Regardez Le journal RTL du 06 août 2023 avec William Galibert.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 RTL dimanche soir, William Gallibert. Bonsoir William.
00:10 Bonsoir à tous, c'est dimanche soir, nous voilà, vous aussi j'espère, sur RTL pour une demi-heure d'info,
00:16 avant de laisser la place à Baptiste Durieux pour en refaire le sport.
00:19 L'actualité ce soir va nous faire un tour de France, pas toujours pour de bonnes raisons, nous serons au Cap d'Agde,
00:25 après cet accident mortel dans un parc d'attraction, témoignage fort à suivre dès le début du journal.
00:30 Nous serons aussi à Limoges, où deux jeunes sont morts en voulant fuir un contrôle de police.
00:34 Le Niger, situation toujours figée, la Turquie, nous y sommes retournés six mois tout juste après le terrible tremblement de terre.
00:42 Beaucoup d'autres choses encore, peut-être même quelques sourires.
00:45 Et Valérie Quintin, ça va peut-être commencer avec la météo, parce que le beau temps, pour tout le monde, ou presque, c'est pour demain.
00:53 Ce ne sera pas encore parfait, mais c'est vrai qu'on avance vers le beau dès la journée de demain.
00:57 Il va rester encore quelques petites averses vers le nord-est, principalement en Lorraine, en Alsace, ou encore vers la Franche-Comté.
01:03 Un ciel un petit peu nuageux entre le nord, l'île de France et la Bourgogne, mais partout ailleurs, le soleil devrait largement dominer.
01:10 Avec un voile nuageux parfois dans sa l'Ouest, mais vraiment rien de sérieux.
01:13 Puis noter qu'il y aura toujours du Mistral de la Vallée de Rhone jusqu'au Côte Provençal, ainsi qu'encore, sans avance, la Tramontane.
01:18 Elle cessera dans le courant de l'après-midi.
01:20 Côté Mercure, ce sera encore frais au réveil. 7 à 19 degrés d'Orodèse à Nice, avec 12 degrés à Paris, à Mâcon, à Strasbourg dans l'après-midi.
01:28 Ça commence à grimper, 19 à 30 degrés entre Dunkerque et Perpignan, 22 degrés à Paris et au Cerf, 26 à Lyon et à Jeun, et 29 degrés à Toulon et à Saint-Raphaël.
01:37 Des températures qui vont continuer de grimper pour les deux journées de mardi et de mercredi, avec un temps de plus en plus ensoleillé.
01:44 Alors attention, les matinées seront encore un peu fraîches, notamment mardi matin, mais ensuite, place au soleil partout.
01:50 Ça pourrait se dégrader à nouveau en toute fin de semaine, notamment à partir de vendredi, mais on a largement le temps d'y revenir.
01:55 Merci Valérie.
01:56 Et on va donc commencer ce journal avec ce document RTL, recueilli par Valentin Larchier, qui est notre envoyé spécial au Cap d'Agde.
02:07 Un jeune homme est mort là-bas hier soir, dans une fête foraine. Samy avait 17 ans, une jeune femme de 19 ans a aussi été gravement blessée.
02:14 Il se trouvait sur une sorte de balançoire géante, une attraction à sensation quand ils ont chuté.
02:19 Et c'est peut-être un coup de vent, l'enquête devra le confirmer, qui est à l'origine du drame.
02:23 Sur place, nous avons pu dialoguer avec David, qui appartient à la famille des propriétaires de ce parc d'attractions, Luna Park, et qui connaissait très bien la victime.
02:33 C'est un drame, il avait 17 ans, il était plein de vie, c'est incompréhensible. En plus, ça vient pas du manège, c'est pas une défaillance.
02:42 C'est à cause d'un intempérie, d'un coup, il y a eu comme un genre de petite tournade, et ça a propulsé le jeune sur l'arbre, ce qu'ils ont dit les policiers.
02:51 Et de l'arbre, il a atterri sur le poteau du manège. Je n'arrive pas à comprendre, on n'arrive pas à s'en remettre.
02:58 C'est malheureux, c'est un petit jeune de 17 ans, et je n'arrive même pas à trouver des mots pour expliquer la peine qu'on a en nous.
