• l’année dernière
Une artiste grenobloise réalise des œuvres en écailles de poisson ; l'association « des Sommets pour Rebondir » permet aux femmes faisant face à un cancer de pratiquer la montagne et le challenge « Grimpe Rose » invite tout le monde à grimper pour une bonne cause.

Category

📺
TV
Transcription
00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:29 Parce que c'est important de regarder aussi ce qui se passe près de chez nous.
00:32 Si on parlait, on vous donne la parole chaque jour à 19h15, 20h15 et 23h15.
00:38 Aujourd'hui avec nos invités, on va parler de l'association des sommets pour rebondir
00:43 qui permet aux femmes faisant face à un cancer de pratiquer la montagne.
00:46 De l'événement Grimprose, un conteste d'escalade ouvert à tous pour la bonne cause
00:50 et d'un musée virtuel créé par une artiste grenobloise
00:53 pour exposer ses œuvres réalisées à partir d'une peinture qui s'écaille.
00:56 Bonjour à tous, bienvenue sur le plateau de Si on parlait.
01:00 Avec nous Julia H. Bonjour Julia.
01:02 Bonjour Thibault.
01:03 Artiste, peintre, grenobloise qui aime quand la peinture s'écaille.
01:06 Vous êtes venue avec vos outils de travail, vous en parlerez dans quelques minutes.
01:12 Vous développez une technique inédite qui nous permet d'avoir des œuvres qui ornent aujourd'hui notre plateau.
01:18 En face de vous, Émilie Langarde. Bonjour.
01:21 Bonjour.
01:22 Bienvenue Émilie, monitrice d'escalade à l'initiative de Grimprose,
01:27 un événement ouvert à tous qui se déroulera au début du mois d'octobre
01:31 en partenariat avec l'association des Sommets pour rebondir,
01:34 représentée sur ce plateau par sa présidente Karine Sefkou.
01:37 Bonjour Karine.
01:38 Bonjour.
01:39 Bienvenue aussi.
01:40 Merci.
01:41 Des Sommets pour rebondir, c'est une association qui a été créée à Grenoble
01:44 il y a une petite dizaine d'années par Véronique Maddy, qui en a été la première présidente.
01:51 C'est quoi l'objectif de cette association ?
01:53 Alors l'objectif est vraiment de proposer à des femmes qui ont eu à faire face à un cancer
01:59 de pouvoir retrouver du lien social avec d'autres femmes
02:04 et surtout de pouvoir faire du sport, de montagne,
02:09 dans un encadrement très professionnel puisque nous sommes en partenariat avec le bureau des guides de Grenoble.
02:17 Vous organisez des sorties, parfois même en haute montagne, d'alpinisme,
02:22 avec des femmes qui j'imagine ont vaincu la maladie ou sont en train de la combattre ?
02:28 C'est ça, exactement.
02:29 Donc souvent, en fonction de l'état de fatigue, peut-être que pendant les traitements c'est souvent plus compliqué
02:36 et encore il y a parfois des femmes qui pendant leur traitement ont l'énergie entre deux séances de venir aux sorties.
02:43 Mais c'est vrai que c'est plutôt des femmes qui, après la maladie, ont besoin de retrouver de l'énergie,
02:52 d'aller retrouver d'autres femmes qui, comme je disais tout à l'heure, ont eu le même parcours
02:59 et pouvoir adoucir un petit peu ce moment de l'après qui n'est pas toujours évident à gérer.
03:07 Là on voit des images sur un glacier en Italie, au Mont Rose.
03:11 Vous proposez toute la palette des activités montagne ou c'est simplement axé sur l'alpinisme et l'escalade ?
03:17 Non, pas que. On essaye justement que les sorties soient très variées autour de la montagne.
03:23 Au fil des saisons, on va proposer du ski de fond, du skating, des sorties en randonnée en raquette,
03:32 du ski de rando nordique, des randonnées qui peuvent être en automne, au printemps, en été,
03:39 du canyon et puis de l'aspect léau avec le SGCAF, qui est aussi partenaire de l'association.
03:55 On voit que c'est quand même des sorties sportives, même si j'imagine que ça se déroule de façon très conviviale.
04:03 On voit quelques photos d'ailleurs que vous nous avez offertes aux différentes sortes d'avions,
04:09 parfois sur les lacs de montagne. L'alpinisme, l'escalade, même la randonnée, ça peut être très sportif.
04:17 Quand on est malade, qu'on sort d'un lourd traitement, c'est pas incompatible de marier les deux ?
04:23 Justement non. Au contraire. Souvent quand on est extrêmement fatigué, le meilleur remède
04:32 pour le bien-être psychique et pour le bien-être physique, c'est d'aller faire du sport.
04:39 Plus on se sent fatigué, mieux on se sent quand on va faire du sport.
04:46 Je crois qu'Emilie partage cet avis. Vous avez travaillé dans le milieu médical en lien avec les malades du cancer.
04:53 Sport, santé, ça va de pair.
04:56 Oui, exactement. Je travaillais en radiothérapie où on croise souvent les patientes qui ont le cancer du sein.
05:02 Ça touche une femme sur l'huile, donc il y a quand même beaucoup de monde qui est touché.
