• l’année dernière
Transcription
00:00 Le 17 janvier est une date significative car elle marque l'anniversaire de la mort de
00:07 Patrice Lumumba, un héros national et une figure emblématique de la lutte pour l'indépendance
00:14 du pays.
00:15 Avec notre bande reconnaissante de Congolais et notre émission de la foule, nous avons
00:22 fait une fête pour Patrice Lumumba.
00:30 Lumumba est pour tout le monde, Lumumba a un message que nous devons tous entendre,
00:38 et Lumumba est toujours parmi nous.
00:42 Les Congolais à travers tout le pays commémorent cet événement.
00:48 Cette année, à Bussen, en commémoration de cet événement, le collectif 1984 nous
00:57 a présenté sa nouvelle pièce de théâtre intitulée "Une autre saison au Congo".
01:04 Cette pièce s'inspire à la fois de la pièce "Une saison au Congo" mise en scène en 1966.
01:13 "Les yeux de ce macaque, à tête de le dictat"
01:19 "Une honte, messieurs, une honte, une honte"
01:28 Au théâtre de l'Est parisien à Paris par Jean-Marie Serrault, et du texte "Une saison
01:35 au Congo" d'Aime Césaire.
01:38 Ce qui m'a motivée c'était toute l'actualité qu'il y a eu en 2022 sur le Congo, la rumba
01:45 qui est reconnue au patrimoine immatériel de l'UNESCO, une commission passée coloniale
01:51 qui s'est ouverte, et également le retour des restes de Lumumba au Congo.
01:59 Je me suis dit que c'est l'occasion jamais de ressusciter une pièce qui est complètement
02:04 oubliée, parce qu'elle a été une pièce très controversée et très détestée à
02:10 l'époque où elle est sortie.
02:13 Donc la pièce "Une saison au Congo" d'Aime Césaire, mais montée, mise en scène par
02:18 Udi Barnett.
02:19 Et donc cette avant-première mondiale qui s'est passée en Belgique, c'est un acte
02:23 extrêmement courageux, parce qu'à l'époque Patrick Lumumba a été l'ennemi public
02:29 numéro un et on se réjouissait de manière très publique de sa mort.
02:35 Alors quand vous avez 25 ans et que vous décidez de braver comme ça toute une société
02:39 qui est votre société, c'est quand même un grand courage.
02:42 Je me suis dit on ne va pas faire moins que Udi Barnett, nous qui sommes d'origine
02:47 africaine.
02:48 Et puis j'avais envie de dire qu'on aime bien suivre les projets des autres, mais
02:52 nous aussi on peut avoir nos projets.
02:54 Comment ça se fait qu'il n'y a pas plus souvent ce genre de choses, c'est-à-dire
02:59 vraiment des projets ambitieux, pas des projets prétextes, des projets d'ambition, pour
03:06 dire voilà ce que nous ressentons, voilà ce que nous vivons, voilà quelle est notre
03:10 histoire, voilà quels sont nos sentiments, voilà quels sont nos désirs et voilà quels
03:15 sont nos zéros.
03:17 Qui est le but ?
03:20 Le but, c'est le gouvernement des Belges et des Flamands.
03:27 Il n'en peut plus parce qu'il a reçu des balles.
03:37 C'est pour ça qu'il devient furieux.
03:40 Le but est un animal de brutalité.
03:46 Le but, c'est la marche lourde, la marche lourde, la marche lourde, n'ayez pas peur de
03:57 cette marche lourde.
03:59 Les Belges, ils ont les ordres.
04:03 Les Flamands, ils ont les petites mains qui chiquotent.
04:10 Pendant qu'il est nègre, il faut monter basse baisonne et qu'il s'écope.
04:18 Salut !
04:23 Dégage les gars !
04:25 Je ne dis pas à pas de mots encore.
04:32 Alors ici, c'est vous qui chantez.
04:35 Enfin, dans le texte, il m'est faisait bien de transformer tous les mots que je ne pouvais
04:39 pas.
04:40 Là, c'est mon coup de sou.
04:43 Aïe !
04:44 Aïe !
04:47 C'est mon coup de sou.
04:49 Ça c'est...
04:52 Aïe !
04:53 À la base, c'était un projet, comment dire, j'ai l'impression que c'était plus le fait
05:00 de faire la mise en scène qui nous intéressait que de vraiment nous concentrer sur des tournées,
05:05 etc.
