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Transcription
00:00 Avant de parler du cas réel de l'événement du 28 septembre 2009, Monsieur le Président et les Assesseurs,
00:08 le Procureur et ses substituts, les avocats de la partie civile et de la Défense,
00:12 les accusés et surtout des victimes du peuple de Guinée,
00:17 sous votre permission, je me tiens sous le guide de l'Esprit Saint de Dieu,
00:22 qui est la puissance de Dieu, qui est Dieu lui-même,
00:26 de dire que la vérité est priée pour la mémoire de tous ceux qui ont trouvé la mort
00:31 et de tous ceux qui n'ont pas encore retrouvé leur corps,
00:36 en les accordant le pardon de tous leurs péchés et que leur demeure soit au paradis.
00:44 Et je demande à Dieu qu'il nous aide à retrouver le lieu où se donne,
00:51 qu'on parle ici qu'on n'a pas retrouvé leur corps,
00:55 que Dieu vienne en aide pour ma population de la Guinée
00:59 qui est assise et constituée dans l'idéologie ethnique, religieuse,
01:06 car c'est Dieu unique, c'est lui seul qui appartient la gloire,
01:11 qui aide la Guinée à aider, à unir le peuple de Guinée pour une Guinée unie,
01:17 réconciliée dans la paix.
01:19 Priez pour la bonne réussite de cette transition dirigée par le Président-Colonel Mamadi Dumbuya,
01:25 chef de l'État, chef suprême de l'armée,
01:27 pre-magistrat et tous ses compagnons,
01:30 d'être guidés par l'Esprit Saint de Dieu pour réconcilier tous les Guinéens
01:36 qui vont mettre fin à toutes les haines, les douleurs de tous les Guinéens.
01:42 Je sais et je crois par la foi que j'ai un Dieu,
01:47 que le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, de moi-même Marcel, a accepté cette prière.
01:53 Amen.
01:54 Les jours réels du 28 septembre, j'ai malheureusement dit à cet événement
01:58 que moi-même je n'étais pas au courant de rien.
02:02 Je n'étais au courant de rien.
02:03 Si vous pouvez avoir l'événement...
02:05 Nous, on ne suit pas la radio, on ne suit pas la télé.
02:08 Un garde-gorge qui regarde la télé, sait que tu ne regardes pas, tu ne veilles pas,
02:13 ou bien tu as écouté.
02:14 Quand je vois certains gardes-gorges, tu as écouté comme ça, tu ne peux pas faire la sécurité.
02:20 La sécurité ne doit pas avoir, ne doit pas avoir,
02:22 si ce n'est que la communication entre vous.
02:25 Un militaire ne doit pas lire le journal.
02:28 Ça, c'est le concile particulier d'un militaire.
02:30 Un militaire doit être en politique.
02:32 Je n'étais pas au courant.
02:33 Ce que Touba a dit ici, que c'est le président d'Addis qui m'a envoyé l'appeler,
02:38 ce n'est pas du tout passé comme ça.
02:42 Il faut qu'on soit clair.
02:45 Je suis un bretoument.
02:46 Le matin, malgré mon état de santé qui allait un peu mieux,
02:53 j'ai dit, bien un peu mieux, mais pas totalement.
02:56 J'ai décidé de partir, de partir rendre visite au président d'Addis,
03:01 qui ne faisait que 300 mètres de notre bâtiment,
03:05 parce que cela faisait quelques jours qu'on ne se voyait pas,
03:09 qui d'ailleurs ne s'est pas soucié de me demander où j'étais.
03:15 Mais la trahison était déjà acquise.
03:18 Cela n'a pas commencé par moi-même,
03:22 car beaucoup de chefs d'État ont trahi les gens qui lui ont aidé au pouvoir.
03:28 C'est une vérité incontournable que chacun de nous connaît,
03:33 certains sans les citer pour le respect de leur nation.
03:39 Monsieur le président du tribunal et assesseur,
03:42 cet après-midi, ce matin, pardon, arrivé au salon du président,
03:48 j'ai entendu un grand cri de colère incontrôlé du président Moussa Daddy,
03:53 entouré par sa nouvelle force, c'est-à-dire sa garde parallèle.
03:58 C'est une réalité.
04:00 J'ai entendu dire à Makhambo et autres
04:03 que j'ai déjà envoyé le ministre d'Antidroite, Théborault.
04:07 Qu'est-ce que vous faites ici ? Il faut les mater.
04:11 Ces leaders-là sont quits de ne pas obéir à l'autorité de l'État.
04:16 Théborault me rend compte sur le terrain, sur la situation,
04:19 que ça ne va pas.
04:21 Et d'ailleurs, je veux m'habiller et aller sensibiliser ces populations.
04:26 Ils vont me comprendre.
04:27 Vu la situation, moi, je suis venu le saluer,
04:30 si je pouvais avoir une casse courte ou un peu de moyen pour que je puisse aller à la main.