05:07 Les médecins préconisent souvent de faire du sport quand ils le peuvent, bien sûr,
05:13 parce qu'il faut une prescription médicale pour ça, un certificat médical de non-contraindication à la pratique sportive.
05:21 Du coup, le sport a vraiment des bienfaits. Il faut bouger quand on est atteint d'un cancer, quand on le peut, bien sûr.
05:30 J'ai vu que certaines mutuelles allaient même jusqu'à rembourser parfois des séances de sport.
05:35 C'est ça. Il y a un dispositif du gouvernement qui est le sport sur ordonnance, qui est peu connu en France.
05:43 C'est pour ça qu'on est là et qu'on essaie de montrer que ça existe.
05:48 Pour l'instant, il n'y a pas de remboursement par la Sécurité sociale,
05:52 mais certaines mutuelles prennent en charge des remboursements de séances sportives.
05:58 - Emily évoque le cancer du sein. C'est les femmes qui sont dans l'association, Karine ?
06:04 C'est essentiellement ce cancer-là qu'elles ont subi ?
06:07 - Oui. Alors on n'est pas rigides. On accueille tous les cancers.
06:11 Si je peux faire une touche d'humour.
06:14 Mais oui, c'est essentiellement un cancer féminin et c'est vrai que c'est une association de femmes.
06:20 Parce que c'est vrai que parler de ces difficultés liées à la femme et à la féminité,
06:27 c'est plus facile d'en parler entre femmes.
06:30 C'est vrai que... Voilà. Donc on ne rejette pas la présence des hommes.
06:36 D'ailleurs, les guides sont souvent masculins quand ils nous accompagnent.
06:41 Et souvent, voilà, ils voient qu'on a pas mal de choses à raconter.
06:47 Et ils sont à la fois dans le respect et à la fois, ils voient bien que l'ambiance est très joviale.
06:52 Et ils aiment bien se faire taquiner aussi. Voilà.
06:57 - Comment vous les recrutez, ces femmes ? Je ne sais pas si le mot "recruter" est le bon, mais...
07:01 - Le prérequis. Oui, c'est ça.
07:04 Alors, on essaye d'en parler dans les réseaux médicaux.
07:10 En tout cas, je sais qu'il y a un relais qui est fait dans les espaces, dans les cliniques.
07:15 Il y a aussi des prescribouches, des plateformes qui relaient les informations.
07:22 On essaye d'afficher, mettre des affiches de nos sorties, de notre programme.
07:27 Chez les kinés aussi, qui sont spécialisées dans la rééducation post-cancer.
07:36 Voilà. On essaye un petit peu d'en parler.
07:39 On a aussi un site Internet, une page Facebook.
07:43 Et puis, il y a aussi le bouche-à-oreille.
07:47 Voilà. Et puis, il y a de plus en plus d'associations maintenant qui sont...
07:53 Comment dire ? Ce n'est pas des concurrences d'associations.
07:57 - Oui, ça fait des migrations. - Exactement.
07:59 Donc l'idée, c'est de dire, voilà, moi, je préfère faire ça.
08:02 Je n'aime pas trop la montagne, mais je préfère faire, je ne sais pas, du pile à trose.
08:07 Et puis, voilà, il y a cette association-là, ou faire de la gym un peu tonique.
08:11 Bon, ben, voilà, il y a aussi... Donc, on a plusieurs associations partenaires.
08:15 On est toutes, tous partenaires de ça, parce que c'est vrai que c'est important.
08:19 Je pense qu'il faut que chaque femme puisse trouver son compte après la maladie.
08:25 Et il faut que ce soit du sport plaisir, surtout.
08:29 On a vu le site de l'association qui s'affichait, effectivement, pour les femmes qui veulent se renseigner.
08:36 C'est ouvert à toutes les femmes atteintes d'un cancer, mais pas forcément des montagnardes ou des sportives.
08:41 Exactement. Il peut y avoir des femmes qui sont, voilà, qui ont fait de la montagne depuis des années,
08:47 qui sont chevronnées, et il y a aussi des femmes qui n'ont jamais goûté à la montagne
08:52 et qui, au contraire, voilà, découvrent avec plaisir.
08:57 Et voilà, cette découverte, c'est pour tous les niveaux.
09:03 Voilà, des sorties, qu'on soit débutant ou chevronné, c'est vraiment ouvert à toutes les femmes.
09:08 Alors vous évoquez la couleur rose, parce qu'effectivement, le rose, c'est la lutte contre le cancer du sein.
09:13 Et ce sera aussi la couleur du challenge de grimpe qu'organise Émilie.
09:18 Ce sera le samedi 7 octobre. Alors, ce n'est pas en montagne, votre événement.
09:22 C'est dans l'une des plus grandes salles d'escalade de France.
09:26 C'est ça. Du coup, ça sera Espace Vertical, qui a ouvert une nouvelle salle à Saint-Martin d'Air en juin.
09:34 Donc, ils nous donnent l'accès à la toute dernière salle. Donc, c'est super de leur part. On les remercie beaucoup.
09:41 Elle est impressionnante, cette salle. On voit son grand rôle.
09:43 Il ne faut pas être impressionné. Donc, c'est un peu un petit contest amical.
