Patrick Martin, président du Medef, s'exprimait après la réunion entre la Première ministre et les partenaires sociaux.
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00:00 le MEDEF depuis plusieurs mois.
00:02 Nous avons la conviction, j'ai la conviction,
00:04 que notre pays a plus que jamais besoin
00:06 de ce dialogue social,
00:08 de la considération pour
00:10 les partenaires sociaux, au même
00:12 moment où on le vit cruellement à travers l'actualité.
00:14 Il y a des tensions, il y a des fractures
00:16 qui apparaissent dans notre pays.
00:18 Au contrario, on peut affirmer que
00:20 les partenaires sociaux, encore récemment par la
00:22 signature d'accords fondateurs,
00:24 d'accords nationaux interprofessionnels fondateurs,
00:26 ont eux fait preuve de responsabilité,
00:28 d'un sens de l'intérêt collectif,
00:30 en sachant rapprocher leur position
00:32 sur un bon nombre de points, je le redis,
00:34 et pour certains extrêmement sensibles.
00:36 Donc le principe même de cette réunion
00:38 était essentiel et qu'en nous affichant
00:40 ensemble, sans bien sûr
00:42 nier un certain nombre de points de
00:44 divergence ou de contradiction,
00:46 est important, je pense même pour l'opinion publique.
00:48 Sur le fond des sujets
00:50 qui ont été abordés
00:52 aujourd'hui,
00:54 je pense qu'il y a une forme de
00:56 consensus sur
00:58 les calendriers raisonnables
01:00 sur lesquels nous devons nous caler
01:02 les uns et les autres. Nous avons
01:04 redit, nous avons assumé le fait
01:06 qu'il avait déjà été exprimé par le
01:08 MEDEF ces semaines dernières encore,
01:10 que le dialogue social ne peut pas
01:12 se faire ni dans l'improvisation,
01:14 ni dans un cadre trop contraint,
01:16 sur quoi ce serait un simulatre de dialogue
01:18 social auquel nous ne souhaitons pas, nous ne
01:20 ne voulons pas ni traiter.
01:22 Voilà, donc ensuite sur le plan technique,
01:24 un certain nombre de réglages à opérer,
01:26 ce qui peut, ce qui doit
01:28 relever de l'article L1,
01:30 ce qui peut être traité de manière
01:32 autonome, à proprement parler,
01:34 nous notre thèse, notre position, c'est qu'évidemment
01:36 tout ce qui peut être traité de manière
01:38 autonome est le bienvenu,
01:40 puisqu'à nouveau il nous faut être cohérents,
01:42 on ne peut pas revendiquer, et le MEDEF
01:44 fait le poids essentiel,
01:46 le rôle essentiel et le rôle positif
01:48 des partenaires sociaux, et de nous-mêmes
01:50 accepter de nous laisser encadrer
01:52 à la fin du terme de délai et de feuilles de route
01:54 d'une manière trop stricte.
01:56 Donc ces points-là vont être
01:58 éclairés, je dirais, dans
02:00 les semaines qui viennent.
02:02 Enfin, nous avons une feuille de route qui est déjà
02:04 extrêmement chargée avec des
02:06 urgences, un calendrier qui
02:08 pour le coup est extrêmement contraint, je veux
02:10 évidemment faire référence aux
02:12 négociations en cours sur
02:14 AGRQ, ARCO et sur
02:16 l'UNEDIC, où là on a des calendriers
02:18 impératifs, donc on se
02:20 doit bien sûr de traiter prioritairement
02:22 ces sujets-là, avec une
02:24 bande passante, si vous me permettez,
02:26 qui conduit à ce qu'on n'engorge pas
02:28 le calendrier paritaire
02:30 d'une manière excessive.