Georges Fenech : «Il y a une volonté commune des élus de Corse et de leur population pour ne pas que leur territoire ressemble à celui du continent»

  • l’année dernière
Invité sur CNEWS pour évoquer la question des émeutes, le chroniqueur politique Georges Fenech estime qu'«il y a une volonté commune des élus de Corse et de leur population pour ne pas que leur territoire ressemble à celui du continent».

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Transcript
00:00 -Oui, et depuis le début de notre émission,
00:02 on se lamente, finalement,
00:04 une forme de fatalisme, en tout cas, on constate.
00:07 On a parlé des exécutions à la Kalachnikov,
00:11 fatalité.
00:12 Trafic de drogue, fatalité.
00:15 Impossibilité de protéger nos frontières,
00:18 c'est la fatalité.
00:20 Les émeutes, on en a connues, il y a eu celle du mois de juin.
00:23 On va essayer de comprendre.
00:25 On en est de la réflexion pour comprendre
00:28 et pour prendre sur tout, sortir de cette lamentation permanente,
00:32 passer à une action véritablement,
00:35 pour empêcher qu'on puisse revoir ces scènes.
00:39 J'ai encore le souvenir des scènes de 2005
00:42 et celles de 2007,
00:44 qu'on a un peu passées à la trappe,
00:46 mais je m'en souviens très bien.
00:49 Et puis, il y a eu celles de 2023
00:51 et probablement qu'il y en aura d'autres
00:54 si on ne fait pas en sorte
00:56 que ces quartiers, ces individus,
00:58 soient mis vraiment dans l'état de droit.
01:02 Actuellement, ils n'y sont plus.
01:05 Donc, j'attends, je ne sais pas si vous avez des nouvelles,
01:09 de la réflexion pour comprendre ce qui s'est passé au mois de juin.
01:12 On attend toujours les retours
01:15 pour savoir qu'est-ce qu'il faut mettre en place
01:18 pour empêcher que les commissariats ne soient pas détruits,
01:21 que les écoles ne soient pas détruites, etc.
01:24 Donc, il y a un moment, si vous voulez,
01:26 où les Français vont ressentir
01:28 une forme d'exaspération totale,
01:31 en disant "est-ce que le politique peut ou ne peut pas ?"
01:35 Actuellement, on a le sentiment que le politique ne peut pas
01:38 et qu'on est là à débourser...
01:40 On a entendu "le casseur, casseur-payeur",
01:43 mais vous avez raison, ils ne vont pas payer.
01:45 Ils ne vont pas payer des dizaines de millions d'euros.
01:48 La facture sera sur nos impôts.
01:50 Donc, voilà, on a une forme de fatalisme
01:53 et on attend qu'il y ait une politique d'action, véritablement,
01:58 qu'on ne revoie plus, ces scènes-là.
02:01 - Je vais faire un petit pas de côté
02:03 et on va donner la parole au père.
02:05 Cette fatalité, vous avez vu ce qu'il s'est passé en Corse ?
02:08 Quand il y a eu deux policiers municipaux
02:10 qui ont été pris... - Une réaction citoyenne.
02:12 - Une réaction citoyenne, avec une mobilisation de 700 Corses
02:15 qui sont allées dans le quartier
02:17 où ces deux policiers municipaux
02:19 avaient été y conduits par les trafiquants en disant
02:21 "Attention, on est en Corse ici, on ne veut pas de vous."
02:24 - Par ailleurs, il n'y a pas eu des meutes.
02:26 - Il n'y a pas eu des meutes.
02:27 - Mais c'était pour répondre au standard.
02:30 - Il n'y a pas eu des meutes,
02:31 parce qu'il y a une volonté commune des élus de Corse
02:35 et de la population pour ne pas que leur territoire,
02:38 leur quartier, leur ville ressemble, malheureusement,
02:41 à celle beaucoup trop nombreuse du continent.
02:43 (Générique)
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