Émission du 04 octobre
Avec Géraldine Maillet, autrice
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NewsTranscription
00:00Et c'est la dernière de la semaine avec cette triste nouvelle que l'on vient d'apprendre
00:09effectivement.
00:10Gilles Gansman, bonjour ! Triste nouvelle effectivement, une part de ce qu'on disait
00:15avec notre invité Géraldine Maillet, bonjour ! La mort de Michel Blanc, c'est une partie
00:23de notre insouciance vous disiez ?
00:25Oui, c'est ça, absolument ! Et en même temps, il a marqué toute une génération
00:29la nôtre, et moi je vois que tous mes enfants et mes adolescents connaissent tous les films
00:32par cœur, et c'est rare aussi, de traverser de toutes les époques, les jeunes connaissent
00:38les films de Michel Blanc.
00:39Est-ce que lorsqu'on a une notoriété, on s'imagine comment on parlerait de notre
00:47mort à la télévision ? Est-ce que vous vous êtes déjà dit, si jamais je disparaissais
00:51subitement, qu'est-ce qu'on dirait à Touche pas à mon poste ?
00:55Gilles, vous avez vraiment le don pour mettre du bon cœur !
00:58Non, non, mais vous comprenez ce que je veux dire quand une personnalité part qui est
01:03surtout très contente ?
01:04Ça n'a rien à voir, Michel Blanc c'est une star incroyable, nous on est de petits
01:09gens de télé éphémères, donc on ne peut pas comparer l'incomparable, mais moi je
01:14suis très noire et là-dessus je suis très implacable, je pense que ça ne ferait même
01:18pas un entrefilé.
01:19Et Michel Blanc pour vous, c'est les Branger Fonduski ou c'est autre chose, parce qu'il
01:22a eu du mal à sortir de ses rôles finalement ?
01:24Non, mais c'est Monsieur Hire, c'est Gilles, dites-nous, c'est quoi pour vous Michel Blanc ?
01:31Ah, Michel Blanc, pour moi c'est un optimisme désespéré.
01:37Exactement, c'est du champagne festif et désespéré à la fois.
01:42Exactement, je pense que derrière il y a quelqu'un qui marche à l'ombre, je trouve
01:46que c'était un joli titre, et je pense qu'il a fait des rôles un peu comiques parce qu'il
01:51était dans une bande, mais que c'était quelqu'un de beaucoup plus profond en fait.
01:56Un pessimiste joyeux.
01:57Exactement, d'un optimisme désespéré.
01:59Alors Géraldine Maillet, vous êtes avec nous aujourd'hui, vous signez ce livre, on
02:02va en parler, la minuscule, aux éditions Harper Collins, l'histoire de votre mamie,
02:08votre grand-mère, Téti, qui a été victime d'un AVC, vous racontez tout ce qui s'est
02:12passé de l'instant où vous la voyez s'écrouler jusqu'à ce qu'elle aille, entre guillemets,
02:18un peu mieux en tous les cas, tout ce parcours que vous avez vécu à ses côtés avec l'AVC,
02:23on va y revenir dans un instant.
02:24Et puis on découvre qu'elle a Alzheimer en fait, parce qu'il n'y avait jamais eu de
02:27signe avant.
02:28En fait c'est la double peine, c'est-à-dire que non seulement elle fait un AVC, et derrière
02:33on découvre qu'elle a Alzheimer.
02:35Exactement.
02:36On va raconter ça ensemble.
02:38Allez, c'est l'heure du zapping évidemment sur Sud Radio-Hot.
02:41On vient d'en parler, c'est le genre de personne qu'on croit immortelle tellement
02:49il fait partie de notre famille, de nos souvenirs.
02:51C'est donc Paris Match qui ce matin annonce la mort de Michel Blanc, mort cette nuit à
02:56l'hôpital à l'âge de 72 ans.
02:58Alors le théâtre était sa bouée de sauvetage, bouée de sauvetage de sa timidité, il le
03:04racontait dans une interview.
03:05Moi je ne sais pas faire rire comme De Funès, je ne sais pas faire rire comme Danny Boon,
03:10je n'ai pas ce talent-là, donc je fais rire quand je fais rire, plutôt avec du dialogue
03:18et plutôt en cherchant la sincérité presque dramatique à un moment où ça tombe mal
03:23et où ça fait rire.
03:24L'envie de faire rire, malgré ou à cause d'une timidité maladive, Michel Blanc l'a
03:29eue telle une révélation en classe à l'âge de 8 ans.
03:32J'étais en cours de français, on étudiait Molière et évidemment notre prof nous demandait
03:37de jouer des cénettes.
03:38J'ai senti ma main se lever mais en même temps, en me disant, pour vous qui ne me choisissez
03:42pas, mais en même temps la main se levait, enfin vous voyez, et puis évidemment il m'a
03:46choisi.
03:47J'avais les mains comme ça qui tenaient le truc et d'un seul coup, j'ai vu que ce que
03:52je faisais faisait marrer mes copains et je me suis senti bien comme jamais.
03:57C'est-à-dire que j'ai eu la certitude, je me suis dit, il faut que tu fasses ce métier
04:02parce qu'il n'y a que là où tu te sens vraiment bien.
04:04C'est souvent ça, c'est souvent des gens timides, les gens connus.
