Avec Benjamin Castaldi, animateur
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NewsTranscription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Stéphanie Demurue, Gilles Gansman.
00:05 10h de Veuille, soyez les bienvenus en direct sur Sud Radio.
00:10 Bonjour Gilles Gansman.
00:12 Bonjour Stéphanie.
00:13 On était en pleine conversation, j'allais lancer le flash, c'est super.
00:17 Vous êtes comme Valérie, vous n'avez pas poté.
00:20 J'essaye de la remplacer dignement et de faire les mêmes erreurs.
00:24 Bonjour Benjamin Castagny, on est ravis de vous avoir sur ce plateau en tenue sport.
00:28 Oui, je vais au sport après.
00:30 Vous êtes musclé.
00:31 Vous avez vu ça ?
00:32 Oui, je vois ça.
00:33 Si vous nous voyez à la radio, c'est très impressionnant.
00:37 Oui, sur le Youtube ou sur le Facebook.
00:40 C'est beaucoup de travail.
00:42 C'est vrai ?
00:43 Ça ne se fait pas comme ça.
00:44 Votre physique a toujours été importante, ça a toujours été un souci chez vous.
00:50 En tant qu'ancien gros, quand j'avais 18 ans, et quand on a été un peu gros, on se
00:59 voit tout le temps gros.
01:00 Ça s'appelle dysmorphobie.
01:01 Je suis terrorisé par ça, c'est pour ça que je m'occupe d'une marque qui fait de
01:08 l'orégie.
01:09 Oui, c'est vrai.
01:10 Et je suis obsédé par ça.
01:13 Je fais attention à ce que je mange et comme je suis gourmand comme tout le monde, il y
01:17 a des phases où je ne peux pas m'empêcher de manger.
01:19 Je reprends un peu de poids, je reperds du poids.
01:21 Avec le sport, j'arrive à me réguler.
01:23 Vous vous trouvez beau ?
01:24 Je ne me trouve pas beau du tout, mais il paraît que je ne suis pas mal.
01:30 C'est ce qu'on dit.
01:31 Je veille bien.
01:32 Mais mieux qu'avant ?
01:33 Je préfère ma gueule maintenant que quand j'avais 30 ans.
01:36 Est-ce que la télé rend beau ? Est-ce que ça permet de séduire plus facilement ?
01:41 Alors, ce n'est pas la télé qui rend beau, c'est l'oseille.
01:43 C'est vrai ? On a toutes les filles quand on est riche ?
01:47 Qu'est-ce que c'est que ça ?
01:49 Je vous laisse faire votre psychanalyse.
01:52 Moi, je n'ai jamais été vraiment très riche, mais je connais 2-3 personnes qui n'ont pas
01:58 des physiques de ouf, mais un gros portefeuille.
02:01 Généralement, ils sont plutôt bien accompagnés.
02:02 C'est un principe.
02:03 C'est aussi le charisme.
02:04 Oui, bien sûr.
02:05 Vous raconterez ça à mon cheval.
02:08 Mais l'émission a vraiment commencé là ?
02:13 C'est Gilles Gansman qui s'est transformé en Mireille Dumas.
02:17 C'est bien, j'étais assez ébahie par votre échange.
02:23 Je vous observais en silence.
02:25 Alors, de quoi parlez-vous à part de ça ?
02:26 Vous avez le temps de faire du sport maintenant, Benjamin, puisque vous n'êtes plus tous
02:29 les soirs chez Cyril et Luna.
02:31 Alors, c'est comme je vous le disais, hors antenne, quand on veut faire du sport, c'est
02:36 sa routine.
02:37 Il faut s'astreindre à y aller régulièrement.
02:39 Même les gens les plus débordés ont forcément une demi-heure ou une heure à consacrer au
02:46 sport.
02:47 Donc, je n'ai jamais sacrifié le sport.
02:48 Même quand j'étais chez Cyril, d'abord c'était le soir, pas le matin.
02:52 Et même, je vais vous dire, j'en faisais encore plus parce qu'il fallait que je me
02:54 défoule.
02:55 Mais est-ce qu'il y a une pression qui est partie ?
02:58 Je me sens libéré, oui.
03:01 Je me sens libéré.
03:02 Je me sens libéré parce qu'en fait, comme je l'ai déjà dit, mais je vais le redire,
03:08 le virage éditorial que l'émission a pris, The, était indispensable pour pouvoir rester
03:14 dans les meilleurs talk-show.
03:15 Et moi, comme je l'ai dit, je ne suis pas éditorialiste politique, je ne suis pas sociologue.
03:20 Et je n'ai rien à dire, et je n'ai pas envie de donner mon avis, ni sur la baïa,
03:26 ni sur...
03:27 Ce n'est pas mon métier.
03:28 Donc, j'ai passé une année très compliquée.
03:30 - Moi, j'étais plutôt sur le côté libéré, de ne plus être vanné, de ne plus se retrouver
03:37 dans la presse, de ne plus raconter sa vie privée.
03:39 - Non, mais ça, non.
03:40 D'abord, on ne va pas se mentir, on avait quand même fait le tour de mes ex-femmes,
03:43 de mes histoires d'oseille, de mes dettes, de toutes mes frasques.
03:47 - De vos seins et de vos petits yeux.
03:49 - De mes petits yeux, mais ça, ce n'est pas grave.
03:51 Moi, encore une fois, je l'ai déjà dit, mais quand on est dans cette émission, on
03:54 est là pour rigoler, pour se vanner.
03:55 Donc, moi, ça ne me posait aucun problème.
03:57 Ce n'est pas ça qui m'a dérangé.
03:58 C'est que, un, je n'étais pas du tout présent dans l'émission les six derniers
04:01 mois, on ne va pas se mentir.
04:02 Je ne disais plus rien.
04:03 - Oui, ça, c'est toujours...
04:04 C'est peut-être ce qu'il y a de pire.
04:05 - C'est ce qu'il y a de pire.
04:06 Et plus je voulais dire, plus je me rendais compte que je ne servais à rien et moins
04:12 je parlais.
04:13 Donc, ça devenait très compliqué.
04:14 Alors, une fois que Cyril avait fait la blague, c'était assez drôle.
04:17 Au bout de 20 minutes, vous n'avez pas vu "Berger-Mackestall-Dix", on n'a plus une
04:19 ville de l'Urque, c'est ça, on ne parle plus à tout, c'est drôle une fois.
04:21 Mais au bout d'un moment, on se rend bien compte qu'on n'est pas lié à rien foutre
04:24 et ça, c'est très désagréable.
04:25 Et Cyril est forcément conscient, même si encore une fois, on est super potes et on
04:31 se téléphone quasiment un jour sur deux, tout ça.
04:33 Je comprends que ça devait l'énerver aussi d'avoir un mec, en plus, sans prétention,
04:37 de se payer "Castel-Dix" pour que le mec ne dise pas un mot à l'antenne.
04:40 Ça devient un peu compliqué.