09:50 C'est un challenge d'escalade qui est festif, qui est vraiment ouvert à tout le monde, qu'on vienne en famille, entre amis.
10:00 L'idée, c'est de passer vraiment un bon moment pendant une soirée et de faire découvrir un peu l'escalade santé,
10:09 qui est peu connue et qui est vraiment hyper indiquée pour le cancer du sein en particulier.
10:17 Et du coup, aussi de récolter un peu des fonds pour l'association, pour créer des séances d'escalade.
10:26 Quand on dit contest, ça veut dire compétition ? Ça veut dire que ça s'adresse déjà à des grimpeurs aguerris à ce genre d'événement ?
10:34 Non, du coup, on est obligé de parler de compétition parce que ça va être un jeu.
10:40 Mais du coup, tout le monde peut venir. Donc, il faut savoir quand même grimper et assurer son partenaire.
10:46 C'est mieux. Ne venez pas.
10:52 Et du coup, ce sera festif et déguisé. Donc, on a prévu plein de prix pour récompenser ceux qui veulent vraiment gagner le challenge.
11:02 Mais aussi pour récompenser tout le monde, le prix du déguisement, des tirages au sort et tout ça.
11:09 Donc, si on est nul en grimpe ou pas très bon en grimpe, mais que finalement, on a des talents en déguisement...
11:14 Ah oui, là, vous êtes sûr de gagner.
11:17 C'est bien d'avoir comme ça plusieurs portes d'entrée. À partir de 12 ans, c'est ça ?
11:21 Oui.
11:22 Même les plus jeunes peuvent venir participer à l'événement ?
11:24 Exactement. Quoiqu'ils soient accompagnés d'une personne majeure, c'est bon.
11:28 Bon, pour le coup, je crois qu'Espace Vertical ouvre l'accès gratuitement à la salle pendant la soirée.
11:34 Il n'y a que l'inscription finalement au contest qui va vous permettre, vous, de récolter des fonds pour l'association.
11:40 Et il y aura une petite buvette pour se restaurer aussi qui permettra... Tout l'argent récolté, en fait, ça va vers l'association.
11:48 Alors, on a vu sur les images qu'il y avait énormément de voix dans cette nouvelle salle d'escalade.
11:55 Il y en a des nouvelles qui vont être créées spécialement aussi pour cet événement ?
11:58 Oui. Ça, c'est encore un cadeau d'Espace Vertical. Il faut savoir que ça prend un peu du temps de créer une nouvelle ligne d'escalade.
12:06 Ils sont vraiment moteurs sur le projet. Ils ont émis l'idée d'ouvrir des nouvelles voies roses
12:14 qui ne seront pas déjà grimpées par ceux qui ont l'habitude d'aller dans ces salles.
12:20 Du coup, ce sera un petit peu nouveau et donc elles feront partie du contest à ce moment-là.
12:26 Donc, ça va donner envie aux crimpeurs qui ont l'habitude d'Espace Vertical de venir les essayer.
12:32 Karine, vous qui pratiquez le sport depuis des années grâce à des sommets pour rebondir, montez quel type de voie, quel niveau ?
12:39 Les roses. Les roses.
12:41 Les roses plus.
12:43 Malheureusement, je n'ai pas...
12:46 Ça va de 5 à 9 dans l'escalade, on va dire.
12:48 Je n'ai pas assez de temps pour tout faire, mais je grimpe, oui, on va dire.
12:54 Quand je suis en forme, du 6 roses.
12:57 C'est bien. Alors, il y aura un parrain qui grimpe un peu plus haut que Karine dans la hiérarchie de difficultés des voies d'escalade.
13:06 C'est Cédric Lacha qui est une des figures mondiales de l'escalade professionnelle.
13:12 Oui, alors du coup, il a accepté d'être le parrain de l'événement.
13:16 Du coup, on l'accueille avec plaisir.
13:18 En plus, il va animer la soirée.
13:20 Ça sera clair.
13:22 Du coup, Cédric sera là déjà en tant qu'encadrant parce que le contest, il est encadré par 5 professionnels bénévoles de l'escalade.
13:32 Voilà pour la sécurité, pour vraiment la gestion.
13:36 Donc, lui, il fera partie de cette partie là, mais on va le lâcher un peu parce qu'on a des voix pour lui, pour qu'il grimpe et qu'il fasse un peu le spectacle.
13:44 Donc, il sera là.
13:46 C'est un bon choix. Cédric Lacha comme parrain pour un événement porté par une association féminine parce que c'est quelqu'un qui sait parler aux femmes.
13:53 Regardez.
13:54 Là, elle est entre le dernier speed et le relais.
13:59 Si elle tombe, mais il y a 6 mètres entre le speed et le relais.
14:02 Si elle tombe, elle se claque la gueule.
14:05 Elle se prend des 10 mètres en pendule.
14:09 Je crois qu'elle râpe partout et tout.
14:11 Elle ne peut vraiment pas tomber.
14:14 Et là, je te jure, elle doit se chier dessus.
14:16 J'aimerais bien juste voir ce que ça traite.
14:23 Il parle de son ancienne campagne.
14:27 C'est un personnage qu'il faut prendre au second degré minimum.
