:23Le 50 mètres, défi journalistique.
01:20:25Traverser l'un des ponts
01:20:27les plus fréquentés de Paris.
01:20:29Je pense quand même que Hussein Bolt
01:20:31n'a pas de soucis à se faire.
01:20:33Son record du 100 mètres, on ne va pas le battre aujourd'hui.
01:20:35En tout cas, ce dispositif de sécurité
01:20:37devrait être allégé après-demain.
01:20:39Samedi, ce sera donc le lendemain
01:20:41de la fameuse grande cérémonie d'ouverture.
01:20:43Et on vous décernera
01:20:45votre médaille à votre retour
01:20:47à vos médailles.
01:20:49On vous décernera vos médailles à votre retour
01:20:51à la rédaction.
01:20:53C'est assez drôle.
01:20:55Ce que je vois,
01:20:57et j'avais peur que ce soit assez complexe
01:20:59de traverser ces différents ponts,
01:21:01car la plupart des ponts parisiens
01:21:03pour aller de la rive gauche à la rive droite
01:21:05ont été coupés à la circulation.
01:21:07On demande que ce soit aux étrangers
01:21:09ou aux résidents d'emprunter
01:21:11certains ponts stratégiques.
01:21:13Vraisemblablement, les gens font cela
01:21:15sans trop râler.
01:21:17Il y a beaucoup de passages,
01:21:19mais on y arrive.
01:21:21Tout de même, il faut le dire.
01:21:23C'est assez intéressant.
01:21:25Je vais vous montrer quelques images
01:21:27des coulisses de ce qui est en train
01:21:29de se passer autour de cette cérémonie
01:21:31d'ouverture.
01:21:33On annonce potentiellement la présence
01:21:35de Céline Dion
01:21:37à cette cérémonie d'ouverture.
01:21:39Céline Dion a rencontré
01:21:41Brigitte Macron hier.
01:21:43Il y a des premières images qui ont été
01:21:45diffusées sur les réseaux sociaux.
01:21:47Elle a visité le Louvre.
01:21:49Elle a eu cette chance
01:21:51de pouvoir visiter
01:21:53le Louvre seule.
01:21:55Tout simplement parce que
01:21:57ça fait partie des sites stratégiques
01:21:59proches de la Seine
01:22:01et qui sont en ce moment fermés
01:22:03au public. Est-ce que le Louvre
01:22:05était fermé à ce moment-là ?
01:22:07J'ai l'impression qu'il était fermé.
01:22:09C'était peut-être un horaire assez tardif.
01:22:11Du moins avancé dans la soirée.
01:22:13Brigitte Macron
01:22:15sera aux côtés
01:22:17de son mari Emmanuel Macron
01:22:19lors de ce gala d'ouverture
01:22:21où 500 participants, dont des chefs d'État,
01:22:23des dirigeants d'organisations internationales
01:22:25et des athlètes vont pouvoir participer.
01:22:27Tout à l'heure,
01:22:29on en parlait à l'instant,
01:22:31dans les salles du carousel du Louvre.
01:22:33Mais il y a une personne
01:22:35qui n'a pas été invitée.
01:22:37Est-ce que vous savez qui ?
01:22:39Gabriel Attal. Vous avez lu la presse.
01:22:41Le Premier ministre démissionnaire
01:22:43s'était invité.
01:22:45Peut-être froid polaire entre
01:22:47le Président de la République et son Premier ministre.
01:22:49On en parle depuis plusieurs semaines.
01:22:51Je pense qu'effectivement,
01:22:53il y a toujours une petite friction
01:22:55sur la ligne entre Matignon et
01:22:57l'Élysée. D'ailleurs, Gabriel Attal
01:22:59a décidé de ne pas signer la garantie
01:23:01pour l'État pour l'organisation des
01:23:03JO d'hiver 2030. On va peut-être
01:23:05écouter à ce sujet le Président de la République
01:23:07qui lui dit que
01:23:09même si son Premier ministre démissionnaire n'a pas
01:23:11signé cette garantie pour l'État, il confirme
01:23:13son engagement et que le prochain
01:23:15Premier ministre signera bien
01:23:17cette garantie pour l'État
01:23:19pour l'organisation de ces JO
01:23:21d'hiver en 2030.
01:23:23Devant vous aujourd'hui,
01:23:25je voudrais confirmer
01:23:27mon engagement total
01:23:29et l'engagement total de la nation française.
01:23:31Et je vous assure que
01:23:33je vais demander au prochain
01:23:35Premier ministre non seulement d'inclure
01:23:37cette garantie, mais aussi
01:23:39de promulguer
01:23:41une loi olympique
01:23:43dans le nouveau gouvernement.
01:23:45La difficulté est de savoir qui sera
01:23:47le prochain Premier ministre.
01:23:49Il y a,
01:23:51il faut le rappeler, dans la classe politique
01:23:53des partis qui n'étaient pas
01:23:55favorables aux JO.
01:23:57Je pense aux écologistes, à LFI
01:23:59qui pensent que cet argent aurait
01:24:01mieux été affecté ailleurs.
01:24:03Ce qui est un peu surprenant d'ailleurs parce que
01:24:05faire en sorte que
01:24:07la France soit attractive, qu'on montre
01:24:09ses monuments, qu'on montre en tout cas ce qu'il peut y avoir
01:24:11de meilleur, même si ce n'est pas grand chose
01:24:13de nous au quotidien, c'est une bonne chose.
01:24:15Rien n'indique que
01:24:17si c'est Mme...
01:24:19Tondelier qui est demain
01:24:21à la tête de l'État,
01:24:23que le NFP
01:24:25sera d'accord pour signer
01:24:27des JO d'hiver qui vont
01:24:29accroître
01:24:31notre mauvaise empreinte carbone et compagnie.
01:24:33Ce qu'on souhaite nous, c'est effectivement
01:24:35qu'il y ait ces jeux olympiques
01:24:37en 2030.
01:24:39Chez nous, ce sera un superbe événement.
01:24:41Mais il y a toujours des grincheux,
01:24:43on le disait tout à l'heure, des mauvais coucheurs
01:24:45et puis de ceux qui n'aiment pas tout simplement
01:24:47que la France réussisse
01:24:49et rayonne. Au-delà de ça,
01:24:51la scène à laquelle on assiste
01:24:53est pitoyable
01:24:55sur le plan politique,
01:24:57sur le plan de l'image intérieure
01:24:59et l'image étrangère
01:25:01et sur le plan humain.
01:25:03C'est-à-dire qu'au-delà, même si on dépasse
01:25:05les aspects politiques, sur le plan humain,
01:25:07on ne traite pas comme ça
01:25:09quelqu'un
01:25:11sur lequel on a effectivement
01:25:13une responsabilité, puisque le Président de la République
01:25:15est au-dessus du Premier.
01:25:17Vous imaginez, dans n'importe quelle entreprise
01:25:19privée, quand on traite quelqu'un comme ça, c'est déjà
01:25:21très mal perçu. Mais au sommet de l'État,
01:25:23là, on assiste à
01:25:25une forme de gaminerie,
01:25:27en fait,
01:25:29d'égoterie.
01:25:31C'est de l'égo, en fait.
01:25:33Je place les gens, je les enlève
01:25:35quand je décide.
01:25:37En fait, c'est terrible, parce que finalement,
01:25:39on a la manifestation
01:25:41de tout ce que les gens disent
01:25:43et un certain nombre de Français disent depuis des années
01:25:45sur la personnalité du Président Macron.
01:25:47Et moi,
01:25:49je ne voulais pas y croire,
01:25:51mais ces derniers événements sont très fiers.
01:25:53Et puis cette manière de retrousser les manches en disant
01:25:55« Non, mais je vous donne ma garantie, même si le Premier ne s'en fait pas ».
01:25:57Il y a des institutions dans ce pays.
01:25:59Il y a un patron tout puissant, propriétaire du capital,
01:26:01qui décide de ce qu'il fait ou de ce qu'il ne fait pas.
01:26:03Il y a des entreprises, effectivement, privées, dans lesquelles c'est le cas,
01:26:05avec des patrons un peu despotiques,
01:26:07d'ailleurs qui font en général plus de bêtises qu'autre chose,
01:26:09parce qu'ils ne s'appuient pas
01:26:11sur les bonnes personnes, etc. Mais ça reste du capital
01:26:13privé, c'est leur bien. Là,
01:26:15c'est l'État, et on a un espèce de monarque
01:26:17tout puissant qui décide
01:26:19et qui a droit
01:26:21de vie et de mort sur les ministres,
01:26:23sur les dirigeants,
01:26:25et puis qui décide de retrousser les manches en disant « Non, mais vous inquiétez pas ».
01:26:27C'est un détail, tout ça.
01:26:29Finalement, je vous donne ma garantie.
01:26:31Enfin, on ne sait pas si...
01:26:33– Monsieur le député, ensuite on entendra Marine Le Pen.
01:26:35– Quelques mots rapides. Dire, un, que
01:26:37les JO dans les Alpes, c'est une chance pour le pays.
01:26:39Et qu'effectivement, que le président de la République dise
01:26:41qu'effectivement, quel que soit le gouvernement, la France a pris des engagements.
01:26:43On a candidaté, c'est long, une candidature
01:26:45pour les Jeux Olympiques, on a pris des engagements vis-à-vis du CIO,
01:26:47il y a d'autres pays qui ne pourront pas
01:26:49organiser ces Jeux Olympiques d'hiver, donc c'est normal
01:26:51à un moment donné que la France tienne sa parole et tienne
01:26:53ses engagements. Sur le dîner,
01:26:55juste je dis un mot parce que je vois que c'est la politique qui monte,
01:26:57il faut rappeler que c'est le dîner du président
01:26:59du comité olympique, c'est une tradition qui remonte
01:27:01à Sochi, 2014. Le président
01:27:03du comité olympique invite les
01:27:05personnalités qu'il souhaite inviter, je pense que c'est à
01:27:07Thomas Barre, il faut lui demander pourquoi il n'a pas
01:27:09convié le Premier ministre.
01:27:11– Vous savez un tout petit peu comment ça se passe,
01:27:13je pense, mais oui non mais pourquoi pas.
01:27:15– Et juste pour terminer, on ne peut pas dire tout et son contraire.
01:27:17On reproche un délit de démocratie parce que le gouvernement
01:27:19de Gabriel Attal est encore en place.
01:27:21Il expédie les affaires courantes et on voudrait
01:27:23aujourd'hui qu'il prenne toutes les décisions stratégiques
01:27:25pour le pays, qu'il soit présent à tous les…
01:27:27– Il doit expédier les affaires courantes.
01:27:29– Non mais par exemple,
01:27:31la question d'ailleurs, je crois,
01:27:33s'est posée, à savoir
01:27:35est-ce qu'il fallait inviter ou non l'ensemble du gouvernement
01:27:37démissionnaire. Ils ont, je crois,
01:27:39reçu une invitation formelle,
01:27:41ça a commencé à être discuté
01:27:43lundi et l'invitation formelle a été envoyée
01:27:45il me semble, mardi matin,
01:27:47donc il y aura l'ensemble du gouvernement
01:27:49démissionnaire à cette cérémonie.
01:27:51– On va écouter juste Marine Tendollé
01:27:53et je vous donne la parole dans un instant,
01:27:55sur le fait qu'effectivement on ne peut pas garantir
01:27:57pour l'instant le fait que nous
01:27:59puissions financer l'organisation
01:28:01de ces Jeux Olympiques de 2030 tout simplement
01:28:03parce que Gabriel Attal ne souhaite pas le faire.
01:28:05C'est vrai qu'on est dans une période de flou
01:28:07donc il faut le dire, mais est-ce que le prochain
01:28:09Premier ministre voudra bien
01:28:11signer en bas de la page ? Pas sûr, s'il s'agit
01:28:13du nouveau Front Populaire.
01:28:15– Le niveau d'enneigement en 2030 qui ne va pas être
01:28:17très compatible avec les Jeux Olympiques d'hiver,
01:28:19c'est pour moi de le dire. – Et donc si Lucie Casté
01:28:21est Première Ministre, elle ne signera pas pour avoir ses JO ?
01:28:23– C'est elle qui répondra, je ne vais pas commencer à me faire
01:28:25sa porte-parole, mais vous connaissez la position des Verts
01:28:27sur le sujet, nous avons combattu ce projet
01:28:29parce que c'est faux de dire, autant que ce soit Albertville
01:28:31parce qu'il y a déjà la piste de Bobsleigh, le tremplin
01:28:33olympique, quand on regarde les investissements
01:28:35qui sont prévus, c'est encore de l'argent public
01:28:37qui va partir à flot pour des Jeux Olympiques
01:28:39d'hiver où il n'y aura pas de neige,
01:28:41on va devoir en plus ramener des camions de neige
01:28:43de je ne sais où, alors c'est mieux que de les faire dans le désert
01:28:45– On est sceptiques et surtout on pense que ces décisions
01:28:47ne peuvent pas se prendre sans la population
01:28:49– Très bien, merci – À ce stade c'est le cas
01:28:51– Vous avez dit un référendum ? – Oui
01:28:53– Un référendum pour les Jeux Olympiques d'hiver ?