04:42 Donc, déjà en décembre, je n'étais pas bien, j'avais du mal et je savais qu'il
04:47 fallait que je passe à autre chose.
04:48 Et il se trouve que comme j'ai la pièce qui est arrivée dans la foulée, la pièce
04:52 qui est arrivée, c'est d'autres choses.
04:53 D'ailleurs, beaucoup de projets que j'ai signés et qui vont se concrétiser.
04:55 C'est toujours mieux quand vous arrêtez quelque chose parce qu'il y a beaucoup de
04:58 gens qui arrêtent, qui disent "j'ai plein de projets, on ne les voit plus jamais".
05:00 - On va parler de tout ça avec vous, Benjamin Castillon.
05:01 - On va arrêter, s'il vous plaît.
05:02 - On a le temps.
05:03 - Je vous arrête, je vous arrête.
05:04 Je vous arrête, mais on va parler de tout ça, de TPNP, de vos projets.
05:09 - Ah, on va parler de la pièce en bague à l'eau de la plage.
05:11 - C'était ça le projet.
05:12 - C'était ça le projet.
05:13 - 14 septembre.
05:14 - Alors, vous, votre zapping ? - C'est dans trois jours.
05:17 - Oui, trois jours, déjà.
05:18 - Votre zapping.
05:19 - Sud Radio Média, l'instant zapping.
05:22 - Hier, sur tous les médias, c'était bien sûr le Maroc qui occupait la plus large partie
05:27 de l'actualité sur toutes les chaînes.
05:29 Une journée durant laquelle les témoignages se sont succédés.
05:33 Le quotidien les a compilés.
05:34 - Le bilan provisoire ce soir fait état de plus de 2700 morts avec autant de blessés.
05:39 La plupart des rescapés ont été surpris pendant leur sommeil.
05:42 - On n'a pas saigné dans l'horreur.
05:44 - Ensuite, j'entendais les gens qui criaient "Aux secours, à l'aide".
05:47 Vous avez l'impression que c'est la fin du monde.
05:49 - On pensait que c'était d'abord une bombe.
05:51 C'est vraiment comme si on était accroché à un réacteur d'un avion et qu'on avait
05:54 la tête dedans.
05:55 - On voyait aussi des personnes en sang, des personnes qui étaient allongées par terre,
05:58 des bébés avec des poussettes retournées, etc.
06:00 - Une famille a perdu ses cinq enfants en une fraction de seconde.
06:03 Ça a été effroyable.
06:05 - Les dégâts sont colossaux et traduisent la violence de ce tremblement de terre de
06:08 magnitude 7 sur l'échelle de Richter, qui a détruit des centaines d'habitations fragiles.
06:12 - Quelle réaction vous avez eue en regardant les images ?
06:16 - Il ne veut pas parler d'actualité.
06:18 - Non, non, c'est terrible.
06:20 Non, je vous dis, ça c'est pas ça.
06:22 Moi, j'ai trouvé ça épouvantable, comme je pense tout le monde.
06:26 Et j'ai été très étonné de la réactivité qu'il n'y a pas eue pour aller secourir les
06:33 pages.
06:34 Je ne parle pas de Marrakech, il y a eu des problèmes à Marrakech, quelques gros problèmes
06:37 dans l'Odina, mais dans l'Atlas.
06:39 Et ça, quand je vois, j'ai vu ce matin qu'on ne pouvait pas avoir accès, qu'il n'y avait
06:43 pas d'hélicoptère, que les gens se paniquaient pas d'assistance et que le Maroc n'a pas suscité
06:47 l'aide, alors la nôtre ou d'autres, un petit peu, je crois qu'ils ont demandé aux Espagnols
06:52 et aux Qataris.
06:53 Je trouve qu'il y a eu un délai de réaction qui me paraît un peu lent.
07:00 - Alors tous les témoignages ne se passent pas aussi bien que ceux qu'on vient d'entendre.
07:05 Il y a eu un clash hier sur l'antenne de BFM où un expatrié français, Otelier, a trouvé
07:10 que le journalisme de BFM, entre autres les journalistes en sens général, faisait du
07:17 sensationnalisme et qu'au fond, ça allait effrayer les touristes.
07:20 Et le Maroc vit surtout du tourisme.
07:23 Il a fait face à Alice Darfeuil, qui était assez remontée aussi.
07:28 - C'est pour ça que je vous dis, les médias, stop, c'est bon, c'est fini maintenant, il
07:31 faut aller en haut et donner en haut.
07:33 Je vous jure, il faut aller dans les montagnes.
07:34 C'est catastrophique.
07:35 - En l'occurrence, les équipes de BFM TV, elles sont dans le haut Atlas et pour le coup...
07:41 - Moi je ne les ai pas vues, je n'ai pas vu beaucoup de médias.
07:44 - Je peux vous dire qu'elles y sont, puisque nous avons l'un de nos envois spéciaux, Dominique
07:50 Marie, qui était avec nous tout à l'heure, dans la province de Dalles-Aouz, qui est
07:54 particulièrement touchée.
07:55 - Vous faites pas le but intentionnel, parce que vous faites suivre les touristes et vous
07:58 suivez l'économie du Maroc.
07:59 Moi je m'en fous.
08:00 - Inutile de s'énerver.
08:01 Inutile de s'énerver et je ne crois pas que c'est ce que nous faisons sur BFM TV.
08:07 S'il vous plaît, je voudrais vous faire écouter une réaction.
08:09 S'il vous plaît, ça ne sert à rien de crier, je pense que c'est contre-productif.
08:14 - Pour le coup, elle aurait peut-être dû le laisser parler.
08:17 - Il n'a pas complètement tort, honnêtement.
08:22 - C'est la vague, ça se passe.
08:25 - C'est la vague, ça se passe.
08:26 - C'est pas Marrakech.
08:27 - Non, Marrakech, il y a quelques dégâts, mais effectivement, ceux qui ont des riades
08:29 construites avec des lampes sismiques, ils n'ont sorti rien du tout.
08:32 - Et puis on a vu Djamel sur différentes chaînes appeler les gens à surtout pas annuler
08:36 leurs vacances s'il y a Pâques ou pour Noël.
08:40 Ils avaient décidé d'aller dans un riyad à Marrakech ou au Maroc de garder les vacances
08:46 parce que ça sera pire pour l'économie du pays.
08:48 - Et puis les hôtels ont tenu à Marrakech, c'est vrai que c'est la montagne qui a pris
08:51 malheureusement.
08:52 - La fameuse question de Jean-Jacques Bourdin, vous savez, qui a fait son succès.
08:57 Le prix du ticket de métro, de la baguette de pain.
08:59 - Le lit de lait.
09:00 - Le lit de lait.
09:01 Hier, je ne sais pas, je vais vous demander le prix.
09:04 - 0,90 centimes.
09:05 - Ça dépend.
09:06 - Un lit de lait ?
09:07 - Un ticket de métro ?
09:08 - Un ticket de métro, ça doit être 2,50 euros, un truc comme ça.