04:08J'avais parlé avec Philippe Noiré, que je connaissais un petit peu par ailleurs et déjà
04:13il me disait qu'en fait d'abord il ne supportait pas de se voir par exemple à l'écran, il
04:16n'avait jamais regardé aucun de ses films, aucune de ses prestations, c'était vraiment
04:20insupportable pour lui et en fait il était terrorisé dans la sphère publique et dès
04:24qu'il arrivait sur scène ou dès qu'il y avait un moteur demandé action, à ce moment-là
04:28il s'oubliait, il était une autre personne, il incarnait un personnage et c'est vrai que
04:32cette dualité moi je trouve est fascinante.
04:34Est-ce que vous l'aviez rencontré ou il n'était jamais venu, vous ne l'avez jamais
04:38rencontré Michel Blanc ?
04:39Michel Blanc je pense qu'il est venu une fois dans TPMP, il me semble, je peux me tromper
04:42mais en tout cas je l'avais croisé une ou deux fois dans des restaurants et c'était
04:45plutôt un homme très élégant, un peu taiseux, un peu timide, un peu discret et je trouvais
04:51qu'il avait une sorte d'aura naturelle.
04:54Alors évidemment il est indissociable, Michel Blanc est indissociable de La Troupe du Splendide,
05:00d'ailleurs Gérard Junio a réagi sur Instagram en disant « Putain Michel, qu'est-ce que
05:04tu nous as fait ? ». Alors évidemment on pense à Jean-Claude Dusse, son personnage
05:08des Bronzés, mais aussi au Père Noël où tu n'ordures, alors il n'apparaissait pas
05:11dans le film, mais il était présent grâce à sa voix et à cette fameuse séquence.
05:41« Ça ne nous intéresse pas, arrêtez ça, ça ne nous intéresse pas, ça ne nous intéresse plus ! »
05:51La voix de Michel Blanc dans le Père Noël est une ordure.
05:56Bon, je vais vous rappeler le travail, je vais vous rappeler le boulot, la maison, Géraldine
06:01Maillet, je vais vous parler football, ça vous fait plaisir ?
06:05Avec plaisir !
06:06On ne vous parle jamais de football ! Bon, il faut rappeler que Daniel Riolo est votre
06:10compagnon, vous avez vu que j'ai eu la délicatesse de ne pas faire l'inverse, de dire que vous
06:14êtes la compagne de Daniel Riolo.
06:15C'est tout, votre délicatesse !
06:16Voilà, j'espère que vous appréciez, c'est Daniel Riolo qui est votre compagnon.
06:20Hier, c'est à vous recevez Olivier Leton, le président du LOSC, qui rêvait, qui évidemment
06:28parlait de l'exploit de battre Real de Madrid et d'éliminer le Real de Madrid de la compétition.
06:34Ils ne sont pas éliminés, si je puis me permettre.
06:36Ah bon, ils ne sont pas éliminés ?
06:37Non, parce qu'il y a 8 rencontres, donc si c'est une victoire, vous marquez 3 points.
06:42Ah oui, il n'y a pas de match retour, c'est ça ?
06:44Non, il n'y a pas de match retour, c'est une nouvelle compétition.
06:47Vous viendrez à la maison, Gilles, pour faire des tutos ?
06:49Oui, et puis je vois que c'est deux femmes qui m'apprennent le football, on est vraiment
06:53dans une nouvelle époque, et d'éliminés, donc voilà.
06:58Et le seul regret qu'a le président du LOSC, c'est que les frères Mbappé ne se soient
07:04pas affrontés, c'était dans cette affrontement hier.
07:06Les deux frères que je connais bien sont très fusionnels, et c'est vrai qu'on avait
07:10tous un rêve quand on s'est qualifiés pour les phases finales de la Champions League,
07:14c'était un Lille-Real Madrid, et on était très heureux.
07:17Aussi, la petite histoire dans la grande histoire, c'est que les deux frères se rencontrent
07:20et Etan était très triste samedi quand il s'est blessé, mais vous avez vu qu'il a vite
07:24retrouvé le sourire.
07:25Comment on vit avec un passionné de football, vous l'êtes aussi ?
07:29J'ai toujours adoré le foot, j'ai mon grand-père qui était fan de foot et qui m'a élevé,
07:35et donc il m'avait transmis cette passion-là, et tous les sports d'ailleurs, j'adore le
07:40tennis aussi, j'écris des bouquins sur le tennis, des articles de tennis, j'écris aussi
07:44des biographies de joueurs de foot comme Adil Rami, donc j'ai toujours été passionnée,
07:48donc voilà, on a cette même passion, et lui effectivement pour moi c'est le plus grand
07:53journaliste de sport de France, et peut-être même du monde, mais en tout cas voilà.
07:59Vous avez dû vous régaler en famille pendant l'IGO, il y avait de quoi ?
08:03L'IGO c'est pas très foot, c'est sport, on était en intraveineuse, vous avez raison,
08:10on regardait 24h sur 24, la compétition, c'était l'effervescence, c'était extraordinaire, absolument.
08:15Alors c'est vrai qu'il est sur une radio concurrente, où évidemment on voit tout son talent, même
08:21si parfois il s'emballe et est contesté par les éditeurs, mais aujourd'hui on est tout
08:26le temps contesté, moi ce qui m'intéresse c'est quand il regarde un match de foot à
08:31la maison, chez vous, il est comment Daniel Riulo ? Est-ce qu'il hurle ?
