1 an après son élection, Rachel Kéké vit dans un HLM, malgré son salaire de députée

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Je ne suis pas du tout choqué. Vous voulez qu'elle vive où ?

00:02 Elle ne sera pas éternellement députée. Elle habite là, il y a quatre enfants.

00:05 Elle habite là depuis des années. Ce n'est pas une professionnelle de la politique.

00:09 Elle paye un surloyer. Le bailleur, c'est parfaitement légal, le bailleur social a dit OK

00:14 si elle paye un surloyer, ce qu'elle fait.

00:16 – De combien ?

00:17 – Je ne sais pas. On n'a pas la somme du surloyer.

00:19 On n'a pas la somme du surloyer. Je ne l'ai pas.

00:22 Donc c'est vrai que les indemnités, si on les cumule d'un député, c'est énorme.

00:26 Mais moi, je pense que dans quelques années, elle retournera à la vie civile.

00:30 Elle a été connue pour sa lutte.

00:32 – En quelques années, il y a plein de gens qui vont peut-être trouver du travail dans quelques années.

00:34 – Oui, mais moi, je ne suis pas choqué parce que si on la vire de là, elle va vivre où ?

00:39 Et dans quelques années…

00:40 – Attends, avec ce qu'elle prend, elle va trouver.

00:42 Ne t'inquiète pas, elle va trouver quelqu'un qui va lui louer.

00:44 – Mais une fois qu'elle ne sera plus députée, elle pourra pas réintégrer son gouvernement social.

00:47 – Il faudrait justement lui dire qu'une fois qu'elle ne sera plus députée,

00:49 elle pourra peut-être intégrer.

00:51 Mais après, si elle prend 9000 euros par mois, ça va.

00:54 – Évidemment, elle peut trouver.

00:56 – Là, je ne te reconnais pas.

00:57 Gilles Versy, je te reconnais justement.

00:59 La connerie à son paroxyme.

01:01 Oui, Jacques Cardon.

01:02 – Pour moi, c'est scandaleux.

01:04 La morale doit primer en politique, quelle que soit la couleur politique,

01:07 quelle que soit la position que tu as eue et que tu auras à l'avenir.

01:11 Sinon, alors, tout le monde a une bonne excuse.

01:13 Moi, je… excuse-moi, mais je vais parler de moi.

01:16 J'ai eu un appartement social à la RIVP pendant 7 ans.

01:20 J'ai été nommé à Londres.

01:22 – La RIVP, c'est la Régie immobilière de la ville de Paris, pour les genquines.

01:24 – Oui, la RIVP.

01:25 – Lorsque j'ai eu l'appartement, je rentrais parfaitement dans les clous.

01:29 7 ans après, je ne rentrais plus dans les clous.

01:30 Et surtout, j'ai été nommé à Londres.

01:32 J'allais avoir un surplus de salaire.

01:34 J'ai rendu les clés de mon appartement.

01:36 – Tu avais combien d'enfants ?

01:37 – J'avais 2 enfants, je les ai toujours.

01:38 – Il y en a 4.

01:39 – J'ai appelé la mairie et j'ai dit, je rends mon appartement

01:44 parce que ça me choquait moralement de pouvoir être correspondant,

01:47 de gagner quelque chose qui est comparable à ce qu'elle touche aujourd'hui.

01:52 Et je suis désolé, mais non.

01:53 – C'est quand tu as quitté la RIVP ?

01:55 – Oui, j'ai quitté la RIVP.

01:56 [Rires]

02:01 – C'est le nom de la RIVP.

02:04 – La situation professionnelle n'est pas la même que celle de la RIVP.

02:07 – Il ne faut pas mettre ça.

02:08 – Non, non, s'il vous plaît.

02:09 Il y a plein de gens qui disent, moi j'ai 700 euros par mois

02:12 et je n'ai pas le droit à un HLM.

02:13 – C'est vrai, il y en a plein des familles qui ont 4 enfants

02:15 qui se retrouvent dans des situations comme ça.

02:17 Elle doit montrer l'exemple.

02:18 Je suis désolée, quand on vous représente…

02:20 – Dans quelques secondes, je vais lâcher Raymond.

02:21 Euh, oui.

02:22 [Rires]

02:23 Il est colère.

02:25 – Elle doit montrer l'exemple.

02:26 – Mais non, mais elle dit, combien de femmes…

02:27 – Pascal.

