Au menu ce jour, la sauce aubergine au poisson frais. La vedette de ce menu c’est ce piment , Le bigsun, on le surnomme le piment sans bon. Célèbre pour son arome et sa saveur très épicée, Le piment garde une véritable notoriété dans les assiettes en Cote d’Ivoire.
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00:00 Au menu ce jour, la sauce aubergine aux poissons frais. La vedette de ce menu c'est ce piment,
00:08 le Biksou. On le surnomme le piment sambon. Célèbre pour son arôme et sa saveur très épicée,
00:16 le piment garde une véritable notoriété dans les assiettes en Côte d'Ivoire.
00:21 Il pique, il est très cher par rapport aux autres piments, le sambon il est très cher.
00:27 Le piment sambon, presque tous les Ivoiriens l'utilisent malgré le prix élevé et son
00:33 difficile approvisionnement sur le marché. Ici c'est le piment jaune, ça c'est pas sambon,
00:39 voici sambon, c'est mélangé. Vous voyez ça c'est le vrai sambon, vous voyez ça petit comme ça.
00:44 Il y a des sauts de 10 000, il y a des sauts de 8 000, il y a des sauts de 12 000, souvent même le
00:49 saut va jusqu'à 15 000, 20 000 même de saut. Au fur et à mesure que le prix monte, le prix du
00:55 saut aussi monte. Alors comment faire pour que cet ingrédient très sollicité puisse être à la
01:01 portée de tous à moindre coût ? La première prison de la Côte d'Ivoire dans le temps. Valoriser
01:07 cette prison coloniale en ferme agricole, c'est la vocation de ces enseignants dans la ville
01:12 bannéaie de Grand Bassam. Des piments plantés dans des sacs, ici les fruits poussent hors du
01:18 sol. Objectif, vulgariser cette technique afin d'obtenir l'autosuffisance en matière de
01:25 vivier en Côte d'Ivoire. Dans le temps, l'espace était réservé aux prisonniers de faire un champ pour
01:32 se nourrir. Mais ce n'était pas de la même manière que nous précédons et faire du planté. C'était
01:40 très épuisant, c'est fort. Mais nous en notre temps, on a essayé de révolutionner pour trouver du
01:46 hors sol. L'initiateur de cette technique, c'est lui, Justin Ket. Il nous explique la motivation
01:54 de son système d'agriculture écoresponsable, pratiqué à partir du matériau récupéré dans
02:01 les poubelles ou décharges de la ville. Cette technique culturelle-là, elle résout plusieurs problèmes.
02:06 D'abord, elle est accessible à toute la population. Elle est facile à pratiquer, elle résout le problème
02:15 des terres. On peut la pratiquer dans toutes les subsolitales, partout où on peut. Pourvu qu'il y ait
02:23 une place où on puisse déposer les pots, les sacs, les sachets, tout ça. Ici, pas besoin de
02:29 terre fertile. Le bénéfice, un planteur qui n'a pas à s'accroupir, un fruit qui ne pourrit pas au
02:36 contact du sol. A force de promotion, Justin a fini par convaincre plusieurs personnes, dont
02:43 cet instituteur à retraite. Il est désormais l'un des compagnons de Justin dans la vulgarisation
02:50 de cette agriculture. Cette culture, nous la pratiquons parce que nous y trouvons beaucoup
02:58 d'avantages. Beaucoup d'avantages parce que c'est d'abord de l'entreprenariat pour les jeunes gens,
03:04 pour même la population, surtout les femmes, parce que c'est du maraîcher qu'on fait généralement.
03:09 Et puis, nous avons aussi le fait que ça peut permettre à la population d'avoir des produits
03:17 bio et donc ils peuvent leur permettre d'améliorer leur santé. On les obtient aussi à moindre coût
03:23 parce que nous le faisons avec des matériaux de récupération qui ne nous coûtent pas assez cher
03:29 quand même. Sous ces cerfs poussent divers légumes, des aubergines, des sauvignons, des
03:36 tomates. Une pratique qui s'adapte à toutes les cultures de première nécessité. Ici, l'engrais,
03:43 c'est le compost. Il est obtenu à partir de fruits morts et du reste de noveautés enfouies
03:48 dans le sol pendant plusieurs semaines. Entre 5 et 7 tonnes de divins fruits et légumes devraient
03:55 sortir chaque année de ces sacs et être distribués dans un réseau local.
04:00 [Bruit de la foule]