05:06 Ça commencerait en fait maintenant parce que voilà, il y a apparemment la réponse d'un
05:13 public assez enthousiaste et donc on s'est dit OK, il faudrait faire des choses, il faudrait
05:17 s'adresser au théâtre, mais ça n'a pas été réfléchi comme ça parce qu'à la
05:22 base, c'était réussir à faire cette mise en scène, c'est-à-dire couper dans le texte
05:27 ce qui n'était pas évident.
05:30 Il y avait un texte qui changeait quasiment à chaque répétition, donc rien que ce travail-là,
05:34 ça bouffait toute l'énergie de la troupe et nous-mêmes, on était aussi un peu inquiets
05:39 du résultat.
05:40 On a réussi à aboutir, mais ce n'était pas du tout évident.
05:43 Maintenant que le truc tient debout, parce que c'était quand même une gageure, bon
05:47 oui, effectivement, avec les soutiens, les aides, les relations, je crois que tout le
05:52 monde va nous proposer des aides.
05:54 La petite histoire derrière ce spectacle, c'était que l'année 2022 était une année
05:58 congolaise, avec la reconnaissance de la Rumba au patrimoine de l'humanité, avec la commission
06:04 passée coloniale qui s'est ouverte au Parlement fédéral et avec, qu'est-ce que je puis dire,
06:10 et avec aussi, bien sûr, le retour de la découille de Lumumba.
06:14 C'est pour ça que, vu ce contexte, je me suis dit que ce serait intéressant de ressusciter
06:18 une pièce oubliée du patrimoine théâtral de ce pays, parce que la pièce Une saison
06:24 au Congo a connu son avant première mondiale ici, en Belgique, en 1967, et je pense que
06:30 c'est quelque chose qu'il faut continuer de faire connaître, parce que c'est toute
06:34 une aventure incroyable de la part d'un monsieur d'un courage incroyable.
06:38 La pièce Une saison au Congo, nécessairement, s'ouvre sur une grande radio.
06:50 Du point de venteur, une radio de foule, il s'adresse à un public, sous la place publique,
06:58 à Kinshasa, Léopoldi.
07:02 Et oui, Lumumba était dangereux.
07:04 Il savait parler aux hommes politiques, il savait parler aux hommes d'affaires, il savait
07:10 parler au peuple, il avait une charisme.
07:12 Et il est toujours dangereux, il est toujours considéré comme celui qui luttait contre
07:18 l'oppression.
07:20 Ah, comme le dit Césaire dans le livre.
07:23 Tant qu'il respire, il nuit.
07:26 Mort, il sera occupé.
07:31 Je m'appelle Stella, en fait les gens m'appellent Mama Stella, Da Stella, Kitoga.
07:37 J'ai un diplôme de mise en scène, réalisation scénique du Congo d'abord, où j'ai enseigné
07:43 l'art dramatique.
07:45 Puis je suis venue ici en Europe avec mon mari et mes enfants.
07:49 Et là je suis retournée aux études à Louvain-la-Neuve, où j'ai fait une licence en sciences
07:54 théâtrales.
07:55 J'ai une spécialité en art de spectacle, plus le théâtre, et en sciences théâtrales.
08:03 Donc voilà, une licence en art de spectacle, mais comme experte en sciences théâtrales.
08:08 Donc le théâtre comme séance, le théâtre comme art.
08:11 On peut dire que c'est comme si on a atteint notre objectif.
08:16 On a vraiment, c'est comme la pothéose, on est resté pendant 8-9 mois sous la création.
08:24 Il faut savoir que ce spectacle est monté ou réalisé à partir d'une pièce de théâtre
08:28 déjà existante.
08:29 On ne voulait pas prendre la pièce telle qu'elle, mais on voulait nous inspirer de la pièce,
08:33 revisiter la pièce à notre manière pour monter ce spectacle.
08:38 Donc pour nous, c'est comme si on a atteint notre objectif.
08:41 C'est vraiment, waouh, c'est la série sur les gâteaux parce qu'on l'a fait.
08:47 Buffet, buffet, et d'ailleurs, n'est-ce pas la seule liberté qu'il nous reste ?
08:53 Ça n'a pas été facile.
08:55 On a commencé, on a travaillé difficilement.
08:58 La plupart de ces bénévoles travaillent.
09:00 On devait se retrouver parfois le week-end, samedi, dimanche, toutes les journées pour répéter.
09:06 Il y en a qui viennent de Paris.
09:07 Donc pour moi, un représentateur d'aujourd'hui, c'est l'accomplissement de notre rêve.
