Antoine de Caunes est à l'origine d'une ribambelle de génériques cultes, comme ceux-ci !
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Alors foutu pour foutu, vous préférez nous chanter le générique du dessin animé Clémentine ou de la série X-OR ?
00:06 Les deux si vous voulez.
00:08 Alors chanter c'est vite dit.
00:10 C'est Clémentine, quand tu fermes les yeux, tu devines le merveilleux.
00:15 On vérifie ?
00:17 Clémentine, quand tu fermes les yeux, tu devines le merveilleux.
00:23 C'est marrant cette manière de douter de la parole de David Hélène.
00:25 Pourquoi on vous parle de ça ? Parce qu'en fait on vous doit ce générique là notamment.
00:30 Celui d'X-OR, vous disiez que vous l'aviez bien aussi.
00:32 X-OR, le shérif, shérif de l'espace. X-OR, son domaine, c'est notre galaxie.
00:37 Vous savez que vous êtes mon héros, parce que c'était mon tube, le tube de mon enfance.
00:39 C'est pour ça que vous me regardez comme ça à la début de l'émission.
00:41 Vous êtes X-OR pour moi.
00:43 Je suis X-OR.
00:45 D'ailleurs mes parents vous remercient encore d'avoir écrit ça.
00:53 Je ne sais pas si c'est juste l'intro, mais écoutez-moi cette beauté.
00:55 X-OR, le shérif, shérif de l'espace. X-OR, son domaine, c'est notre galaxie.
01:01 Alors, on dirait qu'on expliquait que c'était un peu l'ancêtre de Bioman.
01:03 Ça a fait une génération d'hystériques avec des plans, des points de montage toutes les deux secondes.
01:07 Mais il n'y a pas eu que ça.
01:09 Oui, parce que parmi les génériques que vous avez écrits, on pourrait aussi citer Lady Oscar, Cobra, Les Quatre Amis par Charlotte Caddy, L'Empire des Cinq, tout ça c'est vous.
01:19 Enfin, vous êtes planqué derrière un pseudonyme.
01:21 La drogue dans les années 70-80.
01:23 Démonstration éclatante.
01:25 C'est vous, vous ne vouliez pas trop le dire.
01:27 Ça vient un pseudo.
01:29 J'ai pris un pseudo, c'était Paul Percevon.
01:31 Sous la douche ou pas ?
01:33 Oui, toujours.
01:35 Ce n'était pas Enfant du Rock.
01:37 Ce n'était pas Enfant du Rock, puis ce n'était pas moi, c'était une activité tout à fait subalterne.
01:41 C'était Maman qui vous avait demandé ça, Jacqueline Joubia qui dirigeait les variétés et les programmes de la SNES ?
01:45 Non, non, non, je sais que ce serait tentant de voir ça comme ça, mais non.
01:47 J'étais très copain à l'époque, je suis toujours avec Boris Bergman, et comment il s'appelait ?
01:53 Bocquet, le musicien.
01:55 Boris faisait beaucoup de chansons comme ça, pour des séries.
01:59 Et un jour, on a rencontré le type qui importait les séries japonaises en France,
02:05 et qui cherchait à réécrire les génériques.
02:09 Et oui, il n'y avait pas de version française des génériques.
02:11 Et ça a commencé comme ça, parce que Boris m'a dit "vas-y, fais en une ou deux".
02:14 Alors oui, c'était diffusé sur Antenne 2.
02:16 Effectivement, on pourrait parler de collusion, de connivence.