09:11 - Un peu moins.
09:12 - Un peu moins, c'est 2 euros.
09:13 - 1,50.
09:14 - Non, c'est pas 2 euros.
09:15 - Ça dépend si vous les achetez par 10.
09:16 - Moi, je les achète avec mon portable.
09:18 - Alors je vous rassure, je ne prends pas le métro, mais j'achète une carte pour mes
09:22 enfants, une carte, je ne sais pas, PasseGo, Passe...
09:25 - PasseNavigo.
09:26 - PasseNavigo.
09:27 - Et hier, Jacques Bourdin recevait Sébastien Chenu du RN et lui aussi a eu le droit à
09:33 une question façon Bourdin.
09:34 Quotidien, c'en est amusé.
09:36 - Sébastien Chenu, bonjour.
09:37 - Bonjour, monsieur.
09:38 - Le FN Chenu y est allé alors qu'il n'aurait pas dû.
09:41 - Ce sont des mesures qui, dans le temps, tiennent la TVA à 0% sur les produits de
09:46 première nécessité.
09:47 - La TVA est à combien sur les produits de première nécessité en France ?
09:50 - La TVA, aujourd'hui...
09:51 - Elle est à combien ?
09:52 - Elle est à... elle est à... elle est à... elle est à... elle est à... elle est à...
09:59 - Elle est à 8,5.
10:00 - Elle est à 8,5 sur les produits de première nécessité.
10:01 - Vous ne savez pas qu'il y a eu la TVA en France ?
10:02 - Oui, je viens de vous le dire.
10:03 - Elle n'est pas à 8% en général ?
10:04 - Elle est à 8,5 sur les produits de première nécessité.
10:05 - Non.
10:06 - Elle est à combien ?
10:07 - Ah ben, moi, je vais vous le dire, elle est à 5,5.
10:08 - Quand je vous dis 8,5, vous me dites 5,5, on est dans la même marge.
10:09 - Parce que vous le savez.
10:10 - C'est pas la même chose.
10:11 - Ah non, c'est pas la même chose.
10:12 - 3% sur une recette de TVA, il est nul lui, vraiment.
10:27 - Vous, vous saviez que c'était 5,5 ?
10:28 - Bah, évidemment, quand même.
10:29 - Hier, Cyril Hanouna, du grand Cyril Hanouna, hier, il était l'invité de Jean-Marc Morandini.
10:36 - Ah, j'ai fait l'émission, d'ailleurs.
10:37 - Ah, vous avez vu ?
10:38 - Et celui-ci a obtenu un scoop en l'interrogeant sur un complément d'enquête.
10:42 - J'espère qu'il va le faire, ça.
10:44 C'est cette émission dont tu l'as parlé.
10:46 - On va entendre, je vais vous faire réagir, mais je vous ferai réagir après la pub parce
10:50 qu'on a pris beaucoup de retard.
10:51 - Déjà, complément d'enquête, moi, pour l'instant, je le dis, ça se passe très bien.
10:55 Moi, j'ai pas fait d'interview avec eux, mais la journaliste, elle appelle tout le monde,
10:59 elle fait son boulot, après, on va voir ce que ça va donner.
11:02 Après, c'est vrai que complément d'enquête, généralement, comme même, je l'ai croisée
11:07 la dernière fois, elle me dit "Oui, il y a beaucoup de gens qui travaillent avec vous
11:09 et qui disent que c'est impossible de travailler avec vous, qu'ils n'ont pas tenu deux semaines."
11:11 Je lui dis "Vous avez interrogé les mauvaises personnes, vous vous êtes bien placé pour
11:14 savoir le jour et le lendemain qu'il y a des gens qui travaillent avec moi depuis 15 ans."
11:16 Mais je vais vous donner un scoop aujourd'hui, c'est que moi, je prépare avec Jacques Cardoze
11:21 "Enquête de complément" qu'on va diffuser sur C8, en prime time.
11:24 On va faire une enquête sur France Télévisions et sur Complément d'enquête.
11:27 Ça va s'appeler "Enquête de complément" présentée par Jacques Cardoze.
11:31 On va aller très vite.
11:33 On va en parler juste un peu.
11:35 Voilà, je vous ferai réagir, on parle au reste de ça après la pub, parce qu'on a
11:39 pris beaucoup de retard.
11:40 On va finir en musique.
11:41 Imaginez Mick Jagger, 80 ans, Kids Sweetchild, 79 ans, Runwood, 76 ans.
11:47 Je parle ?
11:48 Ben des Rolling Stones.
11:49 Des Rolling Stones, évidemment, qui ont annoncé un nouvel album vendredi dernier, qui va sortir
11:54 le 20 octobre.
11:55 Ça sera leur 34e album.
11:57 Et la chanson qui est sortie, ça s'appelle "Don't Angry With Me", "Ne soyez pas en
12:01 colère contre moi".
12:03 Mais peut-être qu'on était en colère parce que ça fait 18 ans qu'ils n'avaient pas
12:06 sorti un album.
12:07 Et c'est le point commun avec Yves Montand, c'est qu'à la fin de sa vie, il a joué.
12:29 Il a joué, il a moins joué.
12:31 Il devait rechanter d'ailleurs, juste avant qu'il refasse un Bersi.
12:34 Mais non.
12:35 Mais si, si.
12:36 Et qui était d'ailleurs rempli, il est mort, il était à 6 mois de Bersi, je crois.
12:39 Il n'y a pas d'âge pour vous pour arrêter la scène ?
12:41 Non, je ne crois pas.
12:42 En tout cas, les Rolling Stones, ils sont toujours debout.
12:44 Ramasse, viens debout.
12:45 Comme quoi, se faire changer le sang une fois par an, ça fonctionne.
12:49 Ah bon, il se fait changer le sang une fois par an ?
12:51 Il n'y a plus rien d'origine.
12:52 Petit pause, on se retrouve dans quelques instants, parce qu'on est très en retard.
12:55 Ils sont très bavards, les deux.
12:57 On se retrouve tout de suite.
12:59 Le 10h midi, Sud Radio Média.
13:01 Sud Radio Média, l'invité du jour.
13:04 Je m'étouffe.
13:06 Oui, je vois ça, l'invité du jour.
13:08 C'est les muscles de Benjamin qui font cet effet.
13:13 En direct de 6h08, soyez les bienvenus, Benjamin Castaldi, gigante man.
13:18 Benjamin Castaldi, je vous ai tant aimé, montant et signoré, un couple dans l'histoire
13:23 aux éditions Lito, ça sort en poche.
13:25 On en a beaucoup parlé à l'époque lors de sa sortie.
13:29 Et puis surtout, au théâtre, Bungalow 21, c'est votre première pièce au théâtre de la Madeleine.
13:34 Ça sera dans trois jours maintenant.
13:36 Juste avant, revenons sur le zapping.
13:40 Qu'est-ce que vous pensez de cette idée de Cyril Hanouna de faire un...
13:44 J'espère qu'il va le faire.
