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00:00 Bonjour, aujourd'hui nous avons la chance d'être en présence de M. Zekasiso.
00:10 M. Zekasiso, bonjour, merci de nous faire l'honneur d'être avec nous aujourd'hui.
00:15 Pourriez-vous tout simplement vous présenter et nous en dire davantage sur la personne
00:19 que vous êtes ? Bonjour Nathan, bonjour, merci en tout cas.
00:23 D'abord, pour moi c'est vraiment un honneur d'être ici dans le studio de Bell Africa
00:30 Media que je connais depuis des années, mais c'est seulement pour la première fois
00:36 que je vous rencontre ici.
00:38 Je suis très heureux, vraiment très ravi de vous parler aujourd'hui.
00:41 Qui suis-je ? Moi je m'appelle Zekasiso justement, je suis né au Congo, je suis d'origine
00:50 congolaise, je suis donc belge d'origine congolaise du Katanga, dans la région, aujourd'hui
01:00 on parle des zones, des communes de Sandoa dans la province du Katanga.
01:08 C'est là où j'ai grandi.
01:10 Il est arrivé un moment, je suis parti en Angola avec le problème de la guerre du
01:24 Katanga que les belges connaissent bien.
01:26 Depuis la guerre du Katanga, je m'étais réfugié en Angola.
01:30 Là en Angola, j'ai travaillé à l'ambassade du Congo, j'ai pu travailler à l'ambassade
01:37 du Congo là-bas en Angola pendant ce grand moment.
01:43 Et en 90, j'ai quitté l'Angola pour venir ici parce que ça n'allait pas dans la politique
01:53 congolaise, un peu de poursuite suite à d'autres problèmes politiques.
01:59 Donc je suis venu demander asile ici en Belgique, ça c'est en 90 que je suis venu demander
02:08 asile en Belgique.
02:11 Je n'ai pas pu obtenir l'asile parce que j'étais finalement réglarisé comme tout
02:20 le monde dans le cadre humanitaire, comme je devrais vous le dire après peut-être.
02:26 Donc j'étais réglarisé dans cette masse de réglarisation.
02:32 J'ai travaillé ici dans l'enseignement chez nous à Verviers et puis j'ai travaillé
02:38 comme fonctionnaire au CPS, au centre d'aide sociale de Verviers.
02:52 M. Zeka, vous n'êtes pas le seul président de votre association.
02:56 Il y a une coprésidente aussi qui travaille avec vous qui est justement porteuse d'un
03:01 projet futur qui vise à l'intégration au niveau européen.
03:05 Pourriez-vous rapidement introduire ce projet-là ?
03:11 Oui, merci.
03:12 C'est-à-dire que nous avons quand même des partenaires.
03:17 Ici, je vais vraiment demander que Mme Aïcha vienne se présenter pour vous expliquer sur
03:28 les projets que nous sommes en train de mettre en place.
03:30 C'est elle qui a vraiment conçu le projet.
03:33 J'aimerais qu'elle en parle elle-même.
03:36 Mais de manière globale, nous sommes en train de travailler sur un projet que nous allons
03:42 présenter au niveau européen, au niveau de la Belgique pour que nous puissions être
03:48 soutenus pour soutenir vraiment l'intégration des associations que nous appelons associations
03:56 citoyennes, donc la coordination des associations citoyennes.
03:59 Nous avons donc un local à l'avenue Louis pour cette coordination des associations citoyennes
04:07 qui va se concentrer vraiment sur l'intégration.
04:12 C'est un partenariat avec l'ASBEL, donc le Centre Européen de Recherche et de Stratégie
04:24 que Aïcha préside.
04:27 C'est elle qui est la présidente de ce centre européen-là.
04:33 Nous sommes des partenaires.
04:36 Les amis du monde cherchent toujours des partenaires sur des projets comme nous sommes
04:43 en train de préparer aussi un partenariat avec OPAM.
04:46 C'est un mouvement, OPAM c'est l'organisation panafricaine mondiale.
04:51 Nous allons mettre aussi des partenariats pour pouvoir travailler avec les gouvernements,
04:59 comment nous pouvons rapprocher les gouvernements.
05:02 Nous attribuons justement, comme je l'ai dit, les thématiques.
05:06 Nous allons donner à OPAM la thématique de la bonne gouvernance.
05:12 Nous cherchons toujours des partenariats avec les associations que nous identifions, qui
05:18 sont actives dans un secteur défini.
