Les 4 vérités - Sophie Binet

  • l’année dernière
Chroniqueur : Thomas Sotto 


Ce matin, Thomas Sotto reçoit Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, dans les 4 vérités.

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Transcript
00:00 Bonjour et bienvenue dans les 4V, Sophie Binet.
00:05 Vous avez un triple regard sur la rentrée scolaire, celui de la leader syndicale que vous êtes évidemment,
00:09 celui de la CPE, conseillère principale d'éducation que vous avez été pendant des années,
00:13 et puis sans doute aussi celui de la maman que vous êtes.
00:16 Qu'est-ce que vous vous êtes dit ce matin en pensant à cette rentrée dans ce 4 septembre ?
00:19 J'ai pensé très fort aux millions de familles, d'élèves et d'enseignants,
00:23 parce que c'est un moment important la rentrée et on a toujours un peu la boule en ventre en fait.
00:27 Et la boule en ventre des élèves, les enseignants l'ont aussi, les élèves ne se rendent pas forcément compte.
00:31 Vous l'aviez quand vous étiez CPE, la boule en ventre ?
00:33 Ah quand même, c'est un moment important, où il se passe beaucoup de choses.
00:37 Et puis j'ai aussi pensé que la rentrée n'est pas facile pour de nombreuses familles
00:42 qui n'ont pas les moyens de boucler leur fin de mois et parce que ça coûte cher la rentrée,
00:46 donc ça c'est une vraie problématique.
00:48 Et puis par le fait qu'on manque énormément d'enseignants et d'enseignantes,
00:52 on a 3 000 postes vacants et donc il y a beaucoup d'élèves qui seront sans enseignants ou enseignantes devant eux,
00:57 au moins sans enseignants titulaires.
00:59 Donc il y a de vraies inquiétudes sur la capacité à avoir des enseignants devant tous les élèves.
01:03 Mais qu'est-ce qu'il faudrait faire de plus que le gouvernement essaye de recruter ?
01:06 On manque de candidats, il y a des augmentations de salaire pour tout le monde,
01:09 125 à 250 euros pour tous dès la rentrée, un budget d'éducation qui est en très forte progression.
01:14 Qu'est-ce qui ne va pas en fait ? Qu'est-ce qu'il faudrait changer ?
01:17 Il faudrait deux choses. D'abord il faudrait vraiment revaloriser le métier d'enseignant
01:21 et le pacte qui va y répondre.
01:23 Donc les 125 à 250 euros nets à Rouen ?
01:25 Oui, mais c'est en échange de nouvelles tâches alors que les enseignants ont déjà un temps de travail très élevé,
01:30 contrairement à toutes les caricatures entretenues.
01:32 Les chiffres montrent que les enseignants et les enseignantes travaillent pas loin de 45 heures par semaine,
01:38 donc c'est un des temps de travail les plus élevés en Europe.
01:40 Donc il faudrait vraiment les revaloriser.
01:42 Et puis la CGT propose de rétablir les pré-recrutements,
01:45 c'est-à-dire des dispositifs de pré-recrutement après le bac ou après le bac +2
01:49 avec un salaire en échange d'un engagement à travailler dans l'éducation nationale un nombre d'années données.
01:54 Donc rendre en quelque sorte pendant quelques années ce qu'on a appris et pendant lequel on a été payé.
01:58 Exactement, ce qui permet d'avoir un dispositif social,
02:01 parce qu'aujourd'hui le recrutement se fait au niveau master,
02:03 c'est très difficile pour les étudiants et étudiantes de payer leurs études
02:07 avec des concours qui sont aussi très sélectifs,
02:09 et donc ça permettrait d'avoir une mesure sociale pour diversifier le recrutement.
02:13 Sophie Binet, vous dire qu'en principe on ne verra plus d'abaya dans les établissements français,
02:16 c'est quelque chose qui vous plaît, qui vous satisfait, qui vous rassure en ce 4 septembre ?
