Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et président de la Métropole Rouen Normandie
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00:00 Et puis il y a beaucoup d'autres moyens, on se bat pour les commerces, vous avez peut-être vu que sur les Hauts-de-Rouen on a ouvert des commerces.
00:05 Je rappelle qu'il y a trois ans la moitié des commerces sur la Grand-Mare était fermée.
00:08 Aujourd'hui il ne reste plus que deux cases libres, on est à 86% de taux d'occupation. Là on vient d'ouvrir une pizzeria.
00:15 Alors ce sont des petites choses à chaque fois, on met de la police supplémentaire, de proximité,
00:20 après on n'a pas tous les leviers, on n'a pas le levier de police nationale, ça ça dépend de l'état. Et puis vous savez le gros sujet
00:25 c'est la question du peuplement et de la mixité sociale. - Ça compte pour eux ces changements rapidement pour clôturer ça ?
00:31 - Oui mais ce n'est pas suffisant. - Ils voient la différence que ça peut faire ? - Bien sûr, moi quand je recrute Giovanni, Mourad, Elodie,
00:36 l'équipe des médiateurs sociaux qui sont des jeunes du quartier, qui font un boulot incroyable avec les jeunes du quartier
00:42 sur le point d'information jeunesse pour aider à trouver des stages etc.
00:45 Mais il faut qu'on fasse beaucoup plus. Moi j'ai lancé un appel, on a une réunion cette semaine
00:49 avec les associations, avec les entreprises, il faut qu'on aille sur le terrain, sur les dalles, sur les Hauts-de-Rouen pour proposer des emplois etc.
00:55 La métropole et la mairie vont recruter par exemple pour les stages de troisième parce que les gamins de ces quartiers, ils galèrent beaucoup plus que
01:02 d'autres à trouver des stages. Maintenant le vrai grand sujet c'est la mixité sociale.
01:06 On voit bien que juste à côté, je cite pas de communes, il y a des communes qui vont très bien avec beaucoup moins de mixité.
01:11 Tant qu'on n'aura pas plus de mixité sociale, on aura ces difficultés.