13:46 J'espère qu'il va le faire, parce que ce serait bien de démontrer, d'expliquer
13:49 comment fonctionne cette émission, alors qu'il y a des qualités.
13:51 Mais quand même, c'est toujours de parti pris, et je la trouve assez malhonnête globalement.
13:56 - Pour les auditeurs qui nous rejoignent, c'est la contre-enquête, un complément d'enquête.
14:01 - Par exemple, quand vous faites un complément d'enquête sur l'eau,
14:05 il y a un scandale sur l'eau, et que vous omettez bêtement de citer l'entreprise
14:10 qui était dirigée par votre PDG quelques années auparavant, c'est qu'il y a un problème.
14:15 Donc, je trouve que c'est pas du tout une bonne façon de faire l'information.
14:20 - Et vous pensez que Cyril Hanouna n'est pas partisan ?
14:23 - Alors, il a beaucoup de défauts, mais pas celui-là.
14:28 Cyril, il n'est pas du tout partisan.
14:30 Il donne toujours la voix et la parole à la partie adverse.
14:35 C'est-à-dire que s'il fait le lundi quelque chose, il y a toujours le mardi le contre-pouvoir
14:39 ou la contre-parole, toujours.
14:41 Et c'est jamais que dans un sens... C'est jamais à charge, en tout cas.
14:45 - Il en a peur, de ce complément d'enquête ?
14:48 - Bon, alors, je vous dis, le jour où Cyril en a peur de quelque chose,
14:51 franchement, j'aurais gagné l'auto.
14:53 - Les équipes vous ont contacté, vous ?
14:55 - Alors, ils ne m'ont pas appelé, parce que je pense qu'il y a des gens dont ils savent
14:58 que si ils appellent, ils vont se faire envoyer sur les roses,
15:00 donc moi, je n'aurais jamais parlé, mais ils ont forcément trouvé
15:04 3-4 personnes un peu aigries qui vont cracher dans la gamelle.
15:08 Bon, c'est pas assez...
15:10 En plus, franchement, je ne vois pas l'intérêt de faire un complément d'enquête sur Cyril.
15:15 Voilà. À part de faire de l'audience, parce que dès qu'il fait quelque chose,
15:19 ça fait de l'audience, donc c'est encore plus malhonnête.
15:22 - Mais est-ce qu'on risque quand même d'apprendre des choses
15:25 qui pourraient être embêtantes pour lui ? J'en sais rien, justement.
15:27 - Tout est à prendre sur Cyril.
15:28 Cyril, il travaille en France, il paie ses impôts en France...
15:32 - Non, mais ils enquêtent plutôt sur son entourage, c'est ce que...
15:35 - Ah, je sais.
15:36 - Qu'il a un entourage...
15:38 - On a le droit de fréquenter les gens qu'on veut fréquenter,
15:40 c'est pas parce qu'on a des copains qui ont un passé,
15:42 c'est pas parce qu'on a des copains qui ont fait de la taule qu'il ne faut plus les fréquenter.
15:45 Enfin, je disais, quoi ces façons de penser, là ?
15:47 Ça s'appelle se réintégrer, ça s'appelle la seconde chance.
15:52 Donc on va faire un procès à un mec parce qu'il a un copain qui a fait 20 ans de taule,
15:55 mais on est dans quel monde, là ?
15:57 - Qu'est-ce que vous avez pensé de vos remplaçons, Michel Cardoze ?
16:00 - Cher ami, je suis irremplaçable. Vous devriez le savoir.
16:03 - J'ai fait le supplément du Média, déjà, pour faire ça.
16:06 - Oui, c'est vrai, vous avez raison. On en parlera après.
16:08 - Mais oui, mais voilà.
16:09 - Mais Cardoze est très bon.
16:10 - Moi, je le trouvais très très bien aussi.
16:12 - Il est très très bon.
16:13 - Beaucoup mieux que vous.
16:14 - On en reparlera après, tout ça, non ?
16:15 - Non, je rigole, je vous t'accuse.
16:16 - Comment ?
16:17 - Non, j'ai dit beaucoup mieux que vous.
16:18 - Alors, je vais vous dire la vérité, vous avez complètement...
16:20 Il est beaucoup mieux que moi dans cette émission, dans cette émission-là, maintenant.
16:22 Il aurait été moins bon s'il avait failli faire le...
16:24 - Les Média ?
16:25 - Le Média ou faire le Pitre, mais là, là-dedans, il est bien meilleur que moi.
16:29 - On en reparlera dans le supplément Média.
16:31 On s'était mis d'accord pour parler de tout ça dans le supplément Média,
16:33 mais c'est pas grave, il est trop curieux.
16:35 - Parlons de Marie-Lyne.
16:36 - Allez, Marie-Lyne, Bangalow 21.
16:37 - Très découju, cette émission.
16:38 On ne fallait pas du coca-l'âne, là.
16:39 - Oui, mais c'était pas moi qui avait commencé à...
16:41 - C'est comme ça.
16:42 - J'avais commencé à parler du Bangalow 21.
16:44 - Alors, Bangalow 21, qui commence le 14 septembre au Théâtre de la Madeleine.
16:47 - Alors, un peu le trac, c'est plein, là ?
16:49 - On est plein pour le début, enfin, il reste quelques places.
16:52 Allez-vous, allez, il reste, mais il reste.
16:53 Sinon, je ne serais pas là.
16:54 - Alors, expliquez-nous, le Pitre.
16:57 - Alors, le Pitre, c'est très simple.
16:59 On a eu cette idée avec Philippe Stolz,
17:01 avec qui j'ai longtemps travaillé en télévision.
17:03 Il m'avait dit, il m'a dit, tu devrais essayer de faire
17:06 quelque chose autour de tes grands-parents,
17:08 quelque chose de scénique, alors on a pensé du cinéma.
17:10 Il m'a dit, mais non, d'abord, on va commencer par le théâtre,
17:12 parce qu'il y a une situation qui est une tragédie,
17:15 c'est le voyage en Amérique de tes grands-parents,
17:17 parce qu'effectivement, mon temps est parti avec sa femme
17:20 pour faire un film avec Marilyn Monroe,
17:22 qui s'appelle "Le milliardaire" en français,
17:23 et "Let's make love" en américain,
17:25 et ma grand-mère, qui était la première fan de mon temps,
17:28 l'a accompagnée, il faut qu'elle en plus,
17:30 elle avait tourné un film en Angleterre,
17:31 quelques mois auparavant,
17:33 qui s'appelle "Les chemins de Hauteville",
17:35 "A room at the top", dans le texte,
17:37 et que ce couple va se retrouver en 1960,
17:40 au sommet et de leur amour, et de leur carrière.
17:42 Mon temps, il vient de triompher en Amérique,
17:44 il a chanté à New York, il a chanté à San Francisco,
17:46 il a chanté à Los Angeles, il a chanté,
17:48 il a fait un carton dans toute l'Amérique,
17:50 il a été choisi par Marilyn pour faire un film pour la Fox,
17:53 - C'est Marilyn qui l'avait choisie.
