Patrice Duhamel Dévoile les Secrets de l'Élysée : Les Coulisses Révélées dans l'Émission 'On n’est pas couché' du 11 Février.

  • l’année dernière
Le 11 février 2012, Patrice Duhamel, journaliste et politologue français, était l'invité de l'émission "On n'est pas couché" sur France 2. Il était venu présenter son livre "L'Élysée : coulisses et secrets d'un palais".

Au cours de l'émission, Patrice Duhamel a révélé plusieurs secrets de l'Élysée, la résidence officielle du président de la République française. Il a notamment parlé :

Des petits-déjeuners du président : Emmanuel Macron prend son petit-déjeuner seul, dans son bureau.
Des soirées à l'Élysée : Emmanuel Macron et son épouse Brigitte organisent régulièrement des soirées à l'Élysée, pour des invités prestigieux.
Des relations entre le président et ses collaborateurs : Emmanuel Macron est un président très exigeant avec ses collaborateurs.
Des secrets d'État : Patrice Duhamel a révélé quelques secrets d'État, qu'il ne peut pas divulguer en détail.

Les révélations de Patrice Duhamel ont fait beaucoup de bruit en France. Certains ont trouvé ses propos intéressants et instructifs, tandis que d'autres les ont jugés indiscrets et irrespectueux.

Voici quelques réactions à l'émission :

"C'était fascinant d'en apprendre plus sur la vie quotidienne du président de la République."
"Je trouve que Patrice Duhamel a été un peu trop indiscret."
"C'est important de connaître les secrets de l'Élysée pour mieux comprendre le fonctionnement de la République."

L'émission "On n'est pas couché" a été l'une des plus regardées de la semaine. Elle a permis à Patrice Duhamel de faire connaître son livre au grand public.