05:22 Merci beaucoup pour cette introduction.
05:23 Ma première question va considérer bien entendu votre ASBEL.
05:27 Concrètement, qu'est-ce que les amis du monde entier et dans quel contexte s'est
05:32 créée cette ASBEL ?
05:33 C'est une bonne question.
05:36 Les amis du monde entier, d'abord, je pense qu'à cette époque-là, je ne sais pas,
05:45 en 1998, il y avait l'Occupation des Eglises par les Sans-Papiers.
05:54 C'était pour militer pour la régularisation des personnes qui n'avaient pas de papiers.
06:01 Ce mouvement qui avait commencé en France par l'occupation de l'église Saint-Bernard
06:07 de Paris a fait que nous tous avons pu comprendre que c'était une opportunité de nous battre
06:16 ensemble.
06:17 Ici, on a pu aussi faire la même chose.
06:19 On a équipé l'église de Beguinage à Bruxelles et l'église de Saint-Bernard de
06:28 Lambertmont chez nous à Verviers.
06:30 En tout cas, le mouvement a pris de l'ampleur mondiale.
06:34 En 2000, nous avons pu gagner la régularisation, qu'on appelait une régularisation massive.
06:47 Vraiment, 90% de tous ceux qui ont participé avec nous dans ce mouvement étaient régularisés.
06:53 On s'était convenu d'arrêter l'occupation des églises pour maintenant nous concentrer
07:01 dans la participation à la citoyenneté, la participation à la vie comme toute autre
07:08 personne.
07:09 C'est comme ça que nous avons créé les Amis du Monde.
07:12 Récemment, je pense que les Amis du Monde entier ont aussi été à la base de la création
07:17 du mouvement Missique.
07:18 Voilà, justement.
07:19 Missique, c'était justement créé par les Amis du Monde pour mettre beaucoup d'accent
07:25 sur la participation des Africains.
07:28 Parce que les Africains ont créé les Africains de diaspora, diaspora africaine surtout, et
07:34 des autres sociétés civiles.
07:37 Ma question suivante, M.
07:38 Zekar, concerne la manière à laquelle vous êtes en mesure de faire entendre votre voix
07:43 au niveau du monde politique.
07:44 Parce qu'on sait que c'est de là que les changements émanent.
07:48 Comment faites-vous à votre niveau pour faire entendre justement votre voix dans ce monde-là?
07:53 Par rapport à l'association des Amis du Monde?
07:57 Oui, oui.
07:58 Comment nous touchons les politiques?
07:59 C'est à travers ces personnes-là que nous désignons comme des représentants des communautés,
08:05 des représentants des groupes.
08:06 Dans chaque secteur, nous avons des personnes qui sont actives, qui font le travail des
08:13 Amis du Monde, de faire connaître les mouvements.
08:16 C'est comme en politique, nous avons beaucoup de compatriotes qui sont engagés en politique,
08:23 qui portent aussi nos voix.
08:25 Et puis, votre ESBL a-t-elle une représentation permanente en Belgique?
08:30 Nous sommes à Verviers.
08:32 C'est vrai qu'on n'a pas un local officiellement reconnu, mais nous sommes à Verviers.
08:42 La permanence, c'est une permanence sur rendez-vous.
08:48 Quelqu'un qui veut bien nous voir, il peut toujours prendre contact avec nous.
08:54 On se rencontre partout.
08:57 Il y a beaucoup de locaux disponibles.
09:00 Chez nous, on fait des réunions.
09:02 La ville nous laisse des salles disponibles pour des réunions, pour des rencontres.
09:08 C'est comme ça qu'on fait des activités, des rencontres avec le public.
09:14 Très bien.
09:15 Et puis, ma dernière question concerne les futurs grands projets de votre ESBL.
09:21 Pourriez-vous les introduire rapidement?
09:24 Les grands projets, en tout cas, jusqu'à aujourd'hui, nous travaillons beaucoup sur
09:30 ce que je vous ai déjà dit, les mouvements que nous avons créés, les MISIC.
09:34 Les MISIC, c'est un mouvement que nous avons créé pour rassembler les associations, parce
09:40 que nous savons que les associations, surtout les associations africaines, sont beaucoup
09:46 dispersées.
09:47 Il faudrait que nous ayons toutes ces associations dans un seul mouvement, avec des représentants
09:55 de chaque domaine.
09:56 C'est ce que nous sommes en train de faire.
09:59 Nous avons déjà comptabilisé d'abord le nombre d'associations.
