Retrouvez le replay SET 1 de la finale entre la Pologne et l'Italie dans les championnat d'Europe messieurs du 16/09/2023.
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00:00 Merci Messahouda, effectivement le décor est magnifique.
00:03 Les deux meilleures équipes européennes, c'est une certitude.
00:09 Peut-être les deux meilleures équipes du monde,
00:10 on peut rajouter les Brésiliens, les Américains qui peuvent rentrer dans ce débat.
00:14 Et peut-être que le meilleur joueur du monde est sur le terrain.
00:17 On est arrivé à 2-0, c'est un certain Wilfredo Leone qui a inscrit les deux premiers points.
00:22 En tout cas la Pologne démarre fort mon cher Antonin Rousy en menant déjà 3-0 sur ce premier set.
00:27 La Pologne démarre fort, les Italiens en Italie devant plus de 1000 personnes.
00:35 J'ai envie de dire que Leone en général, des joueurs comme ça, il ne les loupe pas ces matchs-là.
00:42 Et là sur les trois premiers points polonais, on a deux points du joueur emblématique polonais,
00:50 Wilfredo Leone, pour l'instant très impressionnant.
00:54 Mais les Italiens n'ont pas dit leur dernier mot, bien entendu.
00:57 Ils sont champions d'Europe et champions du monde en titre.
01:01 Ce n'est pas n'importe qui et surtout ils ont gagné nos Français hier en demi-finale.
01:06 Avant-hier, ils les ont même punis.
01:09 Ils ont été un peu bousculés en quart de finale par les Pays-Bas, 3-7 à 2.
01:12 Mais c'est vrai que la démonstration dans ce Palais des Sports de Rome face aux Français
01:19 a quand même été particulièrement impressionnante.
01:21 Lorsque cet entame de match est monstrueux, ce côté polonais avec notre ami Norbert Huber,
01:30 le central, qui claque deux aces coup sur coup.
01:33 Ça fait 4-0.
01:34 Pour espérer et pour faire redescendre la température.
01:40 C'est vrai que vous avez dit 12 000 spectateurs, mais des millions d'Italiens également devant leur télé.
01:44 Ils n'ont pas tué des records d'audience lors de la première demi-finale.
01:49 Les Italiens, d'ailleurs c'était la deuxième, la première c'était cette équipe polonaise.
01:54 Alors qu'on a commenté ensemble cette demi-finale face à la Slovénie.
01:58 Et ce n'était pas le meilleur visage de la Pologne pour gagner ce soir.
02:03 Il va falloir un autre visage, notamment celui de la Ligue des Nations.
02:09 On rappelle que la Pologne a remporté la Ligue des Nations il y a quelques semaines.
02:12 Contre les États-Unis qui avaient fait un gros match aussi.
02:15 Oh l'Edouard !
02:16 Edouard Wilfredo Léon, attaque spectaculaire mais qui va tout juste sortir.
02:21 Il y a eu trois attaques polonaises, les trois ballons pour Léon.
02:24 Sachant que Léon en demi-finale a eu presque 45 ballons.
02:30 Donc le passeur ne va pas s'embêter si Léon est chaud ce soir.
02:33 Il va lui donner les ballons.
02:34 Ça fait 4-2 avec ce service un petit peu forcé par Roberto Russo
02:43 qui s'était blessé en quart de finale, forfait en demi-finale face à la France.
02:47 Et il est de retour.
02:48 Oui, il revient.
02:49 Le central de Perugia.
02:51 Très très bon central.
02:52 De toute façon en Italie, ça ne manque pas de centraux.
02:54 C'est incroyable la densité qu'ils ont à ce poste.
03:00 Kaszmarek, le pointu polonais qui peut être aussi un factor X dans cette finale.
03:06 Il faut dire qu'il a quand même mis Parto Schkourek sur le banc,
03:08 l'un des tout meilleurs attaquants de ces dix dernières années.