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Transcription
00:00 On pourrait, parce que c'est vrai qu'on peut piocher, c'est ça l'avantage d'un abécédaire,
00:06 on peut piocher dedans, on pourrait en faire trois heures sur ce bouquin parce que peut-être
00:10 même on n'a pas pu tout raconter, tellement raconter sur ce qui se passe à l'Élysée
00:14 Patrice Duhamel.
00:15 Quels ont été vos choix d'ailleurs avec Jacques Santamaria, quel était l'angle ?
00:18 On a pris ce qui nous paraissait le plus innovant, le plus étonnant, le plus surprenant, le
00:27 plus utile pour les lecteurs, les anecdotes, les sujets dont on pouvait tirer les leçons
00:35 sur l'évolution de la fonction présidentielle depuis Louis Napoléon Bonaparte, en tout
00:41 cas essentiellement depuis le début de la Vème République.
00:44 Et puis on avait envie de rendre les choses amusantes, certaines très sérieuses, par
00:50 exemple, moi les maladies des présidents, c'est une chose que j'ai vécue personnellement,
00:56 celle de Pompidou et celle de Mitterrand aussi, ce sont des choses qui m'ont beaucoup marqué
01:00 comme journaliste, donc là on n'est plus du tout dans l'anecdote, on est vraiment dans
01:05 les sujets lourds et dramatiques.
01:07 Et le secret présidentiel, parce qu'effectivement que ce soit pour François Mitterrand ou pour
01:12 Georges Pompidou, plus encore peut-être pour Pompidou, c'était vraiment un secret bien
01:16 gardé ?
01:17 Plus pour Pompidou, Mitterrand, il y a quand même eu une série en rafale de bulletins
01:23 de santé sur plusieurs années, dont le médecin qui les signe à lui-même, le docteur Gubler,
01:29 a dit ensuite que c'était à peu près n'importe quoi.
01:32 Peu de présidents sont morts à l'Elysée à part Félix Faure.
01:37 Félix Faure, bah oui bien entendu, ça c'est culte.
01:40 On revient au fameux Pompé de tout à l'heure.
01:43 Félix Faure qui n'est pas mort, qui a eu un malaise mortel dans les bras de sa maîtresse
01:50 dans le salon d'argent, c'est une même petite pièce qu'il donne sur le parc de l'Elysée
01:54 au rez-de-chaussée, qui fait maintenant partie des appartements privés, où Napoléon 1er
02:00 avait abdiqué.
02:01 C'était la seconde abdication et c'est pour cette double raison, l'abdication de
02:06 Napoléon 1er et le malaise mortel de Félix Faure, parce que Félix Faure est mort dans
02:10 son bureau, il a été transporté, ce qui a permis à la presse de dire ensuite dans
02:14 les jours qui ont suivi qu'il était mort dans les bras de sa femme.
02:18 Donc c'est pour cette double raison que le général de Gaulle détestait le salon d'argent.
02:31 Il considérait que c'était une sorte de lupanar, il a dit ça un jour, et quand il
02:36 faisait visiter le palais à des chefs d'état étrangers, il les détestait, les emmenait
02:40 dans le salon d'argent, il considérait que c'était vraiment tout ce qu'il ne fallait
02:44 pas voir.
02:45 Donc on le voit ici, le document que vous voyez c'est l'acte d'abdication de Napoléon
02:52 1er en 1815 après la défaite de Waterloo.
02:55 Vous racontez d'ailleurs l'Elysée aussi à travers ses toiles et les objets d'art,
02:59 les toiles de maîtres, de peintres, choisies par les différents présidents, ça c'est
03:03 très intéressant aussi.
03:05 Vous allez jusqu'à aujourd'hui, jusqu'à même la naissance de Julia, parce que c'est
03:09 la seule et unique naissance.
03:10 Alors il y a eu, sur le plan personnel, il y a eu deux mariages, celui de Gaston Dumergue
03:19 qui s'est marié quelques jours avant de quitter l'Elysée avec une amie d'enfance,
03:23 il y a eu celui de Nicolas Sarkozy début 2008, il y a eu un seul divorce, celui de
03:30 Nicolas Sarkozy en octobre 2007, et il y a eu une seule naissance, celle de Julia il
03:36 y a quelques mois.
03:37 Donc il a vraiment été un président novateur.
03:39 Il a été innovant, oui absolument.
03:41 Ça vous a plu à muser ou déplu ce livre ? Natacha d'abord et Audrey ensuite.
03:46 C'est forcément amusant, c'est-à-dire que quiconque lit ça apprend des tas de choses
03:51 et surtout se replonge, c'est ce que je disais tout à l'heure, dans la continuité
03:54 de l'histoire de la France et c'est ça qui est passionnant, c'est-à-dire qu'on
03:57 voit en plus l'évolution du rapport au pouvoir, l'évolution des mœurs.
04:01 Par exemple, vous citez à un moment le fameux escalier Murat et vous terminez le paragraphe
