Ngagne Demba Touré part en exil au Mali, l'analyse intéressante de Pape Assane Seck

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Transcript
00:00 que ce soit euh, opération. Actuellement, au concours pour euh, exiler juste pour
00:09 continuer les combats. Mais euh, l'union de certains juristes, les moyens, exilés,
00:16 est-ce que tu peux continuer les combats euh, tirés au bigam, les réfugiés, est-ce que tu peux parler, euh, en
00:26 langue africaine, euh, position, tirés au bigam, ce qui veut dire que est-ce que tu abandonnes que le
00:35 continue son combat. Il a donné les exams de l'imam de Charles de Gaulle mais moi c'est intéressant. Charles de Gaulle. Hum-hum. Charles de Gaulle dans Londres, 1940. Le 18 juillet il fait déclaration. Après, y en a qui me disent oui ne compare pas Charles de Gaulle en gang d'émeutes. C'est ce complexe africain qui pousse problème.
00:56 Charles de Gaulle, il est qui? Il est celui-là qui a massacré des millions d'Africains. Donc,
01:06 donc nous nous avons ce problème de complexe de non. Non, arrête, il faut pas comparer Charles de Gaulle à son complexe-là, de ce charme-là,
01:23 de ce charme-là. Le mal il est profond. Cette jeunesse-là, comme
01:31 Patrice Lumumba, Sylvani Olympia, Maudi Bokata, Lamine Gaye, Mamoudou Diak, M. Diop, et les autres, nous avons ce problème. La jeunesse est là, les gens ont confiance en elle.
02:01 On a compris maintenant que nous sommes utilisés comme des marionnettes par quelqu'un ou par des uns, les uns et les autres.
02:09 Voilà, c'est ça. Si on est à l'impossible, nul n'est tenu.
02:13 A l'impossible, nul n'est tenu. Tu peux voir la situation, tu le fais.
02:20 Est-ce que tu as appelé les Sénégalais pour qu'ils répondent ou pas pour qu'ils prennent des décisions?
02:25 Je ne sais pas. Je ne sais pas si les Sénégalais ont répondu à l'appel ou pas. Il y a des gens qui disent que les Sénégalais ont été ennuyés.
02:33 Mais moi je dis une chose, les Sénégalais sont fatigués.
02:38 Tu sais, aujourd'hui, je te dis que tu dois être là pour parler ou pour te calmer.
02:46 Je ne veux pas de conflit. Je veux juste que tout se passe bien.
02:51 Allons poser la question aux gens qui habitent en Soudan.
02:56 Soudan a plus d'une vingtaine d'universités, une grande nation, un grand pays.
03:01 Mais qu'est-ce qui se passe? C'est parce que la Russie a un moment donné, elle est en train de rentrer en Afrique.
03:06 Elle a fait de l'argent pour créer des tensions en Soudan. Il y a des généraux qui ont perdu leur vision.
03:16 Ils ont pris des armes et ont fait des morts en un moment donné.
03:21 Je veux dire que les Sénégalais ont besoin de ça.
03:27 Que ce soit Alpha ou Beta, il y a des gens qui veulent qu'on les fasse en Soudan.
03:33 Ce sont des Sénégalais mais pour leurs intérêts.
03:36 Parce que la Soudan ne va pas être un pays de la paix.
03:40 C'est pourquoi il faut être prudent.
03:44 Aujourd'hui, autant je peux dire aux gens que vous ne voulez pas parler
03:52 autant je peux leur dire que vous êtes là pour rien faire.
03:56 Autant je respecte le fait que nous sommes là.
03:59 Quand bien même je peux dire que vous soutenez Ousmane Sengur et que vous l'aimez ou pas.
04:04 Mais je respecte, vous savez pourquoi?
04:06 Rien ne peut le faire et il ne faut pas le faire.
04:09 Et à un moment donné, si on a le courage, on va dire que ce sont les jeunes.
04:14 Mais il y a des gens qui font le travail de jeunes.
04:17 On ne le dit pas.
04:19 Aujourd'hui, les jeunes se demandent pourquoi ils font le travail.