01:28:55– Parfaitement, un référendum territorial pour demander
01:28:57aux habitants s'ils veulent que leurs impôts locaux
01:28:59partent dans des pistes de Bobsleigh
01:29:01ou dans l'éducation de leurs enfants.
01:29:03– Si Mme Macron vous donne le pouvoir, ce sera une des premières décisions ?
01:29:05– C'est la position des Verts, mais on en discutera
01:29:07avec nos collègues du Nouveau Front Populaire.
01:29:09– Ça peut être compliqué, les Jeux Olympiques d'hiver
01:29:13sont prévus en 2018.
01:29:15– Ça a été dit, ce n'est pas aussi simple que prévu,
01:29:17je ne connais pas la valeur des engagements,
01:29:19est-ce que c'est des engagements formels ?
01:29:21Est-ce qu'on étudie ?
01:29:23J'apprécie pas trop Marine Tondelier, mais elle n'a pas tort,
01:29:27il faut regarder, je crois que les finances du pays
01:29:29sont un peu en difficulté, est-ce que le rapport…
01:29:31– C'est financé Joseph, il y a des partenaires financiers
01:29:33– Ce qui m'a le plus choqué, ce n'est pas Marine Tondelier,
01:29:37c'est le président de la République française
01:29:39qui s'adresse en France à un public étranger,
01:29:41en anglais, alors pourquoi on finance la francophonie ?
01:29:47Vous pouvez m'expliquer pourquoi on met de l'argent dans la francophonie ?
01:29:51C'est absolument choquant, c'est d'autant plus choquant
01:29:53qu'on a des remontées, notamment des remontées de pays africains
01:29:59qui disent mais comment se fait-il que nous, étrangers francophones,
01:30:05quand le président de la République française s'adresse à nous,
01:30:09il s'adresse à nous dans une langue étrangère,
01:30:11si on n'a pas la fierté de sa langue, alors de quelle fierté a-t-on ?
01:30:15– Il a porté Villers-Cotterêts quand même.
01:30:19– C'est très significatif, il y a la force des symboles,
01:30:22quand le président de la République française
01:30:24abandonne la langue française pour une langue étrangère,
01:30:27le symbole est fort.
01:30:29– Il aurait peut-être dû parler en français,
01:30:30il a quand même porté Villers-Cotterêts, on peut tout lui reprocher,
01:30:32ça a été quand même le président qui a porté,
01:30:34ce sera sans doute son plus grand projet culturel, Villers-Cotterêts,
01:30:37là je ne sais pas exactement pourquoi, est-ce qu'il s'est exprimé tout en anglais ?
01:30:39– C'est le même temps, un jour à droite, un jour à gauche.
01:30:41– Je ne suis pas certain qu'il se soit exprimé totalement en anglais,
01:30:43parce que j'ai vu aussi des extraits en français.
01:30:45– Ça me rassure.
01:30:46– Je suis comme vous, je suis un grand défenseur de la langue française,
01:30:48ce n'est pas le sujet.
01:30:49Mais juste qu'il y a des référendums dans le référendum,
01:30:52c'est-à-dire que d'abord on va gouverner le pays
01:30:54en faisant un référendum au sein du NFP,
01:30:55et ensuite une fois que le NFP sera d'accord,
01:30:57on va faire un référendum pour demander aux Français,
01:30:59on n'organisera effectivement aucun Jeu d'Olympique,
01:31:01aucun événement international, aucune compétition.
01:31:03– Il faut juste le rappeler ce qu'est la démocratie représentative,
01:31:05ce n'est pas la démocratie directe, et c'est le modèle de la France,
01:31:08la démocratie représentative.
01:31:09– Exactement.
01:31:10– On aura l'occasion de poursuivre la discussion dans un instant,
01:31:12mais avant cela, c'est le rappel des principales actualités de ce jour.
01:31:14– Et à la veille du coup d'envoi des Jeux de Paris,
01:31:17le préfet de police Laurent Nognes prévient,
01:31:19pas de circulation en voiture après 10h du matin dans la capitale de Main.
01:31:23Les autorités s'attendent à une journée très compliquée
01:31:26en raison de l'acheminement des athlètes et des cortèges
01:31:28des chefs d'État invités à la cérémonie.
01:31:31Envahissement de terrain, projectiles, dernière minute à rejouer,
01:31:35incident en cascade et confusion à la fin du match Argentine-Maroc.
01:31:39Hier, au stade Geoffroy Guichard à Saint-Étienne,
01:31:42match que les Marocains ont tout de même emporté 2 à 0.
01:31:45Et puis, Boeing et le ministère américain de la Justice
01:31:48ont finalisé un accord de plaidés coupables.
01:31:50Le constructeur aéronautique évite donc un procès pénal
01:31:53dans le dossier lié au crash de 2018 et 2019.
01:31:56Des crashs qui ont coûté la vie à 346 personnes.
01:32:02Merci beaucoup à vous.
01:32:03On vous retrouve d'ici une petite quinzaine de minutes
01:32:05pour un nouveau point sur l'information.
01:32:07Quant à nous, nous poursuivons la discussion autour de cette sécurité maximale,
01:32:11autour de la cérémonie d'ouverture.
01:32:14Notamment, on fait le point avec ce reportage signé Maxime Legay.
01:32:17On en parle dans un instant.
01:32:20Des policiers et gendarmes comme ceux-là,
01:32:22ils seront en moyenne 35 000 mobilisés pendant ces Jeux Olympiques
01:32:26pour assurer la sécurité des épreuves.
01:32:29Un dispositif exceptionnel pour limiter au maximum les risques,
01:32:32mais les autorités françaises redoutent toujours
01:32:35le passage à l'acte d'individus radicalisés.
01:32:38Cette masse intérieure qui est celle d'individus
01:32:41qui vont se radicaliser, qui vont préparer des actes violents,
01:32:45souvent en se nourrissant de la propagande djihadiste
01:32:49qui va être diffusée.
01:32:51C'est plutôt cette menace-là, celle d'individus très isolés,
01:32:55qui est le plus à craindre aujourd'hui.
01:32:57Point culminant de ce dispositif sécuritaire,
01:33:00la cérémonie d'ouverture sur la Seine en plein air.
01:33:0310 000 militaires seront mobilisés en renfort.
01:33:06Espaces aériens, terrestres et fluviales, rien ne sera laissé au hasard.
01:33:10Il y aura une bulle aérienne et une lutte anti-drone
01:33:13sur 150 km autour de Paris au moment de la cérémonie d'ouverture.
01:33:18Ça, c'est le vecteur R.
01:33:20Sur la Seine aussi, il y aura une sécurisation maximale
01:33:23avec des forces d'intervention prépositionnées,
01:33:25la brigade fluviale de la préfecture de police qui sera à la manœuvre.
01:33:29Et puis sur terre, on a mis en place, et tous les Parisiens l'ont vu,
01:33:33et on l'a vu dans les médias, des zones de filtrage
01:33:36extrêmement importantes tout le long de la Seine.
01:33:38Au total, ce sont 58 000 forces de l'ordre
01:33:40qui seront mobilisées à Paris ce vendredi.
01:33:43Jamais un tel dispositif n'avait déjà été mis en place
01:33:46pour sécuriser la capitale.
01:33:48Effectivement, on espère que ça se passera bien
01:33:51compte tenu des dispositifs de sécurité importants.
01:33:53Après, il ne faudra pas relâcher la pression malheureusement
01:33:56puisqu'il y a la cérémonie d'ouverture demain,
01:33:58mais on en parle beaucoup depuis le début de la semaine.
01:34:01Mais ensuite, il y a tout le reste des nombreuses compétitions
01:34:05qu'il va falloir surveiller, bien évidemment,
01:34:08compte tenu de ces différentes menaces qu'il fait sur notre pays
01:34:11et qu'on a évoquées depuis le début de cette émission,
01:34:13une réaction autour de la table.
01:34:1558 000 policiers, effectivement, c'est un dispositif
01:34:18qui est tout à fait historique et inédit.
01:34:20Si le prix à payer pour sécuriser normalement
01:34:25une ville comme Paris, c'est 58 000 forces de l'ordre
01:34:27et des quartiers entiers bouclés,
01:34:29ça en dit aussi assez long sur l'état de danger
01:34:32qui règne dans notre pays aussi.
01:34:35C'est formidable et ces forces de l'ordre
01:34:37sont extrêmement courageuses d'être mobilisées ainsi
01:34:39et tant mieux que le gouvernement ait pris toute la mesure
01:34:41et n'ait laissé filtrer aucun risque précis.
01:34:43Mais 58 000 policiers et tout le pourtour de la Seine bouclé
01:34:47pour apporter de la sécurité aux gens,
01:34:50vraiment, j'insiste, c'est colossal
01:34:52et ça paraît totalement disproportionné.
01:34:54Alors, effectivement, mais là, c'est parce qu'il y avait
01:34:57cette cérémonie sur la Seine,
01:35:00mais moi, je voudrais qu'on se projette,
01:35:02non pas pour le reste des JO, mais au-delà des JO.
01:35:05Ce qu'on est en train de prouver,
01:35:07parce que vous savez que le principe des JO,
01:35:09c'est qu'on investit énormément d'argent
01:35:11et normalement, en face de ça, il doit y avoir une capitalisation.
01:35:13L'héritage des JO.
01:35:15Il doit y avoir une capitalisation.
01:35:17Donc on parle souvent de l'héritage matériel, physique,
01:35:19des bâtiments, etc., des installations,
01:35:21mais il y a peut-être aussi un héritage
01:35:23qui est plus intangible,
01:35:25exactement immatériel, qui est celui de la sécurité.
01:35:27Peut-être que là,
01:35:29je le dis depuis des mois à votre antenne,
01:35:33l'État français est très puissant
01:35:35et quand il veut, il peut.
01:35:37Donc le fait qu'il ne fasse pas en temps normal,
01:35:39il n'y a pas de volonté politique en France
01:35:41d'imposer la sécurité de façon drastique
01:35:43sur l'ensemble du territoire, c'est une évidence.
01:35:45Et aujourd'hui, je pense qu'on a prouvé
01:35:47qu'on pouvait, alors sans avoir un dispositif de...
01:35:49Après là, on a 97% des forces de l'ordre
01:35:51qui sont mobilisées,
01:35:53ou 40% dont on était normal.
01:35:55Oui, mais on n'organise pas les JO tout le temps.
01:35:57Donc ça prouve qu'effectivement, peut-être qu'on pourrait
01:35:59tirer quelques conclusions.
01:36:01D'abord, je pense qu'en amont, il y a dû avoir quand même
01:36:03un certain nettoyage qui a été fait,
01:36:05parce qu'effectivement, pour éviter la menace,
01:36:07il a fallu aller en amont
01:36:09chercher un certain nombre de fichesses, etc.
01:36:11parce que d'après eux, ils ont dû quand même
01:36:13bien boucler tout ça. Donc peut-être qu'on pourrait
01:36:15capitaliser là-dessus et tirer quelques enseignements
01:36:17de la manière dont on peut enfin
01:36:19rétablir la sécurité et l'ordre public
01:36:21sur l'ensemble du pays, en particulier
01:36:23cet ordre public qui est essentiel à l'ensemble
01:36:25des populations, et y compris, et d'abord,
01:36:27pour les plus démunis, parce qu'on oublie souvent de dire
01:36:29que ce sont les gens les plus défavorisés qui sont les
01:36:31premières victimes de l'insécurité. Et cette façon
01:36:33qu'a la gauche de vouloir maintenir
01:36:35une forme d'insécurité au motif que
01:36:37l'ordre public serait une valeur fasciste,
01:36:39de maintenir l'insécurité au détriment
01:36:41des gens qu'ils sont censés défendre, c'est quelque chose que je trouve
01:36:43extrêmement choquant et qu'on ne souligne pas assez.
01:36:45– Monsieur le député, le mot de la fin peut-être ?
