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Transcription
00:00 la population de ces rapatriements, de ce coup d'état militaire.
00:03 Nous sommes en ligne avec un entrepreneur français présent à Niamey.
00:07 Bonjour monsieur, merci d'être avec nous sur France 24.
00:11 Comment percevez-vous les événements de ces derniers jours puisque vous êtes, vous restez à Niamey ?
00:16 Bonjour, écoutez, c'est très simple. J'ai été surpris, comme tout le monde je pense.
00:24 Aujourd'hui, ce qui me préoccupe davantage, c'est la suite. Les préoccupations se portent vers la sauvegarde des emplois dans mon entreprise.
00:34 Mais après, moi je regarde toujours les aspects du climat des affaires.
00:41 Et donc, je n'ai pas vraiment d'avis sur l'événement lui-même, on va dire.
00:47 Mais vous êtes surpris. Est-ce qu'il y avait des signes avant-coureurs qui pouvaient laisser penser qu'un coup d'état se préparait ?
00:53 Non. Celui qui vous dit le contraire, je pense qu'il doit lire dans une boule de cristal.
01:02 Il n'y avait rien. Le climat des affaires était plutôt prometteur. La vie est plutôt agréable.
01:10 Franchement, je pense que rien ne pouvait permettre de penser qu'une situation pareille allait se produire. Vraiment rien.
01:21 Est-ce que vous envisagez éventuellement de partir un peu plus tard, de prendre un dévol affrété par les différents pays qui en affrètent ?
01:30 Probablement pas. Je partirai si vraiment la situation devient extrêmement critique.
01:39 Pour l'instant, la vie à Niamey est plutôt normale. Il y a des sanctions qui ont des conséquences, notamment au niveau des banques,
01:47 où aujourd'hui il y a beaucoup d'affluences et ça crée une petite psychose. Mais sinon, le reste de la vie est tout à fait normal.
01:54 On sort, on travaille, on continue à vivre. Donc pour l'instant, non.
02:02 Vous suivez les événements de près. Si jamais les choses devaient se dégrader, là vous prendriez peut-être un vol ?
02:08 Ça c'est sûr que si les choses se dégradent, si les bruits de vote se font plus pressants, oui, à ce moment-là,
02:18 j'essaierai de trouver une solution pour me mettre à l'abri et minimiser le risque. Voilà. Donc pour l'instant, jusqu'ici, tout va bien.
02:30 Est-ce que vous sentez un ralentissement dans votre activité professionnelle ou est-ce que rien n'a changé ?
02:37 C'est sûr qu'on a un ralentissement. Nos clients ferment ou sont en service minimum.
02:49 Donc les activités qui étaient prévues sont décalées à journée, reportées à des dates supérieures.
02:54 Voilà. Et avec les problématiques des banques, ça va se corser. On ne peut pas payer les fournisseurs, on ne peut pas faire un certain nombre de choses.
03:05 Donc ça va se corser. Je pense qu'il y aura d'où mon inquiétude sur la sauvegarde de l'emploi au sein de mon entreprise.
03:13 Voilà, une certaine incertitude. Un grand merci, monsieur, pour votre témoignage sur France 24.

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