Avec Olivier Fabre, maire de Mazamet
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04Oui, savoir et comprendre le matin sur Sud Radio, nous sommes en direct avec le maire de Mazamé, Olivier Fabre, bonjour.
00:10Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
00:11Merci d'être avec nous.
00:12Paul a 17 ans, il était samedi après-midi dans Mazamé.
00:18Il habite un petit village pas très loin, du sud du Tarn.
00:22Il était à Mazamé pour rencontrer l'une de ses amies, il était 16h30.
00:26Les deux jeunes traversent un jardin public pour se diriger vers la gare, où Paul doit reprendre un train pour rentrer chez lui.
00:33Et là, ils sont accostés par une jeune fille qui leur demande s'ils sont en couple.
00:38Paul répond que non, parce que Paul aime les garçons, c'est ce qu'il dit.
00:42Une réponse qui va provoquer une réaction de haine de la jeune fille qu'il a abordée,
00:47qui va aussitôt rameuter des cousins, une dizaine d'individus, des filles, des garçons âgés de 13 à 20 ans,
00:53qui débarquent, qui s'en prennent à Paul et à son ami.
00:57Paul est passé à tabac, l'agression va durer une bonne minute, qui semble interminable.
01:01Les deux victimes doivent leur saluer à l'intervention d'un passant,
01:04un homme d'une trentaine d'années qui va mettre en fuite les agresseurs.
01:07J'ai bien résumé, Olivier Fabre ?
01:09Vous avez tout à fait résumé l'effet, ce qui s'est passé samedi après-midi.
01:13Absolument.
01:14Et ensuite, ensuite, Paul a prévenu sa mère.
01:17Ils sont allés aux urgences de l'hôpital de Castres.
01:20Et là, et là, curieusement, voilà que reviennent des membres de la famille des agresseurs,
01:26qui de nouveau cherchent quoi, Olivier Fabre ?
01:32Ils ont clairement cherché à dissuader la mère qui allait faire soigner son fils aux urgences,
01:38de porter plainte, et ils ont même récidivé un peu après,
01:42lorsque la mère est allée au commissariat pour cette fois-ci déposer sa plainte.
01:47Pareil, grosse pression devant le commissariat pour la dissuader, pour la menacer,
01:51et pour essayer de faire en sorte qu'elle taise cette affaire.
01:55Voilà, ça donne une idée du climat que font régner ces bandes.
01:59Oui, alors je vais revenir sur ces bandes.
02:02La police évidemment est arrivée pour sécuriser avant l'éventuelle nouvelle agression.
02:09Bien, Olivier Fabre, qui sont les agresseurs ?
02:13Les agresseurs en fait, ils font partie d'un noyau, si vous voulez, de groupes, de familles,
02:19que j'appelle moi une sorte de clan, qui nous cause beaucoup de problèmes au quotidien.
02:24Des familles qui sont connues où la délinquance est culturelle en fait,
02:29elle se transmet de génération en génération.
02:31Mais des clans, des clans, quelle sorte de clan ?
02:33Des clans familiaux, vous avez des 5-6 familles qui sont agrégées,
02:37plus ou moins cousins, alliés, etc.
02:40Et où depuis plusieurs générations, c'est la délinquance qui est le quotidien de ces familles,
02:47que ce soit les parents, les enfants, les cousins, etc.
02:50Mais qui vivent à Mazamé depuis longtemps ?
02:52Oui, qui sont installés à Mazamé et sur les alentours depuis assez longtemps.
02:57Qui se sont sédentarisés, on va dire les choses comme ça.
02:59Et qui au quotidien créent un nombre de troubles, de nuisances incalculables.
03:05Et qui, de temps en temps, vont sur des actes beaucoup plus...
03:10Je vais être très direct Olivier Farbeau, je vais être très direct.
03:13Des gitans ?
03:15Oui, on peut dire que ce sont des gens qui étaient anciennement des gens du voyage,
03:19qui se sont sédentarisés.
03:20Anciennement des gens du voyage, qui se sont installés, sédentarisés ?
03:24Oui, tout à fait.
03:27Et donc si vous voulez, d'abord on a le choc évidemment,
03:31lorsqu'on apprend qu'un jeune a été tabassé parce qu'il est homo,
03:34évidemment c'est absolument répugnant.