01:36:47– Il y aura un héritage sécuritaire des jeux,
01:36:49il y aura un héritage sécuritaire, parce que quand on double
01:36:51les forces de renseignement, elles seront là
01:36:53après les jeux, quand on recrute
01:36:5518 000 policiers et gendarmes, elles seront là, ces forces
01:36:57de l'ordre, après les Jeux Olympiques,
01:36:59quand on met en place des mesures réglementaires pour la
01:37:01vidéosurveillance algorithmique, ça sera là après les Jeux Olympiques
01:37:03et donc il faudra qu'on tire à la fois les enseignements
01:37:05des Jeux Olympiques, on va voir comment ça va se passer,
01:37:07mais il y aura un héritage, parce que les moyens
01:37:09ont été mis par l'État et moi, vous savez,
01:37:11je n'ai jamais tremblé et je pense qu'il faudra
01:37:13continuer de renforcer les moyens mis pour
01:37:15les forces de l'ordre et je veux leur tirer mon coup de chapeau,
01:37:17vous savez, je suis député de Lisieux, j'ai une dizaine
01:37:19de gendarmes, de policiers qui sont
01:37:21aujourd'hui à Paris, qui ont sacrifié leurs vacances,
01:37:23sacrifié leur vie familiale et qui vont s'engager aussi
01:37:25pour la sécurité des Jeux Olympiques, c'est ça aussi
01:37:27la réalité de ce tour de force sécuritaire,
01:37:29c'est des hommes et des femmes qui servent leur pays
01:37:31dans des conditions pas évidentes.
01:37:33Et une pensée également à leurs familles,
01:37:35ça a été dit tout à l'heure, qui
01:37:37acceptent également de faire ce sacrifice.
01:37:39On poursuit la discussion dans
01:37:41un instant, on marque
01:37:43une très courte coupure pub, restez bien avec nous,
01:37:45il y a énormément de sujets
01:37:47dont on souhaite parler avec
01:37:49vous, qui est toujours aussi
01:37:51nombreux, je dois vraiment vous remercier
01:37:53de l'être y compris, donc, durant
01:37:55l'été, pour pouvoir
01:37:57suivre l'état de la situation autour
01:37:59de la capitale, autour des grandes métropoles, on va
01:38:01essayer également de parler de ce qui se passe
01:38:03ailleurs en France, puisqu'on se concentre pas mal sur
01:38:05Paris, tout simplement parce qu'il est vrai que c'est la capitale
01:38:07qui organise cette cérémonie d'ouverture, mais il y a
01:38:09énormément de festivités
01:38:11un tout petit peu partout en France,
01:38:13restez bien avec nous, à tout de suite.
01:38:15...
01:38:17...
01:38:19...
01:38:21...
01:38:23...
01:38:25...
01:38:27...
01:38:29...
01:38:31...
01:38:33...
01:38:35...
01:38:37...
01:38:39...
01:38:41...
01:38:43...
01:38:45...
01:38:47...
01:38:49...
01:38:51...
01:38:53Parc des Princes, vous voyez ces scènes de liesse filmées par nos équipes hier soir.
01:38:58Ça fait du bien aussi de voir ces images.
01:38:59Délégation qui reste néanmoins sous surveillance 24 heures sur 24,
01:39:02compte tenu des menaces à son encontre.
01:39:05Et que pense Lucie Castet ?
01:39:06Tiens, la personne a été proposée à gauche pour Matignon.
01:39:09Que pense-t-elle des propos tenus et assumés par Thomas Porte sur la délégation israélienne ?
01:39:13Vous verrez qu'elle n'est pas forcément très à l'aise avec cela.
01:39:16Enfin, on parlera paillettes, strass, oui, car de nombreuses célébrités débarquent
01:39:20depuis le début de la semaine à Paris pour assister à la cérémonie ou le participer.
01:39:24On en discute dans un instant.
01:39:26On parlera peut-être de Lady Gaga, de Céline Dion, qu'on a découvert ensemble
01:39:31grâce notamment aux vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux de fans
01:39:36qui attendaient de pieds fermes ces deux célébrités parmi tant d'autres.
01:39:41Je vous présente dans un instant mes invités, mais avant cela, c'est l'heure de votre journal.
01:39:46Bonjour Florian, bonjour à tous.
01:39:47À la veille de la cérémonie d'ouverture, la menace terroriste plane sur les Jeux de Paris.
01:39:52Les autorités redoutent des passages à l'acte d'individus isolés et radicalisés.
01:39:57Maxime Legay.
01:39:59Des policiers comme ceux-là.
01:40:02Ils seront en moyenne 35 000 mobilisés pendant ces Jeux olympiques
01:40:06pour assurer la sécurité des épreuves.
01:40:08Un dispositif exceptionnel pour limiter au maximum les risques.
01:40:12Mais les autorités françaises redoutent toujours le passage à l'acte d'individus radicalisés.
01:40:18Cette menace intérieure qui est celle d'individus qui vont se radicaliser,
01:40:23qui vont préparer des actes violents,
01:40:25souvent en se nourrissant de la propagande djihadiste qui va être diffusée,
01:40:30c'est plutôt cette menace-là, c'est-à-dire celle d'individus très isolés,
01:40:35qui est le plus à craindre aujourd'hui.
01:40:37Point culminant de ce dispositif sécuritaire,
01:40:40la cérémonie d'ouverture sur la Seine en plein air.
01:40:4210 000 militaires seront mobilisés en renfort.
01:40:45Espaces aériens, terrestres et fluviales, rien ne sera laissé au hasard.
01:40:50Il y aura une bulle aérienne et une lutte anti-drone sur l'ensemble,
01:40:54sur 150 kilomètres autour de Paris au moment de la cérémonie d'ouverture.
01:40:58Ça, c'est le vecteur R.
01:41:00Sur la Seine aussi, il y aura une sécurisation maximale avec des forces d'intervention prépositionnées.
01:41:05La brigade fluviale de la préfecture de police qui sera à la manœuvre.
01:41:09Et puis sur terre, on a mis en place, et tous les Parisiens l'ont vu et on l'a vu dans les médias,
01:41:14des zones de filtrage extrêmement importantes tout le long de la Seine.
01:41:17Au total, ce sont 58 000 forces de l'ordre qui seront mobilisées à Paris ce vendredi.
01:41:22Jamais un tel dispositif n'avait déjà été mis en place pour sécuriser la capitale.
01:41:29Et c'est un vendredi noir qui se profile pour les automobilistes franciliens.
01:41:33Les autorités préviennent, mieux vaudra éviter de prendre votre voiture demain.
01:41:38Oubliez la voiture ce vendredi.
01:41:41Avec la cérémonie d'ouverture des JO, Bison Futé anticipe d'importantes difficultés sur les routes.
01:41:46La circulation sera extrêmement difficile en Ile-de-France vendredi 26 juillet.
01:41:50Prévisions revues de rouge à noir.
01:41:52Évitez de circuler en Ile-de-France le vendredi après 10h et voyagez plutôt le dimanche 28 juillet si possible.
01:41:58Des moyens sécuritaires hors normes ont été mis en place dans le centre de la capitale
01:42:02pour l'événement bloquant toute circulation.
01:42:04Des dizaines de milliers de forces de l'ordre seront sur place pour sécuriser la zone.
01:42:07Et environ 320 000 spectateurs devraient affluer sur les quais de Seine pour assister à la cérémonie.
01:42:12Le 26 juillet, à compter de 13h, aucune circulation automobile ne sera tolérée
01:42:17à l'exception des forces de sécurité et de secours et des urgences.
01:42:21Outre les quais de Seine, le trafic sur les autoroutes A6 et A10 sera fortement perturbé dans les deux sens.
01:42:27Pour pallier ces difficultés, les autorités encouragent l'utilisation des transports en commun,
01:42:31des vélos et de la marche à pied.
01:42:32Le réseau de transports en commun sera d'ailleurs renforcé pour l'occasion
01:42:36pour accueillir le flux massif de spectateurs et minimiser l'impact sur les Parisiens.
01:42:41Et puis on l'a appris il y a quelques minutes, Pharrell Williams, le musicien et styliste américain,
01:42:45sera le porteur de la flamme olympique vendredi en Seine-Saint-Denis
01:42:49avant qu'elle ne rejoigne Paris pour la cérémonie d'ouverture.
01:42:54Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à 13h, Florian.
01:42:58Merci beaucoup, on vous retrouve d'ici une petite quinzaine de minutes
01:43:00pour un nouveau point sur l'information.
01:43:02Quant à moi, j'accueille autour de cette table Anthony Bem, avocat et Frédéric Lowe,
01:43:06secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale.
01:43:09On fera un point justement au tout début de cette troisième heure
01:43:12sur la sécurité dans la capitale et son resté marqué nos journalistes Valeurs Actuelles
01:43:16et Fabrice Hakoun, essayiste et entrepreneur.
01:43:19On va écouter justement Camille Chèze qui a fait un point sur cette cérémonie d'ouverture.
01:43:26On a ce qu'on appelle trois segments, la terre, l'eau et l'air.
01:43:30Donc il y aura une bulle aérienne et une lutte anti-drone sur l'ensemble,
01:43:35sur 150 kilomètres autour de Paris au moment de la cérémonie d'ouverture.
01:43:38Ça, c'est le vecteur R.
01:43:41Sur la scène aussi, il y aura une sécurisation maximale avec des forces d'intervention
01:43:44prépositionnées, la brigade fluviale de la préfecture de police qui sera à la manœuvre.
01:43:49Et puis sur terre, on a mis en place et tous les Parisiens l'ont vu et on l'a vu dans les médias,
01:43:55des zones de filtrage extrêmement importantes tout le long de la scène
01:43:58qui sont d'ailleurs démontées après la cérémonie d'ouverture.
01:44:00Parce qu'il faut sécuriser, donc c'est des sas de contrôle où il y aura des filtrages,
01:44:04des palpations de sécurité, des vérifications d'étiquettes, des identités,
01:44:08des accréditations de sécurité qui ont pu être menées.
01:44:11C'est notre principal vecteur de lutte anti-terroriste.
01:44:15Et puis, beaucoup de policiers en réserve sur les points hauts,
01:44:19un petit peu partout sur la capitale.
01:44:21On le voit à Monte-Crescendo.
01:44:24C'était la porte-parole du ministère de l'Intérieur et des Outre-mer.
01:44:27Il y a également le préfet de police de Paris qui a fait un point
01:44:30sur la circulation.
01:44:32Il demande à ce que les Parisiens, à ce que les Franciliens soient vigilants,
01:44:36tout simplement parce que cela sera compliqué demain de circuler dans la capitale
01:44:40compte tenu de ce dispositif important qui est mis en place
01:44:44et qui a été détaillé à l'instant par Camille Chess.
01:44:47Le 6 juillet, c'est une journée pour nous qui est très compliquée.
01:44:50Très compliquée parce qu'il y a toutes les athlètes à cheminer
01:44:53vers la zone d'embarquement de la parade.
01:44:56Donc, ils arrivent en bus.
01:44:57Et puis, il y a, comme vous le savez, la cérémonie d'ouverture
01:45:00où il y a de nombreux chefs d'État et de gouvernement.
01:45:02Donc, il va y avoir un certain nombre de cortèges dans la capitale.
01:45:05Et puis, tous les gens qui se rendent à la cérémonie d'ouverture,
01:45:07qu'on transporte en commun, évidemment, de préférence.
01:45:10Donc, en matière de circulation, c'est le ministre des Transports
01:45:13qui a pris cette décision.
01:45:15La journée est classée noire.
01:45:17Et tant le ministère des Transports que le ministre de l'Intérieur
01:45:20et donc le préfet de police sous son autorité
01:45:22recommandons vivement aux automobilistes de ne pas circuler
01:45:25au-delà de 10 heures vendredi 26 juillet.
01:45:2810 heures du matin.
01:45:31Et on a vu aux côtés du préfet de police de Paris,
01:45:34le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
01:45:37qui nous assure, c'est son entourage qui nous le dit en tout cas,
01:45:40qu'il recevra ce soir les renforts internationaux
01:45:45issus de 44 pays mobilisés à l'occasion de ces Jeux Olympiques.
01:45:49Ce sont 1750 agents issus de 44 pays avec lesquels vous travaillez.
01:45:55Frédéric Lowe, ça a été assez simple de travailler
01:45:58avec ces différents agents venus du monde entier pour pouvoir sécuriser.
01:46:01Est-ce que c'était essentiel aussi qu'ils prêtent main forte comme cela ?
01:46:06C'est une tradition maintenant qui est bien installée de s'entraider.
01:46:10Les Français, nos policiers français, nos gendarmes étaient présents au Qatar.
01:46:15On est présents également dans d'autres grandes cérémonies internationales festives.
01:46:19Et inversement, on fait venir des policiers étrangers.
01:46:22On est dans un pays ouvert où cette coopération internationale est nécessaire,
01:46:28ne serait-ce que pour pouvoir porter secours dans leur langue, par exemple aux touristes.
01:46:33Et tout simplement, ça fait partie de la tradition.
01:46:38Ça se passe plutôt bien.
01:46:39Et comme vous l'avez dit, c'est quelque chose qui se prépare depuis des années.