03:10 Contre qui vous avez joué d'ailleurs, Antonin.
03:13 C'est Kaszmarek qui est préféré par Nikola Gribic.
03:16 Oui, contre qui j'ai joué de nombreuses fois et qui est impressionnant physiquement.
03:20 Mais pour l'instant, Kaszmarek est préféré.
03:23 Wilfredo Léon encore, il trouve la solution sur la diagonale.
03:27 Pourtant, la réception est lointaine.
03:29 Le bloc italien est en place.
03:31 La défense également, regardez.
03:32 Et il trouve la solution.
03:34 Il y a déjà eu quatre ballons en attaque, Wilfredo Léon.
03:37 Et il n'y a que 6-3.
03:38 Alors je voulais s'imaginer.
03:40 Après...
03:41 Déjà trois points pour lui.
03:44 Il est à 3 sur 4 à l'attaque.
03:46 Et attention, un sacré serveur qui a le record de vitesse au service.
03:54 Battu, il a tout de suite voulu appuyer très fort.
03:57 138 km/h, record du monde battu pendant ce championnat d'Europe.
04:02 Et un petit peu à l'image d'un Erwin Hengapet,
04:05 parce que le débat depuis des années, c'est qui est le meilleur joueur du monde ?
04:08 Erwin Hengapet ou Wilfredo Léon ?
04:10 Je ne serais jamais d'accord avec Guillaume Dégoulé sur ce sujet,
04:15 mais pour moi, c'est Léon.
04:17 Oui, c'est un peu deux joueurs différents.
04:21 Kasparek, lui, sa première attaque est défendue.
04:24 Et le bloc, gagnant, magnifique, très solide de Kocanowski
04:28 sur Yuri Romano, le pointe-huit italien.
04:33 Les Polonais sont tout de suite rentrés dans leur match pour l'instant.
04:38 Ils n'ont pas peur de ces 12 000 spectateurs
04:40 dans cette aréna à Rome.
04:44 C'est ce que je vous disais sur le duel Hengapet-Léon à l'image d'Erwin Hengapet.
04:50 Wilfredo Léon, ce genre d'ambiance, ça le transcende.
04:53 C'est un garçon qui est là pour marquer l'histoire de son sport et il l'a déjà fait.
04:57 Oh là là, la qualité de service des Polonais dans ce début de set est hallucinante.
05:02 Jakub Kocanowski.
05:05 Déjà trois aïsses pour les Polonais en huit points.
05:07 C'est dingue ce qu'il envoie.
05:09 Pourtant, regardez ces temps-là entre les appuis de Fabio Balasso,
05:13 l'un des tout meilleurs libéraux du monde.
05:15 Mais c'est trop rapide, c'est trop puissant.
05:18 Sous les yeux de Parto, je cours avec celui au milieu.
05:20 Et oui, de Fornal.
05:22 Est-ce qu'ils vont enchaîner Kocanowski ?
05:27 Oui, très bien servi sur la via qui la tient.
05:30 Cette réception, la défense de Kocanowski, ça va revenir.
05:33 Kaschmarek qui ramène ce ballon.
05:35 Et c'est une relance pour les Italiens avec Balasso.
05:38 Ça va partir cette fois en poste 4.
05:40 Oh la défense de Léon.
05:41 Léon qui est là aussi sur les lignes arrières.
05:43 Oh, il touche tous les ballons les Polonais.
05:46 Mais finalement, le quatrième point, le cinquième même pour l'Italie.
05:51 On peut dire qu'on a vraiment un niveau de dingue ce soir
05:55 avec peut-être les deux meilleures nations au monde.
05:59 Alors c'est sûr, il manque les États-Unis, la Russie ou même les Brésiliens.
06:03 Mais en tout cas, là, on est sur les deux meilleures nations européennes de loin.
06:09 Ils ont surclassé tous leurs adversaires avant.
06:14 Gianluca Galassi.
