Fusillades à Marseille: "Je crois qu'il y a une démission des pouvoirs publics s'agissant de ces quartiers populaires", affirme Charles Consigny

  • l’année dernière
Du mardi au jeudi, retrouvez le match du soir entre Pablo Pillaud-Vivien et Charles Consigny dans l'émission 90 minutes de Julie Hammett. Au programme ce mardi, la situation sécuritaire à Marseille, ville encore endeuillée par le décès d'une jeune femme qui se trouvait chez elle.

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Transcription
00:00 Est-ce que l'État a perdu la guerre contre les narcotrafiquants, contre le trafic de stups ?
00:07 Pour l'instant, oui. Je crois que pour l'instant, oui.
00:11 J'ai vu qu'il y avait eu depuis deux ans à Marseille 816 armes saisies.
00:18 Donc l'État ne fait pas rien. La police travaille, la police judiciaire notamment, la justice travaille.
00:27 Il y a une volonté des pouvoirs publics de lutter contre le trafic de stupéfiants, mais...
00:33 Mais ça ne mène à rien.
00:34 Celui-ci existe dans des proportions telles que ça ne sert pas à grand-chose.
00:41 44 morts depuis le mois de janvier à Marseille.
00:44 Moi, je crois qu'il y a une démission des pouvoirs publics pour l'instant, s'agissant de ces quartiers populaires.
00:51 Pendant longtemps, il y avait une volonté, au contraire du pouvoir politique, d'obtenir des résultats dans les quartiers.
00:59 On appelait ça les quartiers.
01:01 Il y a eu Nicolas Sarkozy avec les internats d'excellence, la tolérance zéro, le karcher, qu'on aime ou pas le concept, et le verbe.

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