08:36Non pas du tout, très tranquille, très posé, très concentré.
08:40Après moi vous savez je travaille souvent quand il y a des matchs, parce que souvent
08:43j'arrive à pratiquement, c'est une mi-temps par exemple de match, donc non non, il est
08:49très tranquille, il est très serein, il garde son énergie et son adrénaline pour l'antenne.
08:53Et vous avez le droit de dire votre avis sur un match, le niveau d'un joueur, il vous
08:58dit pas non qu'il connait rien, tu comprends rien.
09:00Jamais de la vie non, il m'écoute, si ça se trouve il utilise même mes arguments,
09:04on sait pas.
09:05Hier sur TF1, alors ça a été incroyable cette histoire, TF1 a fait un communiqué
09:09de presse, pour nos auditeurs ça veut dire que tous les journalistes ont été alertés
09:13qu'il y aurait une bande-annonce, alors c'est la première fois qu'on reçoit un communiqué
09:17de presse pour une bande-annonce, et cette bande-annonce elle a été diffusée à 21h
09:22en prime time, dans laquelle Pierre Garnier, le gagnant précédent de la Starac, donc
09:28juste avant HPI, donc pour tout vous dire, audience et carton, il rallumait le château
09:33pour les nouveaux habitants qui vont arriver pour la prochaine session qui démarre pas
09:38ce samedi mais samedi prochain.
09:52Et a donné le meilleur d'elle-même pour nous faire rêver.
09:57Ici, tout devient possible.
10:00Et c'est ici que tout a commencé pour moi.
10:04Bienvenue à la Staracadémie.
10:07Vous l'avez rencontré Pierre Garnier j'imagine, Valérie, nous on l'a reçu ici, et Valérie
10:11qui aime pas trop ce genre d'émission a été fascinée par Pierre Garnier qui dégage
10:16quelque chose d'incroyable.
10:17Alors moi vraiment la Staracadémie quand j'étais jeune, donc il y a 20 ans, c'est
10:2020 ans la première fois, donc évidemment je regardais et je ne croyais pas forcément
10:25à la réinvention de ce concept à la télévision qui était un peu pour moi éculé.
10:29Et je dois dire que ça a fonctionné.
10:31Je trouve qu'ils ont vraiment réussi avec un casting très bienveillant, très feel
10:36good, avec des gens très très charismatiques et en même temps talentueux et tout ça.
10:40Et TF1 est en train de feuilletonner le truc, éditorialiser la Starac de manière incroyable
10:45avec les candidats qui sont au journal de 13 heures, à qui on annonce qu'ils vont
10:49participer à la Starac.
10:51Et ce Pierre Garnier qui a un talent fou, qui a déjà été chanteur et tout ça, qui
10:55a un grain de voix.
10:56Et je trouve que ça marche bien.
10:57Et j'étais très étonnée, donc je parle souvent de mes ados parce que je trouve que
10:59les ados ont un regard aussi sur le monde et sur la télé d'aujourd'hui, même s'ils
11:03la regardent beaucoup moins.
11:05Je dois dire qu'ils ont beaucoup aimé aussi la Starac.
11:08Ça a pris sur eux alors que je pensais qu'ils allaient trouver ça complètement ringard.
11:11Ils les laisseraient faire ? Vous laisserez faire vos ados la Starac si vous le disiez ?
11:15Alors ils ont tous comme des pieds, donc non, surtout pas non.
11:18Pour le bien du programme, non plus.
11:20Ah bah alors c'est quoi leur talent ?
11:22Ah ils en ont plein mais on sait pas encore.
11:24Faudrait faire une Starac des écrivains.
11:26Ça serait drôle.
11:27Ouais pourquoi pas, exactement.
11:28Vous écrivez un bouquin.
11:29Un atelier.
11:30Et puis donc rappelons Valérie Christine.
11:32Elle revient le lundi.
11:33Elle revient lundi.
11:34Je sais qu'elle vous manque mais je vais laisser la place.
11:36Non mais non, vous savez très bien que je vous aime beaucoup.
11:39Et puis rappelons cette triste nouvelle, donc la mort de Michel Blanc qui dans les années 85
11:44avait sorti une chanson parodique et humoristique sur les crooneurs
11:48écrite par à l'époque Gérard Presgurvik et avec les arrangements de Manu Katché.
11:52Alors on est en 1985 et il est le mec plus ultra.
12:10Méchant.
12:29Voilà, on aura...
12:31On aurait pu laisser encore un plan.
12:32Alors on laisse, on écoute.
12:40Je plais.
12:50Il n'a pas eu de César.
12:52Jamais récompensé.
12:53Toujours nominé.
12:54Nominé mais jamais récompensé parce que aussi c'était une époque où...
12:57Il a fait partie du César qui a été donné au bronzé.
12:59Oui mais c'est des Césars d'honneur.
13:01Ce que je veux dire c'est que jamais...
13:03Enfin il fait partie de cette génération dans le cinéma d'humour
13:06où on regardait ça de très très loin.
13:08Ce cinéma, on va dire très populaire.
13:11Géraldine Mahy, je ne sais pas ce que vous en pensez mais...
13:13C'était...
13:14Du populaire.
13:15Du populaire et on ne récompensait pas cette catégorie-là.
13:17C'est bien dommage.
13:18Parce que c'est très difficile.
