Affaire Hedi: le policier placé en détention provisoire a nié toute implication dans des faits de violences

  • l’année dernière
La majorité des policiers mis en cause dans l'agression violente d'Hedi à Marseille n'ont pas souhaité collaborer à l'enquête selon des informations recueillies par BFMTV. La plupart des fonctionnaires de police ont affirmé ne se souvenir de rien et ne pas se reconnaître sur les images issues de la vidéosurveillance.

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00:00 Interrogés en garde à vue, selon nos informations, les policiers de la BAC de Marseille ne se sont pas montrés très coopératifs avec les enquêteurs.
00:08 Deux des policiers seulement ont reconnu des violences et au bout d'un certain temps, pas au début de la garde à vue,
00:14 mais à l'exception de ces deux agents, tous les autres ont nié être impliqués dans ces faits de violence
00:20 et ont nié se voir sur les images de vidéosurveillance, alors même que des éléments,
00:26 notamment de leur tenue vestimentaire, permettaient aux enquêteurs de l'IGPN et aux magistrats de les identifier.
00:31 L'un d'eux a même refusé d'être pris en photo, un cliché qui aurait dû être présenté à la victime.
00:37 Il invoque des questions de sécurité.
00:40 Le policier placé en détention provisoire depuis le 20 juillet dernier assure lui ne se souvenir de rien,
00:47 n'avoir rien vu et ne pas se reconnaître sur les images de vidéosurveillance.
00:52 Il est celui sur les images de vidéosurveillance qui est porteur d'un LBD.
00:57 On ne voit pas toutefois le tir sur ces images qui sont en possession des enquêteurs
01:02 et lui, devant ces enquêteurs, a nié toute implication dans ces faits de violence.
01:07 Selon le juge des libertés, il a été placé en détention provisoire pour deux motifs,
01:12 empêcher toute concertation avec les autres protagonistes
01:15 et empêcher toute éventuelle pression sur la victime et ses proches.

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