Olivier Marpeau est chirurgien gynécologique à Aix-en-Provence.
Si sa tête vous dit quelque chose c’est parce que vous êtes surement déjà tombé sur une des ses vidéos.
Sur les réseaux sociaux, son compte @mon.gyneco cumule plus d’un million d’abonnés et parmi eux... Emmanuel Macron !
Gynécologie, rigueur, humour et pédagogie au programme de cette consult’ !
Si sa tête vous dit quelque chose c’est parce que vous êtes surement déjà tombé sur une des ses vidéos.
Sur les réseaux sociaux, son compte @mon.gyneco cumule plus d’un million d’abonnés et parmi eux... Emmanuel Macron !
Gynécologie, rigueur, humour et pédagogie au programme de cette consult’ !
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00:00 Il y a beaucoup de patientes qui viennent me voir en consultation parce qu'elles ont vu ma tête sur les réseaux sociaux,
00:03 que ce soit Instagram, TikTok, Facebook ou même YouTube, mais c'était vraiment pas le but.
00:07 Parce que c'est le prolongement naturel de mon activité au quotidien.
00:19 Au quotidien, je suis en consultation avec des patientes, je réponds à leurs questions, je leur explique plein de trucs
00:23 et j'avais envie que cette information médicale soit délivrée à beaucoup plus de monde,
00:27 de manière simple, précise, percutante.
00:29 Oui, il y a beaucoup de patientes qui viennent me voir en consultation parce qu'elles ont vu ma tête sur les réseaux sociaux,
00:37 mais c'était vraiment pas le but. D'ailleurs, je suis complètement anonyme sur les réseaux, je m'appelle Monginéco.
00:41 Il n'y a pas mon adresse, personne ne sait où je suis. Après, c'est sûr que les gens commencent à me reconnaître
00:47 et à me trouver quand ils me cherchent.
00:53 L'humour, c'est très important. Peut-être pas de l'humour carabin avec des blagues un petit peu limites.
01:00 En revanche, le fait de le faire sur un ton un petit peu léger, d'apporter du fun, de l'action, un peu décalé de temps en temps,
01:06 ça apporte beaucoup, oui.
01:08 Au début, je n'en faisais pas trop. Petit à petit, je me détends. Et là, c'était un contexte particulier
01:19 parce que j'étais en vacances dans une piscine et puis comme j'ai la chance d'avoir pas mal de poils, c'était parfait pour accrocher le micro.
01:24 On ne peut pas tout faire, on ne peut pas tout faire bien. L'obstétrique, ça prend beaucoup de temps, ça prend beaucoup d'énergie.
01:32 Il y a les gardes. Et comme j'aimais beaucoup faire de la chirurgie gynécologique, j'avais vraiment l'impression que c'était un frein
01:37 pour le développement de la chirurgie gynécologique. Et depuis que j'ai arrêté l'obstétrique, ça s'est vérifié.
01:40 Je programme beaucoup plus d'interventions chirurgicales, je suis plus en forme au bloc opératoire et j'opère de plus en plus.
01:47 C'est tendu parce que je continue à travailler autant qu'avant. Quand une patiente me pose une question intéressante, je note ça sur un document
01:53 et après ça sert, ça nourrit vraiment tout le contenu que je prépare. Après, je scripte. Après, on tourne.
01:58 Et après, c'est ma femme qui s'occupe du montage et puis des relations avec les contacts qu'on peut avoir grâce à cette activité.
02:11 Ma meuf, elle sait tout en gynéco, elle en sait presque autant que moi. Pas tout à fait, mais pas loin.
02:17 Ça fait deux ans, quand on est dans une relation stable.
02:26 Plutôt Instagram.
02:32 Parce qu'il me suit sur Instagram, pas encore sur TikTok. On a été contactés par un client, un client de l'hôpital.
02:40 Il a été contacté via ma messagerie privée sur Instagram par la cellule de communication digitale de l'Elysée pour promouvoir la vaccination contre le papillomavirus.
02:49 Ils n'avaient qu'une exigence, c'était que je sois en costard et ce n'est pas trop mon habitude dans mes vidéos.
02:54 Je ne suis pas du tout politisé, mais porter comme ça des messages de santé publique, quelle que soit la personne qui me demande, la couleur politique, il n'y a aucun problème.
03:05 J'ai quatre enfants, une fille et trois garçons. Le dernier a dix ans, il n'est pas encore vacciné, mais les trois autres le sont.
03:11 J'ai un problème parce que j'habite avec 100 Provence, mais je suis très PSG. Non, mais je suis né à Paris. Après, mes initiales, c'est OM, donc ça rattrape le coup.
03:26 Un cri de guerre, hein, qu'est-ce que je dis quand j'arrive au bloc en consultation ou à ma secrétaire ou aux enfants ? Je dis souvent "bande de glands", mais ce n'est pas très adapté.
03:36 [Rires]
03:38 [Musique]