03:37Et puis quand on s'intéresse à l'affaire et qu'on découvre les noms des personnes mises en cause
03:43et des auteurs présumés des actes, on comprend tout de suite à qui on a affaire.
03:47Et malheureusement, je vous dirais qu'on n'est presque pas surpris.
03:50Quand on sait qui sont les auteurs de cet acte ignoble.
03:55Est-ce qu'il y a eu des arrestations ?
03:57Oui, il y a eu toute une série d'arrestations.
04:00Il y a eu près d'une dizaine d'interpellations et de garde à vue.
04:06Donc on verra les suites qu'il y aura sur cette affaire.
04:09Mais il faut que ces faits soient très sévèrement condamnés.
04:12Mais au-delà de ça, la vraie difficulté c'est que ce fait, ce week-end, cette agression barbare,
04:20elle est le fruit de moins d'années de laxisme, de laissé-aller
04:25et d'impunité, de sentiments d'impunité de la part de ces gens.
04:29Pour le coup, les agresseurs, la plupart sont des mineurs.
04:31Mais on sait aussi, on connaît très bien leurs parents, parfois même leurs grands-parents.
04:36Et il y a cette impunité généralisée qui fait que vous pouvez tabasser un jeune
04:40parce qu'il a dit qu'il aimait les hommes.
04:42Et puis derrière, aller encore menacer sa mère aux urgences pour la dissionner de portée plainte.
04:46Et encore la menacer lorsqu'elle va au commissariat.
04:48Je veux dire, il n'y a plus de limite.
04:51Il n'y a plus de limite, les actes les plus graves peuvent être perpétrés.
04:55Olivier Farbre, que demandez-vous ?
04:57Moi, ce que je demande, c'est qu'on s'occupe, et j'en profite pour interpeller nos nouveaux ministres
05:02à la fois de la justice et de l'intérieur.
05:04On s'occupe enfin de ce que j'appelle moi cette couche de délinquance
05:08qui n'est jamais traitée ou quasiment jamais traitée en France.
05:11Alors, ce week-end, c'est une agression très grave.
05:14Je ne doute pas qu'elle aura des suites judiciaires et une condamnation qui sera sévère.
05:18En tout cas, je le souhaite évidemment.
05:20Mais elle est encore une fois le fruit d'un sentiment d'impunité quotidien.
05:24Et tous ces actes-là qu'on vit, nous, avec cette bande-là, ces familles-là,
05:29c'est-à-dire au quotidien l'insulte, dégradation, saleté, casse, petit trafic, etc.,
05:36elles ont très peu de réponses.
05:38Il y a très peu de sanctions qui sont prononcées.
05:40Et on a l'impression que ça peut continuer des mois et des mois, des années et des années,
05:45sans qu'absolument rien ne se passe.
05:47Olivier Farbre, ces familles vivent en partie d'allocations ?
05:52Oui, alors là aussi, ce sont des familles qui ont un modèle économique,
05:57qui est à la fois un modèle économique et un modèle culturel.
05:59Et ce modèle, il est fait de deux couches.
06:01Vous avez une couche d'allocations, d'aides sociales cumulées, parfois très importantes,
06:07et une couche de petit trafic.
06:09Vous demandez la fin des allocations ?
06:12Oui, bien sûr.
06:13On ne peut pas accepter de continuer à verter des prestations sociales,
06:17encore une fois, parfois de façon très importante, à des familles
06:20où clairement les parents n'ont inculqué aucune valeur à leurs enfants.
06:24Et quand ils leur en ont inculqué, c'est plutôt des valeurs de vol, de trafic ou de non-respect des autres.
06:30Et continuer à verser des prestations pour des gens qui pourrissent la vie,
06:34des habitants honnêtes au quotidien.
06:36Ce n'est pas acceptable.
06:38Merci Olivier Farbre.
06:40Merci, maire de Mazamé.
06:41Merci beaucoup.
06:42Ça vous fait réagir, 0826 300 300.
06:45N'hésitez pas.
06:47N'hésitez pas à intervenir sur l'antenne de Sud Radio.
06:49Il est 7h19.