03:05 Et on soutient la famille de tout cœur. On va fermer le Luna Park ce soir pour soutenir la famille, pour leur faire voir qu'on est de tout cœur avec eux.
03:12 On va payer des obsèques, on va faire tout notre nécessaire, après, ça ne suffira jamais assez.
03:17 Ce petit, il s'appelait comment ?
03:19 Il s'appelait Samy. C'était un petit jeune gentil, adorable, c'était un amour très respectueux, plein de vie.
03:25 C'est une famille d'ici, c'est une famille de la communauté gitane, c'est des gens avec qui on a grandi, c'est des gens de la famille.
03:32 C'était mon petit, c'était comme mon neveu. C'est dur, c'est très dur.
03:36 Vous avez pu leur parler ?
03:37 J'ai pu parler à la mère hier. Une mère dans un état comme ça, vous voulez dire quoi ?
03:43 Il n'y a pas de mots, c'est trop grave ce qui s'est passé. C'est sécurisé. Tous les jours, tous les jours, les ouvriers regardent tout.
03:50 C'est une tragédie, c'est une tragédie.
03:52 Est-ce que ça remonte en question aussi, par exemple, cette attraction, l'adrénaline ? Est-ce que vous pourriez peut-être ne plus l'utiliser à cause de ce qui s'est passé ?
03:58 L'adrénaline, ça y est, c'est fini. À la fin de la saison, elle ne sera plus là. Ça y est, on va la fermer, cette attraction.
04:04 Par rapport au respect de la famille, on ne peut pas se permettre.
04:07 Témoignage que vous avez recueilli pour RTL Valentin.
04:11 L'arquier Valentin, le beau-père de cet homme responsable du parc, est en garde à vue ce soir.
04:16 Oui, effectivement, il est interrogé avec trois autres personnes qui s'occupaient du manège à ce moment.
04:21 Les enquêteurs essaient de savoir s'il y a pu avoir des failles sécuritaires, notamment sur l'ouverture de cette attraction alors qu'il y avait une forte tramontane.
04:28 La piste de la Bourrasque devant qui aurait propulsé les deux jeunes contre un arbre, puis contre un pilier de l'attraction est privilégiée.
04:34 Au Luna Park, cet après-midi, c'est toujours le choc des habitués.
04:38 Beaucoup de touristes passent devant l'entrée grillagée. Aurélien voulait par exemple faire l'attraction Adrenaline hier soir.
04:44 Je me suis dit que j'ai eu la chance de ne peut-être pas la faire. Ça aurait pu m'arriver à moi.
04:48 Ça aurait pu m'arriver à deux personnes. Ça aurait pu m'arriver à moi.
04:51 Moi, je ne fais que des grosses attractions. C'est ce que j'aime. Je ne fais que ça.
04:54 Dès que je suis attaché, je suis sécurisé. Je suis confiant. Il n'y a pas de souci avec ça.
04:58 Son ami Maxence, à ses côtés, est beaucoup moins serein avec ses manèges à sensations fortes.
05:02 Je ne suis pas trop fan parce que j'ai peur de la hauteur et de ces infrastructures. Je n'ai pas confiance.
05:10 Sur la grille d'entrée du Luna Park, il y a quelques minutes, une feuille blanche a été posée.
05:14 Elle indique la fermeture du parc ce soir afin d'honorer la victime.
05:18 Merci beaucoup Valentin Larchier depuis le Cap d'Acde en direct.
05:22 Ces accidents dans les fêtes foraines, dans des parcs d'attraction, ne sont pas si rares.
05:26 Ici à la rédaction de RTL, nous avons pu comptabiliser au moins cinq accidents mortels entre 2022 et 2023.
05:33 Le dernier, vous vous en rappelez peut-être, c'était la semaine dernière dans le Var.
05:36 Une structure gonflable s'était envolée dans un parc aquatique.
05:39 Un homme était mort et sa petite fille grièvement blessée.
05:43 Refus d'obtempérer, ces mots se retrouvent encore tristement à la une de l'actualité.
05:48 Ce soir à Limoges, en Haute-Vienne, un nouveau drame a eu lieu. C'était la nuit dernière.
