JO 2024 : les entreprises se bousculent pour s’implanter sur les Champs-Elysées
À bientôt un an des Jeux de Paris, l'avenue des Champs-Élysées retrouve son pouvoir d'attraction auprès des touristes. Mais pas seulement. Les entreprises, elles aussi, se battent pour s'y installer. Quant aux loyers de ce que l'on appelle le pas-de-porte, aucune importance non plus. Les enseignes se bousculent et font remonter la cote de la plus belle avenue du monde.
Retrouvez "Europe 1 Matin" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-6-9
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 A bientôt un an des Jeux de Paris, l'avenue des Champs-Elysées, Christophe retrouve son pouvoir d'attraction auprès des touristes, mais pas seulement.
00:06 Les entreprises, elles aussi, se battent pour s'y installer.
00:10 Peu importe l'endroit, côté paire ou impair de l'avenue,
00:13 quant au loyer de ce qu'on appelle le pas de porte, aucune importance non plus.
00:16 Les enseignes se bousculent et font remonter la cote des Champs-Elysées, à moins que ce ne soit effectivement le retour en masse des touristes.
00:22 Un million de personnes descendent ou remontent les trottoirs chaque mois, les commerces en redemandent et les prix explosent. Reportage Aurélien Fleureau.
00:29 Plus de 20 ans que José vend des journaux sur les Champs-Elysées, il constate que les larges trottoirs se remplissent à vue d'oeil.
00:35 L'avenue maintenant commence à se faire plaire. Je n'avais pas vu ça depuis quelques années.
00:38 Là, je vois quand même pas mal de gens qui me parlent beaucoup des JO et si je pense qu'il y a des organisations telles que
00:44 celles-ci, ça ramène quand même du monde sur la capitale et même sur les Champs-Elysées. Les souvenirs, les grandes boutiques, les boutiques de luxe,
00:51 ils n'y échappent pas de toute manière. Et les commerces sont prêts, la chasse à l'emplacement
00:54 disponible fait rage, notamment pour des magasins éphémères. Un bail de quelques mois, d'habitude une manière de s'exposer
01:00 sans trop dépenser, c'est désormais tout l'inverse, explique Christian Dubois, directeur du département commerce de Kuchman & Wakefield,
01:06 spécialiste de l'immobilier d'entreprise. Il y a un effet JO. Normalement, un pop-up store, ça se loue
01:11 entre 50 et 70 % de la valeur d'un bail commercial classique.
01:15 Aujourd'hui, on est plutôt sur des valeurs qui tangentent les 130 %. Et l'une des rares places disponibles est celle du Disney Store, fermée le mois dernier.
01:23 Une reprise de bail peut prendre entre six mois et deux ans. Cette fois, à peine dix jours après la fermeture, les demandes ont afflué.
01:29 Aurélien Fleureau du service économie d'Europe.