13:19Un petit mépris, une petite condescendance.
13:21Et en plus lui il a fait du comique mais après il a en plus basculé avec Guillet.
13:24Il a fait des films cultes franchement.
13:26Et même en tant que réalisateur.
13:28Il y a plein de choses dans sa carrière mais je pense qu'il faut revoir tous ses films.
13:32Et puis la trilogie en tant que réalisateur aussi.
13:34Qui était assez incroyable.
13:36Vous avez compris le jeu de mots ? Le mec plus ultra ?
13:38Mais oui.
13:39Vous avez compris quoi ?
13:40Bah oui.
13:41Le mec plus ultra.
13:42Oui.
13:43Mais quand même.
13:44Non mais...
13:45J'ai quand même quelques références mon cher Gilles.
13:48Mais tout va bien.
13:49Allez on continue.
13:50Dans un instant on s'arrête.
13:51Mais dans un instant on va continuer notre discussion avec Géraldine Mahy
13:55qui est notre invitée ce matin dans l'émission Média sur Sud Radio.
13:58A tout de suite.
14:00Le 10h midi Sud Radio Média.
14:03Christine Bouillot.
14:04Gilles Gansman.
14:07Sud Radio Média.
14:08L'invitée du jour.
14:10Notre invitée, la journaliste, la romancière, la chroniqueuse télé Géraldine Mahy.
14:15Vous signez donc ce livre chez Harper Collins.
14:18Ma minuscule.
14:20C'est l'histoire de ce moment où votre grand-mère Mamie Téti s'écroule à table.
14:25Déjeuner du dimanche comme il y en a tant d'autres dans toutes les familles.
14:28Et elle est victime d'un AVC.
14:30Donc vous racontez, vous avez décidé de raconter de cet instant où vous la voyez s'écrouler
14:34et ces minutes qui s'égrenent.
14:3610 minutes les pompiers mettent à arriver.
14:39Ce qui n'est pas très long finalement dans l'échelle des secours d'urgence.
14:44Mais pour vous c'est une éternité.
14:46Et il se passe beaucoup de choses pendant ces 10 minutes.
14:48Oui c'est vrai que c'est 10 minutes où tout bascule en fait.
14:50Donc c'est ma grand-mère, elle est en face de moi.
14:55Évidemment je vois qu'elle a les yeux qui se ferment, la tête qui part en arrière,
14:59le visage qui dégouline d'un côté.
15:01Donc oui très vite je me dis que c'est très grave et qu'elle est âgée
15:05et que c'est aussi dans l'ordre des choses.
15:07Mais malgré tout j'ai une sorte de responsabilité
15:09et je veux absolument la sauver, je veux qu'on la sauve.
15:11Donc j'appelle les pompiers.
15:13Une dame absolument charmante au bout du film me dit ce qu'il faut faire,
15:16les premiers gestes et tout ça.
15:18Et elle me dit les pompiers arrivent.
15:20Les pompiers arrivent, vite, vite, quand, comment, dans 10 minutes.
15:23Et ces 10 minutes effectivement c'est, comme vous l'avez dit, le champ des possibles.
15:26Pendant ces 10 minutes je me dis, si elle meurt dans mes bras,
15:29comment je vais m'en remettre ?
15:31Si elle devient une sorte de légume complètement gravataire,
15:35avec des séquelles irréversibles ?
15:37Si elle meurt dans ce salon où on va tous les dimanches,
15:39le traumatisme aussi pour tout le monde ?
15:41En fait je me sentais à la fois très responsable d'elle,
15:44je voulais la sauver, je voulais la sauver mais à quel prix ?
15:47Et surtout j'entendais partout une petite musique dans ma tête qui me disait
15:51mais en fait les pompiers quand ils vont la voir,
15:53une petite femme de 93 ans, ils vont faire quoi ?
15:56Est-ce qu'ils vont la sauver ?
15:57Est-ce que ça va être une priorité par rapport à ce qu'on nous dit
15:59à longueur de journée, dans les médias, à la radio, à la télévision,
16:02que les urgences sont pleines, sont saturées,
16:04que les gens meurent dans les couloirs ?
16:06Tout ça s'est percuté dans ma tête.
16:08Et vous l'auriez compris si on avait dit,
16:11on a d'autres, parce que vous racontez un moment,
16:13donc vous arrivez à l'hôpital,
16:15là il y a à la fois plein de gens qui ont fait des AVC,
16:19qui sont plus jeunes que votre grand-mère,
16:21et puis on va lui donner une pièce,
16:23elle va pouvoir aller dans une chambre,
16:25et là vous vous posez la question dans le livre,
16:29pourquoi il sauve ma grand-mère alors qu'il y a des gens encore plus jeunes ?
16:33Est-ce que vous auriez compris qu'on vous dise...
16:35Que priorise en fonction de l'âge ?
16:38Je n'aurais pas trouvé ça scandaleux,
16:41mais évidemment j'aurais trouvé ça en même temps scandaleux.
16:44C'est-à-dire que je comprends que ma grand-mère est très très très âgée
16:48et que c'est dans l'ordre des choses,
16:49mais quand vous aimez les gens,
16:50vous voulez les sauver coûte que coûte,
16:52il y a une sorte de feu en vous qui s'anime,
16:55et qui dit non c'est injuste,
16:57non je ne veux pas, pas comme ça, pas maintenant,
16:59dans de bonnes conditions, sans souffrir.