01:46:43On va écouter justement de nouveau la porte-parole du ministère de l'Intérieur
01:46:47qui revient peut-être plus précisément sur comment vous avez préparé
01:46:52ce dispositif de sécurité conséquent ?
01:46:54Je ne dirais pas parcours du combattant parce que c'est extrêmement bien organisé.
01:46:57Les personnes ont leur ticket, soit sur les quais hauts, soit sur les quais bas.
01:47:00En revanche, ce qui est sûr, c'est qu'il faut arriver très tôt.
01:47:02Les portes ouvriront à 15h30.
01:47:04Donc, plus on arrive tôt et plus on peut rentrer.
01:47:06Il y aura aussi des animations, ce qui fait qu'on ne s'ennuiera pas en attendant l'embarquement.
01:47:10Et puis surtout, à 18h30, les portes fermeront.
01:47:12Donc, effectivement, prenez vos dispositions.
01:47:14Venez le plus léger possible.
01:47:16Ne prenez pas un certain nombre d'objets.
01:47:17Bien sûr, par exemple, un couteau sera évincé à l'entrée.
01:47:22Ça paraît assez évident, mais bon, c'est tout de même bien de le rappeler.
01:47:27Sécurité assez importante dans la capitale.
01:47:29Il fallait mettre ceinture et bretelles.
01:47:30Il l'assume Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,
01:47:33par rapport au fait qu'il y a énormément de sécurité,
01:47:35alors que l'on voit, il me semble, la police monter à Qatari sur ces images tournées hier.
01:47:42Vous êtes d'accord qu'il fallait à ce moment-là mettre énormément de forces de sécurité
01:47:46pour pouvoir organiser cette cérémonie d'ouverture, notamment ?
01:47:49Alors, on verra en fonction de l'afflux des touristes
01:47:52qui sont attendus par tous les commerçants parisiens,
01:47:55car aujourd'hui, les commerçants parisiens se plaignent,
01:47:57justement, que les Parisiens ont quitté la capitale et que la capitale soit vide.
01:48:00Elle est pleine, en effet, de forces de l'ordre.
01:48:02Quand on parcourt les rues de la capitale, quelque chose qui nous frappe,
01:48:06c'est qu'à chaque coin de rue, il y a des policiers, il y a des gendarmes,
01:48:10il y a des policiers de pays étrangers, que ce soit italiens, d'Arabie saoudite
01:48:16ou d'autres, peu importe, il y a des forces de l'ordre dans toute la capitale.
01:48:19Et finalement, il n'y a plus aujourd'hui, dans la capitale,
01:48:22non plus de Parisiens, mais que des forces de l'ordre.
01:48:24Donc, on espère, nous, Parisiens, qui attendions...
01:48:27Vous exagérez, peut-être, un tout petit peu.
01:48:29...des touristes avec grande impatience, ça fait des années qu'on se prépare,
01:48:32nous les attendons avec grande impatience.
01:48:33Et en effet, peut-être que compte tenu de l'afflux massif de touristes
01:48:36qui va arriver ce week-end et plus particulièrement demain pour l'ouverture des JO,
01:48:41ces forces de l'ordre seront nécessaires.
01:48:43Et force est de constater aussi qu'aujourd'hui,
01:48:46il apparaît qu'il n'y a plus de délinquance selon certaines...
01:48:50Selon Gérald Darmanin, qui l'assume.
01:48:52Selon certaines sources officielles, il n'y aurait plus de délinquance dans la capitale.
01:48:56Quasiment plus.
01:48:57Et on comprend alors pourquoi, compte tenu de cette force de l'ordre
01:49:01très présente dans la capitale, qu'aujourd'hui, finalement,
01:49:04plus aucun délinquant ne puisse sévir en toute impunité.
01:49:08Marc-Hénaud ?
01:49:09Alors oui, il y a quand même eu quelques vols signalés chez certaines délégations,
01:49:13notamment australiennes.
01:49:14Un champion australien s'est fait fracturer et voler ses affaires,
01:49:16je crois, au niveau de son van.
01:49:18Il y a eu deux, trois informations comme ça.
01:49:20Mais c'est assez à la marge, effectivement.
01:49:22Non, c'est effectivement...
01:49:23Là, on a vraiment l'impression que Paris se prépare.
01:49:25Paris se vide pour accueillir un nombre très important de personnes.
01:49:29C'est vrai que les restaurateurs ont dû être extrêmement désappointés
01:49:32lorsqu'ils ont vu les Parisiens partir avec un peu d'avance.
01:49:35Les Parisiens n'ont pas attendu que les touristes arrivent pour s'en aller.
01:49:37Donc, il y a eu effectivement cette semaine de creux.
01:49:39Mais je suppose que les centaines de milliers de touristes
01:49:42qui vont à feu dans les capitales vont rendre, au fond, tout le monde heureux.
01:49:45Vu le déploiement de forces de l'ordre,
01:49:48il serait quand même extrêmement inquiétant que de gros drames se produisent.
01:49:53Mais comme vous l'aviez dit précédemment,
01:49:56on n'est jamais à l'abri, effectivement, du loup solitaire,
01:49:59de l'individu qui se radicalise tout seul et qui agit sous les radars.
01:50:03Mais au fond, cette situation a quand même été annoncée.
01:50:07Un Paris sous cloche, un Paris plus ou moins vidé de ses habitants
01:50:11et s'apprêtant à recevoir une grande masse de touristes.
01:50:13Ou s'il sera compliqué de circuler, j'ai envie de dire,
01:50:15ça fait un petit peu des semaines, des mois qu'on nous le signale.
01:50:19Effectivement, on va regarder cette vidéo concernant la sécurité.
01:50:23On en a peut-être un tout petit peu moins parlé ces dernières heures
01:50:27de la sécurité autour de la délégation israélienne.
01:50:30Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle a débuté, d'ores et déjà,
01:50:33de première compétition hier et Gérald Darmanin en a énormément parlé.
01:50:37Elle est protégée, malheureusement, par le Raid et les membres du GIGN.
01:50:4224 heures sur 24, on regarde cette vidéo et ensuite,
01:50:45on va voir un tout petit peu ce qu'en pense,
01:50:50ce que pense notamment cette haute fonctionnaire,
01:50:55Lucie Casté, dont on parle maintenant depuis deux jours,
01:50:58des propos parfois condamnables, disons-le,
01:51:02qui ont été condamnés par une large partie de la classe politique,
01:51:05d'une partie de son camp.
01:51:06Je fais bien évidemment référence aux propos tenus ce week-end
01:51:09par Thomas Porte à l'égard de la délégation israélienne,
01:51:13propos qu'il a assumés et réitérés d'ailleurs.
01:51:16On va voir peut-être dans un premier temps cette vidéo
01:51:18de la délégation israélienne.
01:51:19C'était hier, puis ensuite, une réaction de Lucie Casté sur cela.
01:51:25Vous voyez effectivement l'accueil avec énormément de protection.
01:51:28Ça se passe plutôt bien d'ailleurs.
01:51:30Je me demande si nous n'avons pas la deuxième vidéo
01:51:34qui montre que cette délégation a même été acclamée
01:51:36lorsqu'elle est sortie du stade après ce premier match notamment.
01:51:45On va écouter Manuel Bompard qui assume les propos de Thomas Porte
01:51:49et qui estime donc qu'elle devrait, normalement,
01:51:51cette délégation, jouer sous bannière neutre.
01:51:54De la même manière que les athlètes russes ou biélorusses
01:51:58vont participer aux Jeux olympiques sous bannière neutre,
01:52:01il me semble qu'il aurait été normal, légitime,
01:52:04face aux violations du droit international
01:52:06que commet aujourd'hui l'État d'Israël,
01:52:07que les athlètes israéliens concourent aussi sous bannière neutre.
01:52:11Tout simplement. Voilà.
01:52:12Parce que sinon, ça donne l'impression d'une forme de deux poids, deux mesures.
01:52:15Ça donne l'impression qu'on ferme les yeux sur ce qui se passe à Gaza aujourd'hui.
01:52:19Et les Jeux olympiques, contrairement à ce que j'ai entendu dire,
01:52:22ont toujours été utilisés pour envoyer des messages politiques.
01:52:24L'Afrique du Sud, sous apartheid, n'a pas pu participer aux Jeux olympiques
01:52:27pendant plusieurs dizaines d'années.
01:52:29Donc c'est normal que les Jeux olympiques soient aussi un moyen de pression diplomatique.
01:52:33Et je regrette que ça ne soit pas le cas cette fois-ci.
01:52:36– Des propos qu'il avait assumés, déjà, ici, sur ce plateau.
01:52:39– Manuel Bompard, il semble, un raisonnement, une intelligence
01:52:42inversement proportionnelle à la taille de sa tête.
01:52:45En fait, c'est…
01:52:46– Non, peut-être pas.
01:52:47Alors, je comprends ce que vous venez de dire,
01:52:48mais alors, peut-être pas, on ne va pas…
01:52:50Alors là, pour le coup, ces propos deviennent vous apporter.
01:52:53Et je ne suis pas sûr qu'il faille forcément attaquer le physique ou autre.
01:52:56Là, pour le coup, je ne vous rejoins pas sur ce point.
01:52:59Il est bien qu'il y ait un débat.
01:53:00Là, pour le coup, je suis tout à fait d'accord avec vous
01:53:02qu'il y ait un débat sain sur ce plateau.
01:53:05Mais justement, il faut que ce débat soit sain.
01:53:06Et on a assez critiqué hier…
01:53:09Non, mais je vois que vous rigolez.
01:53:10Non, mais pour moi, c'est assez important.
01:53:12On a assez à critiquer hier le fait que, malheureusement,
01:53:15il y a un abaissement de la classe politique.
01:53:16On ne peut pas s'abaisser de même sur ce point.
01:53:18– Alors, en l'occurrence, les propos sont tellement scandaleux,
01:53:21tellement ignobles, c'est une ignominie,
01:53:23que c'est vrai qu'il est très difficile de garder son sang-froid.
01:53:26Il fait des comparaisons qui sont absolument scandaleuses.
01:53:29L'apartheid, vous savez, les mots ont un sens.
01:53:32Quand il prononce ces mots-là, il sait très bien quel mot il prononce.
01:53:34Prononcer le mot d'apartheid est absolument scandaleux
01:53:36et comparer avec l'Afrique du Sud est absolument scandaleux
01:53:38quand vous savez que les Arabes israéliens
01:53:41disposent de tous les droits en Israël
01:53:43et probablement de droits bien supérieurs à ceux qu'ils ont
01:53:45dans l'ensemble des pays arabo-musulmans réunis.
01:53:47Ça, c'est la première chose.
01:53:49La deuxième, concernant effectivement la délégation israélienne,
01:53:53il la compare à la Russie.
01:53:54Ce n'est pas à la Russie qu'il faut comparer Israël aujourd'hui,
01:53:56c'est à l'Ukraine.
01:53:57C'est quand même Israël qui a été attaqué, agressé, en fait,
01:54:01par une puissance étrangère ou en tout cas un groupe étranger,
01:54:04effectivement, et qui s'est défendu en retour.
01:54:06Donc la deuxième chose, c'est à l'Ukraine.
01:54:08Est-ce que l'Ukraine doit aller sous bannière neutre ?
01:54:10Ça, c'est la deuxième chose.
01:54:11La troisième chose qui est agressée, en fait, aujourd'hui,
01:54:13c'est le Hamas.
01:54:13Le Hamas, c'est un mouvement palestinien.
01:54:15Est-ce qu'on a demandé à la délégation palestinienne
01:54:18de venir sous bannière neutre ?
01:54:19Tous ces propos sont absolument scandaleux.
01:54:21Donc je m'excuse effectivement auprès de vous essentiellement,
01:54:22pas auprès de mon part, des propos que j'ai tenus en début de propos,
01:54:26mais c'est tellement scandaleux, tellement ignoble de tenir de ces propos.
01:54:29Et il faut savoir une chose, et je finirai là-dessus,
01:54:31c'est que les mots ont un sens et que les mots précèdent toujours les actes.
01:54:34Et quand on tient des actes comme ceux-là,
01:54:36derrière, on arme idéologiquement ceux qui tiennent les couteaux
01:54:39et ceux qui tiennent les armes.
01:54:40Effectivement, je peux comprendre aussi que ce sont des propos
01:54:43qui puissent heurter et qui peuvent amener parfois à certains propos
01:54:48que je dois, en ma qualité de modérateur, mesurer parfois.
01:54:52On poursuit la discussion dans un instant.
01:54:54On va écouter notamment mon invité Julien Oudoul,
01:54:56qui a saisi le procureur de la République
01:54:58suite aux propos tenus par Thomas Porte.