17:55 - C'est Marilyn qui l'a imposée.
17:57 - Elle l'avait déjà repérée.
17:59 - La bougresse, elle avait déjà l'intention de le mettre dans son plumard.
18:02 Et en fait, ils arrivent en Amérique,
18:05 enfin à Los Angeles, et c'est comme dans les films,
18:08 c'est comme quand vous avez un couple,
18:10 ils sont au top, on se dit "Qu'est-ce qui peut leur arriver ?
18:12 Il ne peut rien arriver."
18:13 Et bien si, il va arriver une tuile, c'est Marilyn.
18:15 - Une belle tuile.
18:17 - Une grosse tuile même.
18:19 Et je trouvais que cette situation,
18:21 ce que je savais, ce que mon père m'avait raconté mon temps,
18:23 et ce que j'avais pu lire comme échange,
18:25 et comme correspondance entre ma grand-mère et mon temps,
18:28 que je pensais avoir quelques clés,
18:30 peut-être pas toutes les clés, mais en tous les cas quelques-unes,
18:32 j'ai dit "Il faut faire une pièce."
18:34 Comme je ne sais pas écrire, j'ai demandé au meilleur,
18:36 à Eric Emmanuel Schmitt, qui a accepté,
18:38 qui a mis un peu de temps, mais qui a accepté.
18:40 Et après, j'ai monté le casting,
18:42 j'ai remis à Mathilde Saigné,
18:44 elle m'a résisté, mais elle a fini par céder,
18:46 le charme est dans, j'ai réussi à la convaincre,
18:49 et puis après elle a eu cette idée de prendre sa soeur pour Marie-Live.
18:52 - Pourquoi Mathilde Saigné ?
18:54 - Alors parce que déjà il y a une correspondance,
18:56 alors pas forcément physique, mais dans le caractère, dans la voix.
19:00 Toutes les deux elles ont une voix que j'appelle moi "la voix malborolite".
19:04 - Ah ouais ?
19:06 - Voilà, et voilà,
19:08 et elle a une façon de s'exprimer,
19:10 elle a une façon de vous regarder,
19:12 et elle a une autorité naturelle, Mathilde.
19:14 Quand elle vous regarde dans les yeux,
19:16 vous ne faites pas le mariole.
19:18 Quand elle vous regarde bien dans les yeux,
19:20 généralement ça vous calme direct.
19:22 Et il y a une filiation comme ça,
19:24 ces deux femmes qui ont un point de vue sur la carrière,
19:28 tout n'est pas carrière dans leur vie,
19:30 ma grand-mère c'était pareil,
19:32 Mathilde c'est pareil, elle aime ce métier mais pas tant que ça.
19:34 Donc il y a beaucoup de correspondance,
19:37 et puis surtout, je l'ai vu encore hier,
19:39 on a fait un filage hier,
19:41 avec sa soeur, et avec tout le casting,
19:43 ils sont incroyables.
19:45 - Je vous propose d'écouter votre grand-mère,
19:47 qui parlait de ses défauts.
19:49 - Très bien, vous allez voir la boîme à l'bon online.
19:51 - Quel est votre principal défaut ?
19:53 - De parler beaucoup,
19:55 d'être fouillis des heures d'année,
19:59 pas dans mon travail,
20:01 mais terriblement dans mes tiroirs,
20:03 et dans mes placards.
20:05 Mais j'ai un désordre extraordinaire,
20:07 parce que je me retrouve à travailler à mon désordre.
20:09 Je ne suis pas menteuse,
20:11 je m'en m'encombre tout le monde,
20:13 mais pas beaucoup, au moins possible.
20:15 Ça ne m'amuse pas, pour mentir.
20:17 Je me crois de bonne foi,
20:19 je déteste la mauvaise foi chez les autres.
20:21 - Alors c'est une des très très bonnes interviews,
20:25 c'est France Roche.
20:27 - Exactement.
20:29 - Il faut la voir, elle est sur l'INA,
20:31 moi je l'ai regardée,
20:33 elle m'a permis de travailler d'ailleurs
20:35 sur d'autres projets autour de ma grand-mère.
20:37 Il y a toutes les clés dans cette interview,
20:39 elle parle de tout,
20:41 elle parle très bien de tout,
20:43 je ne suis pas là pour la jalousie.
20:45 - Si elle dit qu'elle est la seule à supporter,
20:47 qu'elle ne s'énerve pas...
20:49 - Il y a France Roche qui lui dit
20:51 "ça ne vous fait pas peur de courir un risque ?"
20:53 et là, elle prend un long temps,
20:55 comme les comédiennes se le font,
20:57 pour dire "quel risque ?"
20:59 Moi j'aime bien qu'on tourne autour de mon homme,
21:01 mais c'est mon homme.
21:03 C'est un peu la pièce.
21:05 - Elle est bonne joueuse,
21:07 parce qu'elle dit "qui pouvait résister à Marilyn ?"
21:09 - Alors ça, je persiste à dire que c'est de l'orgueil,
21:11 et que ça a été une façon bien intelligente
21:13 de tirer la couverture à elle.
21:15 Quand vous êtes trompé,
21:17 et généralement on se fait de l'anonymat,
21:19 elle a été trompée au sein du monde entier,
21:21 c'est un raz-de-marée épouvantable.
21:23 Et que quand vous dites "ben voilà,
21:25 vous connaissez beaucoup d'hommes
21:27 qui n'auraient pas succombé à Marilyn",
21:29 c'est une façon de dire "moi j'étais trompé,
21:31 enfin bon, ça va, c'est Marilyn, ça passe".
21:33 C'est assez orgueil quand même.
21:35 - Mais vous dites qu'il n'était pas suivant.
21:37 - Pas du tout.
21:39 - Oui, bien sûr.
21:41 - Marilyn n'était qu'un coup.
21:43 - Alors il a dit plus poliment que ça.
21:45 (rires)
21:47 Mais il a dit plus poliment.
21:49 Mais voilà,
21:51 je pense que
21:53 mon temps dans toute sa mauvaise foi, etc.
21:55 Voilà, on m'a laissé,
21:57 je suis un homme, et puis voilà.
21:59 D'ailleurs il l'a dit dans une interview,
22:01 assez maladroitement d'ailleurs.
22:03 Bon ben voilà, il était avec elle,
22:05 on n'avait qu'à pas le laisser,
22:07 il n'est pas dans rien dans la bignoire.
22:09 - Pour lequel des deux vous avez le plus de tendresse ?
22:11 - J'ai une tendresse infinie,
22:13 c'est pareil,
22:15 (sonnerie de téléphone)
22:17 - C'est vrai, elle vous écoute ?
22:19 - Je ne sais pas si elle m'écoute, mais voilà.
22:21 - C'est votre alarme ?
22:23 - Non, c'est ma sonnerie.
22:25 - C'est quand vous dites une connerie.