04:35 Je viens de le voir, on me disait "t'es étonné ?"
04:39 La preuve est là.
04:40 Même au tribunal, quand il veut parler, il va à terre.
04:46 Tant pis, si tu veux, son comportement, il faut le prendre, si tu ne veux pas, il faut le laisser.
04:49 Mais en tout cas, s'il veut crier, il va crier.
04:52 Alors, vu la situation et mon état de santé,
04:56 j'ai réplié, j'ai expliqué depuis.
04:58 Le président de la liste ne m'a pas vu.
05:01 Il ne m'a pas vu.
05:02 Quand tu es en colère de sorte là,
05:04 même si quelque chose se passe autour de toi, tu ne peux pas voir.
05:07 Il est incontrôlable.
05:09 J'ai décidé moi-même d'aller réveiller le commandant Tumba.
05:13 C'est pas la liste qui m'a envoyé.
05:15 C'est moi-même qui ai parti le réveiller.
05:17 Qui était mon chef direct.
05:19 Je lui ai dit "mon ami,
05:22 le président est dans un état ce matin incontrôlable.
05:26 Il faut ta présence pour le calmer.
05:28 Tu vois, moi, je parle difficilement.
05:31 Le commandant Tumba ne m'a pas discuté.
05:35 On est sortis ensemble, arrivés à l'escalier
05:38 de la deuxième étage où j'habitais.
05:41 Je voulais remonter, mais Monsieur Tumba m'a dit
05:44 "Marcel, non, accompagne-moi."
05:47 Et j'ai oublié.
05:48 Dès que le commandant Tumba et moi étions arrivés cette fois-ci,
05:54 c'était dans la chambre du président
05:56 où on lui a trouvé, dit,
05:59 c'était presque de l'ordre.
06:01 Et c'était de l'ordre.
06:03 Il donnait à son chargé d'opération, Macambo,
06:05 qui était aussi bien armé
06:07 et avait des pick-up à son sein,
06:11 oui, et des hommes.
06:14 Il fallait mater.
06:15 Le pouvoir est dans la rue.
06:17 Je dois même partir pour les sensibiliser.
06:21 Ils sont qui ?
06:22 Il parlait sans contrôle, sans contrôler.
06:25 Ça, c'est son habitude.
06:27 Si tu veux être avec lui, il faut être habitué à ça.
06:31 Mais ces jours-là, c'était plus que ça.
06:33 Je ne sais pas pourquoi il agitait toujours comme ça.
06:37 Un chef d'État.
06:39 Moi, en tout cas, j'étais étonné, sans maudit.
06:43 Lorsqu'il a dit ces mots,
06:45 le commandant Tumba a donné des instructions fermes
06:48 de ne pas permettre au président de sortir.
06:53 Même la garde du salon,
06:55 au commandant du salon.
06:57 Le commandant du salon s'appelait Mohamed,
07:00 qu'on dit Escoba.
07:01 Un homme loyal, discipliné, malgré son niveau d'étude.
07:05 J'ai beaucoup parlé de lui ce matin.
07:08 Un vrai soldat,
07:09 c'est-à-dire militaire,
07:11 qui a beaucoup travaillé pour l'avènement du pouvoir du président Hadis.
07:16 Il était toujours présent
07:18 pour veiller à la sécurité du président.
07:20 Même lui, il faut un moment,
07:23 il fut un moment,
07:25 on lui faisait la guerre
07:27 à cause de son petit poche.
07:29 Par cette garde parallèle.
07:31 Même un jour,
07:32 si je me souviens très bien,
07:34 Escoba est venu me dire
07:38 qu'on veut l'enlever au salon,
07:40 comme commandant du salon du président.
07:43 C'est moi, Marcel,
07:45 qui ai venu dire la vérité au président Hadis.
07:48 « Si tu fais cela,
07:49 ce n'est pas du tout bon.
07:51 Tu as commencé à nous trahir. »
07:53 Je lui ai dit la vérité.
07:55 Moi, ce n'est pas moi maintenant,
07:56 même moi, je n'ai pas de poche.
07:57 Mais le jeune,
07:58 « Et puis, si tu fais cela,
08:00 parce qu'il n'est pas de notre ethnie,
08:04 tu nous as écartés,
08:06 mais tu as choisi un chemin brisé.
08:09 Et n'oublie pas qu'on a fait un pacte
08:13 et on a juré.
08:14 Si tu nous trahis,
08:16 tout tombera sur toi. »
08:18 Je lui ai dit ça.
08:19 Il est là.
08:20 Il faut être fier.
08:22 Ce jour-là,
08:23 ce jour-là, monsieur le président du tribunal,
08:26 j'étais fâché.
08:28 Il m'a appelé.
08:29 Je lui ai dit,
08:30 « Vous savez que mon père est malade,
08:33 est paralysé.