05:52 Clara Etchary, on vous rejoint sur place à Limoges.
05:56 Il y a deux morts, deux jeunes à scooter qui tentaient de fuir un contrôle de police.
06:01 Oui, le scooter a filé à toute allure dans les rues du centre-ville sur un parcours d'environ deux kilomètres.
06:06 Il brûle au moins un feu rouge au niveau d'une intersection au moment où une voiture s'engage justement sur sa droite.
06:12 Car le feu était vert pour elle. Le choc est violent.
06:15 Les deux jeunes sont projetés à plusieurs dizaines de mètres. L'un décède sur place, l'autre dans l'heure qui suit.
06:21 Face à l'émotion, le maire Emile Roger Lomberti lance un appel.
06:25 La nuit, je la souhaite calme parce que ce serait rendre hommage à ceux qui sont morts.
06:30 Et ce serait respecter le temps du deuil des familles.
06:35 Il a tout de même demandé des renforts policiers pour éviter toute montée de violence supplémentaire cette nuit.
06:40 La violence ne fera pas revivre les deux morts.
06:44 La violence ne permettra pas au père qui était dans sa voiture et à ses enfants de vivre tranquillement et sereinement avec ce qui leur est arrivé.
06:53 Et la violence peut amener de nouvelles disparitions.
06:56 Donc je tiens à ce que la raison revienne et que chacun fasse en sorte que nous n'en perdions pas d'autres dans des circonstances dramatiques.
07:06 L'élu indique aussi avoir eu une réponse favorable du ministère de l'Intérieur pour étendre cette présence policière renforcée sur quelques jours encore.
07:13 Clara Etchary en direct de Limoges pour RTL.
07:17 18h07, on souffle une seconde et on va revenir avec des sourires.
07:22 Ceux des centaines de milliers de fidèles qui ont pu apercevoir le pape pour la messe de clôture à Lisbonne des journées mondiales de la jeunesse.
07:29 A tout de suite sur RTL.
07:31 William Galibert.
07:34 RTL Soir.
07:36 RTL Soir, William Galibert.
07:39 Il est 18h09 sur RTL.
07:41 Pas facile d'organiser une petite fête quand vous attendez un million et demi d'invités.
07:45 Ça prend un peu de place.
07:47 Les catholiques en ont trouvé sur les rives du Taj à Lisbonne au Portugal.
07:50 Une messe géante pour terminer les journées mondiales de la jeunesse.
07:53 Et la star du jour, c'était le pape François, du haut de ses 86 ans.
07:57 Amigos, permita que también yo, ya viejo, comparta con ustedes...
08:03 Chers amis, je partage avec vous le rêve d'une jeunesse vivant dans la paix et construisant un avenir pacifique.
08:10 Voilà, c'était le cœur du message reçu par les croyants.
08:13 Et il y en a un qui nous a attendus avant de repartir.
08:16 C'est un prêtre dominicain devenu star des réseaux sociaux à ses heures perdues.
08:21 Bonsoir, frère Paul-Adrien.
08:23 Bonsoir, je suis en direct là de Lisbonne.
08:25 Au moment de remballer le sac à dos et de replier ses affaires,
08:29 faites-nous partager un petit peu ses impressions, ses dernières heures et ses moments très collectifs
08:35 qu'on a pu voir notamment avec la veillée hier et cette messe de clôture de vent.
08:40 On a parlé de près d'un million et demi de fidèles.
08:42 Alors le premier mot qui vient quand même à l'esprit, c'est la chaleur.
08:45 Parce qu'il a fait très chaud, 36, 37.
08:48 Mais il y avait un petit vent qui venait de l'océan qui permettait plus ou moins de rattraper tout le monde.
08:52 Et puis le deuxième mot qui caractérise tout ça, c'est quand même la bonne humeur et l'enthousiasme.
08:57 Parce que un million, un million et demi, je ne sais pas quels sont les chiffres,
09:00 mais de jeunes entre 18 et 25 ans qui sont dans une sorte de grand festival chrétien
09:05 et qui à la fois chantent, prient, dansent, font la fête et puis sympathisent entre eux.