06:15 Et les Italiens qui rentrent dans cette finale avec un petit peu le frein à main.
06:20 Mais ce frein à main, c'est dû aussi à cette entame de match parfaite de la Pologne
06:25 qui a mis exactement les ingrédients qu'il fallait pour éteindre l'euphorie.
06:31 Parce que c'est vrai que cette atmosphère dans ce Palais des Sports de Rome
06:36 est absolument incroyable.
06:39 Tout un peuple derrière cette équipe italienne.
06:41 Et là, on a droit à un phénomène.
06:43 On n'en a pas encore parlé de ce garçon.
06:44 Il n'a que 21 ans.
06:45 Il fait 2,10 m.
06:47 C'est le nouveau phénomène du volet italien et peut-être mondial.
06:51 Michele Eto'o.
06:52 Michele Eto'o qui a 21 ans.
06:54 Écoutez quand même, champion du monde et champion d'Europe.
06:58 Il n'y en a pas beaucoup né comme ça, je pense.
06:59 Moi, à 21 ans, j'étais loin d'avoir des titres.
07:02 Donc c'est vraiment impressionnant.
07:03 - Vu aussi, c'est le facteur déterminant de cette équipe.
07:09 Gianelli qui sert très intelligemment sur Wilfredo Leone.
07:12 Kaschmarek qui est ralenti et défendu.
07:15 Ça va partir sur Romano.
07:17 - Qui est défendu encore.
07:18 - Superbe la défense.
07:19 Leone, il est loin.
07:20 Mais il envoie quelque chose d'incroyable.
07:21 Ça va pouvoir revenir peut-être.
07:22 Oh là là, le phénomène Leone.
07:25 Et là, regardez ce visage.
07:27 Cette détermination du joueur cubain naturalisé polonais.
07:34 - S'il y a un joueur qui peut changer les choses
07:36 et faire gagner son équipe, c'est lui.
07:38 - Sans élan, il est à 5 mètres du filet.
07:41 Et il fait exploser la défense italienne.
07:44 - S'il est chaud comme ça jusqu'à la fin du match,
07:46 il peut vraiment changer la donne
07:47 et apporter peut-être le premier titre européen pour les Polonais.
07:52 Alors pas le premier titre.
07:56 - Depuis 2009, oui.
07:58 Depuis de longues années, son premier titre à lui.
08:00 - Il est perdu contre eux en 2009.
08:03 Contre Kourek qui avait fait MVP des championnats d'Europe en 2009.
08:08 - Mais 14 ans sans remporter le championnat d'Europe.
08:11 C'est trop, trop longue attente pour un pays qui aime tant ses voleyeurs.
08:15 Entre-temps, ils ont été deux fois champions du monde.
08:17 2014, 2018.
08:19 C'est donc l'Italie qui leur a succédé.
08:23 C'est donc les deux derniers champions du monde.
08:25 Les deux équipes ont remporté les trois derniers titres de champions du monde.
08:29 Et la Pologne qui tient bon.
08:31 - Il y a Hubert qui nous fait un début de match assez fantastique.
08:35 Que ce soit à l'attaque ou au service, il est sur deux aïsses et 100% à l'attaque.
08:43 - C'est engagé pourtant Roberto Russo.
08:48 - Est-ce qu'il va nous mettre un troisième aïs ?
08:51 - En tout cas, il sert très bien.
08:52 - Oh, le Fabio Balasso qui est en train d'exploser !
08:55 Le libéro italien !
08:57 Oh là là, le début de match de Hubert au service.
09:00 Déjà trois points pour lui.
09:02 - Il est en feu.
09:03 - Oh !
09:05 - Je ne sais pas ce qu'il a appris avant.
09:08 - La collation était bonne.
09:09 - La collation était bonne, oui.
09:10 - Cherchez à être un peu plus morbide avec vos bras.
09:14 On a dit quelque chose.
09:16 On doit limiter ceci.