08:34 Laisse-moi rendre visite
08:36 pour son traitement. »
08:38 Le président me dit,
08:39 « Ok, j'ai compris.
08:41 Salut ton père pour moi. »
08:42 Il connaît mon père.
08:44 Le président Hadis connaît mon père.
08:45 Il a vu mon père
08:47 lorsqu'on est parti à Mazantac.
08:48 Quand j'ai dit, on a voyagé, voyagé, voyagé.
08:51 À notre retour,
08:52 on est parti trouver mon père paralysé, cougé
08:55 avant la décès du général Nansana Kwante.
08:59 Dès qu'il est rentré,
09:00 mon père s'est élevé, s'est assis.
09:01 Mon père dit,
09:02 « Après le général Nansana Kwante,
09:04 tu seras président. »
09:06 Il a regardé comme ça.
09:07 Il dit,
09:09 « Mais je te confie mon fils.
09:11 Voilà un fils qu'on t'a confié
09:14 et que tu l'as abandonné. »
09:15 On était en route ce jour
09:17 de Mazantac, on a crie.
09:19 Il a évoqué.
09:20 Le colonel Thibuye est témoin de ça.
09:23 S'il veut, il a dit oui.
09:25 S'il veut, non.
09:26 Mais il connaît conscientiellement.
09:28 Il dit, « Ah, ton père est Saint-Louis-de-Large. »
09:31 Il dit, « Moi, mon père a fait la Havan.
09:33 Il a fait la gendarmerie.
09:35 C'est le premier gendarme
09:37 du président Sektoure.
09:39 Ils sont allés faire les cours de la gendarmerie.
09:41 Mais il est à la retraite.
09:43 Voilà, il est paralysé.
09:44 Mais ce n'est pas moi qui l'ai expliqué.
09:46 On est venu ensemble.
09:47 On est rentré en chambre.
09:49 Et il a dit la prophétie
09:50 de ceux que vous avez entendu.
09:53 Et on a quitté sur ça.
09:55 Donc déjà, Dieu a accompli.
09:57 Entre parenthèses.
09:58 Bref, cesse.
10:00 Bref, ça c'est un entre parenthèses.
10:02 Lorsque le commandant Thumba a donné l'ordre
10:05 au commandant du salon
10:07 que personne ne sorte,
10:08 et même le président lui-même,
10:10 il est sorti,
10:11 reparti vers son bureau.
10:13 Et moi, avec l'attitude du président,
10:16 j'étais si stupéfait.
10:19 Il ne m'a même pas vu.
10:21 Tellement qu'il a agité.
10:23 J'étais arrêté sur mon coin.
10:25 Je le regarde.
10:26 Et je dis,
10:27 c'est l'homme-là qu'on a choisi pour être président.
10:30 J'étais déçu.
10:32 J'ai dit au commandant du salon
10:33 que moi, je rentre chez moi,
10:35 au domicile,
10:37 qui est toujours au camp.
10:38 Je ne sais pas si Escoba même a appris
10:41 à prendre attention à ma parole.
10:43 Parce que lui-même était surpris
10:46 de l'attitude du président.
10:48 Et moi, Marcel, j'ai réjoint
10:50 mon domicile familial
10:51 à la cité panival,
10:53 qui est une cité située au K-1,
10:55 où n'osent que des officiers.
10:58 Monsieur le président du tribunal
11:00 et les assoceurs,
11:01 monsieur le procureur,
11:04 étant chez moi à la cité panival,
11:07 située au sein du K-1,
11:10 j'ai pris place à la veranda
11:12 qui fait face à la grande route
11:15 qui traverse le camp.
11:16 Mon père m'a appelé
11:18 qu'il veut prendre un peu de l'air.
11:20 Et ça, c'est le matin.
11:22 Ça, c'est le matin.
11:23 Il veut prendre de l'air
11:24 en lui faisant promener un peu
11:27 dans la cité pour prendre de l'air.
11:29 Il m'a dit de le porter
11:32 sous sa busquelette d'handicap
11:35 pour les handicapés.
11:37 Je n'ai même pas retardé ça.
11:40 Je suis habitué à faire ça.
11:42 Quand je viens à la maison,
11:43 je trouve mon père,
11:44 je le mets dans son siège de vélo,
11:50 de handicap,
11:51 je le fais promener moi-même.
11:53 Il aimait ça
11:54 parce qu'il est habitué au K-1,
11:55 ça fait longtemps,
11:56 il est avec moi.
11:58 Dans ça, j'ai ordonné à un neveu
12:02 de m'aider et c'est ce qui fut fait.
12:05 J'ai pris moi-même,
12:06 accompagné de mon neveu,
12:07 pour le faire promener
12:10 un peu dans la cité.
12:11 Et mon père m'a demandé
12:14 pourquoi tu étais absent
12:16 dans les deux jours.
12:17 J'ai juste répondu à papa,
12:21 vous savez que garder un président
12:23 de la République,
12:24 ce n'est pas du tout facile.
