Bilan des Journées Mondiales de la Jeunesse 2023

  • l’année dernière
À Lisbonne a eu lieu du 1er au 6 août 2023, les Journées Mondiales de la Jeunesse. La messe finale a été donnée par le Pape François. La veille, une veillée, en présence du souverain pontife, a rassemblé 1.5 million de personnes sur une esplanade de la capitale lusitanienne. Sophie Folliot, 22 ans, participante des JMJ 2023 nous raconte.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos Parlons vrai chez Bourdin : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQkzX4JBcyhPDl9yzBynYbV

##MIDI_ACTU_2-2023-08-08##

Category

🗞
News
Transcript
00:00 De retour des JMJ, ils étaient 1,5 millions à Lisbonne ce week-end pour les journées mondiales de la jeunesse autour du Pape François.
00:08 Sophie en était et elle vient de rentrer. Bonjour Sophie !
00:12 Bonjour !
00:13 Vous avez 22 ans, je me permets de le dire, et vous avez participé à cet événement.
00:19 Quels souvenirs en gardez-vous ? Quels ont été les moments les plus forts pour vous à Lisbonne ?
00:24 Les souvenirs, j'en garde, je crois que j'en ai par milliers. Chaque instant passé là-bas était vraiment incroyable.
00:31 Les moments les plus forts, il y a eu déjà des rencontres avec les paysans.
00:35 Le premier jour, quand le Pape arrivait, le jeudi, on voyait tous les drapeaux de toutes les majorités qui étaient rassemblés dans un même parc pour accueillir le Pape.
00:44 Et ensuite, je me regarde surtout en souvenir le samedi soir pour l'Adoration,
00:51 où il y avait un large million de personnes rassemblées et il y a eu un énorme silence dans 15 minutes au moment où l'Eucharistie a été présentée à la foule.
00:59 Ça, c'est un souvenir assez extraordinaire de se dire que tant de personnes rassemblées sont capables de prier,
01:04 d'être en communion de prière en même temps, au même moment, au même endroit.
01:08 Je pense que ce serait un des plus beaux souvenirs que j'ai pu avoir de GMG.
01:12 Comment étiez-vous organisés sur un plan logistique, sur place, à Lisbonne ?
01:18 On a été divisé en diocèses. Chacun devait être inscrit dans son diocèse.
01:23 On dormait dans des gymnases, dans des écoles.
01:27 Après, le matin, on se met à aller au transport en commun, parce que c'était un peu en dehors de Lisbonne, c'était pas dans la ville même.
01:32 Pour tout ce qui était repas, on avait des cartes avec les QR codes.
01:36 On allait dans les restaurants et on avait un menu dédié aux pèlerins.
01:41 Et après, on avait plein de choix, de possibilités, d'endroits où on se met un peu à un menu à la carte, comme ils appelaient ça.
01:49 Pour plein d'événements différents, il y avait des spectacles, il y avait des moments de prière, de louanges,
01:54 que chaque communauté ou chaque diocèse proposait, des enseignements, des messes, et on décidait dans la journée où on voulait aller.
02:01 Donc on n'était pas obligés de rester avec notre diocèse, on pouvait énormément bouger,
02:04 on pouvait même juste visiter la ville pendant la journée.
02:07 Ce n'étaient pas juste des moments obligatoires, c'était des moments avec le pape, où là on se rassemblait tous au même endroit.
02:12 C'était très libre, et en même temps, si on voulait vraiment rester dans la spiritualité, on avait plein de programmes proposés.
02:19 - C'était votre premier voyage à Lisbonne ?
02:22 - Ah oui, j'étais jeune à aller en particulier.
02:24 - Une ville magnifique. Vous êtes partie avec des amis ?
02:27 - Je suis partie avec des amis. Quand j'ai fait le choix, j'étais partie avec tout mon groupe d'amis,
02:32 parce que je voulais surtout faire des rencontres, mais je suis partie avec une amie très proche, dans Biocèf, des Lunes,
02:37 c'est celle au chemin d'études, et je suis très contente parce que j'ai découvert plein de nouvelles personnes,
02:43 et j'ai créé plein de nouvelles amitiés.
02:45 - Dans la nuit de samedi à dimanche, vous avez dormi sur place dans le parc où le pape François célébrait la messe dimanche ?
02:52 - Oui c'est ça. Alors ce n'était pas vraiment un parc, c'était plus, on dormait sous une route d'autoroute.
02:57 En fait il y avait un parc, et après, vu qu'on était très nombreux, ça s'étendait un peu sur une route d'autoroute.
03:03 Et oui, j'ai dormi là-bas, exactement.
03:06 - Il y avait plus de 150 nationalités représentées à ces JMJ, vous avez pu échanger avec des catholiques du monde entier ?
03:14 - Oui, exactement. Alors chacun, on rencontrait, à travers les drapeaux, plein de nouvelles nationalités,
03:21 on s'échangeait des prières ou des goodies un peu, il y en avait qui rapportaient des images simples de leur pays,
03:28 ou des bracelets, et donc il y avait énormément d'échanges, c'était un peu notre première approche.
03:32 Et ensuite, on signalait des drapeaux des uns et des autres, ou on cherchait un peu à m'interroger,