10:03 Nous sommes déjà plus de 350 associations qui sont déjà enregistrées et nous avons
10:11 une centaine de délégués dans différents secteurs, donc l'entrepreneuriat, l'agriculture,
10:22 la coopération et le développement.
10:24 Nous avons donc des délégués qui font que nous soyons vraiment, que nous puissions rassembler
10:30 ces associations.
10:32 Les Amis du Monde est une association ouverte à toute personne, quelle que soit la nationalité,
10:38 mais les MISIC, ça représente ces associations africaines qui sont rejetées, dispersées,
10:43 qu'il faut rassembler.
10:44 - Je vous ai demandé de vous présenter la différence concrète entre les Amis du Monde
10:49 entier, dont vous êtes le président, et le mouvement MISIC.
10:52 - D'abord, les Amis du Monde, pour les Amis du Monde, nous voyons que nous nous concentrons
10:59 sur les individus.
11:00 C'est-à-dire sur les leaders, les présidents des associations.
11:05 Ça, c'est les Amis du Monde.
11:07 Donc, pendant que le MISIC regroupe les associations.
11:10 Donc, nous pensons que les leaders, il faut les former, il faut les sensibiliser, il faut
11:16 les amener à s'habituer avec nous pour pouvoir leur attribuer des responsabilités.
11:25 Donc, il faut vraiment les identifier aussi, parce que beaucoup sont dispersés, on ne
11:31 sait pas ce qu'ils font, qui sont-ils.
11:34 Il faut les identifier.
11:36 C'est ça le travail des Amis du Monde.
11:38 Donc, on a des listes des présidents des associations qui sont connus par rapport à
11:45 ce qu'ils font déjà, chacun dans son secteur.
11:48 Et par rapport à ce qu'ils font, nous leur attribuons la responsabilité dans le MISIC
11:55 qui est le mouvement des associations.
11:56 Donc, nous avons les Amis du Monde pour les leaders associatifs et politiques qui sont
12:04 actifs et nous avons le MISIC pour rassembler les associations.
12:10 Quels sont les champs d'action concrets de votre SBL pour permettre justement au monde
12:15 de la diaspora africaine d'en profiter, de leur permettre d'avoir une meilleure intégration
12:20 et justement pouvoir participer à la citoyenneté en Belgique ou à l'international ?
12:24 D'abord, c'est-à-dire que, comme je vous ai dit, les diasporas sont dans la dispersion.
12:33 Donc, le fait même de les rassembler d'abord, de les rassembler pour leur permettre de se
12:40 connaître les uns les autres, c'est déjà un grand travail.
12:44 C'est vraiment un grand travail déjà.
12:46 Et connaître chacun, ce que chacun fait, et les mettre, les lancer dans le public,
12:56 les présenter dans les institutions parce qu'on en fait des listes, des identifications
13:05 et puis on profite de tous les réseaux sociaux pour les faire connaître aussi au grand public.
13:15 Quel rôle jouez par les délégués que vous nommez ?
13:18 Les délégués, c'est-à-dire d'abord, on voit ce que l'association fait d'abord.
13:25 Donc, on identifie un délégué par rapport à ce qu'il fait déjà.
13:29 Alors, on lui attribue la responsabilité de gérer son secteur parce que la chaque
13:35 secteur… Je vous donne l'exemple d'un délégué chargé de l'agriculture par exemple.
13:41 Il y a beaucoup d'associations qui font des activités, qui sont vraiment engagées
13:47 dans l'agriculture.
13:48 Donc, nous voyons parmi eux, quelle est la personne qui est vraiment active et qui peut
13:53 accepter aussi de prendre cette responsabilité.
13:56 Nous sommes des volontaires, vous voyez, ce n'est pas aussi facile.
13:59 Donc, nous avons quand même des volontaires prêts à accepter de recenser les autres
14:06 dans ce secteur-là.
14:07 Donc, chaque délégué a un secteur comme par exemple l'entrepreneuriat qui s'occupe,
14:15 il doit s'occuper de tous ceux qui sont actifs dans le secteur de l'entrepreneuriat.
14:20 Ainsi que celui qui est dans le média, il doit s'occuper de tous ceux qui sont actifs
14:26 dans le média, ceux qui sont dans la coopération et développement, dans la culture.
14:33 Mais il faut qu'il y ait quelqu'un comme personne de référence qui doit les connaître,
14:39 les identifier, les recenser, les rassembler.