12:26 Mon père me répond,
12:28 mon fils, tu as raison.
12:30 Je ne pouvais pas lui dire
12:30 que j'ai fait un accident
12:32 tant, tant, tant, voilà, voilà,
12:34 quelqu'un qui est paralysé,
12:35 on veut même stabiliser la mémoire,
12:39 il ne comptait que sur moi,
12:41 donc je ne pouvais pas,
12:41 il fallait parler comme ça.
12:43 Je ne voulais pas lui dire
12:45 que j'avais fait un accident
12:47 de circulation,
12:48 sans savoir que mon père
12:49 fut un gendarme
12:51 dans notre pays,
12:53 qui avait beaucoup bénéficié,
12:55 qui avait bénéficié de sa retraite
12:57 depuis 1994.
12:59 Il s'appelait Aïdanchef Bernard Guilhaboubi,
13:01 il fut retraité grâce à Aïdanchef.
13:03 C'est dans notre promenade,
13:05 juste sur la route,
13:07 sur la petite colline,
13:09 une bretelle qui quitte
13:11 la grande route
13:12 et qui vire vers la cité panouvale.
13:15 Au moment où je tournais
13:19 pour remonter au domicile,
13:21 j'avais déjà dit à madame
13:24 d'échauffer de l'eau
13:25 pour la toilette de mon père.
13:28 C'est au bord de cette route
13:29 que j'ai vu une cortège
13:31 qui quittait vers la présidence
13:35 pour la ville,
13:36 mais avec une allure dégagée.
13:38 J'ai reconnu,
13:40 en tout cas,
13:41 c'est comme si c'était le président
13:42 qui était dans la voiture.
13:44 Les gens qui étaient là-dedans
13:45 s'entendaient « Dadis, dadis, dadis, dadis ! »
13:49 Il est sorti.
13:51 Il était accompagné de plusieurs pick-up.
13:54 J'ai dit à mon neveu
13:56 « Remonte vite à la maison.
13:59 Remontons vite à la maison. »
14:01 Tu vois, le président est sorti
14:02 et nous sommes revenus à la maison.
14:04 Mais mon père était notre...
14:08 écoutait notre conversation.
14:11 Assis dans son siège de vélo, il m'a dit
14:14 « Mais tu dois partir
14:16 car tu sais que tu es un élément-clé
14:19 de la garde présidentielle. »
14:21 J'ai répondu à mon père « D'accord. »
14:23 Et on est arrivés à la maison.
14:25 C'est comme ça que ça s'est passé.
14:27 Ça, c'est le matin.
14:28 C'est au bord de la route.
14:30 J'ai placé mon père
14:31 dans sa fauteuille, au salon,
14:34 pour préparer sa toilette.
14:35 Et quelques cinq minutes,
14:37 j'ai vu un ami arriver sur une moto,
14:40 safari.
14:41 Il s'appelait
14:43 Ibrahimozorou Ousmane Souma.
14:45 Détirant.
14:46 Père à son âme.
14:48 Il est mort en 2022.
14:50 Il était affecté, je crois bien,
14:53 dans la préfecture de Guinea-Mali.
14:55 C'est là-bas qu'il servait.
14:56 Il est mort à la clinique internationale ici.
14:58 À ce moment-là, il était en prison
15:00 à Kindia.
15:02 Nous sommes avec
15:03 autant de jeunes...
15:04 le professeur Alpha Kondé.
15:06 Je ne sais pas qui est...
15:08 qui est animé
15:10 par l'administration.
15:11 On m'a déferlé nuitamment.
15:13 J'ai fait deux ans dans la prison de Kindia.
15:16 Il m'a dit
15:17 "Mon ami,
15:18 le président est sorti."
15:19 J'ai dit "Oui,
15:20 je l'ai vu
15:22 avec sa cortèze."
15:23 Lorsque j'étais avec
15:25 mon père,
15:26 tout de suite.
15:28 Mais,
15:29 pour me rassurer de plus,
15:31 je lui ai demandé
15:32 "Il est parti avec qui ?"
15:34 La personne qu'il m'a citée
15:37 était Feu Makamu.
15:39 C'est un soldat habillé en beret rouge.
15:41 Mais,
15:42 je n'ai pas considéré
15:44 car mon premier souci était de faire la toilette de mon père.
15:47 Et madame m'a dit que l'eau était déjà prête.
15:51 C'est à ce temps-là que j'ai demandé à
15:53 Thuram, mon ami
15:55 "Tu n'as pas vu
15:56 le commandant Thumba ?"
15:58 Il m'a répondu "Ah, j'ai vu le commandant Thumba sortir après."
16:01 Mais,
16:02 j'ai vu un civil à côté
16:04 escroc.
16:05 J'ai dit
16:06 "Quel civil ?"
16:07 Parce que
16:08 au moins, je me suis dit "Ah,
16:09 un civil."
