Emmanuel Macron a ouvert la porte du Conseil des ministres aux caméras, ce vendredi 21 juillet, pour passer plusieurs messages. À l’opinion, mais également aux nouveaux venus dans le gouvernement au lendemain d’un mini-remaniement.
Un discours de 25 minutes - en forme de satisfecit et de plaidoyer pour l’efficacité - au cours duquel le chef de l’État a distillé plusieurs conseils, ou avertissements c’est selon, à ceux qui vont faire leurs premiers pas, comme Aurélien Rousseau à la Santé ou Aurore Bergé aux Solidarités
Un discours de 25 minutes - en forme de satisfecit et de plaidoyer pour l’efficacité - au cours duquel le chef de l’État a distillé plusieurs conseils, ou avertissements c’est selon, à ceux qui vont faire leurs premiers pas, comme Aurélien Rousseau à la Santé ou Aurore Bergé aux Solidarités
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00:00 Être ministre, ça n'est pas parler dans le poste.
00:03 (Musique)
00:07 (...)
00:10 (...)
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00:16 (...)
00:19 (...)
00:23 Ce cap et ces éléments de rentrée,
00:27 nous aurons collectivement à les servir,
00:29 d'abord avec exigence et exemplarité.
00:33 Je le dis parce que dans le moment que vit la nation,
00:36 il est attendu des membres du gouvernement, cela,
00:39 d'être à la tâche, au service d'un projet collectif
00:43 et au service des Françaises et des Français.
00:46 Vous êtes regardés dans tous les détails,
00:49 si je puis dire, de votre action, de vos expressions, de votre vie,
00:51 et ce que nous devons au pays, c'est d'agir,
00:55 d'expliquer, de répondre,
00:59 et de le faire toujours avec la plus grande dignité,
01:01 parce que c'est le respect que nous nous devons
01:03 et que nous devons à nos compatriotes.
01:04 Et dans des temps où la violence langagière,
01:08 parfois les comportements inappropriés
01:12 prennent trop de place dans la vie publique,
01:14 il est attendu du gouvernement de la France d'être exemplaire
01:18 et de rendre les Françaises et les Français fiers.
01:22 Donc faisons-le.
01:24 Ensuite, il est attendu de la collégialité.
01:26 J'ai eu l'occasion de le dire.
01:27 Il n'y a pas de réussite individuelle
01:29 s'il y a des échecs collectifs.
01:31 Ensuite, j'attends de vous de l'efficacité.
01:33 Une bonne partie de la crise démocratique qu'on commente,
01:38 elle est liée au fait que les décisions
01:41 n'arrivent pas suffisamment vite dans la vie de nos compatriotes
01:44 et qu'entre le moment où le problème est là,
01:46 qu'on lui apporte une réponse, qu'on annonce quelque chose,
01:48 quand il se passe des mois ou des années
01:50 pour que la vie change,
01:53 les gens ont perdu le fil et ils ont perdu la confiance avec.
01:55 Ce qui suppose que, conformément à la Constitution,
01:58 les ministres dirigent leur administration.
02:02 Être ministre, ça n'est pas parler dans le poste.
02:07 C'est mettre en oeuvre des décisions
02:11 qui correspondent à une stratégie,
02:13 je décide, une politique que mène la Première ministre,
02:19 et sur la base des arbitrages qui sont pris
02:21 et les décisions que vous prenez, que ce soit mis en oeuvre.
02:25 Et donc, il faut diriger les administrations.
02:28 Sous-titrage ST' 501
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