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Transcription
00:00 la majorité laisse filer les classes populaires, la victoire de Marine Le Pen est probable pour 2027.
00:05 - Oui, ben comme quoi Gérald Darmanin peut être clairvoyant de temps en temps,
00:08 mais il découvre l'eau chaude. Il a dit quasiment la même chose il y a une dizaine de jours dans le Figaro.
00:14 Vous avez deux blocs en France, c'est assez simple à comprendre.
00:17 Il y a un bloc qui est incarné par Marine Le Pen, par le Rassemblement National,
00:20 qui parle et qui respecte surtout les Français.
00:23 Souvenez-vous en septembre 2021, au début de la campagne présidentielle,
00:27 Marine Le Pen avait mis en thème numéro un le pouvoir d'achat, il y a deux ans.
00:32 C'était la seule. Elle parlait d'insécurité, d'insécurité physique, parce que je pense qu'on en parlera.
00:38 Il y a eu une agression gratuite toutes les 40 secondes en France, insécurité culturelle.
00:41 Elle parlait d'immigration. Et de l'autre côté, vous aviez un autre bloc incarné notamment par Emmanuel Macron
00:46 et sa majorité, dont Gérald Darmanin fait partie.
00:49 Eux, ce sont les gagnants de la mondialisation, puisque Gérald Darmanin...
00:52 - Mais justement, Gérald Darmanin dit que ce n'est pas avec les gagnants de la mondialisation
00:56 qu'on fera 51% des voix.
00:57 - C'est très bien de faire le constat.
00:59 Mais après, il faut mettre la politique en adéquation avec ses propos.
01:02 La politique qu'il mène. Mais ce n'est pas nouveau, parce que là,
01:05 on parle d'Emmanuel Macron, de Gérald Darmanin depuis 2017.
01:08 Mais vous savez, je sais que les auditeurs d'Europe 1 sont férus d'histoire politique.
01:12 Vous vous souvenez de Terra Nova ? C'est un think tank, comme on dit en très mauvais français.
01:16 Une boîte à idées avait conseillé à la gauche, notamment au Parti socialiste, d'abandonner...
01:21 - D'abandonner les classes populaires.
01:22 - Les classes populaires, les classes moyennes, les ouvriers, au profit des minorités.
01:26 Les Français sont clairvoyants. Ils connaissent leur quotidien.
01:29 Ils connaissent leurs préoccupations de tous les jours.
01:32 Encore une fois, c'est le pouvoir d'achat, c'est l'insécurité, c'est l'immigration.
01:37 Monsieur Darmanin, lui, il a beau dire ce qu'il veut, mais c'est un tenant de la mondialisation.
01:43 C'est-à-dire de ce bloc élitaire.
01:45 - Quand vous lui dites quoi ? C'est peine perdue ?
01:47 - Vous avez de belles paroles, mais ce que vous faites depuis des années, c'est complètement en dehors de la plaque.
01:54 Moi, je vous parlais du Figaro, parce que j'ai retrouvé, en préparant l'émission, ce qu'il disait il y a quelques jours.
02:00 Il disait que si la réponse de notre prochain candidat est de s'en remettre aux jurisprudence et aux marchés internationaux,
02:06 Marine Le Pen sera élue.
02:07 Mais il pense à quoi quand il dit, par exemple, les jurisprudence européennes,
02:11 à la Cour européenne des droits de l'homme, à la Cour de justice européenne ?
02:14 Marine Le Pen avait, dans son programme électoral, et c'est toujours d'actualité, une réponse très simple.
02:18 Il faut changer la constitution française pour faire en sorte que nous retrouvions notre souveraineté.
02:23 - En attendant, le ministre de l'Intérieur est sur le front des violences, sur fond de trafic de drogue, comme anime.
02:32 Il est à la hauteur ?
02:34 - Non, écoutez, on parlait de dégâts collatéraux, je crois.
02:38 C'est pour parler de ce pauvre petit gamin de 10 ans qui a été tué.
02:41 C'est surtout un dégât de la politique menée par Gérald Darmanin, le garde des Sceaux, et tous ceux qui les ont précédés.
02:48 Dans le Figaro de mercredi, il y avait, je crois que d'ailleurs vous avez passé ce syndicaliste policier dans le portage de 8h2, SGPFO,
02:57 qui dit "moi j'ai commencé à Nîmes en 1998".
03:02 Et la situation, elle était déjà similaire.
03:04 C'est-à-dire qu'en 25 ans, il ne s'est rien passé.
03:06 25 ans, si on prend que les présidents de la République, c'est Chirac, c'est Sarkozy, c'est Hollande et c'est Macron.
03:13 C'est encore plus de premiers ministres et de ministres de l'Intérieur.
03:16 Alors ça c'est pour le constat, et maintenant il va falloir réparer.
03:19 C'est-à-dire que ça passe par la chaîne pénale qui doit suivre.

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