09:19 On doit transformer ces ballons en ballons que nous jouons.
09:24 Même balle haute.
09:26 Donc maintenant, je vous en prie,
09:29 déplacez vos bras, les gars.
09:31 On la garde haute et on la joue.
09:33 Et puis, on doit défendre quelques ballons si possible et sans hésitation.
09:38 Commençons.
09:47 - Toujours beaucoup de consignes de la part de l'entraîneur italien.
09:51 - Fefe De Giorgi, ancien passeur de l'équipe italienne
09:59 qui a dominé le volleyball dans les années 90.
10:02 Champion du monde 90, 94, 98 avec...
10:06 - Rien que ça.
10:08 - Des titres européens également.
10:09 C'est d'ailleurs cette génération la dernière à avoir réalisé le triplé.
10:12 Championnat d'Europe, championnat du monde,
10:14 championnat d'Europe dans la foulée.
10:16 Et c'est ce que va tenter de réaliser cette nouvelle génération du volley italien.
10:23 Même si, on l'a bien compris,
10:24 les Polonais ont bien envie de se mettre en travers de leur route.
10:27 - Les Polonais, ils ont envie de gagner ce soir, ça se sent.
10:30 - Roberto Russo, service flottant pour lui.
10:35 Parfaitement tenu par Stivka.
10:37 Oh, la fixation qui sort.
10:38 Oh, les balles, bien vu, bien vu Antonin.
10:40 C'était limite Koczenowski.
10:42 Quel angle trouvé.
10:43 Les deux centraux polonais sont en train de faire une entame de match absolument monstrueuse.
10:49 Que ce soit Norbert Hubert ou ce garçon.
10:51 Regardez cette attaque.
10:53 - Ça nous change de la demi-finale contre la Slovénie où,
10:56 à part Wilfredo Leone, le reste de l'équipe n'était pas trop haut niveau.
11:01 Là, ils sont tous présents.
11:03 - Quel niveau de service, Kaschmarek.
11:06 Michel Eto'o, il est en train de tenir cette équipe d'Italie.
11:09 C'est un gamin de 21 ans qui n'a peur de rien.
11:13 - Lui, c'est un peu comme Leone.
11:16 Quand il y a la pression, il préfère.
11:18 - Et c'est lui qui réceptionne, c'est lui qui réceptionne et qui enchaîne.
11:23 - Il faut vraiment avoir joué longtemps pour faire enchaîner son réceptionneur comme ça en pipe.
11:32 On sent qu'il y a une relation avec Giannilli et Michel Eto'o qui est de longue date.
11:37 - Oui, ils se connaissent parfaitement, ces deux joueurs.
11:42 Effectivement, même si Giannilli connaît aussi très bien ce garçon
11:46 puisqu'ils sont coéquipiers en club.
11:47 Le passeur italien est Wilfredo Leone au service.
11:50 Oh, qu'est-ce qu'il nous envoie Wilfredo Leone ! C'est exceptionnel !
11:54 Par contre, là, est-ce qu'il est pressif ?
11:55 Car la défense superbe de la VIA.
11:58 Oh, et les Italiens qui n'arrêtent pas de renvoyer ce ballon.
12:00 Et la Pologne qui continue son incroyable entame de match, 15-9.
12:05 - Leone, il a décidé qu'aujourd'hui, il serait injouable, un peu comme en demi-finale.
12:10 - Ils sont perdus, les Italiens. Giannilli qui n'était même pas au contre.
12:16 Il laisse tomber ce ballon.
12:17 - Oui.
12:19 - Est-ce qu'il va enchaîner ?
12:21 Est-ce qu'il va taper encore plus fort ?
12:24 - Les supporters italiens, on les entend.
12:27 Ils essayent de porter leur équipe.
12:30 - Il est en pleine confiance, Wilfredo Leone.
12:32 Oh là là, le pauvre Balasso qui prend encore une bombe !
