Diallo : «La meilleure équipe possible» pour les JO - Foot - Bleuets
Après avoir fixé l'objectif au podium, le président de la 3F a expliqué avoir rencontré des présidents de club avant les vacances pour les convaincre de libérer leurs joueurs pour la compétition.
Transcript
00:00 Comment convaincre les clubs de libérer les joueurs lors des Jeux olympiques l'année prochaine ?
00:04 On sait que c'est problématique.
00:06 Comment les convaincre ?
00:08 Je vais commencer ?
00:11 Allez-y.
00:12 Ok.
00:13 C'est évidemment une des clés, puisque pour les JO, c'est pas une table FIFA,
00:19 et donc il n'y a pas d'obligation de libérer les joueurs.
00:22 Et donc on a commencé, moi j'ai commencé, même avant les vacances,
00:27 à voir les clubs professionnels pour les sensibiliser à l'événement historique qui sont les JO.
00:33 Nous allons poursuivre tout au long de l'année, je pense que ici même,
00:40 on va organiser un certain nombre de rencontres avec les clubs professionnels,
00:43 avec les présidents, avec les entraîneurs, avec les gens des Jeux olympiques.
00:48 J'ai des contacts évidemment avec Tony Estanguet pour faire partager cet amour de l'olympisme
00:55 et de faire en sorte qu'au moins les clubs français, dont les joueurs pourraient être sollicités,
01:00 s'inscrivent dans quelque chose qui va être quelque part un intérêt national,
01:06 à faire en sorte qu'on puisse bâtir la meilleure équipe possible sur notre sol pour les JO.
01:12 Donc toute l'année, on va aller au contact des clubs pour trouver les solutions,
01:18 parce que c'est pas simple, il y a l'Euro avec l'équipe de France A,
01:22 il y a le championnat qui recommencera ensuite,
01:25 donc il y a tout un enchaînement de calendriers qui est compliqué.
01:28 Mais on va tout au long de l'année, régulièrement, faire les démarches auprès des clubs
01:32 pour les convaincre de s'inscrire, encore une fois, dans un projet qui est un projet d'intérêt national.
01:37 Bravo, bien dit. Non, non, non, mais blague à part, c'est vrai que quand même,
01:44 ça coule de source pour moi quand je pense aux JO.
01:48 Encore une fois, je vais nommer le coach Domenech, mais j'ai pas souvent pleuré sur un terrain
01:52 ou dans un vestiaire et qu'on s'est fait éliminer par les Italiens.
01:55 Dans notre génération, on était tous en train de pleurer.
01:57 Je savais pas que j'allais faire l'Euro 2000, mais ça me tenait à cœur de faire les JO.
02:03 Donc en tant qu'ancien joueur, j'ai du mal à comprendre comment,
02:07 enfin ce qui s'est passé pour les derniers JO au Japon.
02:12 C'est quand même les JO olympiques. Pour moi, c'est Marie-José Perrec, c'est les Barjot, j'en passe.
02:22 Tu refuses pas ça, mais après je peux comprendre que de temps en temps,
02:28 il y a des gens qui pensent différemment parce qu'ils pensent à leur saison,
02:32 ils pensent à ce qu'il y a à penser, c'est tout à fait normal.
02:35 Mais c'est quand même les JO, c'est dans le titre.
02:38 Tu devrais normalement pas refuser ça, mais il va falloir avoir des discussions,
02:43 président, comme vous l'avez dit, se déplacer voir les équipes.
02:46 Pas seulement que pour les JO, de temps en temps aussi pour libérer les joueurs en moins de 21.
02:51 C'est pas toujours évident.