17:01Tout ça on y pense dans ces dix secondes,
17:03et en dix secondes.
17:05Mais quand elle part à Corbay-Esson,
17:07dans le couloir comme ça,
17:09où les pompiers l'embarquent pour faire une IRM et une thrombolyse,
17:11et donc c'est une sorte de coupe-fil tout de suite,
17:14donc elle ne passe pas par la case d'urgence,
17:15elle passe par la case d'urgence,
17:16mais tout de suite on va lui traiter cet AVC.
17:18En fait je me dis,
17:19waouh, ça se passe comme ça alors,
17:21ça ne se passe pas vraiment comme on me dit tout le temps que ça se passe.
17:24Et en fait là j'ai un déclencheur,
17:26et je me dis ok, je vais l'accompagner,
17:28on va être soldats puisqu'elle ne peut plus se battre,
17:30elle est complètement impuissante et démunie,
17:33donc je vais me battre à ses côtés,
17:35on va être forts ensemble.
17:36Vous lui avez parlé à ce moment-là ?
17:38Dans ce moment-là vous lui avez parlé ?
17:40Oui, je n'ai pas arrêté de lui parler,
17:41elle était complètement dans le potage,
17:42elle était complètement ailleurs,
17:43je ne sais pas où elle était,
17:44d'ailleurs elle ne se souvient plus de rien,
17:45elle ne sait même pas qu'elle a eu un AVC.
17:47Mais je lui ai parlé,
17:49je lui ai dit que je l'aimais,
17:50j'ai dit que j'avais besoin d'elle,
17:51évidemment que je l'ai accompagnée,
17:53je lui ai tenu la main,
17:54j'ai dit des choses à la fois futiles, dérisoires,
17:57j'ai même essayé de la faire rire,
17:59parce qu'on avait mangé des lasagnes,
18:00j'ai dit t'as mangé trop de lasagnes,
18:02elles n'étaient pas bonnes aujourd'hui.
18:04Donc j'ai été une sorte de bordel absolu
18:06dans tout ce que je lui ai dit,
18:07ça partait dans tous les sens,
18:08parce que j'étais moi-même un peu en panique
18:10et un peu démunie,
18:11et après quand elle est arrivée
18:13à l'hôpital de Corbaillessen près de Ries-Aurangis,
18:16où j'étais,
18:17je me suis dit qu'est-ce qu'ils vont faire en fait,
18:19qu'est-ce qu'ils vont faire de ce petit truc-là ?
18:21Et tout de suite, 45 minutes après,
18:24elle était aux soins intensifs,
18:26hospitalisée pendant deux jours,
18:28et on l'a sauvée.
18:29Est-ce qu'elle vous avait parlé, évoqué avec vous,
18:31avant cet AVC,
18:33sur l'acharnement thérapeutique,
18:36si jamais il y avait eu besoin,
18:37est-ce qu'elle vous en avait parlé
18:39ou parlait à quelqu'un de la famille
18:40pour dire, voilà, ce que je veux,
18:41ou ce que je ne veux pas ?
18:42Alors, vous savez,
18:43depuis que j'ai écrit ce livre
18:44et depuis que les gens le lisent,
18:46en fait, ce qui est beau dans ce livre,
18:48et c'est pour ça que j'ai aussi voulu le faire,
18:49c'est le côté universel,
18:50c'est-à-dire que c'est mon histoire,
18:51c'est notre histoire intime,
18:52une histoire d'une famille ordinaire,
18:54et en même temps, c'est l'histoire de tout le monde,
18:56parce qu'on a tous des oncles, des tants,
18:58des pères, des mères, des grands-parents,
19:00qui sont confrontés à la maladie,
19:03au grand âge,
19:04et comme la population vieillit,
19:05forcément,
19:06comment on est un vieux aujourd'hui en France,
19:09qu'est-ce qui est acceptable et pas acceptable ?
19:11Et ma grand-mère, très vite,
19:13elle avait réglé par exemple
19:14le problème de ses obsèques,
19:15puisque son mari est mort
19:16quand elle avait 55 ans,
19:18elle a été totalement aussi démunie
19:21par ce truc-là,
19:22parce qu'il a fallu payer, organiser,
19:25ils n'avaient absolument rien prévu,
19:27et donc elle s'est retrouvée
19:28dans une certaine précarité
19:29pour l'organisation de ses obsèques.
19:31Et elle m'avait dit,
19:32et elle avait dit à ses enfants,
19:33écoutez, moi, ça ne sera pas comme ça,
19:36je paye tout maintenant, à 55 ans,
19:38je paye tout, j'organise tout,
19:40et on avait tous à la maison,
19:42la convention obsèques,
19:43avec le numéro appelé,
19:44et tout était réglé,
19:45le caveau à côté de mon grand-père,
19:46et tout ça.
19:47Donc c'était quelque chose
19:48qu'elle avait déjà, comment dire,
19:50verbalisé et analysé.
19:52Et quand elle regardait des gens
19:53dans la rue passer,
19:54des gens mal en point,
19:56des vieux un peu tordus,
19:59elle disait,
20:00jamais moi, je ne terminerai comme ça.
20:03Sauf qu'aujourd'hui,
20:04elle est comme ça,
20:05mais elle n'a évidemment pas conscience de ça.