02:28 – Combien de femmes ont 4 enfants en France, cherchent un logement HLM

02:32 et n'ont pas les revenus de Madame ?

02:34 Combien ?

02:34 – Il y a une question à Gilles Verdez.

02:36 – Juste, Rachel Keke serait de droite,

02:39 il serait pour ou contre qu'elle garde son logement ?

02:41 – Il serait contre.

02:42 – Ah, mais c'est bon.

02:43 – On pourrait discuter.

02:44 – Voilà, merci.

02:45 – C'est honnête.

02:45 – Les gens commencent à vous connaître.

02:47 – C'est ça le mérite de la clarté, Gilles,

02:49 puisque tu as dit tout à l'heure,

02:51 elle est femme de ménage et elle a 4 enfants.

02:53 Ce qui veut dire que, bah oui,

02:54 mais c'est ce qui veut dire que, pour toi,

02:56 sa position sociale d'avant et d'après

02:59 a un impact sur le fait de savoir si elle doit avoir un logement social.

03:03 – Elle a galéré toute sa vie, vous savez qui c'est, Rachel Keke ?

03:05 Elle a galéré toute sa vie, elle a été victime de racisme, de brimades,

03:08 elle a tout eu contre elle.

03:10 – D'accord, donc demain, t'auras des points

03:12 parce que t'as été victime de racisme et t'auras des points.

03:13 – Et qui lui redonnent après quoi qu'il arrive.

03:15 Ça, c'est ça, ça serait bien.

03:17 On lui garantit qu'elle le retrouvera après.

03:19 – Oui, bah oui.

03:20 – Mais là, pour l'instant, à 9000 boules par mois,

03:22 je suis désolé mon chéri, là, sur les réseaux,

03:24 là, c'est en train d'exploser.

03:25 – On peut quand même comprendre la dame

03:26 qui a peur pour l'avenir pour ses enfants aussi.

03:28 On peut être naïf.

03:29 – Mais si on lui dit, on lui garantit qu'elle le retrouvera après,

03:31 moi, je pense que ça, c'est bien.

03:32 Je vais dire, écoutez, Géraldine, là-dessus, parce que…

03:34 – Alors, moi, je trouve que c'est…

03:35 J'ai pas envie d'accaber cette femme, en fait.

03:36 Parce que je trouve que son parcours, il est juste incroyable,

03:38 il est admirable, elle est tellement singulière

03:40 que je trouve que, évidemment, on peut trouver ça un peu choquant

03:43 et évidemment, on se dirait, ouais, peut-être qu'elle aurait dû partir et tout ça.

03:46 Mais à partir du moment où elle a tout bien fait,

03:48 elle a prévenu son bailleur, elle a donné un surloyer,

03:51 elle a plutôt été exemplaire, elle a quatre enfants qu'elle a élevés seule,

03:54 dans cette HLM.

03:55 Bien sûr qu'elle n'est pas la seule femme de France à avoir quatre enfants seule.

03:58 Bien sûr que toi, Jacques, tu as été exemplaire et tu as quitté ton HLM.

04:01 – Bravo Jacques.

04:02 – Voilà, et bravo, et je t'en félicite.

04:04 Mais dans son cas, elle, elle est près de ses administrés,

04:06 elle a l'habitude, elle a toujours vécu ici.

04:08 Quel âge… On ne connaît pas. Quel âge ont ses enfants ?

04:10 Peut-être que pour elle, c'est important de rester là.

04:12 Je trouve que ce n'est pas un immense scandale.

04:14 Il y a tellement d'immenses scandales.

04:16 – Elle a accédé à un rang qui fait qu'elle sera toujours entourée.

04:19 – Il a raison.

04:20 – Et elle aura une famille politique qui l'aidera quoi qu'il en soit.

04:22 – Arrête, la France insoumise, c'est en train d'exploser en plein vol,

04:26 ça n'existera peut-être pas dans quatre ans.

04:28 Il va falloir qu'elle remette en jeu son mandat et elle ne sera pas réélue.

04:31 – Après dans ce cas-là, on peut dire aussi, Louis Boyard, il a un fort.

04:34 – Oh non.

04:35 [Rires]

04:40 – Après tu te dis, voilà, ils sont bons dans l'immobilier, ils sont bons dans l'immobilier.

04:43 – En revanche, je ne suis pas du tout d'accord avec Gilles,

04:45 quand il dit, c'est une femme, elle est noire, elle a subi du racisme.