14:32 Cédric Lacha, je ne suis pas sûr qu'il lui souhaitait vraiment du mal.
14:37 Ça, c'était pour le petit clin d'œil.
14:39 Puisqu'on parle de film de montagne, des sommets pour rebondir.
14:43 On avait produit un il y a quelques années, justement, sur l'ascension du Mont Rose.
14:48 Les images qu'on a vues en début d'émission.
14:52 Vous aviez participé, Karina, à cette expédition en haute altitude.
14:56 Quel souvenir vous en gardez ?
14:58 C'était un très, très beau souvenir.
15:00 C'est un des plus beaux souvenirs, je pense, que j'ai eu d'ascension en haute altitude.
15:05 Déjà humaine.
15:07 C'est vrai qu'avec les huit femmes avec qui j'étais encordée, ça a été un moment assez magique.
15:16 Très, très fort.
15:20 Parce que, justement, c'était une ascension. C'était vraiment solidaire.
15:26 C'était pas pour l'exploit de monter à 4000 mètres, même si c'était un exploit en soi pour nous.
15:32 Parce qu'on n'était quand même pas très loin des traitements.
15:36 Et ça nous a donné vraiment beaucoup de force pour la suite.
15:41 Mais c'est vrai que c'était vraiment très, très émouvant.
15:47 Et de revoir les images, c'est...
15:50 Merci.
15:52 On va vous faire émouvoir encore plus, puisque ce film avait déjà été diffusé sur Télé Grenoble à l'époque.
15:56 Mais on a prévu de le diffuser le lendemain du contest, pas de concurrence, le dimanche soir à 21h.
16:02 On a chaque dimanche une soirée montagne à partir de 21h.
16:05 Donc là, on reprogrammera ce film sur le Mont-Rouge, qui est le deuxième sommet des Alpes,
16:09 le plus haut d'Italie, qui doit être le plus haut de Suisse, à 4600 et quelques mètres d'altitude.
16:16 4215, vous nous avez fait gagner 400 mètres déjà.
16:20 Il y a plusieurs sommets.
16:22 Oui, c'est ça. Il y en a 11 ou 13.
16:24 Je crois que le plus haut culmine à 4600 mètres.
16:27 Mais bon, déjà au-dessus de 4000 mètres, c'est une belle expérience.
16:32 Julia, vous pratiquez l'alpinisme, l'escalade ?
16:34 Alors, je vais vous décevoir, mais pas du tout.
16:36 Ça ne me déçoit pas. Tout le monde peut pratiquer ce qu'il veut en termes d'activité.
16:41 Vous avez une autre forme d'art qu'on va d'ailleurs découvrir dans quelques instants.
16:46 Julia Hache, artiste peintre grenobloise,
16:58 utilise une technique inédite pour réaliser des œuvres d'art basées à base d'écailles de poissons.
17:05 Je crois qu'il faut remonter à votre enfance pour comprendre le lien particulier que vous avez avec ces écailles de poissons.
17:10 Tout à fait. Alors oui, c'est vrai, je suis grenobloise de cœur.
17:15 Ça fait une vingtaine d'années que j'y suis.
17:17 Dès qu'on a passé deux ans à Grenoble, on devient grenobloise.
17:19 C'est parfait. Je suis complètement intégrée.
17:22 Du coup, je suis née en Martinique.
17:25 Et quand j'étais... Donc j'habitais un petit coin de paradis qu'on appelle Pointe-la-Rose.
17:30 Et dans mon enfance, j'aimais beaucoup pêcher avec mon grand-père.
17:34 Et j'étais fascinée par les poissons qu'il ramenait de la pêche.
17:38 Et les écailles des poissons me subjuguaient.
17:41 J'étais émerveillée lorsqu'il les mettait dans la caisse du bateau et que les poissons bougeaient encore.
17:46 Et que la lumière du soleil se mettait sur les écailles.
17:49 Pour moi, c'était de l'ordre de la magie.
17:52 Donc j'ai passé des années à essayer de chercher.
17:57 Ce sont ces écailles qui ont donné naissance à mon identité d'artiste, si vous voulez.
18:03 Du coup, j'ai passé énormément de temps à essayer de reproduire ces écailles.
18:07 Donc j'ai testé plein de choses.
18:09 Ça ne marchait pas.
18:10 Ça a pris des années.
18:11 Et c'est en 2017, lors de mon voyage, je suis partie aux États-Unis pendant une année sabbatique avec ma famille.
18:18 Et c'était fin août.
18:20 Et quand je suis arrivée, j'avais déjà deux propositions d'exposition là-bas.
18:23 Alors, on prend le combat.
18:25 Il fallait tout racheter.
18:26 Je n'avais vraiment rien.
18:28 Et je me disais, mais comment je vais faire ?
18:30 Donc je me rappelle encore, dans mon garage, il commençait à avoir un peu froid.
18:34 Et avec tout mon matériel et grosse catastrophe.
18:38 Et là, il s'était passé quelque chose d'incroyable.
18:41 J'avais enfin trouvé la matière qui ressemblait à ces écailles de poisson de mon enfance.
18:47 Et là, vous vous êtes dit, je peux me lancer.