12:37 - Oh, qu'est-ce que c'est bien joué !
12:38 - La VIA, impeccable.
12:40 - J'adore ce joueur, j'adore.
12:41 Je trouve qu'en plus d'être physique, il est technique,
12:46 il est bon en réception dans tous les domaines.
12:49 C'est vraiment un de mes joueurs préférés italiens.
12:51 Et pourtant, pas le plus impressionnant.
12:54 - Oui, on ne parle pas non plus trop de lui.
12:55 On parle plus de Micheletto, de Giannilli.
12:58 - C'est ça.
12:59 Et pourtant, c'est souvent le plus efficace.
13:01 - La VIA, qui n'a pas encore 23 ans.
13:04 Et l'un des joueurs les plus solides de cette sélection.
13:07 Elle est touchée, en tout cas selon l'arbitre.
13:12 Mais les Italiens n'ont pas l'air d'accord.
13:14 Ah ouais, regardez, non non non, out, out.
13:16 Il va y avoir un challenge de demander sans hésitation.
13:19 Parfait fait des Giorgi, il a l'air bien sûr de lui, Simone Giannilli.
13:27 Et on le voit dès que la réception est un peu plus loin du filet, tout de suite.
13:35 - Non non non non, non non non, non non non non.
13:41 - Est-ce qu'elle est touchée, celle-là ?
13:42 Ils avaient l'air quand même d'être sûrs d'eux, les Italiens.
13:46 - Les Italiens ?
13:47 - Ouais, ouais.
13:47 - Moi, en tout cas, Giannilli a l'air d'être vraiment sûr de lui.
13:52 Mais on se rend compte que dès que la réception, comme je le disais,
13:55 d'être un peu plus loin du filet, la grosse qualité des Italiens,
13:59 c'est-à-dire ce bloc compact et cette défense hyper solide.
14:05 Et ouais, effectivement, non non, elle n'est pas touchée.
14:08 Ni par Giannilli.
14:12 - Et donc, ils ont encore deux challenges.
14:15 Tant que vous avez raison sur vos challenges,
14:17 vous gardez les deux challenges que vous avez pendant le set.
14:22 - Et l'Italie recole à 4 points, 11-15.
14:25 Quel niveau de jeu, Benoit ?
14:26 C'est hallucinant quand même.
14:28 - Il n'y a pas eu de round d'observation.
14:31 - Que ce soit au service, il n'y a pas beaucoup de fautes.
14:35 Et puis ça tape fort.
14:37 - Kashmarek, la petite feinte, elle est intelligente dans les mains de Micheletto.
14:42 - Un peu chanceux.
14:43 - Ou intelligent, ça dépend, c'est selon.
14:45 - C'est intelligent, mais...
14:46 - C'est l'impression qu'ils cherchent avec beaucoup d'intelligence cette main.
14:49 Regardez extérieur.
14:50 - C'est vrai qu'effectivement, Micheletto hésite à enlever les mains.
14:56 - Il aurait dû, mais pas facile.
14:58 - Est-ce qu'il est tellement haut, il les met où ?
14:59 Il les met dans les poches ?
15:01 - Oui, mais en même temps, c'est une deuxième longueur.
15:03 - Le retour au service.
15:09 Kashmarek !
15:12 Et Micheletto qui se fait attraper après cette nouvelle bombe de Koczanowski au service.
15:18 - On avait des doutes sur les Polonais juste avant la finale.
15:20 On se dit, est-ce qu'ils vont réussir à jouer contre ces Italiens
15:25 qui ont surclassé les Français ?
15:27 Là, on n'a pas de doute, ils sont là.
15:28 - C'est l'ami Norbert qui est là encore une fois.
15:31 Monstrue au service, monstrue à l'attaque.
15:34 Et ce bloc énorme sur Alessandro Micheletto, ça fait 17-11.
15:40 Et Koczanowski continue imperturbable.
15:44 Il continue sa distribution.
