Le ministre l'Education nationale, Gabriel Attal, était en déplacement dans une école de Dijon qui a été incendiée durant les émeutes.
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00:00 Et le premier message que je veux passer, c'est saluer le travail absolument titanesque
00:04 qui a été réalisé dans les communes concernées depuis le mois de juillet.
00:07 Il y a eu l'effroi et ensuite l'effort, l'effort des élus, l'effort des personnels
00:12 de direction, l'effort des enseignants, l'effort des familles, l'effort des entreprises
00:16 qui ont participé aux travaux pour être capables d'apporter une réponse et une solution
00:21 à chaque élève de la République parce que c'est ce que nous leur devons.
00:24 Ce que je peux vous dire aujourd'hui, c'est qu'à l'occasion des émeutes, 250 établissements
00:29 scolaires ont fait l'objet de dégradations, que parmi ces 250 établissements scolaires,
00:35 60 établissements ont fait l'objet d'un départ d'incendie et que sur ces 60 établissements,
00:40 13 d'entre eux ont été particulièrement dégradés.
00:43 Sur ces 13 établissements particulièrement dégradés, 8 pourront rouvrir et accueillir
00:49 des élèves, souvent avec des aménagements et c'est le cas de l'école Champollion
00:54 ici à Dijon.
00:55 Je tiens vraiment à saluer François Rebsamen, le maire, son équipe, le directeur de l'école,
01:01 les enseignants, les services du rectorat, de la préfecture, bref, toute la mobilisation
01:07 qui a eu lieu pour permettre d'accueillir les élèves ici dans leur école.
01:10 Donc 8 écoles qui pourront accueillir leurs élèves souvent avec des aménagements, 5
01:15 écoles qui ne pourront pas accueillir leurs élèves et pour lesquelles nous avons trouvé
01:20 d'autres solutions de scolarisation en lien avec les élus qui sont tous en lien avec
01:25 mon cabinet, évidemment avec les différents rectorats.
01:28 Mais je veux le dire, je m'attache particulièrement à ce que chaque solution trouvée soit une
01:32 solution viable et souvent le diable est dans les détails et c'est jusqu'au dernier
01:36 centimètre qu'on doit regarder les choses.
01:38 Je vous donne un exemple, quand vous avez des élèves qui ne peuvent pas être accueillis
01:41 dans leur établissement scolaire d'origine mais dans un autre établissement, il faut
01:44 garantir qu'il y a des solutions de transport qui sont proposées, c'est ce que font les
01:48 mairies avec, je le dis, beaucoup d'engagement.
01:50 Je vous donne un exemple, à Macon où l'établissement scolaire ne peut pas rouvrir à la rentrée,
01:54 il y a une solution par bus qui est mise en place depuis l'établissement scolaire d'origine
01:59 jusqu'aux établissements scolaires qui accueilleront les élèves.
02:01 C'est aussi le cas à La Verrière où je m'étais rendu.
02:04 Il y a également des questions de cantines, de restauration scolaire, s'assurer que les
02:07 élèves peuvent être accueillis à la cantine dans leur nouvel établissement temporaire
02:12 et que la tarification de la cantine est la même qu'à l'origine.
02:15 Bref, jusqu'au dernier centimètre, nous vérifions que les solutions sont viables.
02:19 C'est ce message de réassurance que je veux passer.
02:22 C'est un enjeu et je pense une garantie très concrète pour les familles.
02:26 Si on prend les cinq établissements qui ne peuvent pas rouvrir, c'est autour de 650
02:31 élèves, 650 familles qui sont concernées.
02:34 C'est un enjeu très concret pour ces familles, mais je crois plus largement que c'est un
02:38 enjeu majeur pour la nation tout entière.
02:39 Parce que l'école, c'est l'âme de la République.
02:43 Quand l'école est touchée, frappée, dégradée, c'est un coup qui est porté à la République.
02:48 Et je pense que ce que nous devons aux Français, c'est de montrer que l'école se tient debout,
02:53 fière, toujours en capacité de s'adapter grâce aux trésors de mobilisation, de réactivité,
02:58 d'inventivité de ses personnels, d'accueillir tous les enfants de notre pays.
03:02 [Musique]
03:05 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]