03:37 ce n'est pas toujours facile parce qu'il y a la barrière de la langue, et puis il y a énormément de monde,
03:41 et énormément de flors, donc on est très vite séparés.
03:43 Mais oui, on cherchait à discuter, dialoguer avec les autres nationalités.
03:48 - Fraterniser. D'ailleurs, je vous pose la question, elle est naïve,
03:53 est-ce qu'il fallait être catholique pour participer à ces JMJ ?
03:58 - Non, pas obligatoire, en tout cas il n'y avait pas de certificat de catholicité à signer avant de partir.
04:03 Donc non, il ne fallait pas être catholique, après il fallait être prêt à vouloir respecter tous les rites religieux,
04:08 parce qu'il y avait quand même la Doraphague, le pape, la messe, il fallait être ouvert à cette religion pour y aller.
04:15 Mais je sais qu'il y avait d'autres religions, des anglicans, des protestants qui sont partis avec nous.
04:20 Moi, dans mes amis, il y en avait qui avaient perdu la foi, mais qui cherchaient justement à la retrouver.
04:25 Et je suis sûre qu'il y a eu aussi des déits qui sont venus pour un peu comprendre ce que c'est que ces JMJ.
04:31 - Il y avait des ukrainiens aussi présents à ces JMJ, et puis des russes, pas nombreux, mais quelques-uns parmi les participants.
04:40 Est-ce que vous en avez rencontré ?
04:42 - Alors des ukrainiens, j'en ai dû passer parce que j'ai vu le drapeau.
04:46 J'ai vu un bélorusse aussi, là, qui je n'ai pas eu trop l'occasion de parler.
04:49 Et russes, je n'ai pas vu de drapeau, mais après, il y avait tellement de nationalités qu'ils devaient être un peu noyés dans la masse.
04:56 - Vous étiez quelques dizaines ?
04:58 - Oui, je ne les ai pas croisés.
05:00 - Alors il y avait bien sûr la liturgie, l'aspect religieux, mais le pape a également eu des propos assez politiques,
05:07 en regrettant, a-t-il dit, le manque de courageux itinéraires de la paix.
05:12 C'est important que l'Église et le pape François soient en résonance avec l'actualité,
05:17 comme la guerre en Ukraine, le dérèglement climatique ?
05:21 - Oui, parce que l'Église est profondément ancrée dans la société, et elle a sa voix à avoir dans tous ces sujets.
05:29 Donc c'est important que le pape nous donne une certaine morale par rapport à tout ça,
05:35 comment on doit agir, qu'il nous rappelle qu'on a une responsabilité dans ce monde,
05:39 qu'on n'est pas en dehors de ce monde, au contraire, on en fait crucialement partie.
05:43 Donc oui, ces messages politiques sont importants, qui nous exhortent à aller toujours chercher le bien commun,
05:48 le bien du monde entier, et donc à mener des actions de ce sens-là.
05:52 Donc oui, je trouve ça plutôt important, parce qu'il y a le côté spirituel, mais aussi le côté très humain de la religion.
05:57 - Le pape est particulièrement actif et loquace sur les sujets de société, les sujets d'actualité,
06:06 comment vous le définiriez, ce pape François ?
06:11 - Comment je le définirais ? Alors moi je veux que je l'écoute plus pour tout ce qui a été spiritualité.
06:17 Il est très loquace, je sais qu'il parle beaucoup de l'immigration par exemple,
06:20 parce que ça le désole de toute façon, l'air méditerranéen.
06:23 Il parle de la guerre aussi énormément, il s'intéresse en fait à tous les maux qui parcourent le monde,
06:30 et que je trouve très important, et il me dit de prier pour eux,
06:34 et de confier au Seigneur toutes ces drames du monde.
06:40 Après comment je le définirais ? Je ne sais pas trop s'il y a un mot à mettre dessus.
06:45 Il faut juste l'écouter et être en union avec lui.
06:48 - Alors les migrants, les migrations, il aura certainement l'occasion d'en parler, d'en reparler en septembre.
06:54 Il sera à Marseille, vous prévoyez d'y aller ?
06:58 - Non je ne pourrai pas y aller, je ne serai pas sur Marseille ce week-end là.
07:03 Mais je suis déjà content de l'avoir vu au JMJ,
07:07 et je serai en communion de prière avec lui à Marseille.
07:10 - Et les prochaines JMJ, dans 4 ans, à Séoul, vous essayerez de vous organiser pour faire le voyage ?
07:17 - Je ne sais pas trop, parce que j'aurai 26 ans,
07:20 et en fait c'est quand même très jeune, les JMJ, mais j'ai remarqué que déjà je faisais...
07:23 - 26 ans c'est très jeune !
07:25 - Oui ça va être très jeune, mais les générations sont plus dans la vingtaine.
07:29 Et je me dis 26 ans, est-ce que déjà je pourrais avoir deux semaines de livre pour y aller, je ne sais pas.
07:34 Donc je pense que je serai plus prête à laisser ma place à d'autres plus jeunes pour aller découvrir ça.
07:40 Et c'est loin après, il y a le voyage quand même.
07:42 Là à Lisbonne ça tombait plutôt bien, on était plutôt proches.
07:45 Séoul ça me paraît très loin, donc je ne pense pas que j'irai.
07:49 - Merci beaucoup Sophie de nous avoir raconté vos JMJ à Lisbonne.

Recommandée