15:46 Micheletto...
15:46 - C'est bien joué. - Joli, joli. Pas facile cette attaque.
15:50 - Il s'est pris un bloc juste avant.
15:51 Du coup, il a essayé de trouver une autre solution.
15:54 Très intelligent, sa part.
15:56 Il va jouer le long de la ligne sur...
16:00 Ah mais non, il va jouer sur le central.
16:02 - Il tape tellement haut dans les mains du bloc.
16:05 C'est les parties les moins solides.
16:10 Avec beaucoup d'intelligence.
16:11 Allez, est-ce que les Italiens vont trouver les ressources, les solutions,
16:14 notamment au service, en servant pour qu'on passe au Wilfredo Leone ?
16:16 C'est intelligent, Slivka !
16:19 Oh, tranquille, quelle grande diagonale.
16:21 - C'est envolé là.
16:22 J'ai l'impression qu'il allait chercher cette balle haute.
16:27 Alors on va voir au ralenti.
16:28 Encore cette réception de Leone parfaite.
16:32 Ah ouais, il passe au-dessus.
16:33 - C'est superbe, c'est superbe.
16:35 - Il passe au-dessus, quelle hauteur.
16:38 - La passe est magnifique.
16:39 Et ça nous rappelle un petit Julien Linel des grands jours.
16:43 Cette pas de gauche en poste 4.
16:46 Oh la défense !
16:46 - Est-ce qu'il y va ? Il y va ?
16:48 - Il y a Nouch ! Il était là.
16:49 Kaschmarek était pas loin de la ramener.
16:52 Mais c'est un petit message encore envoyé aux Italiens, ça.
16:55 On touche les ballons.
16:57 - Romano qu'on n'a pas vu trop depuis le début de match.
17:00 Et là, je crois que ça doit être son deuxième point.
17:03 Son premier point, peut-être.
17:05 Ça va lui faire du bien.
17:06 Ça va le mettre en confiance.
17:07 Deuxième peut-être, ouais.
17:09 Mais c'est aussi une des pièces maîtresses de cette équipe italienne.
17:13 Romano qui est très jeune, qui a 24 ans.
17:17 Ouf, il est pas loin, ça.
17:21 - C'est Giannelli qui cherchait cette zone toujours très compliquée à aller chercher.
17:27 Le long de la ligne.
17:29 Les Italiens obligés de forcer un petit peu, de prendre des risques.
17:34 Et pour l'instant, ça ne paye pas.
17:36 Giannelli qui fait un tournoi remarquable pour l'instant.
17:40 Qui est un des meilleurs passeurs.
17:45 - Oh, Slivka, avec ce service flottant qui perturbe l'avia.
17:49 Le ballon qui va être rendu aux Polonais.
17:52 Ça va partir sur Slivka.
17:54 Oh là là, il est chaud.
17:55 Il s'est proposé derrière le passeur.
17:59 Et ça fait 20-13.
18:00 - Il sait tout faire.
18:02 Alors, on peut expliquer pour les spectateurs, normalement.
18:05 C'est un joueur qui n'attaque pas à ce poste en 1 arrière.
18:10 Et qui attaque souvent, tout le temps normalement, au centre du terrain.
18:14 Et donc là, il s'est décalé.
18:15 Puisque le pointu avait défendu et n'était pas à sa place.
18:20 Pour le remplacer.
18:22 Je ne sais pas si j'ai été clair, mais...
18:23 - Moi, j'ai tout compris.
18:26 - Tant mieux.
18:27 - Même Garros en régie a tout compris.
18:30 Donc c'est bon.
18:33 - Ah ça, c'est un très bel enchaînement.
18:36 - Encore un gauchier.
18:39 Monsieur Romano.
18:40 - Il y en a deux côtés italiens.
18:42 Et voici le deuxième.
18:45 Micheletto.
18:46 Lui, c'est un joueur capable de gros gros dégâts.