02:20 J'ai interpellé le président de la République sur cette question-là,
02:23 parce que je pense que c'est très dangereux de faire la rentrée scolaire sur cette annonce-là
02:28 avec une annonce au 20h, pour deux raisons.
02:31 D'abord parce que ça occulte les vraies questions dont j'ai parlé tout à l'heure,
02:35 et ensuite plus grave parce que ça stigmatise une partie de la population,
02:39 toujours la même au hasard, alors que cette question elle concerne
02:42 au plus élevé selon les chiffres de l'éducation nationale, d'ailleurs, 150 établissements sur 55 000.
02:48 Vous êtes pour l'interdiction ou pas ? Même s'il y a d'autres problèmes.
02:50 Vous êtes pour l'interdiction de l'abaya dans les établissements scolaires ?
02:52 Je suis pour l'interdiction des signes religieux.
02:54 Après cette annonce, elle pose deux problèmes.
02:56 Le premier c'est, est-ce que c'est au ministre de l'Éducation de définir ce qui est un signe religieux ou pas ?
03:00 Et sur l'abaya, il y a débat.
03:02 Et d'ailleurs si on commence à dire que l'abaya c'est un signe religieux,
03:05 on voit bien derrière que là c'est le débat sur...
03:08 Pour vous ça se débat ?
03:09 Ça se débat. Et c'est certainement pas la CGT qui doit dire si c'est un signe religieux ou pas.
03:13 Mais la question qui est posée c'est, qui doit le faire, sachant que le Conseil du culte musulman
03:18 dit que ça n'est pas un signe religieux.
03:20 Donc il y a en tout cas un débat sur qui...
03:22 Parce qu'à preuve du contraire, c'est pas une association religieuse qui décide des règles de laïcité à l'école.
03:26 Non, mais par contre de savoir si c'est un signe religieux ou pas,
03:29 je pense que c'est une vraie question de savoir si c'est le ministre de l'Éducation nationale qui doit le décider.
03:33 Alors la première ministre en a parlé hier, elle dit "il n'y a pas de stigmatisation",
03:35 dit Elisabeth Borne, "il y a une loi qui doit s'appliquer", point.
03:39 La loi de 2004.
03:40 Il y a une loi qui doit s'appliquer, mais moi ce que j'aimerais,
03:42 si la laïcité est devenue la grande cause nationale du gouvernement,
03:45 ce qui ne serait pas une mauvaise chose, parce que je pense qu'il y a de vraies questions à poser en matière de laïcité,
03:49 moi j'aimerais entendre le gouvernement parler de l'explosion de l'enseignement privé,
03:53 puisqu'il n'y a jamais eu autant d'élèves accueillis dans l'enseignement privé.
03:57 Bon, je pense que le gouvernement sait de quoi je parle,
03:59 puisque le ministre de l'Éducation y a fait toute sa scolarité.
04:01 C'est peut-être de ça dont il faudrait parler,
04:03 mais je pense que de la situation de 150 établissements scolaires.
04:05 Ce n'est pas un but forcément d'en faire sa scolarité,
04:07 on n'est pas moins bien ou moins bon citoyen quand on est dans le privé ou dans le public.
04:09 Non, mais par contre, quand on défend la laïcité et l'enseignement public,
04:13 ce qui est le propre de l'enseignement public,
04:15 ce serait quand même bien de parler et de dire
04:17 qu'est-ce qu'on fait face à l'augmentation de l'enseignement privé.
04:19 Moi je pense que c'est un problème,
04:21 et que le ministre de l'Éducation nationale devrait lutter contre,
04:23 parce que le développement de l'enseignement privé,
04:25 c'est la ségrégation scolaire que ça organise.
04:27 Et puis dans l'enseignement privé, par définition, il n'y a pas de laïcité.
04:30 Et là, visiblement, ça ne dérange personne.
04:32 Vous avez rencontré Emmanuel Macron en tête-à-tête mardi dernier.
04:34 Comment ça s'est passé ?
04:36 Écoutez, il a tenu à être très cordial.