22:27 - Non, j'ai une sonnerie que pour ma mère, pour ne pas la rater.
22:29 Ça me met bien le stress.
22:31 - Elle va bien votre maman ?
22:33 - Vous voulez qu'on la rappelle ?
22:35 - Qu'est-ce que je disais ?
22:37 - Je la regardais sur TF1.
22:39 - Vous me perturbez, qu'est-ce que je disais ?
22:41 - Vous avez une tendresse ?
22:43 - Non, c'est deux relations
22:45 radicalement différentes entre mon temps
22:47 et ma grand-mère. D'abord parce que ma grand-mère
22:49 elle est morte quand j'avais 15 ans
22:51 et que je ne me suis pas intéressé
22:53 ni à son parcours, ni à sa carrière,
22:55 ni à ce qu'elle représentait,
22:57 ni à ce qu'elle pouvait m'apporter
22:59 intellectuellement, etc. Je n'étais qu'un
23:01 jeune adolescent qui pensait plus
23:03 aux filles et au tennis que lui demander
23:05 comment elle avait vécu son Oscar.
23:07 Et c'est un de mes grands regrets, c'est que je n'ai pas posé toutes les questions
23:09 que j'aurais aimé lui poser.
23:11 - Laquelle vous regrettez ?
23:13 - Tout ! J'aurais aimé qu'elle me raconte Hollywood,
23:15 j'aurais aimé qu'elle me raconte son histoire
23:17 d'amour avec mon grand-père biologique
23:19 qui va à l'église, j'aurais aimé qu'elle me raconte mon temps,
23:21 j'aurais aimé qu'elle me raconte sa vie,
23:23 pourquoi est-ce qu'elle a été si meurtrie,
23:25 pourquoi est-ce qu'elle a décidé un jour de ne plus faire chambre commune
23:27 avec mon temps. J'aurais voulu
23:29 qu'elle me raconte tout ce qu'a raconté mon temps par la suite.
23:31 J'ai n'y eu qu'une version,
23:33 parce que celle de mon temps est...
23:35 - Édulcorée. - Non mais mon temps était
23:37 de très mauvaise foi, donc il pouvait...
23:39 Et après avec mon temps, j'ai une relation
23:41 très forte parce que
23:43 1) j'habitais au-dessus de chez lui
23:45 quand j'étais étudiant,
23:47 et 2)
23:49 il m'a beaucoup parlé parce que
23:51 comme il venait d'être papa
23:53 et qu'il savait,
23:55 même s'il espérait vivre le plus longtemps possible,
23:57 que ça ne devrait pas durer si longtemps que ça,
23:59 et qu'il ne pourrait peut-être pas connaître toutes les phases
24:01 qu'un papa doit connaître normalement
24:03 quand il est un peu jeune, c'est-à-dire l'adolescence,
24:05 puis le jeune, voilà, quand on devient un jeune homme,
24:07 puis un homme, etc. Je pense qu'il s'est rapproché
24:09 de moi parce qu'il voyait peut-être en moi ce qu'il
24:11 n'allait pas vivre. Donc c'était une très belle relation
24:13 et on a passé des heures...
24:15 - Et de veiller sur le petit aussi, j'imagine. - Comment ?
24:17 - Et de veiller sur son petit. - Non, parce que
24:19 on savait que ça serait une durée de
24:21 famille et tout ça, c'était pas le propos,
24:23 mais...
24:25 Il m'a beaucoup parlé parce qu'il avait
24:27 certainement besoin de me raconter des tas de choses, et Mariline,
24:29 il m'en a parlé vraiment, comme je l'ai dit,
24:31 énormément, parce que
24:33 ça a été...
24:35 C'est fondateur, c'est un élément
24:37 fondateur, je pense, dans leur vie
24:39 de couple. Il y a eu un avant et un après,
24:41 c'est un élément fondateur pour ma grand-mère, parce que s'il n'y a pas
24:43 cette histoire-là, elle ne va pas devancer la pelle de l'âge,
24:45 parce que, bon, on l'a dit qu'elle picolait, mais elle n'était pas
24:47 non plus... Elle n'était pas une hybrogne, mais elle picolait un peu.
24:49 Et elle s'est détruite
24:51 parce qu'elle a mangé, parce qu'elle a mangé du gras, parce qu'elle a mangé
24:53 du pain, parce qu'elle a fumé comme un pompier
24:55 et qu'elle a bu du scotch.
24:57 Et qu'elle a dit
24:59 "Je ne me laisserai pas détruire, je vais
25:01 devenir vieille avant l'âge." Et quand vous regardez
25:03 sa carrière, quand elle fait l'armée des ombres, quand elle fait la meuf coudée,
25:05 elle a à peine 50 ans.
25:07 Ou elle a 52 ans, 53 ans.
25:09 Aujourd'hui, quand vous voyez Sophie Marceau, qui a 56 ans,
25:11 c'est incroyable.
25:13 Non, mais bon,
25:15 et voilà, dans l'armée des ombres, elle a 49 ans.
25:17 - Incroyable. Et dans le chat,
25:19 elle a quel âge ? - 52 ou 53 ans.
25:21 - Benjamin, on se retrouve dans
25:23 le chat, on dirait. - Ah, on parle trop.
25:25 - Oui, mais on est bavard sur ce plateau.
25:27 - On est pas bavard, on est intéressé.
25:29 - Allez, à tout de suite, on se retrouve dans "Quelques Instincts"
25:31 avec Benjamin Castaldi, notre invité aujourd'hui.
25:33 - Le 10h30, Sud Radio Média.
25:37 Sud Radio,
25:39 le supplément média.
25:41 - 10h34 en direct sur Sud Radio, notre invité
25:43 aujourd'hui, Benjamin Castaldi,
25:45 Gilles Ganzemann, vous vouliez justement
25:47 interroger sur "Bagelov 21".
25:49 - Oui, il y a le livre aussi,
25:53 "Je vous ai tant aimé, mon temps
25:55 y saignerait". Quels objets
25:57 vous restent-ils de ces "Mains de saigneret"
25:59 d'Yves Montand ? Est-ce qu'il y a des cadeaux qui vous ont fait ?
26:01 - Alors, j'ai quelques...
26:03 J'ai quelques meubles de la maison d'Auteuil.
26:05 J'ai surtout la montre
26:09 que ma grand-mère a offerte à Montand,
26:11 juste après l'épisode
26:13 de Marilyn, qu'elle a fait graver avec son écriture,
26:15 et derrière, il y a marqué "et un autre 13 octobre,
26:17 celui de 1961".
26:19 Autrement dit,
26:21 celui-là, ce sera plus jamais la même chose.
26:23 - Incroyable !
26:25 - Je ne la mets pas à ce moment parce que je ne veux pas qu'on
26:27 me la vole et je ne veux pas la blabimer, surtout.
26:29 Mais, non, c'est...
26:31 Pensez-vous dire que, voilà, c'est quand je vous dis que
26:33 il y a eu un avant et un après,
26:35 je sais de quoi je parle. C'est que ça n'a plus
26:37 jamais été pareil. - Et où se trouve l'Oscar ?