01:54:59Mais avant cela, c'est le rappel des principales actualités
01:55:01de ce jeudi avec vous, Sonia.
01:55:03Résultats sans appel de notre sondage CSA pour CNews Européens et le JDD.
01:55:0875% des sondés se disent favorables à des peines de prison automatique
01:55:12pour les agresseurs de policiers, contre 24% de non.
01:55:16Les corps de 5 otages ont été récupérés par l'armée israélienne.
01:55:19Pour rappel, 251 personnes avaient été enlevées en Israël le 7 octobre dernier.
01:55:24Et selon les derniers chiffres de TSAAL,
01:55:26111 otages sont toujours retenus captifs dans la bande de Gaza
01:55:29et 39 d'entre eux sont morts.
01:55:31Et puis, 8 militants écologistes arrêtés après leur intrusion
01:55:35sur le site de l'aéroport de Francfort.
01:55:37Intrusion qui a entraîné la suspension temporaire
01:55:40des arrivées et des départs des vols.
01:55:42Conséquence, les voyageurs sont appelés à faire preuve de patience
01:55:45car le trafic reste perturbé.
01:55:49Mais oui, c'était Francfort.
01:55:50J'ai cru dire Zurich tout à l'heure, mais c'est Francfort.
01:55:53Oui, non, heureusement que vous êtes là.
01:55:55Heureusement que vous êtes là.
01:55:57Non, oui, c'était l'aéroport de Francfort.
01:55:59Je ne sais pas pourquoi j'ai eu Zurich en Allemagne.
01:56:01Ce n'est pas très, très, très, très loin,
01:56:03mais ce n'est pas exactement dans le même pays.
01:56:05Merci à vous de faire un point et d'un rappel précis
01:56:09de l'actualité.
01:56:11Quand je m'égare, parfois, c'est assez rare,
01:56:13mais bon, ça peut m'arriver.
01:56:14Donc, je m'en excuse auprès des téléspectateurs.
01:56:16On poursuit, quant à nous, la discussion autour de ces propos
01:56:19tenus par Thomas Porte et notamment la réaction de Julien Audoul,
01:56:22qui a décidé de saisir le procureur de la République.
01:56:25Je dis que ces propos sont criminels.
01:56:27Ils sont criminels parce que la délégation israélienne
01:56:30court des risques majeurs pour leur sécurité.
01:56:33Ils sont dans le viseur des islamistes,
01:56:35dans le viseur de tous les islamo-gauchistes.
01:56:38J'ajoute que les propos de Rima Hassan sont aussi criminels.
01:56:41Les menaces qu'elle balance sur les réseaux sociaux,
01:56:44les fatwas qu'elle adresse à tel ou tel, à M. Bellamy, à d'autres.
01:56:48Elle se fait le relais, évidemment, du Hamas.
01:56:51Elle en est le porte-parole au Parlement européen.
01:56:53Il va falloir que ce cirque islamiste s'arrête.
01:56:56Il faut, à mon avis, que la justice frappe et muselle
01:56:59ces gens-là qui font courir des risques inconsidérés
01:57:02à tous ceux qui soutiennent nos libertés,
01:57:05nos valeurs et l'État d'Israël.
01:57:07Je rappelle que M. Porte ne s'est pas offusqué
01:57:10que l'Iran est une délégation pour les Jeux olympiques.
01:57:14L'Iran qui enferme les femmes,
01:57:16l'Iran qui martyrise les oppositions,
01:57:18que la Corée du Nord aussi participe aux Jeux olympiques.
01:57:21Je vois que ça ne choque pas M. Porte
01:57:22qui est dans un antisémitisme débridé.
01:57:25Et je le dis, lfi est un parti dangereux
01:57:28pour la République et pour la France.
01:57:29Tony Bem.
01:57:31En effet, pour rebondir sur les deux sujets précédents,
01:57:34l'organisation des JO, la délégation israélienne
01:57:38pour ce match contre le Mali,
01:57:41on voit cette armada de forces de l'ordre.
01:57:45Il y avait, je ne sais pas combien d'effectifs,
01:57:47de policiers pour escorter ces footballeurs.
01:57:51C'est du jamais vu.
01:57:52Et en effet, on en arrive là.
01:57:55Tout ça parce qu'en réalité,
01:57:56il y a des représentants de la nation aujourd'hui,
01:57:58car ils ont été élus,
01:58:00qui portent des propos qui sont discriminatoires
01:58:03et qui relèvent du code pénal.
01:58:06Car faire des distinctions en fonction de l'origine,
01:58:10de la religion,
01:58:13eh bien, c'est une discrimination selon le code pénal
01:58:15qui est réprimée par la loi.
01:58:18Et ces gens-là, lorsque les masques tombent
01:58:21et qu'ils parlent ouvertement finalement,
01:58:23en ramenant sur notre territoire
01:58:25des combats qui ne les regardent pas,
01:58:28dont ils ignorent tout,
01:58:31finissent par produire des actes criminels
01:58:35sur notre territoire.
01:58:36C'est pour ça qu'il y a autant de forces de l'ordre.
01:58:39C'est pour ça qu'il y a autant d'escortes
01:58:40autour de l'équipe israélienne.
01:58:43Et c'est pour ça qu'il y a, ces dernières semaines,
01:58:46chaque semaine passée,
01:58:48des actes sur la communauté juive
01:58:50qui ont été perpétrés,
01:58:52jusqu'à une petite fille de Violay,
01:58:54il y a quelques kilomètres d'ici,
01:58:56à Courbevoie, parce que juive,
01:58:59et parce qu'elle n'avait pas dit à ses amis
01:59:02qu'elle était juive.
01:59:03Et donc, ils l'ont violée,
01:59:06ils l'ont torturée.
01:59:11Et on en arrive à ces types de passages à l'acte-là.
01:59:13Donc en effet, ce sont ces paroles-là,
01:59:15sur les réseaux sociaux, à la télévision,
01:59:19qui finalement, victimisent...
01:59:23Alors, on ne sait pas qui finalement,
01:59:25on ne sait pas quoi dans le discours
01:59:27ici véhiculé par M. Porte,
01:59:30on ne sait pas quoi, finalement,
01:59:31quelle est la cause qui est défendue.
01:59:34Car s'ils défendaient véritablement la cause
01:59:36des Palestiniens,
01:59:38ce n'est pas comme ça qu'ils devraient s'en prendre.
01:59:40Ce n'est pas en luttant contre Israël,
01:59:43ce n'est pas du tout le bon moyen
01:59:46de lutter pour les Palestiniens.
01:59:47Qui ne demande qu'une chose ?
01:59:49La paix.
01:59:50Mais pour la paix, encore faut-il
01:59:51que ce puisse être possible,
01:59:53car vous savez qu'il reste encore beaucoup d'otages,
01:59:56cinq otages ont été trouvés morts aujourd'hui,
01:59:59mais il reste encore de nombreux otages
02:00:01depuis maintenant près de 10 ans,
02:00:03aux mains d'un groupe terroriste,
02:00:06qui, dans la bouche des représentants de la nation,
02:00:09ne sont pas des terroristes,
02:00:11mais sont des membres d'un groupe de résistance armée.
02:00:15Mais de quoi parle-t-on ?
02:00:16Certains députés, effectivement,
02:00:18la France Insoumise, d'ailleurs...
02:00:20Et à transformer l'histoire,
02:00:21on en arrive à des passages à l'acte
02:00:23criminels en France.
02:00:24Et c'est ça qu'on essaie d'éviter,
02:00:26par ces forces de l'ordre
02:00:28extrêmement présentes à Paris aujourd'hui.
02:00:30Marc Haineau ?
02:00:31Surtout, pardon,
02:00:32j'entendais qu'on remettait en cause
02:00:33les capacités intellectuelles de Manuel Bompard,
02:00:36mais justement, et c'est encore plus grave,
02:00:37Manuel Bompard est quelqu'un de très intelligent,
02:00:39qui sait très très bien ce qu'il fait.
02:00:41Ça aurait pris une seconde.
02:00:43Écoutez, les mots de Thomas Porte
02:00:44ont sans doute dépassé sa pensée,
02:00:46je ne les soutiens pas,
02:00:46je ne partage pas cet obignon.
02:00:48En dix secondes, il aurait pu clôturer la polémique
02:00:50et s'en arrêter là.
02:00:51En réalité, Manuel Bompard,
02:00:52il continue cette stratégie du clivage et de la fracture,
02:00:55il continue cette stratégie de flatter
02:00:57les bas instincts communautaristes
02:00:59d'une partie de son électorat.
02:01:00C'est tout ce que font Manuel Bompard et Thomas Porte.
02:01:03Je veux quand même rappeler que
02:01:06personne ne s'est opposé à l'arrivée
02:01:07de la délégation chinoise
02:01:08avec ce qui se passe avec les Ouïghours,
02:01:09personne ne s'est opposé
02:01:10aux arrivées de délégations de pays
02:01:13qui ont un rapport assez lointain,
02:01:14pour ne pas dire inexistant,
02:01:15avec les droits de l'homme.
02:01:16Ce sont les Israéliens qui sont spécifiquement visés.
02:01:18Il y a une délégation palestinienne
02:01:20qui vient d'arriver pour les Jeux olympiques,
02:01:21est-ce qu'on a demandé à ce que ces gens-là
02:01:22soient sous bannière neutre
02:01:24parce qu'on les amalgamerait avec le Hamas ?
02:01:26Pas du tout.
02:01:27Ce que je veux dire c'est qu'en visant spécifiquement Israël,
02:01:30en voyant en plus le sur-déploiement
02:01:32des forces de l'ordre,
02:01:33vous voyez le bus des athlètes israéliens
02:01:35et le déploiement de BRAVEM et de CAR de CRS
02:01:37devant, derrière le bus,
02:01:38on a l'impression que c'est le chef de l'État
02:01:40le plus menacé du monde
02:01:41qui est en visite présidentielle en France.
02:01:43Et le fait de mettre une cible comme ça
02:01:46sur des athlètes israéliens qui en plus,
02:01:48quoi qu'on pense de l'action
02:01:49du gouvernement israélien à Gaza
02:01:51ou des éventuelles critiques qu'on pourrait faire de cela,
02:01:54les athlètes israéliens ne sont absolument pas responsables
02:01:57de la politique mise en place dans leur pays.
02:01:59Et cette amalgame qu'entretient Thomas Porte,
02:02:02personne ne peut nier aujourd'hui
02:02:03que les critiques vis-à-vis d'Israël,
02:02:05ça génère des regards d'antisémitisme.
02:02:07C'est le roi du Maroc Hassan II qui disait notamment
02:02:09que la Palestine c'est l'Aphrodisiac des pays arabes.
02:02:12Tout le monde sait quels instincts ça va flatter
02:02:15et quelle logique, quel mécanisme vont se mettre en place.
02:02:17Ce que fait Thomas Porte
02:02:18est d'une irresponsabilité absolument hallucinante
02:02:20et il serait temps effectivement,
02:02:22je pense que Julien Audou ne l'a pas tort là-dessus,
02:02:23que le cirque s'arrête.
02:02:25Jusqu'à combien de morts, jusqu'à combien de faits divers,
02:02:27jusqu'à combien d'excès ces prises de parole
02:02:30vont provoquer indirectement dans la population ?
02:02:31Frédéric Clos, secrétaire général du syndicat
02:02:33des commissariats de la police nationale,
02:02:34c'est compliqué justement de sécuriser comme cela
02:02:37des délégations où vous avez l'habitude.
02:02:39Et combien de délégations, si vous avez le chiffre
02:02:42ou si vous avez des précisions par rapport à cela,
02:02:44sont sous surveillance plus particulière,
02:02:47on va dire, telle que l'est la délégation israélienne ?
02:02:50Il y a d'autres délégations, je ne veux pas donner la liste,
02:02:52ce serait dangereux, mais vous imaginez,
02:02:55il y a plus de 10 000 athlètes
02:02:57comme on va recevoir une centaine de chefs d'État.
02:03:00Effectivement, il faut être particulièrement prudent,
02:03:03on a le droit de critiquer la politique d'un État.
02:03:05D'ailleurs en Israël, ça a été dit,
02:03:07il y a un débat démocratique, une opposition interne
02:03:10et la question palestinienne est une question
02:03:12tout à fait légitime et sérieuse.
02:03:15Et il y a une distinction à faire entre l'autorité palestinienne
02:03:17et le Hamas et les moyens dans lesquels s'inscrit
02:03:20cette question palestinienne,
02:03:23mais également la légitimité et la sécurité de l'État d'Israël
02:03:26qu'il faut prendre en compte.
02:03:28C'est tout le temps arrivé, si on veut faire que des Jeux olympiques
02:03:31des États démocratiques, il faut fixer la liste des États démocratiques,
02:03:34personne ne sera d'accord.
