Le chroniqueur et consultant, Michaël Sadoun, dans Soir Info, au sujet des actions du groupe Soulèvements de la Terre : «Pour moi la dissolution est une action principalement politique [...] Ce gens-là peuvent encore se réunir pour d'autres actions [...] Ce qui est important, c'est la réponse judiciaire qui suit les actions de violence».
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00:00 Ça n'est pas du registre de la désobéissance civile,
00:02 puisque ici, il y a une dimension de violence physique importante à Seine-Solide.
00:07 On se souvient de personnes qui se revendiquaient des soulèvements de la terre
00:10 et qui avaient amené avec eux des haches ou des cocktails molotovs contre les policiers.
00:14 Donc, ce qui relève du domaine des idées, moi, je suis pour la plus grande liberté possible.
00:19 Mais pour ce qui relève de l'action, et en l'occurrence d'une action violente,
00:23 je suis pour réprimer.
00:24 Et c'est pour ça que pour moi, le dissolution d'une action principalement politique,
00:29 qui a vocation à manifester une volonté politique du ministre de l'Intérieur,
00:33 c'est un début de quelque chose.
00:34 Mais en réalité, la dissolution d'une association ne veut rien dire,
00:37 puisque ces gens-là peuvent encore se réunir pour d'autres actions.
00:40 La liberté d'association, qu'on le veuille ou non, elle est effective.
00:45 Les gens peuvent se réunir et faire des actions ensemble.
00:47 Ce qui est important, c'est la réponse judiciaire qui suit aux actions de violence.
00:51 Est-ce que les gens qui ont commis des violences à Seine-Solide
00:53 ont été sanctionnés par la justice ?
00:55 Pour moi, la question réelle et la plus importante, elle est là.
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