16:10 Il m'a dit "Quel civil ?"
16:12 Il m'a répondu
16:13 "Là,
16:14 je n'ai pas vu
16:15 sa physionomie.
16:17 Mais, il est parti
16:18 après la sortie du président."
16:20 Lorsque j'ai appris que
16:22 le commandant Thumba est sorti,
16:24 pour la sécurité du président, cela m'a motivé
16:27 de le rejoindre.
16:29 De le rejoindre.
16:30 Ça, c'est tout ce qui m'a motivé.
16:32 Car,
16:33 c'est ce qui était
16:34 la base de notre pacte
16:36 qu'on avait juré
16:38 avec
16:39 le fétichaire Fromo
16:40 pour la protection du président.
16:42 Et d'éviter de ne pas avoir
16:45 un mauvais sort.
16:46 Nous sommes
16:47 Africains,
16:48 c'est clair.
16:49 Vouloir jouer avec ce pacte,
16:51 tu risques
16:52 d'avoir
16:54 un mauvais sort.
16:55 Et bien, M. Ousmane Souma
16:57 fut affecté à Guinea-Mali
17:00 après l'événement du camp Macambo.
17:02 Il fut tombé malade
17:03 et évaqué à la clinique internationale
17:06 où il trouva la mort.
17:07 Cela m'a trouvé en prison à Kindia,
17:10 comme je l'ai dit,
17:11 en 2020-2022.
17:12 Turam ne pouvait pas me donner
17:14 une information fausse.
17:15 Et d'ailleurs même, j'avais
17:17 constaté et vu.
17:19 Bref,
17:20 en ce temps,
17:21 j'ai dit à mon ami Turam
17:23 d'aider
17:24 mon petit
17:25 neveu à faire la toilette du papa.
17:27 Et moi, je vais rejoindre le président.
17:30 Turam voulait que je parte
17:32 avec lui.
17:33 J'ai dit,
17:34 non,
17:35 reste et aide
17:36 mon neveu.
17:37 Car tu vois,
17:39 je n'ai pas
17:40 de jeunes,
17:41 je n'ai que des jeunes sœurs
17:42 ici.
17:43 Pour ne pas avoir
17:45 la nudité de mon père,
17:46 il faut rester.
17:48 Turam ne m'a plus discuté
17:50 et il s'est
17:51 mis
17:53 à la tâche
17:54 que je lui avais confiée.
17:56 J'ai pris la route
17:58 de l'autoroute
17:59 avec une vitesse et à l'oeuvre
18:01 pour rejoindre le président.
18:03 M. le président,
18:05 ce n'est pas la première fois que le président Dadis
18:07 pouvait sortir sans
18:09 nous tenir informés.
18:10 C'est lui qui a créé tout ça.
18:12 M. le président,
18:13 si tu dois sortir,
18:15 il faut
18:16 des pre...
18:18 Comment on dirait ?
18:19 Des services de reconnaissance
18:21 sur le terrain.
18:22 Ils te donnent des renseignements qui viennent
18:25 à la recherche à base de cette information
18:28 que tu peux bouger d'un point A à un point B.
18:30 Mais lui, ça vient dans sa tête,
18:31 on le met en bas,
18:32 on le met de côté,
18:34 c'est fini.
18:35 Maintenant, vous,
18:36 vous entendez, maintenant il est dans tel coin,
18:39 vous êtes obligés
18:40 de quitter le lieu
18:42 pour le rejoindre.
18:43 La preuve est que
18:44 le jour où le président sénégalais, M.
18:47 Abou Elouad,
18:49 l'ex-président du Sénégal, était venu à Conakry,
18:51 c'est dans une talkie
18:53 que M. Touma a fait être informé.
18:56 On était derrière
18:57 le retour de Coria.
18:59 Il fallait vite rejoindre le palais du peuple
19:01 car le président avait déjà bougé
19:03 pour le palais du peuple.
19:05 Avec cette allure,
19:07 j'ai eu un accident.
19:08 C'était
19:09 mon premier accident.
19:11 Heureusement, j'étais seul
19:12 dans une petite voiture
19:14 qui a fait deux fois un courbat.
19:16 J'ai entendu un sous-sous.
19:18 Lui, il est mort.
19:20 Mais c'est Dieu qui protège.
19:22 Le commandant Touma a garé
19:24 sa voiture
19:25 et il est venu
19:27 en courant vers moi.
19:29 Et il m'a vu sortir
19:31 non seulement
19:32 doucement dans la voiture,
19:34 le seul mot
19:35 que le commandant Touma m'a dit.
19:37 « Marcel,
19:38 tu as quel secret ? »
19:40 J'ai répondu
19:41 « Toi aussi,
19:43 mon commandant,
19:44 tu ne sais pas que je suis gentil.
19:46 Je suis un héritier d'un grand guerrier.