18:50 Je peux me lancer.
18:51 Ça y est, j'ai moins d'un mois pour faire des œuvres.
18:55 Et on va y aller.
18:56 Donc, effectivement, j'ai passé beaucoup de temps dans mon jardin, dans mon garage.
18:59 Et ça a été la plus grande découverte parce que c'était une obsession de plusieurs années.
19:05 Ces fameuses écailles de poisson qui, forcément, sont en lien avec mon enfance et notamment mon grand-père.
19:11 On va voir que le processus se détache, se divise en trois temps.
19:16 La première phase, c'est de créer un peu le support.
19:21 On vous voit là en train de peindre.
19:23 Sur quel type de matière ?
19:25 Alors, c'est un condensé de matière.
19:28 Il y a énormément de choses.
19:31 Donc, en fait, je vais utiliser des matériaux.
19:35 Je vais tester.
19:36 Je vais jouer sur l'épaisseur de ce fameux matériel.
19:39 Donc, une fois que j'ai inséré mes couleurs, j'ai travaillé mes couleurs.
19:44 Donc ici, j'utilise beaucoup un morceau de bois qui est déjà bien taché de couleurs.
19:49 Et ça, j'aime bien.
19:50 Donc, j'utilise ma pâte que je vais étaler avec ça ou ça ou ça.
19:55 Ensuite, j'obtiens une espèce de feuille plus ou moins grande, entre 2 m et 1 m de long.
20:03 Complètement étalée au sol.
20:05 Et ça doit avoir un temps de sessage de trois jours environ.
20:09 Après ces trois jours, j'ai une grande pâte que je vais ensuite venir découper pour que ce soit plus pratique à la découpe.
20:16 Et une fois que j'ai mes feuilles, eh bien, c'est des heures et des heures de découpage.
20:22 Alors, on me dit souvent, mais pourquoi tu fais ça à la main ?
20:27 Oui, parce que chaque rond est unique et c'est ça qui me plaît en fait.
20:34 Chaque écaille finalement a une forme.
20:37 Celle que vous lui donnez quand vous découpez.
20:40 Mais on vous voit à l'œuvre dans votre atelier, effectivement.
20:44 Écaille par écaille, ça doit prendre un petit peu de temps.
20:48 Oui, je suis quelqu'un de très passion.
20:50 Et en fait, c'est presque une activité méditative.
20:54 Donc, je suis happée par ce que je fais.
20:58 Je vous avouerai qu'à la fin, j'ai quand même des crampes.
21:01 J'ai le ciseau qui reste coincé.
21:03 Je me dis, bon, là, il faudrait peut-être arrêter et passer à autre chose.
21:06 Là, vous nous avez mis un petit échantillon de la matière de base que vous allez découper.
21:11 C'est comme ça, vous touchez une forme de plastique un peu.
21:15 On dirait que c'est une forme de plastique.
21:17 Oui, vous touchez.
21:20 Alors du coup, celle-ci, elle est plus ou moins fine.
21:23 Ça dépend de.
21:24 Maintenant, j'ai réussi à trouver la technique pour varier les épaisseurs et la texture de la matière en fonction de ce que je veux exprimer.
21:33 Donc, ça peut être plus ou moins dur, plus ou moins malléable, fin ou plus épais.
21:40 Là, vous nous avez des centaines et des centaines d'écailles.
21:43 C'est vrai que comme ça, au premier coup d'œil, c'est assez insolite de retrouver ces petites formes colorées qui sont effectivement toutes différentes les unes des autres.
21:53 Comment vous faites ensuite pour les assembler et faire en sorte que ça ressemble à quelque chose?
21:59 Alors du coup, c'est vrai que c'est tout part de soi, de mon imagination, qu'on va dire.
22:05 Donc quand je commence, je prends un petit rond.
22:07 J'ai un support.
22:08 Ça peut être.
22:09 Je ne sais plus où je l'ai mis.
22:11 Je prends un petit papier et ensuite je les assemble.
22:14 Alors ce qui est intéressant, c'est qu'à la longue, j'ai fini par avoir.
22:18 Donc des fois, je me retrouve avec des monticules et des monticules de ronds devant moi et j'arrive.
22:24 Mon œil arrive à capter, à choisir celui qui va se marier avec les nuances.
22:28 Alors vous voilà assemblé des nuances de bleu, par exemple.
22:30 Vous arrivez à donner une teinte à une partie de votre tableau comme ça.
22:34 Voilà tout à fait.
22:35 C'est en sélectionnant les barres.
22:38 Je sélectionne ce qui va se marier le mieux avec avec chaque bille pour créer du lien.
22:43 En fait, cette technique, je me suis beaucoup inspirée des pointillistes que j'aimais beaucoup.
22:50 Qui ont le pointillisme?
22:52 C'est la technique qui consiste à mettre des points un à un.
22:57 Au final, ces points créent une image.
23:00 Et du coup, ce n'est pas du pointillisme, mais c'est du pointillisme revisité en fait.
23:05 À la sauce écaille.
23:06 Voilà, à la sauce écaille.
23:07 Tout à fait.
23:08 Un tableau comme ce que vous avez amené, il y a combien d'heures de travail pour arriver à ce résultat?