04:08 en expliquant que les présidents utilisent cet escalier plusieurs fois par jour, mais
04:11 Nicolas Sarkozy est le premier à l'avoir monté et descendu en jogging.
04:14 Autre temps, autre mœurs.
04:17 Vous citez aussi des choses très drôles sur la conception qu'on peut avoir de l'étiquette.
04:22 Par exemple, j'ai été très amusée de voir que Gabrielle Chanel, qui rêvait de venir
04:28 à l'Elysée, avait été invitée finalement par Claude Pompidou et donc elle avait assisté
04:35 au dîner et elle était quand même sortie en faisant ce commentaire.
04:38 N'empêche que de mon temps, on n'invitait pas les fournisseurs, ce que je trouve très
04:41 drôle.
04:42 C'est un livre vraiment qu'on ne peut que recommander à cause de ce passage permanent
04:49 de l'anecdote à l'histoire parce que quand on rentre dans la Ve République, évidemment,
04:55 là on est confronté aux choix…
04:56 Riche en informations et en anecdotes.
04:57 Bien sûr.
04:58 Audrey Pulvar.
04:59 Ce qu'on voit, c'est surtout que peu de choses ont changé depuis tant d'années.
05:03 Vous remontez à très loin dans l'occupation de l'Elysée.
05:07 Oui, on démarre au début, c'est rapide, mais on démarre au début.
05:10 On y a même vendu des glaces.
05:12 Oui, absolument.
05:13 Dans les rapports entre le président et la presse, dans le rapport au secret, dans le
05:19 rapport aux mensonges, dans justement les questions de santé qui ont souvent été cachées,
05:27 on a la sensation que peu de choses changent d'un président à l'autre.
05:32 Ce qu'il y a, c'est que, on le disait tout à l'heure, c'est une sorte de prison
05:37 avec toutes les déclinaisons.
05:38 Et donc, quand on rentre là-dedans, vous y êtes allé, vous aussi peut-être, Francis,
05:46 certainement.
05:47 Mo Kobé.
05:48 Non.
05:49 Ça viendra.
05:50 On m'a invité une fois, mais…
05:51 Ça viendra.
05:52 Vous n'êtes pas allé.
05:53 Il y a une ambiance…
05:54 Ça fait peur.
05:55 Non, ça ne fait pas peur, non.
05:56 Vous êtes pas à l'ambiance non ?
05:57 Non, non, non.
05:58 Vous êtes sûr ?
05:59 Non, non.
06:00 Allez-y, vous verrez.
06:01 Il y a une ambiance et un parfum de secret.
06:03 Alors, c'est bien entendu lié à la majesté du lieu, au prestige.
06:09 D'ailleurs, au passage, tous les métiers de l'Élysée sont des métiers d'une
06:13 excellence absolument incroyable.
06:15 Les meilleurs ouvriers de France, etc.
06:16 Ça, c'est très spectaculaire et ça a traversé également les républiques.
06:20 Mais pour le reste, moi, de temps en temps et assez souvent, j'ai un sentiment un peu
06:25 de malaise parce que tout est feutré, tout est ouaté.
06:30 Par exemple, je suis allé mille fois moins souvent à la Maison-Blanche parce que j'ai
06:34 dû aller deux ou trois fois à la Maison-Blanche et j'ai dû aller des milliers de fois à
06:40 l'Élysée depuis 1969 où j'y suis allé pour la première fois.
06:44 On n'a pas ce sentiment-là.
06:46 À l'Élysée, je ne sais pas.
06:49 C'est assez curieux et ça n'est pas étonnant du tout que tous les présidents de la 5e,
06:56 donc avec les pouvoirs dont ils disposent, ce qui n'était pas le cas sous la 3e et
06:59 la 4e République, ont toujours dit à un moment ou à un autre, et publiquement, là,
07:03 ce n'est pas des anecdotes ou des révélations, ils ont toujours dit "on est dans notre tour
07:08 d'ivoire, on est coupé et les bruits de la ville nous arrivent totalement tamisés".
07:13 C'était une bonne idée de vouloir du coup désacraliser le pouvoir comme a tenté de
07:17 le faire Nicolas Sarkozy ? Vous pensez que ça peut être utile puisque vous avez l'air
07:21 justement de critiquer ce côté sacré du pouvoir qu'incarne cette maison ?
07:26 Non, je ne critique pas le côté sacré.
07:29 Ce qui peut créer un malaise, c'est ce sentiment un peu d'enfermement, c'est plutôt ça.
07:36 La désacralisation, il l'a poussé quand même assez loin.
07:40 Mais je l'ai évoqué tout à l'heure, si on va au fond des choses, dans l'exercice
07:43 de la fonction présidentielle, quand on passe du général de Gaulle à Nicolas Sarkozy,
07:49 les présidents ont de plus en plus de pouvoirs.
07:52 Pompidou en avait plus que de Gaulle dans la vie quotidienne des français et dans la
07:57 vie gouvernementale, dans l'impulsion de la vie gouvernementale, jusqu'à après,
08:01 etc.
08:02 Sauf dans les périodes de cohabitation, dans les trois cohabitations bien entendu.
08:06 Mais là, c'est vrai qu'on est allé très loin dans la désacralisation.