04:40 Après, moi, ce qui m'intéressait, c'était plutôt le fond.
04:43 J'ai essayé de l'alerter avec une grande gravité sur la situation du pays,
04:48 avec une grande défiance suite au passage en force sur la réforme des retraites,
04:52 qui s'applique d'ailleurs dans des conditions catastrophiques.
04:54 Et en fait en vigueur le 1er septembre.
04:56 Exactement, avec des conditions de mise en œuvre scandaleuses.
04:59 Je l'ai alerté également sur le niveau inédit de l'extrême droite,
05:03 en lui disant qu'il serait responsable devant l'histoire,
05:06 et que s'il était le président de la République qui avait servi de marche-pied à l'extrême droite,
05:10 ça ne serait pas un héritage très facile à porter.
05:12 Et puis je l'ai aussi alerté sur la question environnementale,
05:15 en lui disant qu'on enregistrait les températures les plus chaudes
05:19 jamais enregistrées sur la surface de la planète,
05:21 et que ce n'était pas possible de continuer à foncer à grande vitesse dans le mur,
05:24 qu'il fallait prendre des mesures immédiates.
05:26 Vous avez l'impression qu'il vous a écouté ?
05:28 Il m'a écouté poliment.
05:29 Par contre, le problème c'est qu'il continue à penser qu'il peut avoir raison seule contre tous,
05:34 et il m'a expliqué pourquoi sa politique était la bonne,
05:37 à savoir qu'il m'a expliqué que pour industrialiser le pays,
05:40 il faut baisser les impôts, multiplier les aides aux entreprises,
05:45 et déréglementer le code du travail.
05:47 Je lui ai dit que ce n'était pas vrai.
05:48 La preuve, notre industrie aujourd'hui se porte mal,
05:51 puisqu'il y a des usines qui continuent à fermer ou à être démantelées
05:55 sous les coups de boutoir de la financiarisation.
05:57 Je lui ai dit qu'il fallait une vraie politique industrielle dans le pays.
06:01 Il vous a parlé de la conférence sociale qu'il va organiser.
06:03 Il vous a dit quand se déroulerait cette conférence sociale,
06:05 qui sera consacrée visiblement au bas salaire ?
06:07 Non, ça je l'ai découvert.
06:09 Mais je me félicite que le gouvernement et le président de la République
06:12 aient découvert le mot "salaire" pendant l'été,
06:14 parce que c'était quand même le mot tabou jusque-là.
06:17 Je pense que c'est le fruit du rapport de force
06:20 et de la mobilisation contre la réforme des retraites.
06:22 La question maintenant, c'est quel format, quel contenu ?
06:25 Et ce qui est sûr, c'est que s'il n'y a pas de mesure...
06:27 Le gros donneur a été clair, il a été dit,
06:29 l'enjeu c'est les 80 branches professionnelles
06:31 où on est payé sous le SMIC, sous le salaire minimum.
06:34 Oui, mais ça, ça fait des années qu'ils nous le disent,
06:36 et qu'ils multiplient les rotomontades sur "il faut que le patronat négocie", etc.
06:41 Ça ne change rien.
06:42 Donc la question c'est qu'est-ce qu'on fait sur ces branches
06:45 qui ont des minima inférieurs au SMIC ?
06:47 La CGT a une solution toute simple,
06:48 c'est d'indexer les salaires sur les prix,
06:50 ce qui ferait mécaniquement disparaître les minima inférieurs au SMIC.
06:54 Bruno Le Maire a répondu là-dessus hier,
06:56 il a dit que c'est une très mauvaise idée
06:57 parce que ça renchérirait le coût du travail,
06:59 donc les boîtes devraient licencier parce qu'elles ne pourraient plus payer,
07:02 et en plus elles augmenteraient leurs prix pour compenser les hausses de salaire,
07:05 et on rentrait dans un cycle de 10 ans d'inflation,
07:06 c'est ce que dit le ministre de l'Économie.
07:08 Non, mais ça c'est de la science-fiction.
