Propos de Nicolas Sarkozy sur l'Ukraine: comment sont-ils perçus à l'étranger?

  • l’année dernière
Dans un entretien accordé au Figaro, l'ancien président de la République estime que l'Ukraine "doit rester un pays neutre".

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00:00 Ces propos sur l'Ukraine provoquent des réactions à l'international.
00:03 Dans un entretien au Figaro à l'occasion de la parution de son dernier livre,
00:06 Nicolas Sarkozy a défendu l'idée d'un « compromis » avec Moscou,
00:10 faisant valoir qu'un retour en arrière sur la Crimée est illusoire.
00:14 Il appelle à mieux considérer les lignes rouges fixées par Moscou,
00:17 le refus d'une adhésion de ses voisins à l'OTAN.
00:20 En Russie, le discours plaît.
00:21 Dmitri Medvedev applaudit.
00:23 Les politiciens européens de l'ancienne génération
00:26 avaient bien plus d'envergure que ceux d'aujourd'hui.
00:28 Prenons par exemple Nicolas Sarkozy,
00:30 qui a aidé à résoudre le conflit avec la Géorgie en 2008
00:34 et qui n'a pas perdu son bon sens à ce jour.
00:36 Il a dit que la Crimée était une partie historique de la Russie
00:40 et que l'Ukraine n'avait pas sa place dans l'Union européenne.
00:43 Des déclarations à la fois audacieuses et justes.
00:46 Discours inverse évidemment en Ukraine.
00:48 Le conseiller de Volodymyr Zelensky
00:50 parle d'une « logique criminelle » de l'ancien président français
00:53 et lui attribue une responsabilité dans la situation actuelle.
00:56 C'est l'encouragement par les dirigeants occidentaux
00:58 des plans criminels de Poutine
01:00 de s'emparer de terres étrangères en 2008 et surtout en 2014
01:04 qui a contribué au début d'une agression à grande échelle en Europe
01:06 et au massacre d'Ukrainien.
01:08 Les encouragements de Sarkozy sont une complicité directe
01:11 dans un crime qui dure depuis des années.
01:13 Et le député européen Guy Verhofstadt,
01:15 ancien Premier ministre belge, est sur la même ligne.
01:18 « Faut-il rire ou pleurer ? » écrit-il.
01:20 Et il parle des « erreurs tragiques des dirigeants de la génération Sarkozy ».
01:24 « La presse européenne n'est pas tendre.
01:26 Au Royaume-Uni, The Times simplifie le propos
01:28 de l'ancien président français et titre
01:30 « Laissez la Russie avoir des territoires ukrainiens »
01:33 dit Nicolas Sarkozy.
01:34 Le quotidien allemand Bild fait le parallèle
01:36 avec l'ancien chancelier Gerhard Schröder
01:39 dont les postes d'administrateurs des groupes russes
01:41 Rostnev et Gazprom
01:43 et son amitié avec Vladimir Poutine
01:45 avaient fait polémique.

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