Les habitants du quartier Pissevin de Nîmes sont encore sous le choc après la fusillade qui a provoqué la mort brutale d'un enfant de 10 ans.
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00:00 Elles sont encore sous le choc. Ces mères de famille se sont rassemblées spontanément en bas des tours du quartier
00:06 après le drame qui a endeuillé l'une de leurs voisines.
00:09 Je me trouvais à un kilomètre d'ici mais quand même de là où j'étais je les ai entendues. Je me suis dit c'est des tirs.
00:15 Une violence quasi quotidienne qui empoisonne la vie de ces habitants.
00:19 Le samedi j'ai vécu cette scène mais c'était plus dans le quartier en haut.
00:25 On faisait une fête pour les enfants, il y avait des enfants un peu de partout et là on les voit arriver cagouler avec les kalaches.
00:31 En après-midi on les voyait comme ça armés. Ils vont même devant les écoles.
00:36 Ici la peur est telle que c'est l'omerta qui règne.
00:39 Il y en a ils ont vu des choses mais par peur ils ne vont pas parler.
00:44 Face à ces réseaux très structurés les habitants se sentent de plus en plus démunis.
00:48 Quand on regarde les jeunes qui font ça, ils n'ont même pas la majorité.
00:53 Voilà pourquoi parce qu'ils pourront s'en sortir.
00:56 Il y avait à l'époque où j'ai aménagé ici, il y avait un poste de police de proximité qui était là.
01:04 Ils ont fermé, ils sont partis.
01:06 Dans cette cité, le quotidien est rythmé par les règlements de compte depuis des années.
01:09 8 en 2020, 3 en 2021. La plupart dans les quartiers de Pizvin, du Chemin Bas et du Mas de Mingue.
01:16 3 secteurs périphériques de Nîmes constitués de barres d'immeubles et de tours.
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