02:03:35Et où passe la frontière, c'est extrêmement compliqué.
02:03:39Moi ce que je note, c'est qu'on a un surcroît d'antisémitisme,
02:03:43ça c'est clair, qui ne date pas simplement du 7 octobre,
02:03:47c'est une tendance longue, c'est inacceptable.
02:03:50J'ai été directeur départemental de la sécurité publique du Val-d'Oise,
02:03:53vous imaginez que pour aller prier dans une synagogue
02:03:56le vendredi lors de Yom Kippour ou des fêtes,
02:03:59on doit faire trois mois avant une préparation,
02:04:03mettre en place des effectifs, des forces mobiles, on est en France.
02:04:06C'est quand même anormal, et j'aurais dit la même chose
02:04:08si on devait mettre en place tout ce dispositif
02:04:11pour aller prier dans une église ou dans une mosquée.
02:04:14Il y a quelque chose qui ne va pas,
02:04:15il y a quelque chose qui démocratiquement ne va pas.
02:04:18Après que s'invitent des questions diplomatiques
02:04:20dans un événement comme celui-là, c'est normal.
02:04:22Pour répondre à votre question,
02:04:24je crois qu'une fois qu'on a parlé de la Russie,
02:04:26ou effectivement de l'Iran, d'Israël,
02:04:31de tous les pays qui sont sur des points de conflictualité
02:04:35extrêmement sensibles,
02:04:36la France a un savoir-faire extraordinaire,
02:04:39bien évidemment maintenant il y a l'enjeu de sécurité
02:04:42qui va peut-être, il faut l'espérer, s'effacer
02:04:44devant la biaisse, l'esprit olympique
02:04:47et tout ce que représentent les Jeux olympiques,
02:04:49c'est-à-dire un moment de fraternité.
02:04:50C'est un commissaire de police qui vous le dit,
02:04:53la sécurité est un moyen, l'objectif,
02:04:55c'est quand même la tribune que va offrir la France
02:04:58sur son savoir-faire olympique,
02:05:00sur sa savoir-faire sur l'organisation.
02:05:03Moi, je ne suis pas fondamentalement pessimiste
02:05:05et je voulais rendre hommage au travail
02:05:07qui a été effectué dans l'ombre depuis plusieurs années
02:05:10par les policiers, par le ministère de l'Intérieur,
02:05:13mais pas que, et par les commissaires de police
02:05:15que je représente, parce qu'on n'organise pas
02:05:17six mois avant des Jeux olympiques.
02:05:18Ça fait deux ans, deux ans et demi.
02:05:20Et je veux rappeler aussi...
02:05:20Quatre ans même, dit Gérald Darmanin.
02:05:21Oui, mais sur la partie, ce qu'on appelle
02:05:23le dernier kilomètre, voilà, les derniers moments.
02:05:26Et puis, il ne faut pas oublier,
02:05:27les Jeux olympiques, ça arrive une fois par siècle.
02:05:30Des Jeux olympiques avec une cérémonie d'ouverture
02:05:34qui se passe en dehors dans un stade,
02:05:35je crois que ce n'est jamais arrivé depuis des centaines d'années.
02:05:38On va continuer d'en parler dans un instant,
02:05:39après une très courte coupure pub,
02:05:40où on entendra justement Gérald Darmanin,
02:05:42le ministre de l'Intérieur, sur cette cérémonie
02:05:44d'ouverture exceptionnelle.
02:05:45A tout de suite.
02:05:49La poursuite de notre débat dans un instant
02:05:51avec mes invités, mais avant cela,
02:05:52c'est le rappel des principales informations avec vous, Soumaya.
02:05:55Et aujourd'hui, la menace terroriste
02:05:57vient d'individus très isolés.
02:05:59Déclaration ce matin du procureur du Parquet national antiterroriste.
02:06:03C'est cette menace qui est le plus à craindre,
02:06:05poursuit-il, celle d'individus qui vont se radicaliser
02:06:08et qui vont préparer des actes violents.
02:06:11Signifie c'est fini, le gouvernement vient de procéder
02:06:14à l'interdiction de cette poudre blanche à inhaler par le nez.
02:06:17Poudre qui a suscité la controverse,
02:06:19car sa consommation rappelle celle de la cocaïne.
02:06:23Et puis, c'était une mise au point attendue,
02:06:25quelques jours après l'annonce officielle de son retrait.
02:06:27Joe Biden s'est justifié et a demandé aux Américains,
02:06:30je cite, de sauver la démocratie.
02:06:32Le président en a également profité pour défendre son bilan
02:06:35et la nouvelle candidate démocrate Kamala Harris.
02:06:40Merci beaucoup, on vous retrouve d'ici une petite quinzaine de minutes
02:06:42pour un nouveau point sur l'information.
02:06:44Toujours en ma compagnie, marquez-nous,
02:06:45journée de valeur actuelle, Fabrice Hakoun,
02:06:47essayiste et entrepreneur, Anthony Bem,
02:06:49avocat, maître Anthony Bem,
02:06:51et Frédéric Clause, secrétaire général du syndicat
02:06:54des commissaires de la police nationale.
02:06:56Important dispositif de sécurité et important dispositif également,
02:07:00CNews, pour vous faire vivre cet instant
02:07:04qui, on l'espère, sera historique.
02:07:06Nous avons deux équipes dans la capitale
02:07:08pour vous rendre compte de ce qu'il se passe actuellement à Paris.
02:07:11À quelques heures maintenant de cette cérémonie d'ouverture,
02:07:13on va aller dans un premier temps du côté de
02:07:17chez Mathieu Dewez et Raphaël Lasrec.
02:07:20Dites-nous précisément où vous êtes.
02:07:22Vous êtes non loin, il me semble, de Saint-Michel.
02:07:26Effectivement, non loin de l'île de la Cité,
02:07:29proche d'une des zones.
02:07:31Alors, je ne sais pas si c'est une zone rouge ou grise.
02:07:33Vous allez vous le dire, qui est sécurisée
02:07:37par ce dispositif de sécurité.
02:07:39Il faut peut-être montrer un QR code.
02:07:45Effectivement, cher Florian, c'est simple.
02:07:47Nous sommes dans le cinquième arrondissement de Paris,
02:07:49quai Saint-Michel.
02:07:50Et ce que je peux vous dire, c'est que Paris est tout simplement
02:07:53coupé en deux.
02:07:54D'un côté, les zones impactées par ces Jeux olympiques,
02:07:56comme ici, en zone grise, où nous nous trouvons,
02:07:59et les zones où il n'y a quasiment aucun signe visible
02:08:02de l'événement, ou presque, dans ces zones grises.
02:08:04Donc, regardez, vous avez des contrôles de QR code incessants.
02:08:08Encore un contrôle en direct avec ces riverains,
02:08:11ces touristes qui souhaitent donc se rendre
02:08:13dans cette zone grise, où notamment se déroulera
02:08:16la cérémonie d'ouverture sur la Seine.
02:08:18Énormément de contrôles et un dispositif de sécurité.
02:08:21Conséquent, pas moins de 45 000 policiers et gendarmes
02:08:25mobilisés durant tout l'événement.
02:08:2620 000 agents de sécurité privée également.
02:08:29Et pour la première fois, c'est important de le préciser,
02:08:32ça donne également un peu la teneur de l'événement
02:08:34et du défi sécuritaire.
02:08:35La BRI, le RED et le GIGN vont travailler ensemble.
02:08:39Ce que je peux vous dire, c'est que ça y est,
02:08:41les touristes sont arrivés, car autour de nous,
02:08:42ça parle anglais, italien, espagnol.
02:08:45D'ailleurs, je discutais encore avec monsieur le gendarme,
02:08:47qui me disait que c'est un sacré défi,
02:08:49car il faut sans cesse jongler avec les langues à parler,
02:08:52pour bien guider tous ces touristes qui ne cessent
02:08:54d'arriver depuis hier et le début des épreuves olympiques.
02:08:58Beaucoup de monde ici, beaucoup de contrôles,
02:09:00et ce dispositif de sécurité qui devrait donc être allégé
02:09:03à partir de samedi.
02:09:04Ce sera le lendemain de la grande cérémonie d'ouverture,
02:09:07alors que vous voyez cette belle image proposée
02:09:09par Raphaël Lazaregg en direct avec la cathédrale
02:09:12Notre-Dame de Paris.
02:09:14Mais elles sont polyglottes nos forces de l'ordre,
02:09:18bien évidemment, créer des touristes,
02:09:19c'est le plus bel arrondissement de la capitale,
02:09:21le cinquième arrondissement de Paris.
02:09:23Je n'y habite pas.
02:09:25Non, je plaisante.
02:09:27Merci beaucoup à vous, Raphaël Lazaregg,
02:09:29et merci également à Mathieu Devesse pour ces images.
02:09:33On rejoindra dans un instant notre autre équipe
02:09:35pour rendre compte des difficultés de circulation.
02:09:38Néanmoins, dans la capitale, on a vu que ça se passait
02:09:40plutôt bien concernant la sécurisation aux abords
02:09:44des quais de Seine pour cette cérémonie d'ouverture,
02:09:48avec ces différents checkpoints qui ont été mis en place,
02:09:52où on vérifie à chaque fois le QR code.
02:09:55Effectivement, c'est un dispositif assez complexe.
02:09:58C'est assez simple d'obtenir son QR code.
02:10:00J'en ai fait l'expérience, même si, effectivement,
02:10:03il faut s'y prendre un tout petit peu en amont
02:10:05et je dois plaider coupable, j'ai procrastiné.
02:10:08On va écouter Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,
02:10:10qui revient sur cette cérémonie d'ouverture.
02:10:12On poursuit le débat avec mes invités.
02:10:14Et je voudrais redire ici qu'à la cérémonie d'ouverture,
02:10:17nous pourrons, pour ceux qui ont des tickets,
02:10:19des tickets bas payants ou des tickets des quais hauts,
02:10:21pour voir gratuitement la cérémonie d'ouverture,
02:10:23à 18h30 précise, nous interdirons tout le monde d'accéder à la scène.
02:10:28Donc tous les gens qui ont des tickets pour venir aux quais hauts de la scène
02:10:31ou des tickets pour venir sur les bords de la scène
02:10:34regarder la cérémonie d'ouverture, à 18h30,
02:10:36nous arrêterons les contrôles pour pouvoir assurer
02:10:38une parfaite étanchéité de sécurité.
02:10:41Bon, c'est vrai qu'on a mis ceinture et bretelles.
02:10:44Il y a les QR codes, les grillages, les barrières,
02:10:46les policiers, les policiers français,
02:10:49les gendarmes français, les militaires français,
02:10:51l'ensemble des équipes internationales,
02:10:531750 forces supplémentaires qui viennent de 44 pays
02:10:58qui seront accueillies en fin de journée
02:11:00par une partie, j'imagine, d'entre elles
02:11:02seront accueillies en fin de journée par Gérald Darmanin
02:11:04pour les remercier.
02:11:06On espère demain que le jeu, comme on dit,
02:11:09en vaudra la chandelle tout simplement
02:11:10parce qu'on nous a promis une cérémonie d'ouverture
02:11:13qui sera spectaculaire, on l'espère.
02:11:15Non, non, mais vu le dispositif mis en place,
02:11:18on serait tenté de dire qu'effectivement
02:11:20rien ne devrait mal se passer.
02:11:22Mais lorsque c'est Gérald Darmanin qui vous explique
02:11:24que tout va bien et qu'il ne se passe rien
02:11:26et que rien n'est à signaler,
02:11:27c'est vrai qu'on a toujours un petit peu un petit réflexe
02:11:29qui est de dire, alors attendez,
02:11:30on va poser peut-être les choses deux minutes.
02:11:32On se rappelle tous de l'épisode du Stade de France
02:11:34lors de la finale de la Ligue des champions.
02:11:36Donc, on va regarder un petit peu.
02:11:37La faute aux Anglais.
02:11:38La faute aux Anglais, toujours.
02:11:39Non, mais de fait, il y a déjà eu quelques débordements.
02:11:41Enfin, le match avec Israël qui a été perturbé
02:11:43par des riverains ou en tout cas des jeunes
02:11:47qui ont voulu s'en prendre physiquement aux supporters.
02:11:49Heureusement, on a aussi des belles images de Liès
02:11:51avec les supporters maliens qui font plaisir à voir.
02:11:53Il y a eu cette invasion de terrain
02:11:55lors du match Maroc-Argentine.
02:11:57Il y a eu des vols repérés ça et là
02:12:00aux abords du village olympique
02:12:01et aux abords de certains événements sportifs.
02:12:03Donc, il est peut-être...
02:12:05En tout cas, tant mieux si le dispositif est à la hauteur.