09:15 Nous sommes le 17 janvier, c'est l'anniversaire de l'assassinat de Lumumba.
09:19 Nous avons travaillé d'arrache-pied et nous sommes prêts.
09:23 C'est comme si on a dit qu'il fallait être prêts le 17 et on l'a fait.
09:27 N'oublions pas que c'est une création collective.
09:29 Il y a quand même des météorologues qui conduisent, qui dirigent.
09:33 Donc chaque acteur a apporté quelque chose.
09:37 Chaque personne qui a participé à ce projet a apporté quelque chose.
09:43 C'est ça la création collective.
09:44 Les idées de tout le monde, tous les acteurs, chacun a apporté une pierre.
09:49 Et arriver à rassembler cette pierre et en faire ça.
09:52 Déjà arriver à trouver l'angle à partir de la pièce de théâtre.
09:55 Il fallait trouver l'angle.
09:56 Ça n'a pas été facile, mais vraiment, je n'ai pas eu peur de voir la salle.
10:01 Toutes les chaises étaient presque...
10:04 C'est rare quand même ici en Belgique ou en Occide,
10:08 surtout en Belgique, de voir un spectacle qui ne raconte pas l'histoire des Belges.
10:15 Mais les gens sont venus quand même.
10:17 Et voilà, d'habitude, l'art ou la culture africaine est considérée comme des secondes zones.
10:24 Et là, c'est quand même une réussite pour nous.
10:26 Aussi, j'ai fait une idée dont je n'ai jamais dit.
10:30 Aucune seule personne n'acceptera de nous programmer.
10:33 En tout cas, aujourd'hui, est-ce que le public pouvait comprendre l'histoire, les enjeux ?
10:40 C'est une histoire à la fois simple...
10:45 Oui, mais pourquoi Monique a voulu que je m'occupe de cette pièce ?
10:49 Ce n'est pas jouable.
10:51 C'est trop long. Je vous ai dit que c'est trop long.
10:54 Je m'appelle Élise.
10:55 Donc moi, j'ai entendu parler de cette pièce et j'ai demandé si je ne pouvais pas jouer dedans.
11:00 Au départ, je n'étais pas spécialement prévue.
11:03 J'ai demandé, j'ai insisté, j'ai dit que ça m'intéressait.
11:07 Et puis, ils m'ont dit OK.
11:09 Et pour moi, c'est important parce que le fait de pouvoir participer au fait que ces choses que l'on ne connaît pas et qui sont injustes soient dites,
11:21 c'est participer, c'est faire un pas contre l'injustice, on va dire.
11:27 Parce que là où quelque chose a été tué, a été injuste et enfin révélé à la vérité, je pense qu'on fait bouger la justesse.
11:43 Et donc, participer à ça me réjouit.
11:46 En dehors du fait que c'est aussi très gai de jouer, de créer.
11:52 Ça demande des efforts, de l'implication, de la disponibilité bénévole.
11:57 C'est vrai qu'on a mis beaucoup de temps libre, mais c'est très amusant et le groupe est super chouette.
12:06 Énormément de gens en Belgique ont un lien avec le Mumba, même si c'est indirect.
12:13 Pour ma part, c'est tout à fait indirect.
12:17 Je ne suis pas dans une famille de colons, mais j'ai eu, comme tout le monde, un oncle qui a travaillé au Congo, vaguement.
12:27 Par contre, je suis reliée à cette histoire parce que j'ai travaillé pour la coopération développement.
12:33 Et puis je me suis un peu documentée, je me suis un peu interrogée sur l'histoire des relations entre la Belgique et le Congo.
12:42 J'ai découvert tout ça bien avant de jouer cette pièce.
12:47 J'ai eu beaucoup d'interrogations, beaucoup de révolte par rapport à ça et l'envie de l'exprimer.
12:57 Et à cette époque, je parle d'il y a 15 ans, quand j'ai commencé à m'y intéresser, c'était complètement tabou.
13:03 On ne pouvait pas parler de la colonisation, on ne pouvait pas prononcer le mot de le Mumba.
13:09 Et ça m'a assez choquée que ce soit tabou à ce point là.
13:13 Je me suis dit alors on a encore un gros, gros problème.
13:16 Là où il y a un tabou, il y a un problème en général.
13:20 Et donc, j'ai vu les choses s'ouvrir petit à petit et j'ai toujours voulu participer à l'ouverture de la discussion sur ce sujet.
13:35 Ça me semble important parce qu'il y a une blessure pour moi, une blessure du passé qui est là.