20:07C'est ça qui est fou dans la maladie.
20:09Moi, je voulais vous parler
20:11de la haine des gens
20:13que vous subissez à la fois
20:14dans Touche pas à mon poste,
20:15mais également,
20:16c'est assez hallucinant,
20:18parce que vous avez donné
20:19une interview sur une autre radio,
20:20Pascale Pro,
20:21pour ne pas la citer,
20:22et j'ai été voir les commentaires.
20:24Et dans les commentaires,
20:25il y a...
20:26Il y a de la haine.
20:27Oui, vous avez été voir les commentaires.
20:28Non, moi, je ne regarde plus
20:29les commentaires depuis plus d'un an.
20:30Comment vous faites ?
20:31Comment vous faites
20:32pour que ça ne vous atteigne pas ?
20:33Mais parce que ça ne m'intéresse pas,
20:34parce que ce n'est pas la vraie vie.
20:35Qu'est-ce que vous dites là,
20:36aujourd'hui, sur ce radio
20:37à tous ceux qui vont écrire en disant
20:39des méchancetés sur vous ?
20:41Je peux vous en citer deux.
20:43La première, c'était
20:44est-ce que sa grand-mère avait le Covid ?
20:47Sous-entendu,
20:48est-ce qu'elle a été vaccinée par le...
20:50Est-ce qu'elle a été vaccinée ?
20:51Sous-entendu,
20:52à la fin d'AVC,
20:53parce qu'elle était vaccinée.
20:54À 93 ans, oui, bien sûr.
20:55Oui, et donc ?
20:56Et ensuite, c'est ça ?
20:57Alors, il y a eu ça.
20:58Et il y a eu,
20:59ça ne m'étonne pas d'elle
21:00qu'elle fasse de l'argent
21:01sur le décès de sa grand-mère.
21:03Vraiment, elle est prête à tout.
21:04Elle est vivante, ma grand-mère.
21:05Oui, sur l'AVC de votre grand-mère.
21:07Franchement, je vous assure,
21:08en fait, pour moi,
21:09ces commentaires de rageux,
21:11de haters,
21:12ce n'est pas la vraie vie.
21:13La vraie vie,
21:14c'est nous, aujourd'hui,
21:15qui parlons ensemble.
21:16C'est ma famille.
21:18Ce sont mes amis.
21:19C'est des moments partagés,
21:20de vie, de convivialité.
21:22Pour moi,
21:23les commentaires,
21:24c'est une sorte de bulle nébuleuse.
21:27Une sorte de caniveau de la pensée.
21:30Ce n'est rien, en fait.
21:31C'est du vent.
21:32C'est une bulle spéculative
21:33qui ne m'intéresse pas,
21:34qui est totalement chronophage
21:35pour ceux qui la regardent.
21:37Vous n'avez jamais pensé
21:38porter plainte ?
21:39Il y a de plus en plus,
21:40maintenant, de personnalités
21:41qui disent...
21:42Moi, je trouve ça très bien
21:43de porter plainte.
21:44Féliciter les gens
21:45qui portent plainte.
21:46Moi, j'ai porté plainte
21:47une fois.
21:48Une fois, j'ai porté plainte.
21:49Sur un commentaire
21:50qui était...
21:51Sur un post
21:52qui était complètement,
21:53je veux dire,
21:54diffamatoire et faux.
21:55Mais la justice,
21:56c'est très long.
21:57Mais j'ai quand même
21:58porté plainte.
21:59Ça n'a pas encore été jugé ?
22:00Non, pas encore.
22:01Mais encore une fois,
22:02je vous assure,
22:03ça ne m'atteint pas.
22:04Je ne regarde pas.
22:05Je le découvre
22:06maintenant que vous me le dites.
22:08Je ne regarde pas.
22:09Je trace.
22:10Je...
22:11La différence, quoi,
22:12pour vous ?
22:13Vraiment, c'est quelque chose
22:14qui n'existe pas.
22:15Encore une fois,
22:16tant pis.
22:17Je veux dire,
22:18si ça calme,
22:19si ça soulage les gens
22:20d'écrire ça,
22:21tant mieux pour eux
22:22et votre entourage
22:23qui ne regarde pas plus.
22:24Mon compagnon,
22:25nous en parlions tout à l'heure,
22:26il prend aussi parfois
22:27des torrents de haine
22:28quand il critique un joueur
22:29ou quand il fait
22:30un mauvais commentaire
22:31sur un match.
22:32Franchement,
22:33c'est le cadet de ses soucis.
22:34Comment vous expliquez
22:35qu'on ne comprend plus,
22:36on n'accepte plus
22:37des gens
22:38qui ne sont pas d'accord
22:39avec nous ?
22:40Par exemple,
22:41évidemment,
22:42vous avez pris
22:43des torrents de haine
22:44au moment de la vaccination
22:45et de vos affrontements.
22:46D'ailleurs,
22:47vous avez eu
22:48le professeur Raoult
22:49qui a été particulièrement
22:50indélicat avec vous.
22:51Comment vous comprenez
22:52l'époque où on vit ?
22:53On donne la parole
22:54à tout le monde,
22:55donc forcément,
22:56il y a une sorte
22:57d'horizontalité
22:58des avis,
22:59des opinions,
23:00du savoir.