04:48 Non, pas du tout, c'est pas du tout…

04:49 – Je ne dis pas qu'elle était noire.

04:50 – Si, tu as dit qu'elle a subi du racisme.

04:51 Pourquoi elle a subi du racisme ?

04:52 – Parce qu'elle est noire.

04:53 [Rires]

04:56 [Applaudissements]

05:01 – Il est craquant.

05:02 – Je ne veux pas la victimisation, ça ne me plaît pas, l'essentialisation, ça ne me plaît pas,

05:05 c'est tout ce que je déteste du côté de tes amis, justement.

05:08 Mais dans son cas, elle précisément, dans ce cas particulier,

05:11 j'aimerais bien qu'on… voilà, c'est au cas par cas,

05:14 j'aimerais bien qu'on ait le montant du surloyer.

05:16 – Pas de cas par cas, pas de marque.

05:17 – Pas de cas par cas.

05:18 – Pardon.

05:19 – On envoie ses alimentaires de fenêtre.

05:20 Merci, Louis.

05:21 – Moi, le montant du surloyer, il ne m'intéresse pas,

05:23 je prends juste les faits et je me dis que c'est quelqu'un qui…

05:25 – Mais c'est 3 500.

05:26 – Mais ce n'est pas 3 500.

05:27 – Mais si elle paye 3 500, je me dis que c'est quoi ?

05:29 – Non, non, non, elle ne paye pas 3 500, tu ne juges pas.

05:30 – Essayez de la finir.

05:31 – Quand tu prends 7, 8 000 euros par mois…

05:33 [Rires]

05:36 [Applaudissements]

05:41 Quand tu prends 6, 7 000 euros par mois, tu ne peux pas dire,

05:44 je vais habiter dans un HLM, il faut laisser la place.

05:47 Là où il a raison, Cyril, c'est qu'il dit qu'il faudrait lui garantir,

05:50 après, de retrouver un HLM.

05:51 – Mais elle ne l'a pas à garantir.

05:52 – Elle a dit qu'avec ses 4 enfants, elle ne voulait pas les changer de décor,

05:55 elle voulait rester dans le cadre, elle voulait rester là où elle habite.

05:58 Là, je la suis, il n'y a pas de problème.

05:59 Sauf qu'on le sait très bien, ce qu'il fait, c'est qu'il y a des fois

06:02 2, 3 ans d'attente, de liste d'attente pour avoir un HLM.

06:04 Donc, si elle se barre de son HLM, elle n'est pas sûre d'en récupérer un.

06:07 Et moi, je vais plus loin.

06:08 Pourquoi elle, elle serait en priorité pour récupérer un HLM

06:11 et pourquoi il y a des familles qui attendent et qui galèrent 2, 3 ans,

06:13 à qui on laisse sur le carreau et qui touchent 7, 800 balles,

06:16 et elle, elle a 9 000 balles, elle ne veut pas partir.

06:18 – Heureusement qu'elle n'a pas fauté.

06:20 – C'est un peu la même histoire que moi.

06:22 – Tout les messages que je reçois, "Ma sœur, seule, 7 enfants,

06:24 dans 45 m2, n'a toujours pas de logement social, et on lui a coupé les aides."

06:27 – Bien sûr, c'est évident.

06:28 – "Qu'elle laisse sa place à des gens qui sont vraiment dans le besoin."

06:31 "Combien d'enfants dorment dans la rue en France et dans une voiture ?"

06:34 Il n'y a plus que ça.

06:35 – Mais bien sûr.

06:36 – C'est lamentable quand on voit les gens qui ne peuvent pas se loger.

06:38 Je suis désolé les mecs, il faut qu'elle quitte le logement social.

06:40 – Que la situation soit catastrophique pour plein de gens, évidemment, Cyril.

06:42 – S'il vous plaît, il faut qu'elle le quitte,

06:44 qu'elle le donne à quelqu'un qui en a vraiment besoin, aujourd'hui, à l'instant T,

06:47 et après, si elle est vraiment en difficulté,

06:49 on lui garantit qu'elle retrouvera son HLM.

06:52 Là, les gars, je suis désolé, Jean-Luc Mélenchon a dit…

06:56 Qu'est-ce qu'il a dit encore ?

06:57 – Le voyage en business.

06:58 – J'aimerais bien savoir sa situation, parce que c'est toujours intéressant.

07:01 Oui, qui voulait parler ?