08:11 Il faut dire aussi que les époques changent.
08:13 Qu'est-ce que ça aurait donné le général de Gaulle avec un téléphone portable ?
08:17 Ou Georges Pompidou, vous l'évoquez, c'est vrai que l'arrivée des SMS, des
08:22 textos, ça change tout ?
08:24 Les SMS pendant les conseils de ministres, ça, il paraît que c'est assez insupportable.
08:28 Je n'y ai jamais été.
08:29 Mais on m'a rapporté un certain nombre de choses.
08:31 J'en parle un peu.
08:32 Et il y a même eu à un moment une petite étude rapide, mais qui n'a bien entendu
08:36 pas abouti, pour savoir s'il n'était pas possible de brouiller le salon Murat où a
08:41 lieu le conseil des ministres, parce qu'il y avait trop de ministres qui recevaient et
08:45 qui envoyaient des SMS, même en vibreur.
08:48 En revanche, vous le dites, le fameux téléphone rouge dont on a entendu souvent parler pendant
08:52 la guerre froide n'a jamais existé.
08:54 Non, non, non, non, non.
08:55 Il n'a pas existé, d'après nous.
08:56 En revanche, il y a un téléphone direct qui relie au PC Jupiter dont on parlait tout
09:01 à l'heure.
09:02 Alors, il y avait un téléphone qui permet, bien entendu.
09:04 Il y a un standard téléphonique qui est le meilleur du monde.
09:08 C'est formidable.
09:09 Les militaires qui sont là-dessus sont des gens extraordinaires.
09:12 C'est mieux que chez Free ou France Télécom.
09:13 On répond plus vite.
09:14 Oui, oui, oui.
09:15 Non, non, non.
09:16 Vous faites l'expérience.
09:17 On vous répond cinq secondes.
09:18 Ne dites pas ça.
09:19 Il y a tout le monde qui va appeler maintenant.
09:20 On va réveiller tout le monde.
09:21 Je n'ai pas donné le numéro.
09:22 C'est comme ça que Bernard Henri-Lévy a pu contacter Nicolas Sarkozy en deux minutes.
09:27 Alors qu'il appelait de miss rata.
09:29 Alors, il y a aussi la télévision et les médias qui ont changé la vie du palais.
09:33 Ça, ça a été une révolution absolue parce qu'on a vu tout à l'heure les images du
09:38 général de Gaulle.
09:39 Mais l'évolution des médias a totalement changé la vie quotidienne du palais.
09:46 Un dernier mot.
09:47 Oui, justement, à propos de ça, vous racontez comme en 1993, François Mitterrand appelle,
09:53 convoque Jean-Pierre Elkabach.
09:54 Il veut s'expliquer à propos des révélations de Pierre Péan sur ses relations, notamment
10:00 avec René Bousquet.
10:01 À l'époque, Jean-Pierre Elkabach est président de France Télévision.
10:05 Et François Mitterrand, qui avait des rapports assez dominateurs avec la presse.
10:11 On se souvient de cet entretien avec des confrères belges auxquels il déniait le droit de lui
10:16 poser des questions sur les écoutes.
10:17 Il dit à Jean-Pierre Elkabach pour cette interview, je ne suis pas le président de la République.
10:22 Vous n'êtes pas le président de France Télévision.
10:25 Soyez le plus dur et le plus précis possible.
10:27 Ne m'épargnez pas.
10:28 Oui, parce que les quelques collaborateurs pour mettre les choses dans leur contexte
10:32 est totalement raison.
10:33 Mais pour mettre les choses dans leur contexte, François Mitterrand est très, très mal.
10:36 Et quand Jean-Pierre Elkabach, qui m'a raconté ces scènes, est arrivé à l'Élysée, Mitterrand
10:41 était allongé et ses collaborateurs se posaient la question de savoir s'ils devaient aller
10:45 faire cette interview.
10:46 Et Mitterrand a dit non, écoutez, on a un rendez-vous avec les Français.
10:49 Il a dit à Elkabach ensuite, au moment où ils allaient entrer dans le, pas dans le studio,
10:54 mais dans la pièce, dans la bibliothèque où a eu lieu l'enregistrement, vous me posez
10:57 absolument toutes les questions.
10:59 Vous n'êtes pas le président de France Télévision.
11:00 Je ne suis pas le président de la République.
11:02 Et vous me posez toutes les questions que vous voulez.
11:04 Est-ce que c'est possible aujourd'hui, au-delà de Nicolas Sarkozy, ce n'est pas une question
11:07 de personne, mais est-ce que c'est possible aujourd'hui à l'Élysée, une interview
11:11 dans laquelle des journalistes posent toutes les questions le plus durement et de façon
11:16 la plus intransigeante possible ? A chaque fois qu'il y a une grande interview à l'Élysée,
11:21 il y a toujours le lendemain le débriefing et beaucoup de journalistes se plaignent que
11:24 leurs confrères n'ont pas été assez incisifs.
11:26 Et alors on leur répond oui, mais il y a la pression du lieu, les ordres de l'Élysée.
