Franck Dubosc se souvient de ses débuts !
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00:00 Deux ans de prison, c'est ça qui donne l'air bizarre.
00:03 Si t'as tué personne, t'as dû faire quelque chose de grave.
00:07 Deux ans !
00:08 Oui, j'ai gardé le hamster d'un voisin.
00:11 Oh merde !
00:12 La loi interdit pas de garder le hamster d'un voisin.
00:15 Je suis bourré là, sur mon nom.
00:16 Moi, quand j'étais en sac à, j'étais bourré de sachets de cocaïne.
00:18 Tu leur as pas dit aux flics que t'étais pas au courant ?
00:21 Pourquoi vous parlez comme ça, Franck Dubas ?
00:23 Je pense que je suis bourré.
00:24 Je joue le mec bourré.
00:25 Oui, je me souviens de cet épisode, quelle horreur !
00:27 Je joue très mal le mec bourré.
00:29 Oh là là, quelle honte, quelle horreur !
00:32 Ça c'était en 1991, époque à laquelle vous étiez déjà une star en Grande-Bretagne, Franck Dubas.
00:37 Car vous jouiez dans la série télé la plus connue outre-Manche, Coronation Street.
00:41 Vous étiez Patrice, le French Lover.
00:43 Patrice Pot-de-vin, il y avait un jeu de mots là-dedans ou pas ?
00:45 Non, non, non, non, non, Patrice.
00:47 Poitvin ou Pot-de-vin, je sais plus.
00:48 C'est Pot-de-vin.
00:49 Patrice, Coronation Street.
00:50 C'est vrai que vous receviez des sacs de courriers de jeunes femmes éprises de vous ?
00:54 Oui, oui, je recevais des sacs entiers.
00:56 A l'époque, il n'y avait pas de réseau, on ne recevait pas de Facebook et tout ça.
01:01 Mais alors, attendez, star en Angleterre, du coup, ça devait être Cendrillon après minuit lorsque vous reveniez à cette époque-là à Paris.
01:06 Parce que c'était l'hôtel de luxe en Angleterre, mais la Chambre de Bonne à Paris.
01:09 La Chambre de Bonne au 7ème étage sans ascenseur à Paris, oui, avec la gardienne de l'immeuble
01:15 qui n'arrivait pas à comprendre ce que je faisais dans la vie.
01:17 Mais c'était ça, c'était formidable de pouvoir vivre cette vie là-bas
01:23 où je ne pouvais pas faire un pas dehors, où c'était vraiment, oui,
01:27 Coronation Street, c'était 27 millions, 22 millions de téléspectateurs par soir, c'est énorme.
01:33 Et 600 millions dans le monde, et c'était gros, et en France, c'était que dalle.
01:38 Ça n'existait pas, ça n'existait toujours pas.
01:40 Et je rentrais, j'arrivais dans la petite Chambre de Bonne, avec l'eau froide, les toilettes sur le palier,
01:44 comme plein de jeunes comédiens.
01:46 Pourquoi vous vous êtes embêté à revenir en France, finalement, vous auriez pu rester là-bas, faire carrière en Grande-Bretagne ?
01:50 Parce que je pense que c'est ça que je préférais, et puis c'est chez moi.
01:53 Si je devais être reconnu, j'avais envie d'être reconnu par mes copains.
01:58 Moi j'étais obligé de leur expliquer ce que c'était, vous savez, là-bas, on me reconnaît dans la rue.
02:02 C'est vrai qu'il y a une mytho ?
02:03 Ça ne veut rien dire du tout, ça n'existe pas.
02:07 Non, j'avais envie d'être chez moi, c'est mon pays, c'est mes amis,
02:12 et puis j'avais envie que les gens qui m'aiment soient mes concitoyens, on va dire.