07:03 – Non mais donc, il faut qu'elle reste pour une question de morale,

07:05 vous êtes d'accord qu'elle n'est pas hors-la-loi ?

07:07 – Non, non, il faut qu'elle parle pour une question de morale.

07:09 – Il y a une parole pour la Mélenchon.

07:11 – Nouvelle polémique des fachos, alors à chaque fois qu'il y a une polémique,

07:14 Jean-Luc Mélenchon, c'est des fachos.

07:15 – Ou des racistes, comme Gilles Verdez.

07:17 – C'est toujours son truc, Jean-Luc Mélenchon, c'est des amis de Gilles.

07:21 À propos de son logement HLM, je souhaite qu'elle y reste.

07:23 Alors lui, il souhaite qu'elle y reste, c'est émot transat, il décide,

07:27 tu as vu que c'est un fou.

07:29 Bon, quitte à ce que son loyer soit adapté, elle n'est pas élue à vie.

07:33 C'est une bonne chose que les élus du peuple n'abandonnent pas la vie des leurs.

07:36 Bon, je ne suis pas d'accord avec Jean-Luc Mélenchon,

07:38 elle doit quitter son HLM et revenir, après c'est peut-être pas moi qui ai la chance.

07:44 – C'est ça qui me fait marrer les élus à vie, mais pourquoi ?

07:46 – C'est sa défense, elle a demandé à rester à l'endroit où elle a été élue

07:49 et donc qu'elle connaît bien etc.

07:51 – Et où elle a sa vie, où ses enfants ont l'école etc.

07:53 – À mon avis, il y a des trucs très sympas là-bas,

07:55 elle peut trouver un truc un peu plus…

07:57 – Cheville la rue.

07:59 – Elle peut trouver un truc et qu'elle louera…

08:03 – Dans le privé, Cyril, dans le privé, elle va trouver dans le privé.

08:06 Il y a combien de locataires, elle a les garanties, elle a tout,

08:08 elle va se ponter devant la propriété avec 8 000 balles par mois,

08:11 elle va dire "bien sûr que je te loue le truc" et elle peut revenir après.

08:14 – Excuse-moi, mais elle le dit dans son communiqué presse

08:16 qu'elle ne conçoit pas son rôle d'élu comme une carrière.

08:18 – C'est comme moi TPMP.

08:20 – Mais ça fait 10 ans que t'es là frère !

08:22 – Mais c'est pareil que moi !

08:24 – C'est pareil, il a complètement raison.

08:26 – C'est la même histoire.

08:28 – Alors un joueur de foot, il prend 5 barres par mois,

08:30 c'est la même histoire.

08:32 – Si je me blesse, si je me blesse, Cyril.

08:34 – Et qui se fracture à 21 ans, il les a chiant.

08:36 – Non mais c'est pas vrai.

08:38 – Ça c'est inaudible.

08:40 – La politique c'est l'exemplarité.

08:42 – Bien sûr.

08:44 – La fille elle est exemplaire, elle dit tout, elle déclare tout.

08:46 – Eh bien on aurait dû lui dire dans ce cas de part.

08:49 – Donc il faut lui envoyer des huissiers pour lui dire "écoute,

08:52 il faut envoyer des huissiers de justice, des huissiers, des haricots, des haricots".

08:56 – C'est ça.

08:58 – La France Insoumise qui est un parti exemplaire, on aurait dû lui dire

09:00 "on veut de l'exemplarité donc tu dois quitter ton logement".

09:02 Point barre.

09:04 – Jacques a raison à 100%.

09:06 Les mecs, l'argument de "c'est précaire et je ne sais pas si je ferai de la politique dans 10 ans",

09:10 mais les mecs, qui sait s'il va rester à son poste dans 10 ans ?

09:13 Non mais non, il y a des gens qui se font licencier tous les jours.

09:15 – Il y a des mecs qui se font virer tous les jours.

09:17 – Un mec qui vend des voitures, dans l'immobilier en ce moment,

09:20 il y a tous les jours des gens qui se font virer parce que ça ne bouge pas,

09:23 l'immobilier est dans une situation catastrophique.

09:25 Alors il va dire "non mais je suis dans l'immobilier moi,

09:27 donc je vais te dire peut-être que dans deux mois j'ai perdu mon taf".

09:30 Non mais il faut arrêter.

09:31 En vérité, elle a, je le pense, elle a justement un poste

09:34 qui est beaucoup plus sûr que beaucoup de gens.