13:41 J'ai aussi beaucoup d'amis congolais. J'ai eu un compagnon congolais.
13:46 Et cette blessure, je l'ai vue en eux d'une façon très, très indirecte.
13:51 C'est pas, on ne vient pas vers toi en disant voilà, j'ai une blessure.
13:55 Mais elle est là dans le rapport humain, dans un rapport où on voit qu'il y a à un moment donné un, comment on va dire, un complexe d'infériorité.
14:10 Qui n'a pas lieu d'être, qui me choquait, mais qui est là, qui veut être rattrapée par de l'orgueil.
14:16 Ça pose énormément de problèmes et beaucoup de difficultés à avoir une vie normale.
14:25 Voilà. Et ça, c'est aujourd'hui. Je l'ai vu.
14:29 Et pour moi, l'histoire de Lumumba, elle est en lien avec ça et donc elle est très actuelle.
14:37 Et c'est lui qui fut tué.
14:49 C'est l'histoire. Mais qui a tué Lumumba? L'ONU n'a pas choisi de présider à la démoniaque chimie.
15:07 Je m'appelle Trésor Lecoin. Voilà, je vis à Bruxelles.
15:11 Et donc, dans le cadre de cette pièce, une autre saison au Congo qui s'appelle voilà, une autre saison au Congo,
15:16 parce que voilà, elle s'inspire de la pièce d'Aime Césaire, une saison au Congo.
15:21 Je me suis retrouvé dans l'aventure par l'entremise de Monique, Monique Mbeka-Phoba.
15:26 Je suis arrivé un tout petit peu, un peu par hasard dans le casting, justement, de cette pièce.
15:35 Et voilà, on m'a adopté. Et donc, comme elle le raconte quelque part dans son documentaire,
15:43 c'est dans le casting. En fait, c'est une préparation de plus de sept mois.
15:50 On a dû vraiment répéter avec les autres, souvent les week-ends.
15:56 Et voilà, ce n'était pas facile, mais on a pu avoir quand même le 17 janvier,
16:00 une date qui commémore justement la mort, l'assassinat de Lumumba, ici au théâtre Mercelice, pour le jouer.
16:09 Et donc voilà comment je suis un peu arrivé dans cette famille.
16:14 Voilà. Dans la pièce, je n'incarne pas seulement Lumumba, mais en fait,
16:19 on incarne d'abord des comédiens actuels qui se posent des questions de ce qui s'est passé dans le passé colonial.
16:27 Et ensuite, on entre dans la peau, par exemple, des acteurs de l'époque coloniale.
16:33 En l'occurrence, moi, c'était Mokutu, donc Mokutu et Lumumba, qui est le seul personnage qui garde son nom dans la pièce.
16:41 Tous les autres ont des noms un peu transformés. Pour dire si c'était facile ou pas, en fait,
16:49 facile parce qu'on a le partage avec les autres comédiens sur scène qui nous le rendent bien.
16:54 Et dans le sens où on se commémore des difficultés de l'époque.
17:02 Et sur scène, il faudrait juste les vivre, en fait, comme je l'avais dit,
17:07 s'oublier sur scène pour vivre justement ce qui se passait à cette époque.
17:12 Et maintenant, comme on est.
17:41 Crème de la grande.
17:45 Les mots d'antilles vous écartent.
17:50 Vous avez entendu le discours du roi Philippe en juin dernier à Kinshasa?
17:54 C'est curieux. Il a à peu près proposé la même chose.
17:58 Donc moi, c'est Emily.
18:27 Et là, pour le moment, je vis à Bruxelles.
18:31 Et en fait, je me suis retrouvée dans ce spectacle parce que je connaissais déjà Dada.
18:40 Qui vient de la ville d'où je suis née, donc en Wallonie.
18:45 Et j'avais déjà participé au premier spectacle qui avait été réalisé aussi une création de théâtre action
18:52 qui questionnait la coopération.
18:55 Et donc là, c'est la deuxième aventure que je fais avec Dada, avec Max, avec Eric,
19:01 avec plusieurs comédiens qui sont là, qui participent au spectacle.
19:05 Et pourquoi, du coup, j'ai décidé de continuer cette expérience et participer à ce spectacle?
19:15 C'est d'abord plus vraiment pour l'expérience humaine qu'on a pendant tout le processus de création.
19:23 Et c'est vrai que pour ce spectacle, si pendant tout un temps, je me suis dit, mais est-ce que je vais continuer à y participer?