14:42 Et avec l'objectif de dire que nous pouvons alors être les interrupteurs face aux institutions
14:53 et peut-être arriver à déboucher un jour un moyen de les financer si on arrive à se
14:59 faire connaître par les pouvoirs publics qui nous accompagnent.
15:06 Très bien.
15:07 Et justement, j'aimerais demander sur une chose, vous aviez insisté sur le fait que
15:10 vous êtes avant tout volontaire et on sait que dans le milieu associatif, il y a une
15:14 réelle nécessité de se faire financer par des pouvoirs publics.
15:17 Quelle peut être votre influence pour permettre à toutes les associations qui vous entourent
15:22 et que vous essayez de regrouper de leur permettre d'avoir un financement ? Pouvez-vous jouer
15:27 une influence là-dedans ?
15:28 Oui, oui, je pense que c'est ce qui manque aux pouvoirs publics.
15:35 On ne sait pas nous identifier parce que nous sommes dans la dispersion.
15:39 Nous savons qu'il y a d'autres associations qui sont soutenues, financées de manière
15:45 vraiment individuelle, sélective.
15:47 Nous pensons que ça ne suffit pas.
15:51 C'est à partir des présentations des mouvements, des sectaires, que nous sommes connus aussi.
16:00 Entre temps, nous avons des réseaux sociaux pour tout celui qui a besoin de participer
16:08 à notre mouvement.
16:11 Ils nous envoient seulement leur nom, leur adresse.
16:17 C'est très facile, nous simplifions vraiment la façon d'adhérer à notre mouvement.
16:25 C'est de nous donner seulement leur nom envoyé par les emails que nous publions.
16:30 Et à travers ces associations qui sont déjà avec nous, que les autres sont en train d'être
16:35 sensibilisés.
16:36 Monsieur Zeka, quel est le lien qui existe entre votre mouvement et le continent africain ?
16:43 Quels sont les ponts que vous essayez de créer ?
16:46 Les ponts, comme je l'ai déjà dit, ce sont plusieurs thématiques que nous attribuons
16:53 aux représentants des associations.
16:56 Nous avons beaucoup de représentants aussi qui sont en Afrique, qui sont dans plusieurs
17:03 secteurs.
17:04 Nous faisons le travail, c'est-à-dire que nous avons par exemple les déréguliers qui
17:10 sont chargés de la coopération et du développement.
17:14 Nous avons beaucoup qui sont ici mais qui travaillent avec les Africains.
17:19 Donc par les moyens des réseaux sociaux, toutes les associations africaines nous découvrent.
17:28 Elles adhèrent au mouvement et nous les classons aussi dans les secteurs dans lesquels elles
17:36 sont actives.
17:37 Par exemple, si le secteur de la coopération et du développement, quand nous avons un
17:44 représentant ici, un représentant de la coopération, va rassembler aussi les associations qui sont
17:52 en Afrique, qui sont de la coopération.
17:54 Ceux qui sont les représentants de l'agriculture, ils ressemblent aussi ceux qui sont au terrain,
18:01 sur les terrains agricoles au niveau de l'Afrique.
18:04 Ils sont rassemblés dans la diaspora et ceux qui sont aussi de la société civile au niveau
18:10 du pays.
18:11 Nous faisons donc cohésion, nous nous rassemblons.
18:15 C'est comme ça que nous faisons les ponts, c'est avec l'adhésion de ces associations
18:21 à notre mouvement.
18:22 Parce que notre mouvement, comme nous l'avons dit, c'est le mouvement international pour
18:27 la construction des identités collectives.
18:29 Donc la volonté de participer à cette construction des identités fait que les Africains trouvent
18:37 aussi leur place.
18:38 Quels sont les efforts que vous faites pour essayer d'entrer en contact avec la jeunesse
18:43 afro-descendante pour que les objectifs que vous défendez, les jeunes de la diaspora,
18:49 qu'elles puissent aussi s'y retrouver et avoir envie justement d'entrer en contact
18:52 avec vous ?
18:53 C'est la même chose que nous faisons avec tous les autres.
18:56 C'est-à-dire que nous recensons les représentants de la jeunesse.
19:02 Donc nous avons des associations de jeunes qui sont aussi dans ce mouvement et les présidents
19:08 des mouvements que nous organisons.
19:14 Donc avec un représentant au niveau international et les représentants de niveau de chaque
19:21 pays, nous les rassemblons.