09:09 Il y a quelque chose de très, très, très, très, très sympa.
09:13 On a vu effectivement sur les images tous ces drapeaux du monde entier.
09:18 On se mélange vraiment lors de ces festivités ?
09:20 On va vraiment vers l'autre ? C'est quelque chose d'aussi important ?
09:23 On essaye vraiment.
09:24 C'est compliqué puisque comme il y a un million de personnes, votre peur constante est toujours de perdre votre groupe.
09:28 Donc on copine pas mal, mais c'est de loin parce que c'est difficile.
09:32 On croise tellement d'étrangers, etc., qu'on sent tous qu'on appartient à une même communauté.
09:36 Ça, c'est assez flagrant.
09:37 Donc il y a toujours des sourires.
09:39 Bon, parfois, il y a aussi des héros cis qui sont pas mal étrangers entre les différents pèlerins.
09:43 Mais c'est sûr que devant l'ampleur du machin, il y a aussi un moment donné, on a envie de savourer son groupe.
09:48 Donc là, il y aurait peut-être un tout petit quelque chose à trouver.
09:51 Mais de manière claire, il y a un sentiment d'appartenance commune qui est très fort.
09:57 Vous retenez peut-être une image, une rencontre, quelque chose d'un peu personnel que vous avez pu vivre au cours de ces derniers jours ?
10:04 Je me suis fait cette réflexion en sortant de la messe.
10:06 C'est de se retrouver avec un million de personnes de sa même religion.
10:10 C'est une expérience que je souhaite à tout le monde parce que c'est quand même extrêmement fort.
10:13 Vous savez, on nous parle toujours que dans les livres, il y a telle statistique pour dire que telle religion, c'est d'autant de personnes, d'autant de personnes.
10:19 Mais tout d'un coup, vous avez le sentiment concrètement que vous vous retrouvez face à un million, un million et demi de personnes qui ont la même religion que vous.
10:23 Et moi, ça m'a chaisi.
10:24 Merci beaucoup. Le retour se fait en train, en bus ? Comment ça se passe ?
10:28 Le retour se fait en bus. Là, je pense qu'on va prendre pour 18 heures de bus, quelque chose comme ça.
10:32 De toute façon, vu l'état des troupes, que ce soit 10 heures, 18 heures ou 6 heures, parce qu'on est partis deux semaines, donc on est épuisés.
10:38 C'est monté crescendo. Donc là, on a donné les dernières réserves qu'on avait, on les a données à la messe.
10:43 Donc en gros, ça peut durer 12 heures, 18 heures, je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais de toute façon, tout le monde va dormir.
10:48 Bonne sieste alors. Merci d'avoir pris un peu de temps pour RTL ce soir. Prochaine JMJ, on l'a appris ce matin, ça sera dans quatre ans, à Séoul, en Corée du Sud.
10:57 Au Niger, pour l'heure, les menaces, les ultimatums n'ont pas fait vaciller les poutchistes qui se sont emparés du pouvoir.
11:03 Bonsoir, Bénédicte Tassar.
11:05 Bonsoir.
11:06 Vous êtes la chef du service étranger de RTL. La communauté des États d'Afrique de l'Ouest avait donné jusqu'à ce soir, pour remettre à sa place, le président Mohamed Basoum, sous peine d'utiliser la force, à Niamey, la capitale.
11:18 Il est 17h12 et pour le moment, rien n'a bougé.
11:21 Rien du côté militaire, mais les rassemblements civils se multiplient à Niamey. Une manifestation pour soutenir le président Basoum s'est déroulée aujourd'hui dans la capitale.
11:30 Au stade, c'était l'autre camp, un meeting avec des milliers de pro-poutchistes, qui est maintenant terminé, des brigades de veille citoyenne circulent dans Niamey pour surveiller, je cite, "les menaces extérieures empêchées, toute intervention militaire de la CDAO".
11:46 Les États-majors de 11 pays d'Afrique de l'Ouest ont donc préparé un plan pour exfiltrer le président Basoum du palais présidentiel et le remettre au pouvoir.
11:56 Nous avons travaillé sur les ressources, la manière et le moment d'une éventuelle intervention militaire.