09:36 Parce qu'au moins elle, elle sait qu'il lui reste combien d'années là encore ?

09:38 – 4.

09:39 – Donc vous vous rendez compte, 4 ans.

09:41 Qui, non mais je vous jure que vous êtes fous,

09:43 qui aujourd'hui a un travail et il se dit "c'est sûr que je serai encore là dans 4 ans

09:47 et que je vais prendre mon salaire".

09:48 Que ce soit un chef d'entreprise ou que ce soit un salarié,

09:51 personne ne peut tout dire.

09:52 – A Missoie a calculé 4 ans, 80 000 fois 4.

09:54 – 320 000 balles.

09:55 – Voilà.

09:56 – Merci.

09:57 – Voilà, 320 000 euros.

09:58 Donc après, même si elle n'est plus députée, elle peut même s'acheter une maison.

10:01 – Les conseillers immobiliers.

10:02 – Oui les conseillers immobiliers.

10:03 – Après elle aura une retraite de 1 200 balles.

10:05 – Mais chérie, la vérité, la précarité c'est une connerie, arrêtez.

10:08 – 1 200 balles la retraite après.

10:09 – 1 200 balles la retraite en plus après.

10:11 – Après oui.

10:12 – Il est très fort sur les retraites lui.

10:14 – Non mais ça m'intéresse.

10:16 – Oui mais après on dit aussi que quand ils achètent un truc,

10:18 ils habitent dans des pavillons, ils sont loin de leurs administrés,

10:20 ils sont hors sol, ils ne connaissent pas la réalité, le quotidien de ceux dont ils parlent.

10:24 – Il y a un ami à moi, un ami à moi m'en met "Mélenchon = retraite à 9 000 euros par mois

10:29 sans jamais avoir travaillé, retraite de parlementaire".

10:31 – Ça c'est vrai.

10:32 – Merci Stéphane.

10:33 – Ça c'est vrai.

10:34 – Voilà, alors non mais…

10:35 – Ce n'est pas le cas de racheter.

10:36 – Mais s'ils ne donnaient pas des leçons, on s'en fout à la limite,

10:38 mais ils sont tout le temps en train de donner des leçons.

10:39 Lui il a donné 10 millions au resto, ce n'est pas assez, lui il a fait ça, ce n'est pas assez,

10:42 lui il ne donne pas assez d'argent, lui il gagne trop d'argent, il n'en donne pas assez.

10:45 Et toi tu prends 10 millions.

10:47 – La semaine dernière, ils ont critiqué Bernard Arnault qui avait donné 10 millions d'euros

10:51 au resto du cœur, et derrière ils ont dit "non, elle prend 9 000 euros par mois

10:54 mais elle doit garder son logement social".

10:56 Non mais les mecs, eux ils osent tout.

10:58 – Donc Rachel Keké est victime de Mélenchon et de son partout.

11:03 – Oui.

11:04 – C'est sûr qu'elle était partout ailleurs, ça passerait.

11:06 – Non, ça ne passerait pas non plus.

11:07 – Ça ne passerait pas non plus, ça ne passerait nulle part.

11:09 En vrai, à 9 000 euros par mois, tu ne gardes pas un logement social, c'est tout.

11:12 Et quand tu sais que tu as 4 ans encore à faire, je suis désolé les mecs, c'est inaudible,

11:16 on ne peut pas entendre ça, je suis désolé.

11:18 Qui peut se dire aujourd'hui "j'aurai mon taf dans 4 ans" ?

11:20 Mais vous êtes fous, personne, même vous, et vous les premiers d'ailleurs.

11:23 [Rires]

11:25 Non mais c'est vrai, voilà, donc arrêtez les gars.

11:27 Elle est sûre de toucher 9 000 euros par mois pendant 4 ans Raymond ?

11:30 – Ce n'est pas sûr, s'ils font une dissolution, ce n'est pas sûr.

11:33 – Non, on est pas en chimie là.

11:35 – Ce n'est pas sûr, sinon c'est 4 ans.

11:36 Moi si tu me dis "je vais prendre 360 000 en 4 ans",

11:38 je dis "ce n'est pas grave, je le rends le logement, je me démerderai après avec les 360 000".

11:41 – Non mais elle est sûre de les prendre, elle ne va pas.

11:42 – Je ne sais pas, en plus, j'ai envie de te dire, c'est une décision qu'elle aurait dû prendre avant.

11:46 Quand elle s'est engagée en politique, quand elle s'est engagée, qu'elle a fait campagne.