23:13 Des semaines de travail.
23:15 Pour vous donner juste une idée, il y a la conception, donc trois jours.
23:19 La création, à peu près une heure de travail.
23:21 Trois jours de séchage minimum.
23:24 Et ensuite, il y a le collage.
23:26 Donc par exemple, pour ce tableau, c'est environ une heure pour une ligne.
23:31 En fonction de la taille, ça varie.
23:34 Mais c'est environ une heure pour coller ça.
23:36 Bon, je n'ai pas compté le nombre de lignes, mais il y en a beaucoup.
23:38 Il y en a beaucoup.
23:39 Il y en a beaucoup.
23:40 Donc j'imagine que vous y avez passé énormément de temps.
23:42 Mais en tout cas, le résultat est surprenant.
23:45 Insolite, inédite un peu cette technique.
23:47 Je ne sais pas s'il y a d'autres artistes qui cherchent à avoir le même type de travail que le vôtre.
23:53 Eh bien, pas que je sache, mais en tout cas...
23:56 Maintenant que c'est passé à la télé, ça va peut-être donner des envies.
24:00 Oui.
24:01 En tout cas, c'était original pour quelqu'un qui vit aujourd'hui au milieu des montagnes
24:06 de peindre comme ça avec des écailles de poisson, même si elles sont fictives.
24:10 Vous voulez goûter ?
24:11 Ça donne presque envie de croquer dedans.
24:16 Pour exposer vos œuvres, quand on est un artiste, jeune artiste,
24:22 je crois que ça fait un an ou deux que vous vous êtes lancée vraiment en tant que professionnelle.
24:26 Ça fait un an ou deux que je me suis lancée en tant que professionnelle.
24:28 Je peins depuis toujours, on va dire.
24:31 Je me suis enfin lancée à vivre de ma passion la peinture parce que j'y tenais.
24:38 Je pense qu'il y a un moment où on a vraiment envie de se poser la question.
24:42 Est-ce que je me laisse une chance de vivre de ma passion ?
24:45 Eh bien, c'est à ce moment.
24:47 Et je crois que le confinement a beaucoup aidé à la réflexion.
24:50 Ça a servi à beaucoup de gens à se pencher un peu sur le sens de leur vie.
24:55 Pour vous faire connaître, il y a les galeries classiques,
24:59 mais vous avez eu l'idée aussi de créer un musée virtuel avec vos œuvres.
25:03 Voilà, donc le musée virtuel, j'en ai eu l'idée au moment du confinement.
25:07 C'est là où tout se bousculait dans ma tête.
25:10 Et effectivement, toutes les galeries d'art avaient cette problématique à ce moment-là.
25:16 Il se posait la question de comment rendre visibles les tableaux qu'ils devaient exposer.
25:21 Et en tant qu'artiste, je me suis dit, c'est le moment ou jamais.
25:24 Donc c'est vrai que ce n'était pas commun à l'époque,
25:27 parce qu'il n'y en avait pas énormément d'artistes,
25:29 parce que c'est un coup aussi d'avoir une galerie virtuelle.
25:32 Mais j'y tenais beaucoup.
25:34 On la voit là, cette galerie virtuelle.
25:37 On est comme dans un musée avec des salles, avec des œuvres.
25:40 On peut cliquer sur les œuvres pour avoir un peu plus d'infos,
25:43 ou les voir en gros plan.
25:45 Ce sont toutes vos œuvres, mais vous avez prévu certaines salles
25:49 qui sont encore vierges pour héberger d'autres artistes.
25:53 Tout à fait. Cette galerie virtuelle comporte trois salles.
25:57 La première où vous voyez mes œuvres personnelles.
26:00 La deuxième salle, elle est réservée à mes clients qui ont désiré faire une œuvre sur mesure.
26:10 Pour des clients particuliers, je fais des œuvres sur mesure.
26:14 Et je leur dédie cet espace-là dans la galerie pour les mettre en avant,
26:19 pour mettre en avant ses clients.
26:22 Et la troisième salle, je souhaite la réserver à terme à des artistes comme moi,
26:28 grenoblois, locaux ou d'ailleurs,
26:31 qui voudraient bien montrer leur travail sur la galerie.
26:34 Parce que je trouve que c'est important aussi en tant qu'artiste d'être,
26:38 d'être avec ce milieu, d'avoir ce contact avec d'autres artistes
26:41 et de rayonner ensemble, si je puis dire.
26:44 - Voilà, s'il y a des artistes grenoblois qui nous écoutent,
26:46 ils auront une nouvelle fenêtre pour présenter leurs œuvres.
26:49 Il y a un site internet qui regroupe vos travaux.
26:52 Et puis cette galerie, c'est Julia.
26:54 Il s'affiche Julia H. Art.
26:57 Et puis je précise qu'il n'y a pas que du virtuel dans vos expositions.
27:00 Vous en aurez une en vrai. On pourra peut-être toucher.
27:02 Je ne sais pas si on peut toucher les tableaux.
27:04 En tout cas, c'est tentant.
27:05 Quand on les voit, ce sera au mois de novembre.
27:07 - Ce sera au mois de novembre, du 6 au 30 novembre,
27:11 au Centre socioculturel de Vars.