12:03 C'est ce que soulignait vendredi un porte-parole de la CDAO.
12:06 La Côte d'Ivoire, le Sénégal et le Nigeria ont déjà affiché publiquement leur volonté d'entrer au Niger.
12:12 - Bénédicte, si la situation n'évolue pas, est-ce que l'intervention militaire est inévitable ?
12:17 - Alors d'abord, l'ultimatum, il peut être prolongé pour donner toutes ces chances à la négociation.
12:22 Même si le président du Nigeria veut envoyer des troupes à Niamey, il est sous pression d'une partie des sénateurs de son pays opposés à une intervention militaire.
12:31 Et puis il y a l'Algérie qui ne fait pas partie de la CDAO mais qui appuie pour une solution diplomatique.
12:37 Le président Tebboune émettait hier des réserves, il a peur que tout le Sahel s'embrase.
12:42 Les troupes de la CDAO, elles sont prêtes, elles attendent maintenant le feu vert des autorités de ces 11 pays d'Afrique de l'Ouest.
12:49 - Merci pour ces explications, Bénédicte Tassar.
12:51 Et puis nous allons retourner ce soir en Turquie.
12:53 Nous y étions déjà à la mi-journée, c'est un choix de la rédaction, voir comment évoluent les choses dans le sud du pays.
12:59 Six mois tout juste après le tremblement de terre qui a fait plus de 50 000 victimes et qui a laissé des millions de personnes en souffrance,
13:05 certains habitants du sud vivent même un deuxième coup de massue.
13:09 Le président Erdogan exproprie à tour de bras pour pouvoir reconstruire des habitations.
13:14 Mais à Malatya, ville de 300 000 habitants, les Turcs refusent de quitter ce qui leur reste, leur maison, leur terrain.
13:21 Reportage de la correspondante de RTL, Manon Chaplin.
13:24 Depuis sa terrasse sur les hauteurs de Malatya, Kazem regarde d'un oeil triste les lumières de la ville briller dans la nuit.
13:29 D'ici quelques mois, il ne pourra plus admirer son spectacle, comme il l'appelle.
13:33 Sa maison va être détruite pour que soient construits des immeubles antisismiques.
13:37 - Notre maison a résisté au tremblement de terre et malgré ça, ils veulent la démolir.
13:41 Je suis arrivé ici il y a 10 ans avec mon père, nous avons tout construit nous-mêmes. C'est vraiment douloureux.
13:46 A Digmejé, dans le Hatay, c'est une centaine d'hectares d'oliviers qui vont être rasés.
13:50 Fouat, un agriculteur, refuse de quitter ses terres depuis qu'il l'a appris.
13:54 - Ces terres, je les ai héritées de mes ancêtres, elles ont plus de 200 ans.
13:58 Ma famille travaille dans l'olive depuis toujours, c'est notre seul gagne-pain.
14:02 Pour lutter contre ces expropriations, Sesgin, un notable du village, a intenté plusieurs actions en justice, resté sans réponse.
14:09 - Au moins 500 familles travaillent et vivent grâce à ces oliviers. Où iront-elles lorsque l'Etat aura pris nos terres ?
14:13 Nous lutterons ensemble, jusqu'au bout.
14:16 Sur son agenda, il entoure les dates des prochaines manifestations prévues dans le village.
14:20 Avant de conclure, nous avons survécu au séisme, il est hors de question que le gouvernement détruise ce qu'il nous reste aujourd'hui.
14:26 Reportage en Turquie signé Manon Chaplin et il est 18h15 sur RTL.
14:37 - Vous savez, parfois on aimerait vraiment que nos journaux ne soient remplis que de bonnes nouvelles.
14:41 Et là ce soir, vous avez compris que ce n'était pas forcément le cas.
14:44 On garde le moral quand même. Après la pub, on va aller se balader dans Paris.
14:47 Incroyable mais vrai, malgré les records de pluie, malgré le froid, nous y avons trouvé des gens heureux.
14:53 La preuve dans une minute sur RTL, à tout de suite.
14:56 RTL Soir
14:58 William Galibert
15:00 RTL Soir
15:03 Je te parie qu'il pleure, Marie.