23:01Encore une fois,
23:02moi je trouve que c'est très bien
23:03que tout le monde s'exprime
23:04mais encore une fois,
23:05on peut s'exprimer
23:06sans menacer,
23:07insulter,
23:08menacer de mort,
23:09intimider.
23:10Voilà,
23:11on peut être aussi
23:12dans le respect.
23:13Mais ce qui est intéressant
23:14dans ce que vous me dites,
23:15c'est qu'en fait,
23:16moi,
23:17je ne suis pas
23:19dans ma vie,
23:20je n'ai jamais croisé
23:21personne qui m'a dit ça.
23:22Je croise du monde.
23:23Quand je suis allée
23:24aux urgences,
23:25dans les hôpitaux
23:26et tout ça,
23:27d'abord,
23:28les gens ne me reconnaissaient pas
23:29parce que les gens s'en foutent
23:30et c'est tant mieux d'ailleurs.
23:31Mais pour le peu
23:32qui me reconnaissaient,
23:33en fait,
23:34les brancardiers,
23:35les aides-soignants,
23:36les infirmiers,
23:37ils m'ont tous dit merci,
23:38ils ont tous été gentils.
23:39Et quand il y en a
23:40qui ne sont pas d'accord
23:41avec moi,
23:42c'est très bien,
23:43on en parle,
23:44mais on plaisante,
23:45on sourit
23:46et après,
23:47je vais aller voir ma grand-mère.
23:48Vous allez à la machine à café
23:49avec Division ?
23:50Je pourrais très bien
23:51aller à la machine à café
23:52avec Maître Division.
23:53Et lui,
23:54il accepterait ?
23:55Je suis sûre
23:56qu'il accepterait.
23:57Après non,
23:58parce qu'il est italien
23:59et moi,
24:00j'aime beaucoup
24:01le très bon café
24:02à la machine à café,
24:03il est particulièrement dégueulasse.
24:04Donc éventuellement,
24:05je lui ferai un bon café
24:06comme je sais les faire
24:07dans une vraie cafetière italienne.
24:08Donc les séquences,
24:09c'est du spectacle.
24:10Pas du tout.
24:11Mais encore une fois,
24:12je vous assure qu'il y a...
24:13Hier soir,
24:14c'était violent.
24:15Il répond ce qu'il pense
24:16et on n'est pas d'accord.
24:17Moi, je suis toujours sincère.
24:18Je ne suis pas du tout comédienne.
24:19Je suis une très mauvaise comédienne.
24:20Quand j'étais mannequin,
24:21j'ai fait pas mal...
24:22Enfin,
24:23j'ai fait des castings
24:24et j'ai fait des essais
24:25pour jouer dans des films.
24:26Hier soir,
24:27il est sorti de Ségon.
24:28Je ne suis pour rien
24:29si je l'ai fait sortir de Ségon.
24:30Pourquoi il est sorti de Ségon ?
24:31C'est lui l'avocat.
24:32C'est lui qui s'est plaidé.
24:33Moi, je suis juste
24:34une simple chroniqueuse.
24:35Il n'a pas sorti de Ségon.
24:36Tu étais sur la séquence
24:37de Didier Raoult.
24:38Oui.
24:39Il n'a qu'à mettre rue.
24:40Mais encore une fois,
24:41je vous assure,
24:42moi, ce qui m'importe,
24:43c'est que moi,
24:44la vraie vie,
24:45c'est ma grand-mère.
24:46Pardon,
24:47c'est ma mère,
24:48c'est ma fille.
24:49C'est ce que je raconte
24:50dans le livre
24:51et dans les gens
24:52que j'ai croisés
24:53pendant cette année et demie.
24:54Je n'ai pas vu des haters.
24:55Ce n'est pas ça.
24:56Allez,
24:57on fait une pause
24:58dans cette émission.
24:59On est en compagnie
25:00de Géraldine Maillet
25:01pour son livre
25:02qui s'appelle
25:03La vie d'une comédienne.
25:04C'est un livre
25:05qui s'appelle
25:06La vie d'une comédienne.
25:07C'est un livre
25:08qui s'appelle
25:09La vie d'une comédienne.
25:10C'est un livre
25:11qui s'appelle
25:12La vie d'une comédienne.
25:13C'est un livre
25:14qui s'appelle
25:15La vie d'une comédienne.
25:16C'est un livre
25:17qui s'appelle
25:18La vie d'une comédienne.
25:19C'est un livre
25:20qui s'appelle
25:21La vie d'une comédienne.
25:22C'est un livre
25:23qui s'appelle
25:24La vie d'une comédienne.
25:25C'est un livre
25:26qui s'appelle
25:27La vie d'une comédienne.
25:28C'est un livre
25:29qui s'appelle
25:30La vie d'une comédienne.
25:31C'est un livre
25:32qui s'appelle
25:35La vie d'une comédienne.
25:36C'est un livre
25:37qui s'appelle
25:38La vie d'une comédienne.
25:39C'est un livre
25:40qui s'appelle
25:41La vie d'une comédienne.
25:42C'est un livre
25:43qui s'appelle
25:44La vie d'une comédienne.
25:45C'est un livre
25:46qui s'appelle
25:47La vie d'une comédienne.
25:48C'est un livre
25:49qui s'appelle
25:50La vie d'une comédienne.
25:51C'est un livre
25:52qui s'appelle
25:53La vie d'une comédienne.
25:54C'est un livre
25:55qui s'appelle
25:56La vie d'une comédienne.
