Interview : Margaux Fazio & Manon Stutz (Tears come from above)

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En avril dernier, les 2 cinéastes Margaux Fazio et Manon Stutz gagnèrent 2 prix au « Nikon Festival ». Avec un sujet intense lié aux tatouages, leur court-métrage se remarque de par sa qualité. Elles en dirent plus pendant leur interview, faite avec notre partenaire « Baka News Network ».  https://www.daily-movies.ch/manon-stutz-pendant-le-tournage-on-a-eu-des-doutes-mais-finalement-tout-sest-bien-passe  Tears come from above SUI – 2023 Durée: 6 mn Court-métrage, Fiction, Historique Réalisatrices: Margaux Fazio et Manon Stutz Avec: John Reddington, Jörg Reichlin, Vivien Hebert, Margot Le Coultre www.triple-entertainment.com  Pour plus d'infos sur : www.daily-movies.ch Chaine Dailymotion: http://www.dailymotion.com/TheDailyMovies Chaine Youtube:  https://www.youtube.com/DailyMoviesSwiss Page Facebook: https://www.facebook.com/dailymovies.ch Page Twitter: https://twitter.com/Dailymoviesmag Page Instagram : https://www.instagram.com/dailymoviesmag  Le magazine 100% cinéma en Suisse avec des vraies critiques cinéma, festivals, soundtracks, livre, cinéma suisse, etc... et avec des concours pour ses lecteurs ! Suivez-nous pour être au courant de toute l'actualité cinématographique ! Ne vous trompez pas, comme nous, il n'y en a pas!

Transcript

00:00 Comment avez-vous découvert le Triangle Ronde ?

00:03 Bonjour, je suis Margot Faddio, co-réalisatrice et co-scénariste de Tears Come From Above.

00:10 Et moi c'est Manon Stutz, co-réalisatrice et co-scénariste du film.

00:16 Quelle a été la première chose que vous avez faite ?

00:19 On était en voyage à San Francisco avec Margot et on a découvert le mémorial des Triangles Roses.

00:30 Et puis quand on est revenu, on a découvert le thème du Nikon qui était le nombre 13.

00:36 Et finalement on a brainstormé sur l'idée et puis en fait ça nous est revenu, cette histoire de triangle rose.

00:45 Et en fait on s'est dit qu'on allait intégrer ce nombre dans le tatouage en fait.

00:50 Parce qu'on savait que les détenus étaient tatoués.

00:54 Donc on a voulu parler plutôt des triangles roses que des personnes juives pour parler de minorité en fait.

01:01 Quelle est la relation entre le film et San Francisco ?

01:06 Le lien entre le film et San Francisco, c'est en fait que San Francisco est le berceau du mouvement gay.

01:13 Et justement là-bas, ils ont ce mémorial des triangles roses pour se remémorer la déportation justement pendant la Deuxième Guerre.

01:24 Quelle est l'histoire du film ?

01:27 Donc l'histoire du court métrage, c'est l'histoire de Marcus, un vieil homme qui se rend dans un salon de tatouage.

01:34 Et puis en fait il veut se faire recouvrir le tatouage qu'on lui a imposé à Auschwitz à l'arrivée dans les camps.

01:41 Et donc on apprend son histoire au fur et à mesure du film.

01:47 Et puis on revient sur des flashbacks dans les camps où il a rencontré un autre homme qui s'appelle Paul.

01:55 Quelle était la situation dans le film ?

02:00 Je pense que c'était compliqué parce qu'on avait beaucoup de plans qui se suivaient pas forcément, surtout pendant les flashbacks.

02:08 Et donc il fallait vraiment être sûr de ce qu'on voulait, de nos idées de mise en scène.

02:16 Parce qu'après en fait, une grande partie s'est faite au montage.

02:21 Et c'est là que la voix off, les images, la musique, tout est venu ensemble et ça a donné vraiment le film.

02:29 Mais donc c'est vrai que sur le tournage, je pense que c'était un peu peut-être plus compliqué.

02:33 Avec juste un plan là, un plan là, peut-être pour l'équipe aussi de voir où on voulait en venir au final.

02:41 Donc oui, quand on a écrit la première version du scénario, on n'était pas du tout confiantes.

02:47 Parce qu'en fait, ça ne nous captivait pas ce qu'on avait écrit.

02:52 Quand bien même on avait déjà un peu l'idée de base, on n'arrivait pas à trouver la chose qui allait faire que le film allait être intéressant.

03:00 Et puis surtout qui tenait la route en fait.

03:02 Et donc on s'est repris à plusieurs fois pour écrire plusieurs versions.

03:06 Donc ça nous a pris quand même un certain temps avant de trouver vraiment le truc.

03:12 Et puis après sur le tournage, il y a toujours des moments de doute.

03:17 Mais dans le fond, ça s'est bien passé.

03:19 Il y en a eu beaucoup, mais je pense que le plus impressionnant, c'était toutes les personnes qui nous ont écrites.

03:30 Personnellement, pour nous dire que le film les avait touchées.

03:35 Et puis, je dirais aussi cette soirée de remise des prix au Grand Rex.

03:41 Et toutes les personnes qu'on a rencontrées aussi grâce à ce festival.

03:45 Donc nous, on a connu ce festival l'année passée en fait.

03:54 On avait déjà participé, mais on n'a pas été pris, donc sélectionné dans les 50 finalistes l'année passée.

04:01 Et puis, on a connu ce festival en ligne, je pense.

04:08 Je pense qu'on avait vu d'autres personnes qui avaient participé.

04:10 Et puis du coup, on s'était dit qu'on allait suivre déjà sur Instagram un peu ce qui se passait.

04:15 Et puis c'est comme ça qu'on a un peu connu le festival en soi.

04:18 Et on savait qu'il y avait un thème, qu'il y avait une durée.

04:22 Et puis c'est là que nous, ça nous plaisait de faire en sorte d'appliquer justement ces critères-là pour créer un film.

04:31 Donc, notre prochain projet, c'est de co-réaliser un long métrage qui sera basé sur un roman que j'ai écrit il y a environ 2-3 ans.

04:43 Enfin, qui a été publié il y a 2-3 ans, qui se nomme "Les étoiles bohèmes".

04:47 Donc le résumé de l'histoire, c'est en fait une jeune femme qui se retrouve dans la rue suite à un coming out non accepté par ses parents,

04:57 qui sont très portés par la religion.

04:59 Et donc, on suit en fait cette jeune fille, et dans la rue, et par le passé, comment elle en est arrivée là en fait.

05:12 Donc c'était beaucoup, beaucoup d'émotion, parce qu'on ne s'y attendait vraiment pas.

05:17 Enfin, il y avait quand même une grande concurrence, beaucoup de films très très bien, qui méritaient aussi ces prix.

05:23 Donc jusqu'à la fin, on ne savait pas si c'était nous.

05:26 En plus, on savait que si on gagnait, on avait deux prix.

05:30 Si on n'avait rien, on n'avait vraiment rien.

05:32 Il n'y avait plus de chance quoi.

05:34 Et puis après, de se retrouver face au jury, face à Alexandre Astier, qui nous a quand même dit des mots très très touchants aussi.

05:45 Donc c'était beaucoup d'émotion pour une seule soirée.

05:50 Daily Movies et Baca News Editor.

05:52 Merci beaucoup pour l'interview.

05:54 Merci.

05:55 Merci.

05:57 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

06:01 [Bruit d'un marteau qui tombe]

06:04 [Musique]

06:07 *Bruit de pet*

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