26:39 - Chez ma sœur. - Ah !
26:41 Vous avez vu le lien, oh là là, quel talent !
26:43 - C'est incroyable !
26:45 Nous avons Simone Signoret.
26:47 - Vous avez Rokudsen qui va annoncer
26:49 le nom de la gagnante en 1960.
26:51 - Exactement, une des rares françaises.
26:53 - La 32e cérémonie de l'époque.
26:55 - Et bien, on écoute.
26:57 - Simone Signoret, "Rome at the Top".
26:59 (applaudissements)
27:01 (musique)
27:03 (applaudissements)
27:05 - Hello. Oh, thank you.
27:07 I thank you so much.
27:09 I wanted to be very dignified
27:11 and all that, but I can't.
27:13 You can't imagine
27:15 what it is for me
27:17 being French. You can't imagine.
27:19 - Vous n'imaginez pas
27:21 ce que ça peut être pour une française.
27:23 Et surtout, ce qu'on en parlait
27:25 off, c'est les candidates
27:27 qui étaient en face. - Ah, Catherine Edburn,
27:29 Audrey Edburn, Doris Day,
27:31 il y a que vécu du lourd.
27:33 Mais bon, les mauvaises langues diront qu'on les a données
27:35 pour se faire pardonner de la chasse
27:37 aux sorcières et au macartisme.
27:39 Enfin, et aux communistes, d'ailleurs.
27:41 Mais non, mais elle est
27:43 formidable dans ce film.
27:45 Mais c'est vrai que ça, je pense que c'était un contexte,
27:47 en tous les cas. - Dans la pièce "Bengalou 21"
27:49 au théâtre de la Madeleine, donc, à partir du 14 septembre,
27:51 vous vous faites rencontrer
27:53 Marilyn et votre grand-mère.
27:55 C'est fictif. Vous savez
27:57 qu'elles se sont parlées ?
27:59 - C'est en fait la grande idée
28:01 d'Éric Emmanuel, et je pense que c'est
28:03 pour ça qu'il a accepté d'écrire la pièce.
28:05 C'est qu'il a tout de suite imaginé ce qu'elles
28:07 auraient pu se dire après. Parce qu'en fait,
28:09 dans la réalité réelle,
28:11 dans ce qui s'est passé,
28:13 elle a quitté Los Angeles, ma grand-mère,
28:15 un peu après Arthur Miller
28:17 qui était parti faire les misfits,
28:19 en tout cas faire le repérage des misfits
28:21 en Irlande,
28:23 et ma grand-mère ne l'a jamais
28:25 revue, Marilyn Monroe. Il était qu'elle saurait
28:27 qu'il se revoit après. Mais bon, c'était un peu compliqué.
28:29 Mais en tout cas, ce qui est certain, c'est que
28:31 ma grand-mère ne l'a jamais détestée, et elle a même écrit...
28:33 - C'est vrai parce qu'ils étaient amis, il faut le rappeler.
28:35 - Extrêmement proches, extrêmement copains,
28:37 et elle a écrit, d'ailleurs,
28:39 dans la Nostalgie, elle a écrit
28:41 "Marilyn n'aura jamais su à quel point je ne l'ai pas détestée".
28:43 Donc, il y avait une vraie complicité
28:45 entre les deux. Ma grand-mère passait beaucoup de temps
28:47 à discuter avec elle, à rigoler avec elle,
28:49 et surtout, elle me demandait tout le temps de lui raconter
28:51 des histoires de tournage, parce que
28:53 elle n'aimait pas tourner, en tous les cas,
28:55 voilà, elle ne s'aimait pas à Marilyn.
28:57 - Quels étaient-elles en commun, ces deux femmes ?
28:59 - Je ne sais pas ce qu'elles avaient en commun,
29:01 parce qu'elles étaient...
29:03 - Elles étaient différentes, vu comme ça.
29:05 - Mais je pense qu'il y avait une relation...
29:07 Je pense que ma grand-mère
29:09 devait quand même être fascinée par le personnage,
29:11 et Marilyn était fascinée
29:13 par Signoré, parce que
29:15 c'est un peu ce qu'il y a dans la pièce, je pense que Marilyn,
29:17 ce que représentait ma grand-mère et Montant,
29:19 c'est tout ce qu'elle aurait voulu avoir.
29:21 D'avoir un couple solide, d'avoir un couple
29:23 intègre, d'avoir un couple
29:25 vrai, un couple complice,
29:27 et surtout de...
29:29 Il devait dégager quelque chose de fort,
29:31 et quand vous arrivez, Montant-Signoré,
29:33 à cette époque-là, vous imaginez,
29:35 elle le prend dans la figure, Marilyn, parce qu'elle,
29:37 elle a jamais eu une récompense, elle fait certains l'aime chaud,
29:39 ou elle est géniale, je crois qu'elle a eu un Golden Globe,
29:41 je crois, mais bon, là c'est tout.
29:43 Et je pense que c'est le couple,
29:45 c'est tout l'objet de la pièce, à la fin,
29:47 pas tout raconté, mais Marilyn
29:49 va dire à Simone, "En fait, en te piquant ton homme,
29:51 je pensais te voler ton couple,
29:53 et ta vie, en fait, c'est ça, ta vie."
29:55 Et c'est un peu le mythe de Fausse, quoi.
29:57 Tu vends ton âme au diable
29:59 en pensant, mais c'est trop tard.
30:01 Et c'est ça qui est très beau dans cette relation, c'est qu'elle est tombée amoureuse,
30:03 je pense, autant du couple que de Montant,
30:05 et elle a pensé qu'en prenant Montant, elle prendrait
30:07 sa vie avec Simone. - Vous avez vu
30:09 votre grand-mère souffrir de l'infidélité,
30:11 et vous, vous êtes infidèle ? - Alors, moi, je ne l'ai pas
30:13 vu souffrir d'infidélité, et je ne suis plus
30:15 infidèle, cher ami.
30:17 J'ai rangé... - En tant Margot Robbie,
30:19 j'ai lu. - Non mais bon, mais là, voilà, Margot Robbie,
30:21 mais voilà, vous prenez un... - Vous pourriez faire
30:23 une Montant. - Voilà, je pourrais faire une Montant,
30:25 et ma femme dirait
30:27 "Vous connaissez beaucoup d'hommes qui n'auraient pas succombé au chambre
30:29 de Margot Robbie." Donc, à part
30:31 Margot Robbie... - On résiste, voyons !
30:33 - Oh non, mais je pourrais... Vous savez, la meilleure
30:35 façon de résister au péché, c'est d'y succomber.
30:37 - Ah, écoutez ! - On va revenir
30:39 juste à "Touche pas à moi, touche pas
30:41 à mon poste". Je voulais faire
30:43 de quin d'oeil avec vous. Déjà,
30:45 est-ce que revenir à la télé
30:47 est quelque chose qui vous intéresse ? - Bien sûr !