18:50 De faire des gros sérieux services.
18:52 - C'est un joueur un peu à la Irvine N'Gapet.
18:55 Qui peut renverser un match.
18:56 - Regardez comme ça tient avec cette superbe réception.
19:01 Lukasz Marek a signalé également le très très bon début de match
19:05 de Marcin Janusz, le passeur polonais.
19:07 Bon certes, vous me direz, regardez les réceptions,
19:10 il ne bouge pas beaucoup.
19:11 Mais c'est peut-être l'un des inconnus de la Pologne.
19:15 C'est peut-être en tout cas sur ce poste-là que la Pologne
19:18 a le plus d'écart avec l'Italie.
19:20 Pour l'instant, il est loin de perdre son duel face à Giannelli.
19:23 - Bah ouais, pour l'instant, il joue juste.
19:25 - Oh là là, et Hubert continue.
19:30 Et oh là là, quand on vous donne une balle comme ça,
19:32 Wilfredo Léon, il ne s'en prive pas.
19:35 22-14.
19:36 - Alors je savais qu'Hubert était un grand serveur,
19:38 un bon serveur, mais là, je ne l'ai jamais vu servir
19:41 comme ça de la compétition pour l'instant.
19:43 Il est impressionnant.
19:44 Chaque service, soit ça passe en face, soit c'est un ace.
19:47 Les Polonais, là, c'est du très très haut niveau.
19:53 - C'est une œuvre collective pour le coup.
19:55 Wilfredo Léon a lancé les hostilités, a joué les détonateurs.
19:59 Et il a pris tout le monde sur son dos.
20:02 La locomotive est lancée et derrière, tout le monde s'est mis au diapason
20:08 pour l'instant, survoler ce premier set.
20:12 Mais la route est longue dans cette finale, très très longue.
20:15 Avec la rentrée de l'homme qui a fait basculer la première manche
20:18 face à l'équipe de France, alors que les Bleus étaient au contact.
20:21 Le deuxième passeur de cette équipe italienne,
20:25 Ricardo Spertoli, champion d'Italie.
20:29 - Oh là là ! - Mais qu'est-ce qu'il fait encore ?
20:31 Est-ce qu'il va nous faire un miracle ?
20:33 C'est incroyable de rentrer comme ça et d'être aussi performant.
20:37 En tout cas, contre les Français, il nous a mis, je crois, deux aces
20:40 et il a fait une série assez hallucinante.
20:42 Et là, il continue la même chose sur Léon en plus.
20:46 C'est la consigne.
20:48 Il ne va pas changer maintenant. Il va continuer à jouer sur Léon.
20:52 Mais écoutez-moi.
20:53 Ecoutez-moi.
20:54 Je comprends l'urge de prendre chaque balle.
20:57 Mais même hier, Ford a dit, même maintenant,
21:00 "Les gars, les balles sortent."
21:02 OK, celle-ci est sortie.
21:03 Alors attention, si elle arrive sur vos épaules,
21:06 OK ? Laissez-la.
21:08 OK ? Risque, OK ?
21:09 - Non ! - Non !
21:11 - Oui, il a raison. Il a raison.
21:12 C'est vrai que les réceptionneurs polonais
21:16 ont tendance à prendre des ballons qui vont dehors,
21:18 des services qui vont dehors.
21:20 Donc il leur a demandé, si le ballon est au-dessus des épaules,
21:24 eh bien vous le laissez.
21:26 Vous le laissez passer.
21:27 Vous prenez le risque.
21:28 Et puis ce qui est marrant, c'est ce qu'il dit,
21:30 "Je comprends, vous vouliez jouer tous les ballons.
21:33 Vous aimez ce jeu, les gars.
21:35 Vous voulez attaquer, vous voulez réceptionner."
21:38 Mais ceux qui sont dehors, c'est très bien joué de les laisser sortir.
21:41 Alors Spertoli, lui, il est imperturbable.