19:49 Mon grand-père,
19:50 il m'a dit « Ah, laisse ça,
19:52 laisse tomber, monte, on va aller vite. »
19:54 On doit rejoindre le palais.
19:56 Cette voiture était
19:58 irréparable.
19:59 On a abandonné cette voiture là-bas.
20:02 C'est après qu'on a envoyé quelqu'un
20:04 pour dépiécer et vendre les pièces importées.
20:07 Arrivé au palais,
20:09 on a trouvé encore Makambo, Teboro
20:12 qui occupaient la place d'aide du camp,
20:14 ils étaient autour du président.
20:16 Et le commandant Touma
20:18 les a dégagés
20:19 et reprennent sa place
20:21 d'aide du camp.
20:22 Et moi, Marcel, je suis descendu
20:25 pour la couverture de sécurité
20:28 pour toute éventualité,
20:30 sans démagogie.
20:31 Le président a dit « Jouez un rôle,
20:34 Machiavel, divisez pour régner. »
20:37 Pourquoi sortir sans informer sur le handicap ?
20:40 Et même moi, Marcel,
20:42 c'est grave,
20:43 mais voilà le résultat de la trahison.
20:46 C'est pourquoi on est là.
20:47 Même à Bambeto,
20:49 c'est une vérité.
20:50 Parce que les gens m'ont dit « Ah, il a le papier à main ».
20:52 C'est moi qui ai écrit.
20:53 C'est ma propre main.
20:55 Je n'ai consulté personne.
20:57 Que personne ne dise « Ah,
20:58 il l'a consulté,
21:00 il est allé au lien. »
21:02 Le commandant, lui, il me connaît.
21:04 Le colonel Pivy, il me connaît.
21:06 Le président de la Découverte, il me connaît.
21:07 Le colonel de l'École, il me connaît.
21:09 Il connaît ce qu'il y a dans ma tête.
21:12 Le sujet, non, je suis très calme.
21:13 Si je veux parler, je vais parler.
21:14 Si je ne veux rien dire, je te regarde.
21:16 Quand tu finis, je te mets sur l'autre.
21:19 Même à Bambeto,
21:20 soyons clairs,
21:21 il est sorti pour aller
21:23 rencontrer les jeunes de Bambeto.
21:25 Bambeto, un président,
21:26 tu dois sortir comme ça, faux.
21:29 Bambeto, cause Hamdelaïe.
21:31 Ça nous dit,
21:33 il sort
21:35 dans la communication radio,
21:37 talki,
21:38 qu'on a,
21:39 qu'on fut informé.
21:42 Arrivé à Bambeto,
21:43 on a trouvé que tout était déjà prêt.
21:46 Il était même prêt
21:48 à,
21:49 en position de faire
21:51 son briefing.
21:53 Et voilà,
21:54 c'est notre arrivée,
21:55 on trouve notre arrivée même,
21:57 qu'il a regardé comme ça, il a vu que,
21:58 Marcel et Toumba sont arrivés.
22:02 C'est ce qu'il a freiné pour ne pas faire le discours.
22:04 Il était au milieu comme ça.
22:05 Les enfants sont là, arrêtés comme ça.
22:08 Là même,
22:09 même ton ennemi peut te capter là-bas,
22:11 en te disant,
22:12 ta garde ne poula rien.
22:15 Tu peux rien.
22:16 Le chef d'État n'est pas n'importe qui.
22:20 Il était prêt en position pour son briefing.
22:22 Et voilà,
22:24 le colonel Tebouro,
22:25 qui est arrêté derrière.
22:27 Monsieur Dadis,
22:29 le commandant Toumba Rek,
22:31 lui a,
22:33 lui a douchiadé,
22:34 avec stratégie.
22:36 Et moi, Marcel,
22:37 je suis allé devant, m'arrêter devant,
22:39 lui, entre les jeunes et lui.
22:41 Toumba, lui, il est derrière.
22:43 Je suis allé m'arrêter entre lui et les jeunes de Bambeto.
22:46 En vérité,
22:47 le lieu était suspect.
22:50 Mais,
22:52 mais les jeunes
22:54 ont écouté son discours,
22:56 il a fini,
22:58 et tout était passé très bien.
23:00 Et,
23:01 on a dégagé le coin.
23:04 C'était la joie,
23:05 parce qu'il a promis
23:06 tout ce qu'il fallait,
23:07 la transition, comment il l'a traduit.
23:09 Il a tenu un discours quand même,
23:11 loyal.
23:13 Et on s'est retourné au K-alpha R.
23:16 Je ne peux pas citer tout,
23:19 même la porte arrière.
23:22 Il pouvait sortir la nuit comme la journée,
23:25 sans nous informer.
23:27 Il y a une porte.
23:29 Même les jeunes de Yimbaya,
23:31 je n'ai pas écrit tout ça.
23:33 Quand les enfants ont dit,
23:34 « Bon, je ne sais pas si c'est les élèves qui avaient grébé, je ne sais pas. »
23:36 Il est sorti.