27:13 - Très bien. On a le droit, les gens doivent être tentés de toucher.
27:15 - Je les incite à toucher, en fait.
27:17 - Ça fait partie de l'œuvre.
27:19 - Ça fait partie de l'œuvre.
27:21 Et d'ailleurs, c'est marrant parce que...
27:23 Enfin, c'est marrant, non.
27:24 C'est l'expérience personnelle que les gens viennent,
27:27 quand ils viennent chez moi, quand ils arrivent, en fait.
27:30 Ils ont... Certaines de mes œuvres sont exposées chez moi,
27:33 bien évidemment.
27:34 Et du coup, les nouveaux arrivants, quand ils viennent,
27:37 ils sont systématiquement attirés par les œuvres d'art.
27:39 Donc au début, c'était assez perturbant
27:41 parce que les gens, ils ne s'asseyaient pas directement.
27:43 Et ils se retrouvaient à faire le tour de mon appartement
27:46 en fonction de...
27:48 - Il fallait les inviter 2 heures avant
27:50 pour pouvoir discuter avec eux à l'apéro.
27:51 - Voilà, exactement.
27:52 Et on se retrouvait une demi-heure après.
27:53 Donc en fait, quand on vient chez moi, c'est comme un musée.
27:56 Je me retrouvais à faire... Voilà, à présenter les œuvres.
27:58 Et c'était assez marrant.
27:59 Et mes enfants, ils en avaient quand même un peu marre
28:01 parce qu'ils me disaient, "L'apéro, à cause de toi,
28:03 ça prend toujours 10 000 ans."
28:05 - Donc maintenant, ils ont la galerie virtuelle
28:08 et ils peuvent venir pour discuter.
28:10 Merci, Julia.
28:11 Donc 6 au 30 novembre, au Centre culturel de Vars
28:16 pour voir, découvrir vos œuvres en grandeur nature.
28:20 On passe à la dernière partie de l'émission,
28:22 les bons plans de nos invités.
28:32 - Allez, on commence avec Julie,
28:34 qui au hasard va nous donner un bon plan.
28:36 Escalade, non ?
28:37 - Oui, alors...
28:39 Un bon plan, oui, qui est orienté un peu pour les grimpeurs
28:43 et ceux qui veulent avoir...
28:45 Enfin, augmenter un peu leur autonomie et tout ça.
28:48 Du coup, moi, je suis en cours de fin de formation
28:51 donc au CREPS Ronalp.
28:54 Au Verne Ronalp, pardon.
28:56 Et du coup, il faut savoir que tous les CREPS
28:59 qui forment des futurs moniteurs, enfin des éducateurs sportifs,
29:02 en fait, ont besoin de publics pour venir.
29:06 Ben, un peu des cobayes, en fait, qu'on va prendre en charge.
29:10 Donc ça peut être des moniteurs de canyon, d'escalade.
29:13 - Oui, qui vont ouvrir les clients, les futurs clients.
29:15 - Voilà, c'est ça.
29:16 Et du coup, ça, c'est un peu le bon plan
29:18 parce que, justement, c'est des stages, en fait,
29:20 au final, d'une semaine ou des fois juste une journée.
29:23 Et c'est quasiment gratuit, en fait,
29:25 pour les gens qui veulent participer.
29:27 Bon, il y a juste le transport et l'hébergement au frais.
29:30 Mais du coup, on a vraiment un stage d'escalade ou de canyon
29:33 quasiment gratuit.
29:35 Donc on fait souvent payer une petite somme symbolique.
29:38 Enfin, les CREPS font payer une somme symbolique.
29:40 Et du coup, après, on est encadrés
29:43 comme des gens comme Cédric Lacha qui passent leur temps.
29:46 - Alors, des vrais professionnels.
29:47 Je vous ferais beaucoup plus plaisir si vous alliez les voir en direct.
29:49 Mais là, c'est dans le cadre d'une formation.
29:50 Et donc, effectivement, c'est un bon plan.
29:52 Moi, je ne connaissais pas.
29:53 Et j'ai vu que le dernier stage, par exemple,
29:55 a eu lieu en Corse début septembre.
29:56 C'était 50 euros pour toute une semaine d'encadrement
29:58 par des professionnels en grande voie.
30:00 Donc avis aux amateurs.
30:02 Il y a un site, moniteuresescalade1.fr,
30:04 qui permet de retrouver ce type d'infos.
30:08 Je vous ai appelé Julie, mais c'est Emilie.
30:10 C'est pour ça qu'il y a un moment de flottement.
30:13 - Je vous entends.
30:15 - Bon, Julia, je ne me trompe pas.
30:17 Vous voulez nous parler d'un endroit dédié à la relaxation.
30:21 - Oui, alors, c'est...
30:23 J'aime beaucoup, en fait.
30:25 Et quand vous m'avez demandé de sélectionner un endroit
30:27 qui me plaisait à cœur, c'était pile-poil le moment,
30:29 parce que c'est le Hammam Café.
30:31 - À Grenoble. - À Grenoble.
30:33 C'est... En fait, c'est une habitude que j'ai avec ma fille,
30:36 quand elle revient... qui vit aux États-Unis.