07:09 C'est ce qu'on a déjà connu il y a quelques années.
07:11 Oui mais ce n'était pas à cause de ça,
07:13 puisque en Belgique et au Luxembourg,
07:14 les salaires sont indexés sur les prix,
07:16 le taux de chômage est plus faible qu'en France,
07:18 la croissance est plus élevée,
07:19 et le pouvoir d'achat est maintenu.
07:21 Aujourd'hui ce qu'on observe en France,
07:22 c'est une boucle prix-profit avec des entreprises
07:24 qui augmentent leurs prix pour maintenir leurs profits
07:27 et augmenter les dividendes versés aux actionnaires,
07:28 il est là le problème.
07:29 Vous irez à la conférence sociale ou pas, la CGT y sera ?
07:31 Ecoutez, on n'a pas reçu d'invitation ni d'ordre du jour,
07:34 mais ce qui est sûr c'est que nous pour parler salaire,
07:37 ça fait des années qu'on dit qu'il faut parler salaire,
07:39 mais on ira pour dire qu'il faut des mesures contraignantes,
07:41 parce que si c'est juste là ce qui semble se profiler,
07:44 ce sera encore de la com, ça ne va pas répondre au problème,
07:46 alors qu'il y a le problème en France,
07:48 c'est qu'on ne peut plus vivre de son travail,
07:51 c'est ça qui est grave, 20% d'augmentation des prix de l'alimentaire,
07:53 les salaires qui ne suivent pas.
07:55 La semaine dernière, Marie-Lise Léon,
07:56 qui a pris la direction de la CFDT,
07:58 disait qu'elle n'a pas de revanche à prendre sur le gouvernement,
08:00 et vous, et vous à la CGT, vous êtes dans quel état d'esprit ?
08:03 Non, on n'a pas de revanche à prendre sur le gouvernement,
08:05 par contre ce que j'ai dit à Emmanuel Macron,
08:07 c'est que pour tourner la page de cette séquence catastrophique
08:11 sur la réforme des retraites,
08:12 ce qu'il faut c'est organiser un référendum sur les retraites.
08:15 Il a dit non.
08:16 Il a dit non malheureusement.
08:17 Il a redit non visiblement lors du séminaire,
08:19 enfin de la réunion de samedi.
08:20 Ce qui montre qu'il n'a toujours rien compris.
08:22 Il nous dit "je veux organiser un référendum",
08:25 le sujet sur lequel les Françaises et les Français veulent voter,
08:27 ce n'est pas les institutions, ce n'est pas l'immigration,
08:29 c'est la réforme des retraites, c'est là-dessus qu'il faut le faire.
08:31 Ce n'est pas plié la réforme des retraites, ce n'est pas terminé,
08:33 elle est rentrée en vigueur, ça y est, c'est encore un combat à mener ?
08:36 Oui bien sûr, parce qu'elle est rentrée en vigueur,
08:38 mais elle est toujours aussi injuste et violente.
08:40 Et ensuite, il y a des négociations qui ont lieu actuellement à tous les niveaux.
08:43 Demain va s'ouvrir la négociation Agir Carco sur les retraites complémentaires
08:47 qui compte pour 20 à 50% du montant de la pension des salariés et du privé.
08:51 C'est une négociation très importante
08:53 et la CGT va y aller justement pour minimiser l'impact de la réforme du régime général.
08:58 De la même manière, nous nous battons pour obtenir l'ouverture
09:01 dans toutes les branches et dans toutes les entreprises
09:03 de négociations sur les départs anticipés pour pénibilité
09:07 et les aménagements de fin de carrière pour les seniors.
09:09 Parce qu'on a décalé à 64 ans l'âge de départ en retraite,
09:12 sauf qu'il y a quasiment la moitié des boulots qu'on ne peut pas faire passer 60 ans.
09:16 La prochaine date cochée sur l'agenda syndical, c'est le 13 octobre.
09:19 On en vit 13 octobre avec une journée de mobilisation.
09:21 Pour demander quoi en fait ?