23:37 On est allé le voir là-bas,
23:38 il a sauté la cour, boum, monté dedans.
23:42 Mais quand vous êtes dans une situation,
23:44 il faut assumer,
23:47 il faut être un homme.
23:49 Bref,
23:50 pour bien écarter la lenteur du tribunal,
23:53 qui a une vérité,
23:55 le président a dit,
23:57 « Ils pouvaient sortir par la porte arrière,
24:00 sans le contrôle de sa garde. »
24:05 Sous le contrôle, pardon.
24:06 Ils pouvaient sortir
24:08 derrière la porte arrière, sous le contrôle de la garde parallèle.
24:11 C'est un président.
24:13 On ne peut pas l'empêcher
24:15 de faire ce qu'il veut.
24:17 Celui qui a la charge d'opération de son exercice de pouvoir,
24:21 même la nuit,
24:23 sans que la garde du salon ne le chasse.
24:25 Vous pouvez rester dans le salon, lui il sort,
24:27 il va et fait ses affaires, il vient et rentre.
24:30 C'est militaire, c'est bon,
24:31 mais que ce soit dans le bon sens.
24:34 Mais moi, Marcel, qui n'a pas de poche,
24:38 je vais dire quoi dans ça ?
24:40 Je les observais seulement.
24:42 C'est le président Nadis
24:45 qui s'est trahi lui-même.
24:47 Divisé pour rien,
24:49 et nous écarté, surtout moi, Marcel.
24:52 Le président Nadis a fait que
24:54 mes enfants sont tous grandi derrière moi.
24:57 Étant en prison,
24:59 sans secours,
25:00 pendant tout ce temps,
25:02 je ne mens pas sur lui.
25:06 Il est là, assis,
25:08 et son cœur lui parle.
25:10 Même le commandant du salon, Escobar,
25:13 ne sait pas comment le président Nadis est sorti.
25:16 Je sais,
25:17 parce qu'il est habitué.
25:19 Mais comme je ne t'ai pas
25:21 en ce moment à la présidence,
25:23 il viendra expliquer lui-même
25:25 ce qu'il a vécu et vu,
25:28 si le tribunal lui le permet.
25:30 Parce que si vous voyez que
25:32 je dis cela,
25:33 car je n'ai pas vu au stade
25:36 aucun membre de la garde présidentielle,
25:39 je dis bien.
25:41 Parce que ce que les gens veulent entendre,
25:43 Marcel n'est pas tout le temps au stade.
25:44 Je le répète,
25:46 que je n'ai pas vu un élément de la garde
25:48 présidentielle au stade
25:51 que j'ai pu voir, reconnaître.
25:53 Parce que quand tu vois Sekou,
25:54 tu vas dire, ah, Sekou, tu es là.
25:57 J'ai reconnu personnellement
26:00 le commandant Toumba,
26:01 le colonel Teguro et Begri,
26:04 et son groupe.
26:05 Je vis
26:07 rentrer en vitesse au stade
26:10 Begri, je l'ai vu.
26:12 Même Macambo.
26:14 Je dis bien, Begri, Macambo,
26:16 qui d'ailleurs, que j'ai reconnu
26:19 par sa petite hache
26:21 qui est accrochée toujours sur lui.
26:24 Comme un militaire,
26:26 l'armée guinée n'est pas dotée de haches.
26:29 Aucune armée.
26:30 Un président de la République,
26:32 tu vois ton homme d'opération,
26:34 il a une petite hache accrochée.
26:37 On est où ?
26:38 On est à la rébellion ?
26:40 Ou on est dans une armée régulière ?
26:44 Mais qui t'y paie, par là, qui ?
26:47 Il faut parler que lorsque tu parles,
26:48 on te considère.
26:50 Moi, j'avais regretté
26:51 d'avoir revenu,
26:53 le salaire, il a bloqué mon passeport.
26:55 C'est à un moment donné, je suis revenu,
26:57 il a dit, "ah, encore le...
27:00 "mon passeport, là,
27:01 "je peux avoir maintenant, comme..."
27:03 "ah, le passeport !"
27:04 "ah, hein, hein !"
27:05 Faire retourner mes dons.
27:08 Je n'ai rien dit.
27:09 Mais au stade,
27:11 je n'ai pas vu
27:12 un élément du salon, j'ai bien dit,
27:14 qui était garde-corps.
27:16 C'est là que je dis que
27:18 le président Nadis
27:20 n'a qu'à prendre le courage
27:22 et demander pardon au peuple de Guinea.
27:25 Ils ont planifié.
27:28 Il ne faut pas nous fatiguer.
27:30 Monsieur le Président,
27:32 c'est notre pays,
27:34 c'est notre pays,
27:35 ça, nous voulons une réconciliation
27:38 durable, comme le Rwanda,
27:41 qui a pour capitale Kigali,
27:42 qui, d'ailleurs,
27:44 est la troisième ville la plus propre du monde.