19:24 Donc nous aidons les associations de jeunesse à se reconnaître avec les autres et à améliorer
19:31 aussi leurs objectifs dans leur secteur.
19:33 Chacun dans son secteur.
19:35 Donc vraiment la responsabilité doit être à chacun.
19:40 Nous faisons que la coordination les rapproche, les fait connaître avec les autres, mais
19:46 ils sont chacun dans son secteur.
19:48 Avez-vous déjà entendu parler du match back ?
19:50 Non, je pense que vous pouvez m'expliquer c'est quoi.
19:54 C'est pourquoi je vous dis qu'il y a tellement beaucoup de choses que nous ne connaissons
20:00 pas, mais notre combat c'est d'arriver à se connaître.
20:03 Je vais vous expliquer brièvement.
20:06 Le match back, le groupe dont j'ai fait partie, est une organisation étudiante qui
20:10 a pour but de mettre en avant les problématiques socio-économiques liées au continent africain,
20:15 mais aussi de promouvoir et de mettre en avant les opportunités d'investissement et de
20:19 développement économique sur le continent africain.
20:21 Pour ce faire, nous organisons des conférences, des interviews avec des leaders afro-descendants
20:29 qui pourraient justement permettre de vulgariser toutes les choses qu'on a envie de mettre
20:32 en avant et de rendre accessible aux gens qui sont intéressés par le monde économique
20:37 du continent africain, à pouvoir justement avoir des informations sur une plateforme
20:41 assez simple d'accès, compréhensible.
20:44 Voilà un peu les activités.
20:47 C'est où le siège en Belgique ?
20:50 Oui, nous sommes basés à la Solvable Social Economic Stem Administration qui envoie la
20:55 faculté d'économie de l'Université de Bruxelles.
20:58 C'est un groupe d'étudiants qui a décidé de lancer ça depuis déjà deux ans maintenant
21:04 et qui commence à être de plus en plus actif dans ce milieu-là.
21:09 Voilà, nous avons vraiment du mal à connaître tout ce que font les associations, mais nous
21:17 pensons que quand nous avons une représentation de la jeunesse, c'est à partir de ces représentants
21:26 de jeunes que nous allons connaître les autres jeunes.
21:29 Oui, mais une fois que nous les retrouvons, on les fait approcher pour qu'ils se connaissent
21:36 et qu'ils aient aussi un mouvement dans l'ensemble des mouvements que nous mettons en place.
21:44 C'est vraiment une bonne chose aussi de faire ce que vous faites, c'est très important,
21:49 mais il est aussi important de connaître les autres qui sont dans les autres secteurs,
21:53 qui sont, qui vous êtes.
21:55 Il y a tellement beaucoup de choses qui se font, mais parfois on manque de se rapprocher
22:01 entre les leaders, parce que les Amis du Monde, nous travaillons sur les leaders.
22:05 Comment les approcher avec les autres ? On pouvait vous présenter aussi les représentants
22:12 de jeunes qui sont avec nous.
22:13 Avec eux, vous allez les aider, parce que vous êtes en Belgique, vous savez que les
22:18 Africains ont aussi besoin de la diaspora jeune, de faire la connexion avec la diaspora
22:27 jeune.
22:28 Donc, si nous pourrions avoir vos coordonnées, on peut aussi demander aux représentants
22:34 de jeunes de vous contacter, de voir dans quelle mesure vous pouvez travailler ensemble.
22:41 M. Zekam, merci beaucoup pour les réponses à toutes ces questions, pour avoir présenté
22:46 cette association, donc les Amis du Monde entier, une organisation qui a un projet louable
22:52 et vraiment porteur d'avenir et de très bonnes choses.
22:58 Donc, merci encore à vous.
23:00 C'est moi qui vous remercie vraiment de m'avoir accueilli dans ce studio aujourd'hui.
23:06 Ce n'est pas facile, je n'ai pas l'habitude de me mettre devant la télé, mais voilà.
23:12 Je pense que j'ai fait le moins qu'il fallait.
23:16 Je dois vous remercier.
23:18 Votre volonté de nous faire connaître un peu au grand public.
23:23 Merci pour ces réponses et merci d'avoir présenté votre SB et les Amis du Monde entier
23:28 aujourd'hui.
23:29 C'est maintenant que la rencontre avec M. Zekam touche à sa fin.
23:32 Merci de nous avoir écoutés, de nous avoir suivis et à très bientôt.
23:35 Merci à tous.
23:36 Au revoir.
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