19:30 Parce que je me sentais ne pas avoir la légitimité comme ça de pouvoir parler de la vie de Lumumba, de ce qu'il a fait, de ce qui s'est passé.
19:43 C'est une création collective, en théâtre action.
19:47 La majorité n'est pas professionnelle et du coup, je me disais, mais en fait, nous, on va rester dans le réseau.
19:54 Il y aura un petit public qui sera là, comme la première fois qu'on a joué ce spectacle, il y avait une vingtaine de personnes.
20:00 Et aujourd'hui, quand j'ai vu la salle remplie et avec une diversité dans le public qu'on voit rarement,
20:08 je trouve avec à la fois des personnes congolaises, des personnes d'origine congolaise, avec des Belges blancs.
20:16 J'ai vu l'importance de pouvoir encore parler de ces choses-là et je me suis vraiment rendu compte.
20:23 Pour moi, c'était comme si c'était quelque chose qu'on parle facilement et qu'on parle partout.
20:28 Et en fait, on se rend compte qu'encore non, aujourd'hui, il y a une urgence de parler de cette histoire-là, de mettre des mots sur ce qui s'est passé.
20:36 Et c'est important et qu'en fait, ce n'est pas gagné et que tout n'est pas dit.
20:44 Et qu'il y a des choses peut-être qu'on ne peut pas encore dire ou qu'on n'accepte pas encore forcément.
20:57 Et donc moi, je suis vraiment étonnée du public qui était là, qui a répondu à l'appel et surtout des échanges aussi qu'on a eus après,
21:05 qui étaient hyper positifs en disant "mais il faut la rejouer, c'est hyper important, j'aurais envie d'inviter mes enfants, il faut aller la jouer au Congo".
21:11 Je ne me rendais pas compte que ça avait encore une importance si forte à l'époque où on est là aujourd'hui.
21:20 Parce que pour moi, il y a plein de choses qui sont... J'avais l'impression de dire "on ne doit plus parler de ça".
21:25 Maintenant, c'est bon, on connaît et on peut passer à autre chose et en fait non.
21:29 Je veux que le plus beau de nos boulevards s'en accueillisse de porter le nom de Louboumbak.
21:42 Et on en fera un héros national.
21:51 Et si de sa dépouille, il ne reste qu'une dent, un cheveu, un os, mais je précise bien, une dent,
22:11 c'est un héros national.
22:21 Faites-moi confiance, nous le récupérons.
22:25 Moi, Louboumbak, quand j'ai nommé le premier officier noir, le premier général, le premier colonel noir,
22:34 j'ai eu l'impression que c'était un héros qui avait un rôle de chef de camp.
22:41 Et c'est ce rôle qui a été conquis par le premier général.
22:45 Et c'est ce rôle qui a été conquis par le premier général.
22:50 Et c'est ce rôle qui a été conquis par le premier général.
22:53 Et c'est ce rôle qui a été conquis par le premier général.
22:58 Tu viens bien jouer mon couteau.
23:04 La représentation s'est conclue par une session de questions réponses avec un public enthousiaste
23:14 qui, à plusieurs reprises, n'a pas hésité à exprimer son soutien à cette magnifique initiative.
23:21 Cette pièce a pour objectif de remettre en lumière un héros de la société congolaise
23:29 tout en transmettant aux nouvelles générations l'histoire d'un homme qui s'est courageusement battu
23:35 pour la liberté de son peuple et de son pays.
23:39 En combinant l'art, la culture et l'histoire, le collectif 1984 contribue à perpétuer la mémoire de Patrice Louboumbak
23:50 et à sensibiliser les nouvelles générations à l'importance de cette figure héroïque
23:56 dans la quête de liberté et d'indépendance du peuple congolais.
24:01 Alors, je ne vais pas monopoliser la parole, je vous dis merci pour ce travail.
24:15 Et vous n'avez pas à vous arrêter ici, c'est une thérapie, c'est un marketing.
24:20 Ce spectacle a transformé complètement les mentalités des congolais.
24:26 Chaque année, nous fêtons le 17 janvier à Kinshasa, mais on ne sait même pas ce qu'il a fait de Loumbak.
24:32 Le 17 janvier, nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa.
24:36 Nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa, nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa,
24:41 nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa, nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa,
24:46 nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa, nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa,
24:51 nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa, nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa,
24:56 nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa, nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa,
25:01 nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa, nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa,
25:06 nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa, nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa,
25:11 nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa, nous avons fait un tour de la ville de Kinshasa,

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