A Libreville, dans le quartier de Bellevue II, les habitants accèdent à l’eau via une fontaine publique, seulement ouverte quelques heures par semaine. Le reste du temps, les habitants doivent puiser l’eau non traitée d’un puits creusé à même le sol.
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00:00 [Bruits de pas]
00:16 Il n'y a pas de raison qu'un pays comme le Gabon, là où il y a de l'eau,
00:22 et on manque d'eau au niveau des robinets, c'est pas...
00:25 C'est qu'il y a un véritable problème, c'est que la société, l'eau et l'énergie du Gabon ne...
00:31 Comment dirais-je ? Ne prend pas vraiment ce souci à cœur.
00:35 C'est une préoccupation, ça nous vient vraiment à cœur, parce que sans eau, nous ne pouvons rien faire.
00:40 L'eau c'est la vie. On prépare, c'est de l'eau, on se lave, c'est de l'eau, on fait tout, l'eau c'est la vie.
00:46 C'est un puits, j'ai un rhabève de... Comment vous expliquer ? Pour les personnes âgées, donc là, je prends de l'eau.
00:57 Vous avez vu, c'est un sport, pour les personnes âgées c'est compliqué.
01:04 On n'a pas de choix, parce que vous avez des enfants, il y a des gens qui sont de famille dominée,
01:09 qui n'ont pas de moyens pour se protéger de l'eau minérale, ou d'autres personnes sont obligées d'aller dans d'autres quartiers.
01:14 Donc ici, c'est un puits, là où on m'a fourbi, donc les gens viennent, puis j'ai de l'eau ici, pour se laver, il n'y a pas de choix.
01:21 L'eau n'arrive que deux fois par semaine, et rien que les week-ends.
01:37 Et à partir de quelle heure ? Une heure, deux heures du matin, au plus trois heures.
01:41 On est obligé de réveiller les enfants, parce qu'on ne peut pas sortir à une, c'est une heure seule, à cause de l'insécurité.
01:48 On est obligé de prendre tous les enfants de la maison, aller avec les brouettes, les brouettes qui sont là dehors, à la fontaine où vous étiez.
01:56 [Bruit de moteur]
02:05 [Bruit de mouette]