La colère des transporteurs

  • l’année dernière
Les syndicalistes ont voulu rappeler au public et aux autorités les difficultés importantes que rencontrent les transporteurs.
Transcript
00:00 Si aujourd'hui on se réunit avec tous les autres transporteurs, on a un gros problème à la Réunion.
00:07 On a un problème de respect de la loi. La loi du transport, la loi européenne qui impose
00:13 à un transporteur de ne pas respecter à la Réunion. Je ne vais pas développer beaucoup plus,
00:17 juste un seul truc, on est en dessous de notre coût de revient. Quand un transporteur est en
00:23 dessous de son coût de revient, il se dirige vers la faillite. Ça fait une dizaine d'années,
00:28 on va dire depuis 2011, à la chambre de commerce de l'industrie de la Réunion, il y a eu la grande
00:33 messe du transport. Beaucoup de monde était réuni, on a signé un protocole qui était conduit par le
00:38 CNR. Ce sont des calculs qui ont été faits par un organisme de l'état qui est le CNR. Sauf que
00:44 jamais personne n'a enregistré ça. Nous aujourd'hui on ne demande pas grand chose, on demande juste de
00:50 faire respecter la loi. L'énergie est tellement montée, tellement augmentée pour la vie mondiale,
00:54 ça n'a pas échappé à la Réunion. Donc il faut refaire la messe du transport. Dans ce cas-là,
01:00 on demande aux services de l'état de nous assister, vraiment de nous aider. Nous aider comment ? De
01:06 nous mettre trois agents de l'état. Ce n'est pas beaucoup, trois agents. Quelqu'un de l'ADEXE,
01:11 qui viendra travailler sur la concurrence déloyale. Puis il y a normalement le client qui ne paye pas,
01:16 30 jours fin de mois. Il y a encore une grande liste d'ailleurs, on ne va pas être unisé parce
01:20 qu'on va prendre trop de temps. Deux autres agents. Des agents de l'ADL. Un agent lié au transport,
01:26 qui nous donnera l'occasion de travailler pour faire avancer notre dossier. Deuxièmement,
01:31 un agent de l'environnement. Je ne vais pas dévoiler pourquoi un agent de l'environnement.
01:34 Déjà pour pouvoir réclamer le respect de la loi, il faut que nous-mêmes nous nous mettions en ordre
01:41 de bataille, en ordre de travail. Faire tout ce qu'il y a à faire comme il faut pour pouvoir
01:46 vraiment continuer à travailler. C'est pour ça qu'on demande trois agents de l'État. Au préfet,
01:52 qu'est-ce qu'on demande au préfet ? On demande qu'on place le transport une année blanche.
01:57 Une année où on ne demandera pas la capacité financière. Parce qu'aujourd'hui, tous les
02:04 transporteurs souffrent. La capacité financière dans les habitants comptables n'est pas là. Donc
02:09 ils n'ont presque plus le droit d'exister. Ils n'ont plus le droit aux licences de transport,
02:13 comme d'habitude, parce qu'ils n'ont pas la capacité financière. Comme on a pas respecté
02:18 la réglementation pendant des années et des années. Mais pour pouvoir respecter la réglementation
02:23 dans l'année, on demande un an. Pas plus, un an. On travaille sur un prix correct. On travaille
02:30 sur comment réguler le transport. De là, peut-être tout va aller un peu mieux. Et de l'autre côté,
02:36 on est en train de monter un collectif. Là, je m'adresse aux transporteurs qui sont isolés,
02:40 qui ont un seul client. La faillite d'une entreprise de transport est co-responsable.
02:46 C'est-à-dire entre le client et le transporteur. Donc on a mis une série de crises en place.
02:50 J'invite les transporteurs à prendre contact avec Jean-Gael Rivière et moi-même,
02:55 Johnny Grindy et les autres syndicats respectifs. On les assistera au tribunal et on assignera
03:01 leurs clients et ils ne passent sur le point à la faillite. Ça, c'est la loi. On va faire
03:07 respecter la loi. D'ici le moment que la loi est respectée, normalement, tout pourra bien aller.
03:09 [Musique]

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