25:57C'est un livre
25:58qui s'appelle
25:59La vie d'une comédienne.
26:00C'est un livre
26:01qui s'appelle
26:02La vie d'une comédienne.
26:03C'est un livre
26:04qui s'appelle
26:05La vie d'une comédienne.
26:06C'est un livre
26:07qui s'appelle
26:08La vie d'une comédienne.
26:09C'est un livre
26:10qui s'appelle
26:11La vie d'une comédienne.
26:12C'est un livre
26:13qui s'appelle
26:14La vie d'une comédienne.
26:15C'est un livre
26:16qui s'appelle
26:17La vie d'une comédienne.
26:18C'est un livre
26:19qui s'appelle
26:20La vie d'une comédienne.
26:21C'est un livre
26:22qui s'appelle
26:23La vie d'une comédienne.
26:24C'est un livre
26:25qui s'appelle
26:26La vie d'une comédienne.
26:27C'est un livre
26:28qui s'appelle
26:29La vie d'une comédienne.
26:30C'est un livre
26:31qui s'appelle
26:32La vie d'une comédienne.
26:33C'est un livre
26:34qui s'appelle
26:35La vie d'une comédienne.
26:36C'est un livre
26:37qui s'appelle
26:38La vie d'une comédienne.
26:39C'est un livre
26:40qui s'appelle
26:41La vie d'une comédienne.
26:42C'est un livre
26:43qui s'appelle
26:44La vie d'une comédienne.
26:45C'est un livre
26:46qui s'appelle
26:47La vie d'une comédienne.
26:48C'est un livre
26:49qui s'appelle
26:50La vie d'une comédienne.
26:51C'est un livre
26:52qui s'appelle
26:53La vie d'une comédienne.
26:54C'est un livre
26:55qui s'appelle
26:56La vie d'une comédienne.
26:57C'est un livre
26:58qui s'appelle
26:59La vie d'une comédienne.
27:00C'est un livre
27:01qui s'appelle
27:02La vie d'une comédienne.
27:03C'est un livre
27:04qui s'appelle
27:05La vie d'une comédienne.
27:06C'est un livre
27:07qui s'appelle
27:08La vie d'une comédienne.
27:09C'est un livre
27:10qui s'appelle
27:11La vie d'une comédienne.
27:12C'est un livre
27:13qui s'appelle
27:14La vie d'une comédienne.
27:15C'est un livre
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27:17La vie d'une comédienne.
27:18C'est un livre
27:19qui s'appelle
27:20La vie d'une comédienne.
27:21C'est un livre
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27:24C'est un livre
27:25qui s'appelle
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27:27C'est un livre
27:28qui s'appelle
27:29La vie d'une comédienne.
27:30C'est un livre
27:31qui s'appelle
27:32La vie d'une comédienne.
27:33C'est un livre
27:34qui s'appelle
27:35La vie d'une comédienne.
27:36C'est un livre
27:37qui s'appelle
27:38La vie d'une comédienne.
27:39C'est un livre
27:40qui s'appelle
27:41La vie d'une comédienne.
27:42C'est un livre
27:43qui s'appelle
27:44La vie d'une comédienne.
27:45C'est un livre
27:46qui s'appelle
27:47La vie d'une comédienne.
27:48C'est un livre
27:49qui s'appelle
27:50La vie d'une comédienne.
27:51C'est un livre
27:52qui s'appelle
27:53La vie d'une comédienne.
27:54C'est un livre
27:55qui s'appelle
27:56La vie d'une comédienne.
27:57C'est un livre
27:58qui s'appelle
27:59La vie d'une comédienne.
28:00C'est un livre
28:01qui s'appelle
28:02La vie d'une comédienne.
28:03C'est un livre
28:04qui s'appelle
28:05La vie d'une comédienne.
28:06C'est un livre
28:07qui s'appelle
28:08La vie d'une comédienne.
28:09C'est un livre
28:10qui s'appelle
28:11La vie d'une comédienne.
28:12C'est un livre
28:13qui s'appelle
28:14La vie d'une comédienne.
28:15C'est un livre
28:16qui s'appelle
28:17La vie d'une comédienne.
28:18C'est un livre
28:19qui s'appelle
28:20La vie d'une comédienne.
28:21C'est un livre
28:22qui s'appelle
28:23La vie d'une comédienne.
28:24C'est un livre
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28:27C'est un livre
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28:30C'est un livre
28:31qui s'appelle
28:32La vie d'une comédienne.
28:33C'est un livre
28:34qui s'appelle
28:35La vie d'une comédienne.
28:36C'est un livre
28:37qui s'appelle
28:38La vie d'une comédienne.
28:39C'est un livre
28:40qui s'appelle
28:41La vie d'une comédienne.
28:42C'est un livre
28:43qui s'appelle
28:44La vie d'une comédienne.
28:45C'est un livre
28:46qui s'appelle
28:47La vie d'une comédienne.
28:48C'est un livre
28:49qui s'appelle
28:50La vie d'une comédienne.
28:51C'est un livre
28:52qui s'appelle
28:53La vie d'une comédienne.
28:54C'est un livre
28:55qui s'appelle
28:56La vie d'une comédienne.
28:57C'est un livre
28:58qui s'appelle
28:59La vie d'une comédienne.
29:00C'est un livre
29:01qui s'appelle
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