02:12:09Tant mieux si Gérald Darmanin est extrêmement confiant
02:12:11et sans vouloir gâcher la fête.
02:12:13Attendons de crier avant d'avoir mal,
02:12:16mais attendons aussi de féliciter
02:12:18avant la fin de cette cérémonie.
02:12:21On va écouter justement la ministre des Sports
02:12:23qui parle de ces petits réglages peut-être à opérer
02:12:26suite à cette première journée de compétition.
02:12:29On était dans une première journée
02:12:31qui était un grand défi,
02:12:32qui a été extrêmement positive
02:12:34sur le plan de la sécurité,
02:12:35sur le plan des transports.
02:12:37Il y a, comme dans toute compétition de cette ampleur,
02:12:40toujours dans toutes les éditions des Jeux olympiques,
02:12:43de premiers petits réglages à optimiser.
02:12:48Sur la gestion des flux,
02:12:49ça s'est très vite normalisé.
02:12:52Les spectateurs de Ouzbékistan-Espagne
02:12:54ont pu bénéficier du spectacle.
02:12:58Je crois qu'elle parle du match Ouzbékistan-Espagne
02:13:01tout simplement parce que c'était,
02:13:03il me semble, l'une des premières compétitions
02:13:06organisées en milieu d'après-midi hier.
02:13:09Elle tente d'expliquer les quelques quoi
02:13:12qu'il y ait de rassuré peut-être.
02:13:14Je pense que ce qui s'est passé hier,
02:13:16ce n'est rien comparé à ce qui va se passer
02:13:18ces prochaines semaines.
02:13:19Parce que là, les compétitions vont s'enchaîner.
02:13:22Est-ce que vous êtes inquiet autour de cette table ?
02:13:24Est-ce que vous croyez en la sincérité
02:13:25de la ministre des Sports ?
02:13:27Pour le coup, je ne suis pas très inquiet
02:13:29pour une raison simple.
02:13:31C'est qu'au-delà de la protection des Français,
02:13:33ce que les organisateurs vont leur protéger,
02:13:36c'est leur ego.
02:13:38C'est une réalité.
02:13:41C'est vrai que ça serait absolument dramatique
02:13:43pour eux, pour leur ego,
02:13:45que ça se passe mal.
02:13:47Ce qui me rassure le plus,
02:13:49c'est qu'on a cette espèce de bouclier égotique
02:13:51qui va probablement protéger.
02:13:54Aujourd'hui, je suis un peu en forme.
02:13:56Oui, je vois ça.
02:13:58C'est l'heure à laquelle je n'ai pas l'habitude.
02:14:00Il y a un bouclier égotique,
02:14:01mais je suis convaincu de ça en plus.
02:14:03Depuis le début, je suis convaincu
02:14:04que ça va bien se passer de ce fait,
02:14:05hormis le fait que nous avons
02:14:06d'excellentes forces de sécurité, etc.
02:14:08Mais ce qui compte, vous savez bien,
02:14:09c'est la coordination à l'organisation
02:14:10en matière de sécurité.
02:14:12Justement, si je peux rebondir,
02:14:14le grand défi de cette manœuvre opérationnelle
02:14:18qui est quasi historique,
02:14:19avec des dizaines de milliers
02:14:21de forces de l'ordre notamment,
02:14:23c'est d'arriver,
02:14:24et moi je suis plutôt optimiste
02:14:26parce que ça se prépare,
02:14:28d'arriver à coordonner les policiers,
02:14:30les gendarmes, l'armée,
02:14:33des réservistes,
02:14:35des forces de sécurité privées
02:14:37qu'on a eu même du mal à recruter,
02:14:39c'était le cas également à Londres,
02:14:41ça a été le cas ailleurs,
02:14:42lors des précédents JO,
02:14:43les polices municipales,
02:14:45ça c'est un défi énorme,
02:14:46c'est le continuum de sécurité.
02:14:48Après, c'est coordonner
02:14:50les services de renseignement français
02:14:52et les services de renseignement étrangers,
02:14:54les mesures notamment aéroportuaires
02:14:57de contrôle aux frontières,
02:14:59puisque je le rappelle,
02:15:00on n'est pas dans une île,
02:15:01on n'est pas aux Jeux Olympiques
02:15:02de Tokyo ou de Londres,
02:15:03on est en France,
02:15:04dans un interland européen,
02:15:06et là c'est un immense défi
02:15:08et la France sait faire.
02:15:11Il y a eu un contrôle renforcé aux frontières
02:15:13ces dernières semaines ?
02:15:14Bien sûr,
02:15:15il y a eu un contrôle renforcé aux frontières
02:15:17et n'oubliez pas que les Jeux Olympiques,
02:15:19proprement dit,
02:15:20je ne parle pas de la phase de préparation,
02:15:22ont commencé le 8 mai
02:15:23avec l'accueil de la flamme
02:15:24dans une ville emblématique
02:15:26et une ville comme Marseille
02:15:28qui n'est pas une ville toujours paisible.
02:15:30Extraordinaire,
02:15:31et ça s'est bien passé,
02:15:32franchement, pour y avoir été,
02:15:33ça s'est très bien passé.
02:15:34Parce que les policiers,
02:15:35parce que le ministère de l'Intérieur,
02:15:36parce que tous les acteurs
02:15:38qui préparent les Jeux Olympiques
02:15:40au-delà de la sécurité,
02:15:41se sont bien coordonnés.
02:15:42Il y a l'action de ceux qui ont fait,
02:15:44il n'y a pas que la sécurité,
02:15:45comment ça se passe,
02:15:46quel équilibre entre sécurité et liberté
02:15:48et surtout,
02:15:49la réussite,
02:15:50c'est réussir le continuum de sécurité
02:15:53parce que chacun dans son couloir de nage
02:15:55travaille très bien en France.
02:15:56La réussite, c'est ça.
02:15:58Coordination des équipes.
02:15:59Et en plus,
02:16:00on a un préfet de police
02:16:01qui est un grand professionnel,
02:16:02on a des commissaires de police
02:16:04et des policiers
02:16:05qui sont des grands professionnels
02:16:07et qui sont rodés à ce type d'événements.
02:16:09Un petit mot,
02:16:10puis on rejoindra notre deuxième équipe
02:16:11pour rendre compte des difficultés parfois
02:16:13de circulation dans la capitale.
02:16:14En effet, je suis un peu surpris
02:16:16quand j'entends M. Lose à l'instant
02:16:17me dire qu'on contrôle nos frontières
02:16:18quand on sait très bien
02:16:19qu'on ne contrôle pas
02:16:20véritablement nos frontières.
02:16:22Il y a un renforcement des contrôles.
02:16:24Depuis quelques semaines,
02:16:26parce que justement,
02:16:28non mais je veux dire,
02:16:29voilà, on n'est pas,
02:16:30Schengen prévoit des contrôles aux frontières
02:16:33renforcés,
02:16:34de fermer même les frontières
02:16:35en cas d'événements de troubles à l'ordre public,
02:16:38d'événements très particuliers.
02:16:39Après, évidemment,
02:16:41le contrôle des frontières
02:16:42s'inscrit également dans un cadre européen
02:16:44et avec des problèmes migratoires,
02:16:47on a vu,
02:16:48de passoires migratoires,
02:16:49on est tout à fait d'accord.
02:16:50Je dis simplement
02:16:51à la question qui m'a été posée,
02:16:52est-ce qu'on contrôle mieux nos frontières ?
02:16:54En ce moment, oui,
02:16:55on contrôle,
02:16:56il y a un renfort dans les gares,
02:16:57dans les aéroports,
02:16:58dans les frontières terrestres
02:16:59et une coopération internationale accrue.
02:17:02Est-ce qu'il faudrait faire ça
02:17:04toute l'année ?
02:17:05Certainement,
02:17:06mais voilà ce que j'ai voulu dire.
02:17:08Je sens le moment arrivé.
02:17:10Oui,
02:17:11on va rejoindre notre deuxième équipe
02:17:14en plein cœur de la capitale
02:17:15pour rendre compte
02:17:16peut-être des difficultés de circulation.
02:17:18Bonjour Régine Delfour,
02:17:20où êtes-vous précisément ?
02:17:22Il me semble,
02:17:23on me le souffle même à l'oreillette
02:17:24que vous êtes non loin du pont de Bir Hakeim,
02:17:26donc dans le 15e arrondissement de la capitale.
02:17:28Est-ce que c'est compliqué ?
02:17:29Vraisemblablement,
02:17:30vous êtes dans une zone
02:17:31où on ne circule plus,
02:17:32non ?
02:17:35Oui Florian,
02:17:36en fait nous sommes dans une zone,
02:17:37dans la zone grise,
02:17:38dans le périmètre gris
02:17:40et là vous voyez les difficultés
02:17:43pour les véhicules
02:17:44qui s'aventurent
02:17:45quand même dans ce périmètre.
02:17:46Ceux qui viennent du quai de Grenelle
02:17:48sont obligés de faire demi-tour,
02:17:50de prendre le boulevard de Grenelle
02:17:54puisqu'il est impossible d'avancer.
02:17:56Celles en face du boulevard de Grenelle
02:17:58sont obligées de faire aussi
02:18:00le même chemin
02:18:01puisqu'en fait,
02:18:02pour une simple raison Florian,
02:18:04c'est que le pont de Bir Hakeim
02:18:06est totalement fermé à la circulation.
02:18:08Alors il y a des piétons,
02:18:10mais les piétons doivent être munis
02:18:11d'un QR code.
02:18:12Tout le monde ne peut pas passer
02:18:14ici sur ce pont,
02:18:16vous voyez les contrôles en direct.
02:18:18Là ce sont des gens
02:18:19qui peuvent être accrédités
02:18:21et qui peuvent passer en voiture
02:18:22mais c'est extrêmement rare.
02:18:23Et de l'autre côté,
02:18:24il y a le quai Jacques Chirac
02:18:27avec ses barrières,
02:18:29Jean-Laurent Constantini vous les montre,
02:18:31ses barrières de deux mètres
02:18:32où les touristes sont censés
02:18:33passer vers ces barrières
02:18:35pour pouvoir rejoindre la Tour Eiffel
02:18:37parce qu'on est à quelques mètres
02:18:39de la Tour Eiffel.
02:18:40Le problème c'est qu'il y a
02:18:41une nouvelle barrière,
02:18:43un nouveau barrage là-bas
02:18:45et plus personne ne passe
02:18:46hormis les personnes qui sont accréditées.
02:18:49Alors la dernière précision Florian,
02:18:51c'est que demain,
02:18:52ici, tout est fermé.
02:18:54Il n'y aura aucun piéton
02:18:55et aucun véhicule.
02:18:57Merci beaucoup Régine Delfour,
02:18:59merci également à Jean-Laurent Constantini
02:19:01qui vous accompagne.
02:19:02Alors bien évidemment,
02:19:03il y a toutes ces zones
02:19:05qui vont être totalement fermées
02:19:07que ce soit aux Parisiens
02:19:08ou aux touristes tout simplement
02:19:09parce qu'autour de la Tour Eiffel,
02:19:11vraisemblablement,
02:19:12il y aura tout un spectacle
02:19:15qui fera partie
02:19:16de cette cérémonie d'ouverture.
02:19:17On a pu voir d'ailleurs
02:19:18quelques répétitions parfois
02:19:20qui ont circulé sur les réseaux sociaux,
02:19:22des vidéos de ces répétitions
02:19:23ces dernières heures.
02:19:25Il y a ces périmètres rouges,
02:19:27puis gris.
02:19:28On le voit,
02:19:29les gens qui sont derrière
02:19:30les barrières de 2 m,
02:19:31ce sont les gens
02:19:32qui n'ont pas de QR code
02:19:33et les gens qui sont
02:19:34de l'autre côté,
02:19:35derrière les plus petites barrières,
02:19:36ce sont celles qui ont des QR code
02:19:40et qui peuvent passer
02:19:41parfois pour visiter la Tour Eiffel.
02:19:44Demain, ce sera peut-être
02:19:46plus complexe tout simplement
02:19:47parce qu'on découvre aussi
02:19:48le périmètre de sécurité.
02:19:49Alors il y a une carte
02:19:50qu'on a tenté de vous montrer
02:19:52ces dernières heures,
02:19:53mais c'est une carte évolutive
02:19:54tout simplement,
02:19:55parce que je crois que
02:19:56les zones vont être élargies,
02:19:58ça a été dit d'ailleurs
02:19:59à l'instant par Régine Delfour,
02:20:00vont être élargies demain
02:20:02pour l'organisation
02:20:03de cette cérémonie d'ouverture.
02:20:05Peut-être un dernier petit mot
02:20:07autour de la sécurité,
02:20:08autour de cette table
02:20:09où on parle strass et paillettes.
