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Transcription
00:00 On va aller plus loin tout de suite avec vous Marina Berge. Bonjour Marina.
00:03 Premier sommet du genre donc, ça dure trois jours, ça a commencé hier, on est dans l'entre-deux.
00:07 Quelle est l'idée derrière ce rendez-vous ?
00:09 Oui tout à fait, on est exactement à mes chemins.
00:12 L'idée elle est très simple, c'est que l'Afrique parle d'une seule voix.
00:16 On le sait et on le dit souvent, l'Afrique est la principale victime du réchauffement climatique
00:21 alors que par ailleurs elle ne contribue que très peu, 4 à 6% des émissions mondiales.
00:27 Le continent a donc envie de prendre les choses en main et d'être très vocal sur un sujet qui l'impacte en premier lieu.
00:34 Souvenez-vous la COP l'an dernier, c'était en Égypte, déjà en terre africaine.
00:40 Donc l'idée c'est vraiment de garder l'Afrique au cœur des négociations internationales sur le climat.
00:45 Alors vous avez entendu également Antonio Guterres, l'idée c'est de dire que l'Afrique peut être aussi une source de solutions,
00:52 un moteur, par exemple la captation de carbone avec les forêts, la préservation de la biodiversité
00:59 ou des capacités énormes de production d'énergie renouvelable, on a entendu le premier secrétaire de l'ONU.
01:06 Mais ce que disent clairement les leaders africains et la société civile,
01:10 c'est que pour réaliser ce potentiel dont nous parle Antonio Guterres,
01:14 l'Afrique a besoin de soutien, de soutien financier des pays riches en matière de financement et de transfert de technologies.
01:21 Bref, l'argent c'est le nerf de la guerre et c'est aussi le cœur de ces discussions qui vont durer encore jusqu'à demain.
01:29 Avec cette promesse qu'il faut noter ce matin, c'est la toute première sans doute d'une longue série qu'on va avoir d'ici demain.
01:35 Elle a été faite par les Émirats Arabes Unis.
01:38 4,5 milliards de dollars vers le développement des énergies vertes, c'est donc le premier engagement.
01:44 C'est un calcul d'image, il ne faut pas non plus être naïf, calcul d'image, alors que Dubaï accueille la COP 28 d'ici le mois de novembre.
01:52 Voilà donc pour ces premiers chiffres dévoilés, ça devrait se poursuivre jusqu'à demain.
01:56 On attend notamment cette déclaration finale qui fait déjà parler parce qu'elle a été en partie dévoilée hier
02:03 et elle semble avoir fait émerger un certain nombre de divergences.
02:06 Oui, tout le monde n'est pas d'accord loin de là.
02:08 Alors ça devrait s'appeler la déclaration de Nairobi.
02:11 En réalité, c'est un texte qui a été proposé par le Kenya, organisateur, ainsi que l'Union Africaine.
02:18 Un texte qui résume la position de l'Afrique, justement, en amont de la COP 28 qui aura lieu à Dubaï.
02:25 Alors 54 pays, tous d'accord.
02:28 On n'est pas loin de là.
02:29 Il y a eu une réunion des ministres de l'Environnement hier à huis clos.
02:34 Il y a des désaccords.
02:35 Le texte est très critiqué.
02:36 On a des réclamations, notamment sur le rôle des océans ou encore le fait que le thème de l'adaptation,
02:42 cet argent pour faire face aux conséquences déjà présentes du réchauffement climatique,
02:45 ne soit pas posé très clairement.
02:48 Ou encore, évidemment, les financements.
02:51 L'Égypte demande que le doublement des financements internationaux soit écrit noir sur blanc dans le texte.
02:58 En substance, que l'Afrique formule très clairement ce qu'elle attend des pays les plus émetteurs de CO2
03:04 que les pays africains vont retrouver à la COP 28.
03:08 Bref, nous dit la Zambie qui préside le groupe des négociateurs africains,
03:12 pour l'instant, il n'y a pas de consensus.
03:15 Bref, le Kenya et l'Union africaine vont devoir revoir leur copie et ils ont moins de 24 heures pour le faire.
03:21 Merci beaucoup, Marie.

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