11:31 Et puis on n'interview pas le président de la République comme n'importe qui.
11:34 On a l'impression, en lisant en tout cas cela, que c'était possible à ce moment-là.
11:40 Je pense qu'on peut poser toutes les questions qu'on veut.
11:42 Il y a une chose qui est difficile dans ce lieu-là, avec effectivement la solennité,
11:47 etc., c'est ce qu'on appelle le droit de suite.
11:49 C'est-à-dire que si le président ne répond pas, ce qui arrive quand même assez souvent,
11:52 c'est un petit peu compliqué, il y a une espèce de pesanteur.
11:56 On a vu un confrère allemand en début de semaine à l'Élysée interroger Nicolas Sarkozy
12:00 et Angela Merkel, qui ne ménageaient pas particulièrement le président de la République
12:04 et qui n'hésitaient pas à leur reprendre.
12:05 Mais ça fait partie de la sacralisation de la fonction aussi.
12:09 Et les Allemands ont toujours eu les moyens de nous faire parler.
12:11 [Rires]
12:13 Natacha !
12:15 [Applaudissements]
12:18 Plus généralement, en sortant un petit peu du contexte de l'Élysée et de la simple personne des présidents,
12:24 vous avez une longue carrière de journaliste, de journaliste politique.
12:27 Vous trouvez que le rapport entre les journalistes politiques et les hommes politiques
12:34 est plus sain aujourd'hui qu'il n'a été il y a 20 ans, 30 ans ?
12:39 Comment le qualifieriez-vous, ce rapport, en France ?
12:42 Je pense que ça a été extrêmement difficile, on ne va pas refaire l'histoire,
12:48 jusqu'à De Gaulle-Pompidou.
12:51 Ça s'est ensuite amélioré progressivement avec des allées et des retours.
12:56 Je pense que, notamment pour les médias, mais ça donne un climat général dans la presse
13:01 pour les médias de radio et de télévision, les initiatives de Mitterrand étaient bonnes en 1981.
13:09 Et je regrette énormément, je le répète quand même, parce que ça m'a beaucoup marqué,
13:13 cette décision de faire nommer par le président de la République lui-même
13:19 les patrons de Radio France et de France Télévisions, encore une fois, quelle que soit leur qualité,
13:23 mais c'est compliqué pour eux puisque ça crée un climat de suspicion qui est vraiment préjudiciable.
13:28 Pour le reste, je pense que ça s'est à peu près normalisé.
13:33 J'aime pas énormément les débats, les polémiques sur les connivences entre journalistes et politiques,
13:38 parce que moi je trouve normal que des journalistes politiques voient des responsables politiques,
13:42 je trouve ça tout à fait normal.
13:45 Après, ça dépend des styles des présidents.
13:49 Moi je trouve que depuis 2007, au début c'était, moi je connaissais assez bien Nicolas Sarkozy,
13:56 mais je trouve que c'était trop direct, c'est très compliqué d'avoir un président de la République,
14:02 et je le faisais, donc vous voyez, je me mets dedans.
14:04 Et à ce moment-là, j'étais pas vraiment journaliste, j'étais directeur général de France Télévisions.
14:08 Mais de tutoyer un président de la République, ça m'étonne.
14:11 - D'ailleurs, il y a tout un chat qui se trouve sur le tutoiement et le vouloiement.
14:14 - Et il y a plusieurs grands journalistes qui ont d'ailleurs refusé de tutoyer Nicolas Sarkozy.
14:19 Mon frère a toujours refusé de tutoyer Nicolas Sarkozy.
14:22 - Dernière question, elle concerne la "Garden Party", la fameuse "Garden Party" de l'Elysée du 14 juillet.
14:27 - Qui remonte à très très loin.
14:29 - Oui, et c'est ce que vous dites, mais je m'étais même pas rendu compte que Nicolas Sarkozy l'avait supprimée.
14:33 - Ah si, si, pour des raisons budgétaires.
14:35 Et la Cour des comptes dont on parlait tout à l'heure, c'est la dernière, a eu lieu en 2010.
14:42 - C'est bien qu'il l'ait supprimée, cette "Garden Party".
14:45 - Bon, c'était assez sympa.
14:47 - Il y a des gens qui venaient à l'Elysée, comme ça, les gens méritants de l'année.
14:53 - Voilà, bon, en même temps c'est cher, il faut donner les signes.
14:57 - La Cour des comptes avait calculé que ça a coûté 100 euros par personne.
15:01 - Alors c'est vrai que c'est cher, en même temps ça faisait partie...
15:04 - Mais bon, dans le climat actuel, je trouve que donner des signes c'est pas mal.
15:08 - Pour en savoir plus, "Coulisses et Secrets" d'Apalès et Cheplon, merci Patrice Guéhan.
15:12 - Merci.
15:13 - En collaboration avec Jacques Santamaria.
15:15 - Allez !

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