Elections sénatoriales : 9 listes pour 5 sièges

  • l’année dernière
Après 26 ans de mandats nationaux et locaux, André Vallini figure de la vie politique iséroine ne se représente pas. A qui reviendra son siège ? C’est toute la question, dans un département ou les autres sénateurs sortants, eux, ont décidé de repartir en campagne. Reportage
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Transcription
00:00 Une rencontre à peine terminée.
00:03 - C'était très bien, Thierry, cette réunion. On va bien passer.
00:06 Et il faut déjà pour Michel Savin et Frédéric Puissa mettre le cap sur la suivante.
00:11 - Allez. On a calé 55 journées depuis le 11 juin avec 5 réunions par jour.
00:17 - On a beaucoup de maires qui n'arriveraient pas à s'exprimer dans des grandes réunions.
00:21 Et là, dans des petites réunions, on est chez eux. La parole est plus facile à recueillir.
00:26 Pour tenter de convaincre les grands électeurs, ils vont visiter 275 communes dans une voiture transformée en bureau.
00:34 - Tous les jours, quand on part, on a une fiche, on est organisé, on sait ce qu'on va faire.
00:38 Des kilomètres de route. - T'es sûr que c'était là ? - Oui, c'est ça, regarde.
00:41 Avec un objectif pour le duo LR Sortant, être réélus tous les deux.
00:46 Il y a 5 sièges à pourvoir en Isère. La répartition se fait à la proportionnelle en fonction des scores obtenus par chaque liste.
00:54 - Quand on fait cette campagne d'essayer de rencontrer le maximum de grands électeurs,
00:59 c'est bien qu'on n'a pas la prétention de dire qu'on est sûr d'être élu. Après, on verra les scores des différentes listes.
01:05 Leur avantage, ils peuvent défendre un bilan et compter sur le soutien de la région et du département à droite.
01:12 Leur point faible, plusieurs grosses communes ont basculé à gauche en 2020.
01:16 Mais ce n'est pas tout. Face à eux, l'écologiste Guillaume Gontard vient de réussir un petit exploit.
01:22 Unir plusieurs forces de gauche.
01:25 - Ça se passe bien, votre campagne ? - Oui, ça se passe bien.
01:28 Derrière lui, il y a la communiste Frédérique Pénavert et le socialiste Erwann Binet.
01:33 - Ce que les élus attendent, c'est de la responsabilité.
01:35 La responsabilité dans une période qui est complexe, sur laquelle on a besoin de peser.
01:38 On a besoin de peser au Sénat, de renforcer le pôle écologiste et de gauche au Sénat.
01:43 On a actuellement 92 parlementaires de gauche et écologiste.
01:47 Notre ambition, c'est de faire passer au-delà de 100.
01:50 C'est ça qui m'anime avec l'ensemble de mes colistières et colistiers.
01:54 Même si tout le monde en convient, les chances de gagner trois sièges à gauche sont extrêmement minces.
01:59 D'autant que Jean-Yves Brunier, le maire de Lerieux au nord du département, se présente en dissident.
02:06 - Apparemment, on a la deuxième manche. - Oui, on est en train de perdre.
02:10 Certains y voient un match à distance entre Christophe Ferrari,
02:13 le président socialiste de la métropole grenobloise qui le soutient,
02:17 et Éric Piolle, le maire écologiste de Grenoble, qui soutient l'autre liste.
02:22 Mais Jean-Yves Brunier s'en défend.
02:24 S'il y avait eu des oppositions locales qui étaient à l'initiative de cette liste,
02:29 Christophe Ferrari serait premier de la liste.
02:31 Le fait de pouvoir construire cette proposition alternative, c'est surtout le fruit d'un travail collectif.
02:37 Parce qu'on a aussi estimé qu'il était nécessaire que toute l'ISER soit représentée.
02:41 Et on sent bien qu'il y a un manque de représentation au niveau sénatorial dans le nord-ISER.
02:45 Un éparpillement des voix qui pourrait aider Didier Rambaud, sénateur de la majorité présidentielle.
02:50 - Bonjour. - Bonjour.
02:52 Il pâtit dans cette campagne des liens distendus entre Emmanuel Macron et les élus.
02:56 Je ne vais pas me cacher, tout le monde le sait.
02:59 J'étais en ISER le premier partant derrière Emmanuel Macron, le premier marcheur, comme on dit.
03:06 Donc je ne vais pas me défiler.
03:09 Oui, c'est clair que je n'ai pas le vent dans le dos, comme on dit.
03:13 Mais bon, les élus locaux le savent.
03:16 Mais je pense qu'ils ont aussi besoin, parmi les cinq sénateurs, d'avoir un sénateur de la majorité présidentielle.
03:23 De son handicap, il tente donc de faire une force.
03:26 À la différence de ses opposants, il a selon lui l'oreille du président pour faire remonter les problématiques iséroises.
03:32 Un atout précieux qui pourrait peut-être le hisser vers un second mandat.
03:37 Et on va regarder l'ensemble des listes qui ont été déposées en ISER.
03:43 Cinq sièges sont à pourvoir dans ce département.
03:46 Je vous rappelle que cette élection sénatoriale se déroulera le dimanche 24 septembre prochain.
03:53 On regarde ensemble les candidats, voilà.
03:56 Et on va continuer à parler.
03:58 [Générique]

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