15:06 Je te parie que le ciel est gris.
15:11 Il est 18h18 et qui a dit que les Français étaient des râleurs ?
15:15 Et qui a dit qu'être plus vieux ne rimait pas avec "Être heureux" ?
15:19 Ce n'est pas nous, promis. On a même lancé un défi à l'un de nos reporteurs RTL.
15:23 Bonsoir Julie Bro. On vous a envoyé à la pêche dans les rues de Paris, à la recherche de touristes heureux.
15:29 Paris qui a vécu son mois de juillet le plus pluvieux en 20 ans.
15:33 Alors Julie, est-ce que le Paris est tenu ?
15:36 Paris tenu, on peut le dire oui, car la grisaille n'est pas forcément synonyme de grimace, surtout chez les enfants.
15:42 Alain, 8 ans, vient du sud de la France et pourtant, pourtant, la pluie parisienne ne l'empêche jamais de s'amuser.
15:48 Le mauvais temps, ça ne te dérange pas trop toi ?
15:50 Non, ça va, mais c'est surtout que moi aussi j'hiverne sur mon Ipad.
15:53 Donc même s'il pleut, tu trouves toujours quelque chose à faire ?
15:56 Ouais, voilà. Hyperactif.
15:58 Hyperactif des yeux, me précisait Thible, mais pas que, car le petit garçon peut compter sur l'imagination de Ruben, son oncle,
16:04 qui renouvelle les activités, même sous un ciel gris.
16:07 Ça peut être du bowling, on est parti la dernière fois au cinéma,
16:10 puis il y a des espèces de parcs, un petit peu d'activités en intérieur, et c'est plutôt sympa aussi,
16:15 ça permet aux enfants de se dépenser, toboggan, boule, piscine à boules, finalement.
16:19 C'est ça aussi l'été à Paris.
16:21 On ne va pas se mentir, qui dit grisaille dit rue calme et trottoirs vides,
16:24 un gros avantage pour la famille de vacanciers qui loge en périphérie.
16:28 Les gens sortent moins, donc ça fait du bien, parce que nous en plus de ça, on vient de la banlieue,
16:32 donc pour venir sur Paris, c'est beaucoup plus pratique.
16:34 Quand il y a moins de monde sur les routes, on met moins de temps, et du coup on a encore plus envie de sortir.
16:38 Voilà, vous l'aurez compris, des touristes parfois trempés, mais heureux,
16:41 qui tout de même ne diraient pas non, pourquoi pas, à un ou deux rayons de soleil, avant de quitter Paris.
16:46 Il paraît que ça va venir. Merci Julie, défi relevé, haut la main.
16:49 Merci. Un autre défi estival, trouver suffisamment de maîtres nageurs-sauveteurs.
16:54 Et là, c'est la SNSM qui s'en occupe et qui n'y arrive pas.
16:57 Il y a bien eu des appels à candidature, mais tous les besoins ne sont pas comblés,
17:01 ça veut dire que des postes de secours pourraient fermer au mois d'août.
17:04 Explication de Rudolphe Giolet, qui est directeur du centre de formation de la SNSM à Calais.
17:10 Au niveau français, il nous manquait 104 sauveteurs encore aux premières routes,
17:13 notamment ici sur la Côte d'Opale, à Ouaplage, sur la deuxième quinzaine d'août,
17:17 ils ne pourront pas laisser de drapeau. On va transformer ce poste de secours en poste d'intervention.
17:21 Ça veut dire qu'il n'y aura plus de surveillance, il y aura juste deux sauveteurs présents
17:24 pour venir intervenir vraiment au cas d'accident.
17:26 La différence, c'est que si jamais il arrive un accident,
17:28 déjà les sauveteurs qui sont sur place vont pouvoir intervenir tout de suite,
17:31 mais ils vont juste prendre en charge l'intervention.
17:33 Ils ne pourront pas faire l'évacuation, parce que pour prendre en charge, il faut arrêter quatre,
17:36 et là, ils ne sont que deux. On essaye vraiment d'appeler au public de se responsabiliser,
17:39 d'accompagner les enfants avec eux quand ils vont dans la zone de baignade.