11:49 – Le parcours de cette femme fait qu'elle ne pouvait pas prendre cette décision-là, enfin.

11:52 – Je ne suis pas d'accord, non, enfin.

11:53 – C'est une femme de ménage, toute sa vie elle a trimé comme impossible.

11:55 – On a dit qu'on est admiratif de son parcours.

11:57 – Non mais par rapport à ce que dit Patrice.

11:58 – Oui, mais ça n'a rien à voir.

11:59 – Mais à un moment, tout le monde a des parcours formidables dans ce cas-là, il y a plein de gens qui partent.

12:02 – Et puis surtout, des femmes seules qui ont 4 enfants aujourd'hui et qui sont femmes de ménage, il y en a plein.

12:06 – Bien sûr.

12:07 – C'est assez à elle d'avoir d'abord le logement social.

12:09 – Exactement, même elle, je pense qu'elle devrait se dire "j'ai envie d'aider quelqu'un, je suis désolé,

12:13 moi j'ai eu la chance de m'en sortir".

12:14 – Elle pourrait même en faire un coup politique.

12:15 – Exactement, voilà, bravo Jacques, voilà, l'intelligence, voilà, qu'est-ce qu'il a lui ?

12:20 – Non mais un coup politique, c'est de la démagogie.

12:22 – Non mais de toute façon, elle digérerait sur le logement.

12:24 – Tu t'arrêtes au seul truc parce que lui, il n'a pas dit que c'est ce qu'il faut faire.

12:28 – Mais oui, mais c'est ce qu'il vient de dire.

12:30 – Mais il n'a pas dit que c'est ce qu'il fallait faire, en fait, t'es plus con que ce que je pensais.

12:33 [Rires]

12:34 – Non mais je t'aime beaucoup, non mais vraiment, excuse-moi, je t'aime beaucoup.

12:36 – Il vient de dire "elle devrait quitter".

12:38 – Il a dit "à la limite", il a dit "en haut", voilà, elle devrait en faire un coup politique, c'est du cynisme.

12:44 – Mais toi, tu prends tout au premier degré.

12:46 – Qu'est-ce qu'elle va faire ?

12:48 Vous dites "elle devrait avoir un logement social garanti après", elle n'en aura jamais, Cyril.

12:54 – Elle a pris 320 000 bouts, elle arrête.

12:56 – Mais comment les autres gens, ils font pour trouver un logement, ils sont sur liste d'attente,

13:02 ils prennent 900 balles par mois et ils attendent que la mairie les appelle,

13:05 ils attendent que les gens arrêtent.

13:07 – Je vais te dire la vérité, elle va prendre 1200 euros après,

13:10 déjà je peux dire, elle peut mettre de l'argent de côté, quoi qu'il arrive, ça ira.

13:13 – Elle ne fera que quelque chose d'ailleurs.

13:14 – Elle occupe un appartement que des gens peut-être plus nécessités qu'elle auraient besoin.

13:17 – C'est ça, c'est tout, c'est ça.

13:19 [Brouhaha]

13:21 – Le fond, il est là, il est là.

13:23 – Je change pas d'avis.

13:25 – Je dis, ça me dit non.

13:27 – Les chéries, on peut partir dans un débat et se dire "on pense ça",

13:30 et vu les arguments que j'ai avancés, il a changé d'avis, et c'est toute la face de l'honneur.

13:34 [Rires]

13:36 [Applaudissements]

13:42 – Bernard, ce n'est pas être une jouette, c'est juste être intelligent, bravo Bernard.

13:46 – C'est ça le débat, j'écoute les arguments des uns et des autres,

13:48 et là ça a changé un peu d'avis.

13:50 – Oui, un tout petit peu, parce que quand même,

13:52 parce que moi je trouve que tout ce qu'elle a fait est légal,

13:54 on ne peut pas lui reprocher ça,

13:56 mais en revanche, elle occupe une place que d'autres personnes plus méritantes.

13:59 – J'ai eu des mots qui sonnent.

14:00 – Oui, vous êtes formidable.

14:02 – Ça résonne dans ma tête.

14:04 – On va voir ce qu'en pensent les téléspectateurs.

14:06 Oui, voilà, merci, au revoir, 75%, merci, Gilles Verdez,

14:08 tu peux encore aller acheter des yaourts là-dehors et arrêter de nous faire chier.

14:12 [Musique]

14:14 ♪ ♪ ♪

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