09:23 Cette journée de mobilisation, elle est inédite parce que c'est une journée européenne
09:27 où dans tous les pays européens, on va se mobiliser contre l'austérité.
09:31 Ça veut dire demander des augmentations de salaires,
09:33 ça veut dire demander l'égalité entre les femmes et les hommes,
09:36 puisque je rappelle qu'en France, les femmes sont toujours payées 25% de moins que les hommes.
09:40 Et ça veut dire aussi se battre sur la question du budget 2024,
09:45 donc du financement des services publics, de l'augmentation de salaire des fonctionnaires,
09:48 du financement de nos hôpitaux qui vont très mal,
09:51 pour dire que l'austérité, ça ne peut pas être une perspective d'avenir.
09:53 Mais le 13 octobre, ça sera un one shot ou l'idée, c'est d'enclencher un mouvement ?
09:57 Écoutez, on définit les choses par étapes au niveau de l'intersyndical.
10:00 Ce qui est sûr, c'est qu'il y a déjà une suite qui est prévue à l'échelon européen
10:03 avec une perspective en décembre qui pourrait avoir lieu pour le coup à Bruxelles,
10:07 parce qu'actuellement, et négociées à Bruxelles, les futures règles budgétaires,
10:12 et on sait que la réforme des retraites, elle a été imposée au nom de l'équilibre budgétaire exigé par Bruxelles.
10:18 Vous n'êtes pas découragé à un moment de manifester ?
10:19 Parce que vous dites, on va faire une journée le 13 octobre,
10:21 on a fait, je ne sais plus combien de journées de mobilisation autour de la réforme des retraites,
10:24 et au final, on connaissait presque la fin depuis le début,
10:27 ça s'est passé comme on pouvait s'y attendre et ça ne change rien.
10:31 En fait, les seules luttes qui sont perdues, c'est celles qu'on ne mène pas.
10:35 C'est un peu le principe de la CGT.
10:36 Et puis ensuite, on gagne des mobilisations quotidiennement.
10:40 Vers Bodet, on a gagné de belles augmentations de salaires.
10:42 J'étais la semaine dernière à Cléstras, Strasbourg,
10:45 une entreprise qui est en train d'être démantelée parce que ses actionnaires,
10:49 son frère Jaco, l'ont rachetée et la démantèle.
10:52 Et suite à la mobilisation qu'on a organisée la semaine dernière,
10:55 on a enfin obtenu une table ronde avec l'État et les actionnaires
10:59 pour remettre à plat la situation de l'entreprise.
11:02 Je pourrais multiplier les exemples, mais partout dans le pays,
11:05 nous menons des mobilisations qui sont gagnantes.
11:07 Et pour être plus fort, j'appelle tous les salariés à se syndiquer
11:10 et à voter aux élections professionnelles.
11:11 Dernière question, ça fait cinq mois que vous avez pris les rênes de la CGT.
11:14 Première femme à occuper ce poste dans toute l'histoire du syndicat.
11:16 Est-ce que vous avez réussi à mettre tous les vieux machos au pas là-bas ?
11:19 Écoutez, il y a toujours, dans la CGT, c'est comme dans toute la société,
11:25 il y a du machisme partout.
11:28 Et ça fait, la CGT ne m'a pas attendue pour lutter contre.
11:31 Donc on a tout un travail de formation, de sensibilisation, etc.
11:35 Et en tout cas, moi, ce que je vois, c'est une grande fierté des militantes
11:38 et des militants de la CGT d'avoir une femme à la tête de l'organisation
11:41 avec beaucoup d'attentes de féminisation de l'organisation.
11:44 Ça bouge, on a de plus en plus de femmes qui se syndiquent
11:47 et je les appelle à rejoindre nombreuses la CGT.
11:49 Merci beaucoup Sophie Minet d'être venue en ce jour de rentrée.
11:51 Bonne journée à vous.
11:52 Merci beaucoup à tous les deux.
11:53 Merci également à Isabelle Lombard pour la traduction en langue des signes.

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