17:43 Voilà ce témoignage et ces explications de Rudolf Giolet,
17:47 qui s'occupe de former les maîtres nageurs, et il témoignait au micro-RTL de Perrine Roguet,
17:52 pour savoir si, oui ou non, les plages sur lesquelles vous vous rendez sont protégées.
17:57 C'est assez simple, s'il n'y a pas de drapeau vert, jaune ou rouge au-dessus des postes de secours,
18:01 et ça veut dire que, tout simplement, la baignade n'est pas surveillée.
18:05 Le sport, les championnats du monde de cyclisme autour d'Edimbourg,
18:10 en Écosse et le Néerlandais, Mathieu Van Der Poel, petit-fils de Raymond Poulidor,
18:14 qui vient tout juste d'être sacré. Une course qui a dû s'arrêter pendant près d'une heure cet après-midi,
18:19 parce qu'une petite poignée de militants écologistes s'étaient mis au milieu de la route,
18:24 avec du ciment sur les mains, pour ne pas en être délogés.
18:27 La Coupe du monde féminine de foot, les tenants du titre tombent de haut,
18:31 et tombent tout court d'ailleurs. Les Américaines, qui restaient quand même sur deux sacres consécutifs,
18:36 se sont inclinées au tir au but face à la Suède, après un 0-0,
18:40 et tous s'est joué sur un dernier pédalty accordé littéralement pour un millimètre,
18:44 grâce à l'arbitrage vidéo. Alors maintenant, il ne reste plus beaucoup de tickets pour accéder à ces quarts de finale.
18:50 La France tentera de gagner le sien, mardi, à 13h, face au Maroc,
18:54 et ça sera bien sûr à suivre sur RTL et sur M6.
18:58 Et puis, le sport, j'allais dire le vrai, mais le sport de manière complète,
19:02 ça sera dès 18h30 sur RTL, avec vous, Baptiste Durieux.
19:06 Bonsoir Baptiste, on va parler de quoi avec vous ? Quel est le programme ? Quel est le sommaire ?
19:10 Il y a beaucoup de choses à dire. Déjà, la défaite du 15 de France, hier, qui est anecdotique ou pas,
19:14 mais ça Olivier Magne nous le dira. Il y aura également du football, à la lune du parisien de nos confrères aujourd'hui.
19:20 On parle beaucoup de Kylian Mbappé et du Paris Saint-Germain, c'est un feuilleton qui va nous accompagner encore
19:24 pendant des semaines, et on va en parler. Il y aura évidemment du mondial féminin,
19:28 on va se projeter sur le France-Maroc, qui arrive très très vite, c'est l'huitième de finale,
19:33 avec également du vélo, du cyclisme, de la natation aussi, enfin plein de belles choses,
19:37 un programme riche et complet, ça va être formidable.
19:39 Rendez-vous dans une dizaine de minutes. Et puis, un dernier mot de foot, c'est le Charity Shield,
19:43 en ce moment c'est le champion en titre qui défie le vainqueur de la coupe,
19:46 ça nous donne un Manchester City Arsenal, on joue depuis une heure, et toujours pas de but pour l'instant.
19:51 À 18h23, un détour par les Alpes, où les élus locaux de six départements
19:56 viennent d'alerter le gouvernement sur la prolifération des loups dans la région.
20:01 D'après eux, 20% d'attaques supplémentaires contre les troupeaux l'an passé,
20:05 le rêve d'une cohabitation à peu près paisible entre le loup, l'homme et les brebis reste un rêve.
20:12 Et pourtant, certains bergers tentent de s'adapter.
20:16 Exemple, en Haute-Savoie, le loup est désormais présent dans le massif du Mont-Blanc,
20:20 au-dessus de Chamonix, où Virginie Garin a rencontré un couple de bergers.
20:25 L'an dernier, tout près de leur chalet de blétière, Karine et Tom ont aperçu un loup.
20:30 Il est passé là, au-dessus de la cavagne, où il y a l'arbre qui est couché.
20:33 Leurs 65 brebis étaient enfermés dans un bâtiment spécialement construit il y a deux ans,
20:38 la seule façon pour eux de bien dormir la nuit, mais la journée,
20:41 le métier de berger consiste à surveiller les brebis comme le lait sur le feu.