27:47 C'est un pays africain.
27:49 Mais ils ont trouvé,
27:50 ils ont tourné la page,
27:52 à l'aide de Dieu,
27:53 guidé par un bon président,
27:55 Paul Gagamé.
27:57 Nous aussi,
27:58 notre Paul Gagamé,
27:59 c'est le colonel Mamadi Doumbouya,
28:02 président de la République.
28:04 Facultons-lui la tasse
28:08 pour mettre un bon subassement
28:11 que d'autres viennent construire
28:14 des choses durables
28:16 pour le bien-être de notre beau pays,
28:18 la Guinée,
28:19 que le futur pourra
28:23 profiter et arroser
28:25 de données de bons fruits meilleurs.
28:29 Entre parenthèses,
28:31 je vous dis que
28:33 je ne suis pas sorti pour une deuxième fois
28:37 pour confirmer le dit de quelqu'un,
28:40 mais dire la vérité.
28:43 Ce que j'ai vu et vécu,
28:46 et ce que j'ai fait,
28:48 c'était le début du pouvoir.
28:50 Il n'y avait pas de moyens
28:51 de déplacement logistique
28:54 pour maîtriser certains coins.
28:57 Sachez bien,
28:59 c'est une affaire militaire.
29:03 Le commandant Toumba a oublié seulement,
29:05 il a oublié,
29:07 c'est le président Mamadou Silla.
29:11 J'étais avec lui,
29:13 là-bas,
29:15 mais on n'était pas partis
29:16 pour le brigander.
29:19 C'était pour qu'il nous donne
29:21 quelques voitures ou pucops
29:24 pour fatigier notre plan de sécurité
29:28 pour le pouvoir.
29:31 Arrivé dans sa cour,
29:33 on n'a rien pris.
29:34 Il a donné deux pucops,
29:38 deux à trois camions militaires,
29:43 et a fait signer le commandant Toumba.
29:46 C'était devant moi.
29:48 Le président Mamadou Silla,
29:52 le politicien, le vieux, notre papa,
29:54 il a fait signer.
29:55 Il était même content.
29:57 Je ne sais pas si maintenant
29:58 il y a d'autres militaires
29:59 après nous qui ont passé
30:00 pour aller le faire du mal,
30:02 parce que c'est notre pays.
30:03 C'est la transition.
30:05 Tu ne peux pas contrôler tout
30:08 au même moment.
30:09 Et puis c'est le début.
30:11 Il y a les brebis galop.
30:13 Mais nous, il a fait signer
30:15 les voitures, les camions
30:16 et les deux pucops.
30:18 Moi, il m'a offert.
30:18 Toumba m'a donné un.
30:20 On m'a dit, "Marcel, tu marches dans ça."
30:23 Moi, j'ai pris un pucop.
30:25 Toumba a pris.
30:27 Et même, je crois que Toumba
30:28 avait donné sa voiture,
30:29 sa pucop à son père.
30:31 Comme il a dit, c'est ça.
30:32 C'est comme ça.
30:34 Les deux camions,
30:36 on a donné
30:38 sous l'ordre du général
30:39 Sekouba Konaté
30:41 au général Aboulaï Keïta,
30:44 commando farin.
30:45 Et on a garé
30:47 tous les deux camions-là
30:48 à Bata
30:49 pour rendre compte
30:50 au ministre de la Défense
30:52 à l'époque,
30:53 le général Sekouba Konaté.
30:55 Parce que c'était des camions militaires.
30:57 Quand M. Sylla
31:00 a vu que c'était des camions militaires,
31:02 comme il était ami
31:03 au fusionnaire Lansana Konaté avant,
31:04 je ne sais pas comment les camions militaires
31:07 nouveaux étaient garés là.
31:08 Donc, il a livré, ça a dit,
31:11 "Ça, en bon souci,
31:12 envoyez ça là.
31:14 Ça, c'est pour vous.
31:15 Mais les deux-là,
31:16 je vous donne ça."
31:18 Il fait signer le commandant Toumba.
31:20 C'est comme ça que ça s'est passé.
31:21 Je ne sais pas maintenant
31:23 s'il y a d'autres militaires
31:24 qui sont venus après nous
31:25 pour venir faire des pillages chez lui.
31:28 Mais à ma présence,
31:29 non, il n'y a pas eu de pillage.
31:31 Lui-même, il peut en témoigner, ça.
31:35 C'est là que se tourne cette histoire.
31:39 Rien n'a été brigandé.
31:41 Devant moi, c'est M. Mamadou Sylla,
31:43 l'homme de vérité
31:45 et de conviction.
31:47 Et bon, devant moi.
31:51 Voilà, M. Marcel,
31:52 on va se limiter là.
31:54 On va prendre une petite pause.
31:56 L'audience est suspendue.
31:58 *Bruit de tirs*

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