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Le journaliste Vincent Roy revient sur l’interview d’Emmanuel Macron dans les colonnes du Figaro : «Faire nation avec le 49.3, ça me paraît délicat».

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Transcription
00:00 Si vous voulez, le président de la République, lors de l'interview qu'il a donnée au Figaro pour revenir sur les émeutes, ne dit au fond pas grand-chose.
00:10 C'est-à-dire qu'il constate, mais il ne donne pas une vision pour l'avenir, sauf à faire nation avec une loi immigration qu'il va faire passer grâce, le dit-il, au 49-3.
00:25 Donc faire nation avec le 49-3, ça me paraît assez délicat.
00:29 Non, je crois que ce que dit Bouba, alors c'est d'abord très intéressant parce que c'est un rappeur, le rappeur français sans doute le plus connu, donc il a une parole qui porte.
00:40 Et ce qu'il dit est tout à fait juste, c'est-à-dire qu'on voit bien qu'aujourd'hui, les jeunes n'ont plus peur de la police.
00:49 Le nombre de refus d'obtempérer va croissant, le nombre d'agressions aux personnes va croissant.
00:56 On l'a vu pendant les émeutes, la police ne fait plus peur.
00:59 Et puis, la réponse pénale n'est pas assez ferme comme le note Bouba.
01:06 C'est l'une des raisons pour lesquelles, d'ailleurs, les jeunes n'ont pas peur ni de la police, ni des conséquences de leurs actes, c'est-à-dire en l'espèce de la réponse pénale.
01:16 Contrairement aux États-Unis, c'est ce que souligne également le rappeur Bouba.
01:20 Qui vit aux États-Unis.
01:21 Qui vit aux États-Unis, on le précise.
01:23 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:26 [SILENCE]

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