20:45 Dès le matin, on part avec elles, et on les surveille toute la journée.
20:49 Le loup venait à passer, pas question d'avoir un fusil.
20:52 On fait du bruit, on avance sur le loup, on le chasse.
20:54 Je me balade déjà avec mon parapluie, mon sac, toute l'eau pour le chien et moi.
20:58 Je ne vais pas en plus me charger avec un fusil.
21:00 Tom travaillait dans le nucléaire, Karine était infirmière.
21:03 Ils sont devenus bergers il y a deux ans.
21:05 Nous, déjà, on a choisi un système avec un petit troupeau.
21:08 Certains troupeaux viandes font plus de 2000 bêtes,
21:10 où là, c'est très compliqué, vous ne pouvez pas ni les compter, ni vous rendre compte qu'ils manquent.
21:14 Pour surveiller le troupeau, le WWF leur propose parfois l'aide de bénévoles.
21:18 Tom et Karine Gardiennet veulent apprendre à vivre avec le loup
21:21 dans le décor grandiose des aiguilles de Chamonix.
21:24 C'est le plus bel open space dans lequel j'ai travaillé.
21:27 Reportage de Virginie Carin dans les Alpes pour RTL.
21:33 Et puis, un dernier détour, une dernière balade dans l'héros
21:36 pour une étape sur le parcours de notre reporter Mathilde Piquet
21:41 qui nous emmène ce soir à Ballaruc-les-Bains.
21:43 C'est la première station thermale de France qui accueille les curistes en version estivale,
21:49 avec un peu moins de monde.
21:50 Oui, normalement, la haute saison pour les thermes, c'est plutôt mai ou septembre.
21:54 Mais pour Concheta, les bains d'eau chaude, les jets de boue, les compresses relaxantes,
21:59 ce n'est possible qu'en été.
22:00 Je n'ai pas trop le choix parce que je viens accompagner
22:05 et la personne qui m'accompagne est enseignante.
22:08 Pourquoi Ballaruc ? Parce que j'habite en Moselle,
22:10 qu'actuellement le temps n'est pas fantastique,
22:13 que ça nous permet de nous revigoriser un petit peu.
22:16 Et oui, une cure médicalisée, c'est 18 jours, alors forcément, il faut trouver le temps.
22:20 Mais pour d'autres comme Marie-Christine, venir en été, c'est aussi un choix.
22:24 Ça fait 34 ans que je fais la cure, toujours pendant les vacances, au mois d'août.
22:28 Là, au mois d'août, il y a moins de monde qu'au mois de mai, juin et septembre.
22:31 On profite plus l'été.
22:32 Voilà, tout à fait. Je suis à la première semaine et ça me soulage déjà les jambes.
22:37 On tourne la main et on amène ça au niveau du cervical.
22:40 Ça me fait mal, je ne sais pas. Ça me fait du bien, je continue.
22:43 Les termes de Ballaruc en été, c'est plutôt le bon plan.
22:46 2000 curistes par jour contre 3000 en haute saison.
22:49 Alors à Mori, responsable de soins peut prendre plus le temps.
22:53 Le circuit est le même, mais disons qu'on est un peu plus attentif
22:57 en termes d'explication de soins, en termes de prise en charge,
23:00 d'orientation, puisque le bâtiment est assez grand,
23:02 puisqu'on sait qu'on a affaire à beaucoup de nouveaux curistes,
23:04 des gens qui viennent pour la première fois.
23:06 Le parcours de soins reste le même tout au long de l'année,
23:08 mais l'été, les horaires sont adaptés.
23:10 Plus besoin d'étaler au temps, les arrivées le matin, ouverture à 7h au lieu de 6h,
23:15 fin des soins à 15h30 plutôt que 17h30.
23:18 Merci Mathilde Piquet.
23:20 Et à 18h26, laissez-moi vous présenter Arnaud Touche.
23:23 Lui aussi travaille à RTL et dans la vie, il aime la radio et les avions.
23:27 Ça tombe bien, il parle d'avion à la radio.
23:29 [SILENCE]