02:20:11Vous voulez qu'on parle peut-être
02:20:12de qui il y aura
02:20:13à cette fameuse cérémonie ?
02:20:15Enfin !
02:20:16Enfin !
02:20:17Alors, je ne peux pas
02:20:19vraiment vous dévoiler
02:20:21qu'il y aura tout simplement
02:20:22parce qu'on maintient
02:20:23le mystère autour,
02:20:25effectivement,
02:20:26de qui il pourrait y avoir.
02:20:28Néanmoins, on commence
02:20:29à avoir quelques petits indices.
02:20:31Il y a la présence
02:20:32de Céline Dion,
02:20:33comme par hasard,
02:20:34qui était aux côtés
02:20:35de Brigitte Macron.
02:20:36C'est peut-être un pur hasard.
02:20:38Hier, vous voyez
02:20:39la première dame,
02:20:40image diffusée
02:20:41par Tristan Bromet,
02:20:43qui est le directeur
02:20:44de cabinet de Brigitte Macron.
02:20:47Vous voyez effectivement
02:20:48cette précision
02:20:49photoprise hier.
02:20:53Est-ce qu'elle chantera ?
02:20:55J'ai dans mon entourage
02:20:56quelques fans de Céline Dion,
02:20:58il faut le dire,
02:20:59qui désespèrent tout simplement
02:21:00parce que, effectivement,
02:21:01j'avais oublié
02:21:02qu'elle n'a pas chanté
02:21:03depuis 2020.
02:21:04Il y a toute sa tournée européenne
02:21:06qui a été annulée,
02:21:07qui devait se dérouler
02:21:08en 2022-2023.
02:21:10Dans un premier temps,
02:21:11je crois, à cause du Covid,
02:21:12puis ensuite parce qu'elle a eu
02:21:13ses problèmes de santé.
02:21:14On a vu, pour certains d'entre nous,
02:21:16ce documentaire.
02:21:17Néanmoins, il y a des fans
02:21:18qui peuvent,
02:21:21on va dire, approcher
02:21:22depuis plusieurs jours maintenant
02:21:23et son arrivée ici à Paris,
02:21:25Céline Dion.
02:21:26Je ne sais pas si on a des vidéos
02:21:27de ces fans
02:21:28qui ont pu approcher la star.
02:21:30On aura peut-être l'occasion
02:21:31de les voir dans les prochaines heures.
02:21:33Et il y a une autre petite image
02:21:35intéressante également,
02:21:36image prise par certains internautes
02:21:39et qui circule également
02:21:40sur les réseaux sociaux.
02:21:41On va la découvrir ensemble.
02:21:43Alors, est-ce que vous savez
02:21:44ce que c'est ?
02:21:45C'est une plateforme.
02:21:47D'ailleurs, je pense que l'image
02:21:48a été prise non loin
02:21:50de là où se trouvent nos locaux
02:21:51dans le 15e arrondissement
02:21:52de la capitale.
02:21:53Une plateforme avec un piano.
02:21:55Donc, plateforme recouverte
02:21:56visiblement par une bâche,
02:21:57tout simplement,
02:21:58parce qu'on tente
02:21:59de maintenir le mystère
02:22:00autour de cette cérémonie
02:22:01d'ouverture.
02:22:02Et il y a ce terme
02:22:03Gaga, cet après-midi,
02:22:04sur la scène avec un piano.
02:22:06Alors non, ce n'est pas Lady Gaga.
02:22:08Lady Gaga est bien en France,
02:22:11potentiellement pour participer
02:22:12également à cette cérémonie
02:22:14d'ouverture.
02:22:15Mais les informations
02:22:16qui commencent à circuler
02:22:17dans la capitale,
02:22:18ce serait Juliette Armanet,
02:22:19la célèbre chanteuse française
02:22:21qui pourrait entonner
02:22:22également la chansonnette demain.
02:22:24On me dit,
02:22:25dans l'entourage du président
02:22:26de la République,
02:22:27qu'il faut s'attendre
02:22:28à ce qu'il y ait énormément,
02:22:29énormément, énormément
02:22:30de stars demain.
02:22:32Vous voyez ces quelques images,
02:22:33c'était à l'arrivée
02:22:34de Céline Dion dans la capitale.
02:22:36Vous êtes plutôt confiants.
02:22:37Est-ce que vous vous attendez ?
02:22:38Est-ce que vous allez suivre
02:22:39cette cérémonie d'ouverture demain ?
02:22:41Oui, quand même.
02:22:42Oui, quand même ?
02:22:43Oui.
02:22:44C'est un moment...
02:22:45Un peu plus d'enthousiasme
02:22:46peut-être sur ce plateau.
02:22:47Oui, quand même,
02:22:48on va suivre cette cérémonie
02:22:49d'ouverture.
02:22:50J'espère qu'il y aura
02:22:51de l'enthousiasme
02:22:52dans la capitale
02:22:53ou même partout d'ailleurs.
02:22:54D'ailleurs,
02:22:55et c'est vrai que c'est peut-être,
02:22:56et j'en ai discuté
02:22:57avec des policiers d'ailleurs,
02:23:00lors de grandes compétitions,
02:23:02on a organisé
02:23:04l'Euro de football,
02:23:07les mondiaux de football,
02:23:09les mondiaux également
02:23:10plus récemment de rugby.
02:23:12Il y avait des fan zones.
02:23:13Et c'est vrai que je m'étonne
02:23:15qu'il y ait énormément de choses
02:23:16qui soient prévues dans la capitale
02:23:18des sortes de fan zones
02:23:19pour permettre aux Parisiens
02:23:20ou aux touristes
02:23:21qui n'ont pas forcément
02:23:24pu obtenir de tickets
02:23:25soit parce que c'est trop cher
02:23:26soit parce que c'est assez compliqué
02:23:27d'en obtenir pour certaines compétitions
02:23:29et qui peuvent néanmoins assister
02:23:30à ces différentes compétitions
02:23:32et qu'il n'y ait pas
02:23:33de fan zone similaire
02:23:34qui ait été organisée
02:23:36dans les plus petites villes,
02:23:39que ce soit des métropoles
02:23:40assez importantes
02:23:41comme Lyon, Marseille ou Lille.
02:23:44Mais il n'y a pas grand-chose,
02:23:45j'ai l'impression,
02:23:46du côté de Bordeaux,
02:23:47du côté de Toulouse
02:23:48ou peut-être que je me trompe.
02:23:49Il y a peut-être des raisons de sécurité.
02:23:50C'est possible.
02:23:51Après les Jeux Olympiques,
02:23:52c'est aussi une multitude de sports.
02:23:54Alors l'avantage du football
02:23:55et du rugby,
02:23:56c'est que c'est des sports
02:23:57qui fédèrent des millions de personnes
02:23:58et qui ont vraiment
02:23:59un côté festif et collectif.
02:24:00C'est difficile de rassembler
02:24:01des milliers de fans
02:24:02pour un match de water polo.
02:24:03Alors j'ai beaucoup de respect
02:24:04pour les joueurs de water polo
02:24:05et en plus c'est un très beau sport.
02:24:06Mais c'est vrai que ce n'est pas
02:24:07des sports qui déchaînent
02:24:08les passions de millions
02:24:09de personnes en France.
02:24:12C'est peut-être moi qui rêve
02:24:13d'une Iliès populaire
02:24:15qui perdure pendant un mois,
02:24:18un mois et demi.
02:24:19On en a besoin en même temps
02:24:21après le Covid,
02:24:22après l'ensemble
02:24:23de ces manifestations
02:24:24qui ont paralysé le pays.
02:24:26Ce n'a pas été simple
02:24:27ces dernières années.
02:24:28Et je ne reviens pas
02:24:29sur la menace terrestre.
02:24:30Souvent c'est l'occasion
02:24:31de découvrir des sports aussi.
02:24:32Oui.
02:24:33Souvent les fédérations
02:24:34voient une augmentation.
02:24:35Vraiment, je le dis,
02:24:37parce que moi-même
02:24:38j'ai découvert des sports.
02:24:40Soit allez,
02:24:41si vous en avez l'occasion,
02:24:42aux Jeux Paralympiques,
02:24:44soit regardez vraiment
02:24:45les Jeux Paralympiques.
02:24:46J'ai découvert le rugby fauteuil.
02:24:47C'est assez extraordinaire.
02:24:49Lors de la Coupe du monde
02:24:50de rugby justement
02:24:51qui avait lieu en France.
02:24:53Ça n'a rien à voir
02:24:54avec le rugby,
02:24:55comme on peut le dire,
02:24:56pour les personnes valides,
02:24:58mais extrêmement intéressant.
02:25:00Parce que là, pour le coup,
02:25:01on découvre des sports
02:25:02sous un nouvel angle.
02:25:04Merci beaucoup à vous quatre.
02:25:06Merci également
02:25:07à nos très chers téléspectateurs
02:25:08qui continuent
02:25:09d'être toujours plus nombreux
02:25:10à nous suivre quotidiennement,
02:25:12y compris l'été.
02:25:13J'espère que vous aussi,
02:25:14vous allez pouvoir profiter
02:25:15de ces Jeux Olympiques
02:25:17et Paralympiques.
02:25:18On se quitte dans un instant,
02:25:20mais avant cela,
02:25:21c'est un dernier point
02:25:22sur l'information.
02:25:23Avez-vous Somaïa ?
02:25:24Et à la veille du coup
02:25:25d'envoi des Jeux de Paris,
02:25:26le préfet de police
02:25:27Laurent Nunez prévient
02:25:28pas de circulation en voiture
02:25:30après 10h du matin
02:25:31dans la capitale de Main.
02:25:32Les autorités s'attendent
02:25:33à une journée très compliquée,
02:25:35un vendredi noir,
02:25:36en raison de l'acheminement
02:25:37des athlètes et des cortèges
02:25:38des chefs d'État invités
02:25:40à la cérémonie d'ouverture.
02:25:42Envahissement de terrain,
02:25:43projectiles,
02:25:44dernière minute à rejouer,
02:25:46incident aux cascades
02:25:47et confusion à la fin
02:25:48du match argentine-maroc,
02:25:49hier au stade Geoffroy-Guichard
02:25:51à Saint-Étienne.
02:25:52Match que les Marocains
02:25:53ont tout de même remporté
02:25:542 à 1.
02:25:55Et puis, Farrell Williams,
02:25:57le musicien et styliste américain,
02:25:59sera le porteur
02:26:00de la flamme olympique demain
02:26:01en Seine-Saint-Denis
02:26:02avant qu'elle ne rejoigne Paris
02:26:04pour la cérémonie d'ouverture.
02:26:07Ah !
02:26:08On est dans le noir.
02:26:09On vous a coupé la lumière,
02:26:10effectivement.
02:26:11C'est pour...
02:26:12C'est peut-être pour...
02:26:13On a coupé la facture, Florian.
02:26:14Je ne sais pas, je ne sais pas.
02:26:15Je vais vérifier.
02:26:16Vous avez oublié
02:26:17de signer le chèque.
02:26:18C'est pour ça.
02:26:19Malheureusement, oui,
02:26:20j'espère qu'ils ne comptent pas
02:26:21sur moi pour pouvoir signer
02:26:22la facture d'électricité.
02:26:23Donc, non, mais tout cela
02:26:24pour vous dire peut-être
02:26:25que c'est la fin
02:26:26de cette émission.
02:26:27Vous voulez peut-être
02:26:28nous le signaler,
02:26:29tout simplement,
02:26:30parce que je suis
02:26:31en débord de pubs.
02:26:32C'est cela, j'ai compris.
02:26:33Je rends l'antenne.
02:26:34Merci à vous.
02:26:35Merci aux très chers
02:26:36téléspectateurs
02:26:37qui nous suivent quotidiennement.
02:26:38Quant à moi,
02:26:39je vous donne rendez-vous
02:26:40demain matin
02:26:41pour un nouvel entretien
02:26:42avec Renaud Muselier.
02:26:43On parlera peut-être
02:26:44Joueurs Olympiques,
02:26:45effectivement,
02:26:46dans le cadre
02:26:47de cette candidature
02:26:48pour obtenir
02:26:49donc les JO d'hiver
02:26:50en 2030.
02:26:51C'est le son, en tout cas,
02:26:52du président de la République,
02:26:53également, Renaud Muselier,
02:26:54qui nous le dira
02:26:55demain matin
02:26:56sur CNews Europe 1.
02:26:57Très bonne journée.
02:26:58Dans un instant,
02:26:59vous avez rendez-vous avec
02:27:00Élodie Huchard.
02:27:01Merci.
02:27:02Rendez-vous avec
02:27:03Élodie Huchard.
02:27:04Et quant à moi,
02:27:05je rends l'antenne.
02:27:06C'est bon, j'ai compris.
02:27:07Allez, à très bientôt.

Recommandations