04:22 Il y a des gens qui sont là pour les enfants.
04:26 Ils sont infiltrés.
04:28 En 2010, 2011, ils ne se demandaient pas pourquoi ils ont fait ça.
04:35 Ils se sont infiltrés pour qu'ils nous tuent.
04:40 C'est ça.
04:41 Je ne vous affirme rien de tout.
04:45 Quand on parle de cocktails à gauche et à droite,
04:48 on parle de cocktails à gauche et à droite.
04:50 Mais c'est qui?
04:52 Si on veut des gens qui ne sont pas encagoulés, c'est qui?
04:55 Si on demande au Conseil des ministres de décider de qui est encagoulé,
05:00 c'est le cocktail monotreuf qui les tire.
05:02 On peut le faire et on peut le comprendre.
05:06 Mais il faut qu'on le fasse parce qu'il est encagoulé.
05:10 C'est cette fumisterie, cette lâcheté.
05:12 Dieu nous a aidés.
05:14 Mais pour le cas de Ndéye Dembé Touré,
05:16 il est sensible car il sait que nous n'avons pas d'espoir.
05:23 Il a demandé de le faire pour ne pas le faire en seconde place
05:27 si Ousmane Sonko ne peut plus aller aux élections présidentielles.
05:30 Qu'allez-vous faire pour qu'il ne soit pas enceinté au Sénégal?
05:35 C'est le diagnostic que j'ai fait.
05:38 C'est le Sénégal qui nous a donné la nouvelle.
05:41 Que dit-il de moi que je n'ai pas envie de partir?
05:44 Qu'est-ce qu'il te dit que personne n'a envie de partir?
05:48 Sauf que nous n'allons nulle part.
05:50 Nous sommes ici et nous restons ici.
05:55 Il a raison de dire que Ndéye Dembé est partie.
05:59 Je ne peux pas le juger et je respecte.
06:01 Mais est-ce que vous ne pouvez pas le perdre?
06:04 Est-ce que vous ne pouvez pas le perdre dans ce que vous avez fait pour libérer Sonko?
06:08 Il faut faire attention à son départ.
06:12 Il est parti où? Au Mali.
06:15 Le Mali, dans le contexte actuel, n'est pas en concomitance avec la France.
06:20 Tant mieux, il se sent peut-être plus en sécurité là-bas.
06:24 Cet agent de l'administration sénégalaise,
06:28 si vous l'affectez,
06:30 vous l'affecterez car il est parti pour un accueil formidable.
06:38 C'est très difficile de faire ça.
06:40 Il faut être très prudent pour qu'elle ne soit pas convoquée.
06:46 Je le comprends.
06:51 Je sais pourquoi il a fait ça mais il ne faut pas le laisser.
06:55 Comme nous l'avons fait, il ne faut pas le laisser.
06:59 - Il peut y avoir une stratégie. - Oui, on peut y avoir une stratégie.
07:04 Mais ce qui est important,
07:08 c'est que les migrants qui sont dans ce pays
07:14 doivent être opposants au Sénégal.
07:19 Ils doivent être plus prudents.
07:28 Et surtout, ils doivent refuser de dire que le Sénégal est toujours là où il doit être.
07:37 C'est important ce que je dis.
07:39 Il faut que le Sénégal soit un endroit pour les amicis.
07:46 Il faut qu'ils soient en lien avec eux.
07:49 Si on joue à Paris, on peut leur donner le pouvoir.
07:53 Mais il faut qu'ils le donnent parce qu'ils doivent l'utiliser après.
07:58 Je le dis à tous les opposants du Sénégal.
08:02 Car les Califois ont toujours été prudents.
08:09 Ils ont dit qu'ils ne veulent pas qu'on soit en France.
08:13 C'est ça, le Sénégal est là où il doit être.
08:15 Il faut que tout le monde sache que si on veut que les Sénégalais ne se sentent pas en colère,
08:21 et qu'ils continuent à se battre pour nous, il faut qu'ils se sentent en colère.
08:25 Car la réalité a changé.
08:27 Merci beaucoup.

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