C'est le très touchant portrait d'une relation entre deux femmes devenues stars, mais surtout la relation entre une mère et sa fille. En 2021, Charlotte a en effet réalisé le très film, "Jane par Charlotte", un film dont la sincérité est résumée dans la simplicité de ce titre, qui en ce dimanche prend une force incroyable. Charlotte Gainsbourg a commencé à filmer sa mère, Jane Birkin, pour la regarder comme elle ne l’avait jamais fait. La pudeur de l’une face à l’autre n’avait jamais permis un tel rapprochement.
Mais par l’entremise de la caméra, la glace se brise pour faire émerger un échange inédit, sur plusieurs années, qui efface peu à peu les deux artistes et les met à nu dans une conversation intime inédite et universelle pour laisser apparaître une mère face à une fille.
Amorcé à Tokyo il y a quelques années, alors que Jane y présentait son spectacle consacré aux chansons de Serge Gainsbourg avec un orchestre symphonique, Jane par Charlotte passe aussi par New York, mais le récit se déroulant surtout dans la sphère intime, la maison de campagne en Bretagne est ici particulièrement mise en valeur.
L’une des scènes clés du film est par ailleurs la visite de la fameuse maison du 5, rue de Verneuil à Paris, pratiquement transformée en musée, où Jane n’avait pas remis les pieds depuis ses 12 années de vie commune avec celui qui lui a écrit tant de chansons marquantes.
Jane évoque l’enfance de Charlotte et la nature secrète d’une fillette qu’elle ne savait trop comment aborder, elle qui, par contraste, a toujours vécu sa vie comme un grand livre ouvert.
Parfois plus anodines, souvent plus graves, les conversations tournent autour du vieillissement, du sens de la famille, de la place que chacun y occupe, sans oublier la grande blessure qu’a laissée Kate, fille aînée de Jane, morte tragiquement en 2013.
Mais par l’entremise de la caméra, la glace se brise pour faire émerger un échange inédit, sur plusieurs années, qui efface peu à peu les deux artistes et les met à nu dans une conversation intime inédite et universelle pour laisser apparaître une mère face à une fille.
Amorcé à Tokyo il y a quelques années, alors que Jane y présentait son spectacle consacré aux chansons de Serge Gainsbourg avec un orchestre symphonique, Jane par Charlotte passe aussi par New York, mais le récit se déroulant surtout dans la sphère intime, la maison de campagne en Bretagne est ici particulièrement mise en valeur.
L’une des scènes clés du film est par ailleurs la visite de la fameuse maison du 5, rue de Verneuil à Paris, pratiquement transformée en musée, où Jane n’avait pas remis les pieds depuis ses 12 années de vie commune avec celui qui lui a écrit tant de chansons marquantes.
Jane évoque l’enfance de Charlotte et la nature secrète d’une fillette qu’elle ne savait trop comment aborder, elle qui, par contraste, a toujours vécu sa vie comme un grand livre ouvert.
Parfois plus anodines, souvent plus graves, les conversations tournent autour du vieillissement, du sens de la famille, de la place que chacun y occupe, sans oublier la grande blessure qu’a laissée Kate, fille aînée de Jane, morte tragiquement en 2013.
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TVTranscription
00:00 -On a toutes les deux une pudeur l'une en face de l'autre,
00:12 et je sais pas d'où elle sort.
00:14 -Comme tu m'as été aidée, comme enfant,
00:19 je me sentais très privilégiée d'être dans ta présence.
00:23 C'était pas banal.
00:24 Alors...
00:25 Oh, ça commence bien tard.
00:27 Je me suis réveillée à 4 heures d'angoisse.
00:32 -Pour ça?
00:33 -Ouais.
00:34 -À un moment donné, tu te reconnais pas.
00:39 -Il y a pas un moment où on s'en fout.
00:41 -Je pense que j'y arrive à un moment où on s'en fout.
00:43 Il faut mieux juste enlever ses lunettes,
00:46 comme ça tout est flou.
00:47 -Il me semble que moi, je suis toujours tourmentée
00:53 à cause des culpabilités, des...
00:55 Si c'était pas ma faute,
00:57 j'aurais pas dû faire autrement à propos du tout.
01:01 -Souvent, je me suis pas sentie responsable.
01:06 Je me suis comportée comme une mère enfant, copine.
01:11 Peut-être pas assez responsable.
01:13 -Pourquoi apprend-on à vivre sans sa maman?
01:18 Il me semble que c'est un but qu'on se donne,
01:21 s'affranchir à tout prix.
01:24 -J'ai pas envie de m'affranchir.
01:27 Sous-titrage Société Radio-Canada
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