30:38 Donc quand elle revient à Grenoble,
30:40 on se fait un petit moment mère-fille.
30:42 Et... Et c'est juste génial.
30:45 Parce que... Parce que c'est pour l'ambiance.
30:48 C'est très convivial.
30:52 C'est censé être tranquille au niveau du bruit,
30:55 mais il y a toujours un peu de bruit.
30:57 Et ça, c'est rigolo.
30:59 Et c'est toujours... Il y a quand même des échanges
31:01 dans cet endroit qui est censé être tranquille.
31:03 Et c'est ce qui me plaît au Hammam Café.
31:05 - Il y a même des échanges et des massages.
31:07 - Et des massages, oui.
31:09 Et on fait du bien, il y a le thé à la fin.
31:11 - Il y a un petit point commun avec des sommets pour rebondir,
31:13 c'est que c'est interdit aux hommes.
31:15 Il y a une soirée, je crois, par semaine.
31:17 - Une soirée dédiée aux hommes. - Voilà.
31:19 Le jeudi, il ne faut pas rater la fenêtre,
31:21 sinon le reste du temps, c'est entre femmes.
31:23 Et c'est effectivement un endroit à découvrir
31:26 si vous ne connaissez pas et que vous avez envie
31:28 de prendre du bon temps.
31:30 C'est 6 rue Colbert à Grenoble.
31:32 C'est une vingtaine d'euros, je crois, l'entrée,
31:34 pour une session de 2 heures.
31:36 Karine, vous aussi, votre coup de coeur,
31:39 un rapport avec l'eau,
31:41 mais dans un environnement un peu moins relaxant
31:43 que celui qu'a décrit Julia.
31:45 - C'est le film "On a marché sur la terre"
31:49 qui a été réalisé sous la terre.
31:51 - Sous la terre. - Évidemment.
31:53 Sinon, le jeu de mots ne marche pas.
31:55 "On a marché sous la terre" d'Alexandre Lopez.
31:58 Voilà, je pense que c'est un film...
32:00 Je n'ai pas eu l'occasion de le voir en entier.
32:04 - On a quelques images issues de la bande-annonce
32:06 qui montrent un peu l'ambiance.
32:08 On est effectivement dans un environnement spéléohumide.
32:11 - Voilà, c'est ça.
32:13 Alexandre Lopez, c'est lui qui avait fait le documentaire
32:15 sur notre ascension au Mont Rose.
32:17 Donc voilà, c'est aussi pour faire parler de ce film.
32:24 Et puis, il y a aussi Cédric...
32:26 - Je suis encore son malin.
32:28 - ...qui sera le parrain de l'événement "Grainpe Rose".
32:32 Donc voilà, pour la bouclée bouclée.
32:35 Donc je pense que ce sera un très, très beau film de spéléoh.
32:38 Je sais qu'il tourne dans les festivals.
32:40 Voilà, donc bon.
32:42 - On a le temps juste de passer un petit extrait
32:44 pour se mettre dans l'ambiance de ce bon plan de Karine
32:48 qui effectivement devrait normalement peut-être,
32:50 pour les habitudes des rencontres cinémontagnes de Grenoble,
32:53 être l'un des films sélectionnés cette année.
32:55 Ce n'est pas encore officiel.
32:57 Donc on reste au conditionnel.
32:59 Mais voilà ce qui peut vous attendre.
33:01 - C'est possible. Géologiquement, c'est possible.
33:07 - Ça reste ultra extrêmement engagé.
33:11 Moi, je dis toujours d'aller à -900 dans un truc comme ça,
33:13 c'est comme aller à 8000.
33:15 Un secours, il peut être possible, mais il semble inconcevable.
33:18 Donc plein de gens vont à 8000.
33:20 Plein de gens vont à -900.
33:22 Mais il faut contrôler tout ce qu'on fait.
33:24 - Putain, il manque rien pour que je passe.
33:28 - C'est le palo.
33:33 - T'as limite de repartir, là.
33:38 - Ouais, mais ça sera peut-être encore limite demain, quoi.
33:43 - Toute recherche de développer ce réseau
33:45 me paraît fabuleusement intéressant.
33:47 - Génial. Génial.
33:49 - Pourquoi cette ardeur à explorer les cavernes ?
33:52 À quoi riment ces sacrifices ?
33:54 Pourquoi en effet supporter tant de peine ?
33:56 - Allez, on y va !
33:58 - Mais je te promets, Cédric,
34:00 sur la vie de moi...
34:02 - Voilà, on a marché sous la terre d'Alexandre Lopez avec Cédric Lacha,
34:08 qui est aussi très bon spéléologue qu'il l'est,
34:10 en escalade, et s'est tourné tout près de chez nous,
34:12 dans le gouffre berger,
34:14 sur le massif du Vercors.
34:16 Ils partent en exploration pour essayer de trouver des
34:19 connexions entre ces gouffres mythiques
34:22 qui font les belles heures des spéléologues.
34:24 Merci à toutes les trois
34:26 d'être venues sur cette émission.
34:28 Bonne continuation dans vos oeuvres d'art respectives.
34:31 Et puis nous, on se retrouve très vite pour une autre émission.
34:35 (Générique)

Recommandations