30:49 - On voit que France Télé... Euh, France Télé, bien.
30:51 On voit que TF1 veut remonter
30:53 le "Cred Story" ou des choses comme ça. Vous replongeriez
30:55 sur... - Non, je suis "Cred Story" avec son TF1, non.
30:57 Ça, c'est sûr que non. Je suis pas sûr que les dirigeants
30:59 de TF1 aient une grande passion pour moi.
31:01 Je les embrasse au demeurant, mais je suis pas sûr.
31:03 - Donc, on peut rassurer Christophe Beaumont.
31:05 - Ah oui, oui, Christophe Beaumont.
31:07 Il est d'ailleurs très bien dans la matinale de l'ELC,
31:09 si vous ne l'avez pas vu, il est excellent.
31:11 Et... Et... Et... Et...
31:13 Non, non, j'aimerais... Mon métier, ça reste animateur.
31:15 Après, j'ai plusieurs records dans mon arc.
31:17 J'ai la chance d'avoir monté cette pièce, etc.
31:19 Mais je... Je... Je... Je n'espère pas de retrouver...
31:21 - Benjamin, il y a pas mal de petits nouveaux.
31:23 Et sur RTL, l'autre jour, vous leur avez dit
31:25 "Attention, je vous mets en garde, si vous arrivez avec des considérations
31:27 sur votre apparence et que vous avez
31:29 un peu d'égo, je vous conseille fortement de mettre
31:31 votre égo de côté. C'est la règle si on fait cette émission.
31:33 Il faut accepter les règles."
31:35 C'est quoi les règles ?
31:37 - Les règles, c'est qu'on est au service d'une émission,
31:39 et qu'il faut accepter des vannes, qu'il faut accepter des...
31:41 Alors, je pense qu'ils sont moins dans la... Dans la dark cap, on va parler comme Cyril
31:43 dans le déguisement et dans la tarte à la crème.
31:45 Ça peut revenir, vous savez, Cyril, il peut tout changer
31:47 du jour au lendemain, donc...
31:49 Voilà, si on a... Mais voilà,
31:51 si on... On se considère
31:53 qu'on est dans un personnage et qu'il y a des choses
31:55 qu'on ne peut pas faire, ou qu'on ne doit pas faire, ou qu'on ne peut pas dire,
31:57 il ne faut pas faire l'émission, il faut...
31:59 Voilà, il faut s'en aller. Moi, quand j'ai compris
32:01 que je n'y arrivais plus, je suis parti.
32:03 Voilà, je suis parti parce que... - Qui passera pas décembre ?
32:05 - Qui passera...
32:07 Bah déjà, il y a Zaya qui n'a pas passé...
32:09 Qui n'a même pas passé la porte du studio !
32:11 Donc déjà...
32:13 - C'est une !
32:15 - C'est un risque quand même de se cramer ?
32:17 - D'abord, je ne trouve pas que
32:19 cette émission vous crame, déjà.
32:21 Après... - Non, mais vous,
32:23 vous étiez justement dans le régime de l'animation,
32:25 vous le dites, mais une journaliste...
32:27 - Non, mais moi, je suis bien...
32:29 - Parce qu'elle, la Tour du Pain, c'est un risque !
32:31 - Ce qui est sûr, c'est que je suis bien meilleur animateur que Chroniqueur.
32:33 Non, mais la Tour du Pain, d'abord,
32:35 je l'aime beaucoup, elle a beaucoup de talent.
32:37 Après, quand vous rentrez
32:39 dans TPMP, la star, c'est Cyril.
32:41 C'est pas vous.
32:43 Donc...
32:45 Ça veut dire que...
32:47 - Ça veut dire ? - Ça veut dire, voilà, quand vous rentrez dans l'armée,
32:49 vous n'êtes pas à la place du général.
32:51 Donc même si vous êtes colonel
32:53 ou lieutenant-colonel,
32:55 ou lieutenant, ou troufion,
32:57 vous n'êtes pas à la place de...
32:59 Vous n'êtes pas à la place du général.
33:01 Moi, j'ai pas de problème, c'est que je suis extrêmement militaire,
33:03 dans mon esprit, et j'ai toujours été au service des gens qui m'employaient.
33:05 Mais même quand j'étais animateur-vedette,
33:07 sur TF1, mon patron, c'était TF1.
33:09 - Mais c'est clair quand on y rentre ?
33:11 Ce deal, c'est tassi ?
33:13 - En tout cas, c'est clair, et si on ne l'a pas compris avant,
33:15 c'est qu'on est vraiment teubés.
33:17 Mais moi, je trouve qu'elle a fait un très bon choix.
33:19 Après, c'est vrai qu'elle avait 2h ou 2h30 d'antenne
33:21 sur BFM.
33:23 - Ça passait à 3h, elle était pas contente, je crois.
33:25 - Pour le même prix, sûrement.
33:27 - Oui, sur BFM, ça je vous confie.
33:29 - C'est ça. Donc je peux comprendre
33:31 qu'elle ait eu...
33:33 Après, c'est pas mal,
33:35 il y a d'autres choses.
33:37 Elle est jolie, elle est intelligente.
33:39 Moi, je trouve que c'est un très bon choix.
33:41 Elle va être le Joker de Cyril, tout va bien.
33:43 - Dernière chose, vous avez vu que...
33:45 - C'est déjà fini l'émission ?
33:47 - Vous savez que Moondi a dit
33:49 qu'il était payé 1000 euros par émission,
33:51 c'était votre prix à vous aussi ?
33:53 - Vous rigolez ou quoi ? C'est avec qui vous parlez ?
33:55 (rires)
33:57 Mais je vous répondrai pas à la question,
33:59 je dis que je parlais plus d'argent.
34:01 - Je crois qu'il a balancé le salaire de Pascal d'ailleurs.
34:03 - Je sais pas, ça m'a pas trop intéressé.
34:05 - Il a dit que c'était le même salaire que BFM.
34:07 Moi, je peux vous dire que c'est aux alentours de 30 000 euros.
34:09 - Oh, vous avez des scopes, vous.
34:11 - 30 000 euros par mois ?
34:13 - Pas mal quand même, wow.
34:15 Vous avez bien fait de partir, vous voyez.
34:17 (rires)
34:19 - C'était passionnant, c'était pour vous.
34:21 - Merci à vous aussi, merci, c'était formidable.
34:23 - Achetez le livre, le livre de poche aussi.
34:25 - Oui, le livre, bien sûr, édition Lito.
34:27 - Vraiment, c'est formidable, vous découvrez le couple,
34:29 c'est incroyable.
34:31 - On vous laisse avec le groupe de la France Théâtre de la Madeleine à partir du 14.
34:33 Merci Gilles, à demain.
34:35 - Allez, au sport.
34:37 - Vous me gardez pour le troisième jour ?
34:39 - Mais oui, bien sûr.
34:41 - Bon, super, allez, à demain et puis à tout à l'heure pour nous,