21:44 Une machine absolue.
21:45 Et Léon, ce n'est pas une machine.
21:47 Ça va sortir. Non, je pensais en tout cas.
21:49 Finalement, ça a été soutenu.
21:50 Kachmarek en deux temps.
21:52 Léon sans erreur.
21:53 La petite feinte qui va être défendue par Spertoli.
21:55 Impeccable.
21:56 Romano.
21:57 Oh !
21:59 Oh non ! Elle est dehors.
22:01 Non.
22:02 - J'ai l'impression qu'elle est dedans. - Qu'est-ce qu'elle est descendue ?
22:04 J'ai l'impression qu'elle est dedans.
22:06 Ah bah alors, ça allait trop vite pour moi.
22:08 Oh !
22:09 Quel bloc alors ?
22:10 Je pense que c'est Wilfredo Léon qui bloque.
22:13 La défense de Spertoli, superbe.
22:16 Giannelli qui s'impose.
22:18 Et le bloc.
22:19 - Elle est dehors. - Effectivement, bras extérieur
22:22 de Wilfredo Léon.
22:24 Je l'ai encore une fois. Spertoli.
22:26 Bon, il y a encore du chemin.
22:28 Non, elle est dehors.
22:28 Ah ouais, elle est dehors.
22:31 Mais il rentre et Litali fait deux points.
22:33 Alors pour ce set-là, ça risque d'être un peu juste.
22:37 Mais ça crée une petite dynamique
22:40 pour le début du deuxième.
22:42 Sur ces rentrées-là, il me bluffe.
22:44 - Ah ouais, il est bluffant.
22:45 - Quand vous êtes froid comme ça devant 11 000 ou 12 000 personnes,
22:50 je peux vous dire que ce n'est pas évident de faire un bon service.
22:53 Le pointu polonais, Lukasz Kaszmarek.
22:58 - Tenu.
22:59 - Le renversement magnifique pour la VIA.
23:01 C'est défendu par Kaszmarek.
23:03 Wilfredo Léon, oh dans le filet !
23:05 Ce n'est pas payé.
23:06 Mais encore une fois, les Polonais touchent les ballons.
23:09 Les Polonais défendent.
23:10 - Ils sont partout.
23:12 - Et ils font douter les Italiens.
23:14 - Léon qui a été un petit peu gourmand, je pense.
23:18 La balle était basse.
23:19 Il aurait pu faire jouer, mais bon, allez.
23:22 À 23-18, il prend le risque.
23:25 - Puis vu son début de match,
23:28 je pense que le degré de confiance est au maximum.
23:32 Il avait fait une feinte sur la balle d'avant.
23:34 Ce n'est pas trop son domaine.
23:36 - Attention à lui aussi.
23:37 Gros gros serveur.
23:38 - Romano.
23:40 - C'est superbe, cette réception.
23:44 Très bien tenue.
23:45 Ça va être une relance encore pour les Polonais.
23:47 Et Kaszmarek qui se fait bloquer.
23:49 Est-ce que la machine italienne est en train de se mettre en route
23:52 à l'image de ce bloc de Gianluca Galassi ?
23:57 - Encore une fois, c'est sur l'entrée de Spertodi.
24:00 - Regardez Galassi, le déplacement, le coup d'œil,
24:02 la vitesse pour aller mettre les mains en face.
24:04 - C'est un de ses points forts, Galassi, le bloc.
24:06 Vraiment.
24:07 - La lecture est superbe.
24:10 - Galassi qui joue à Monza et qui va jouer avec Lawani.
24:15 - Le deuxième de suite pour l'Italie.
24:20 20-23, il n'est peut-être pas terminé ce premier set.
24:23 - Ils sont chauds.
24:24 Là, ça ne passe plus.
24:26 - Étant mort demandée par Nikola Gribic, le coach serbe de cette équipe italienne.
24:33 - Négative.
24:34 - C'est peut-être la FIA qui le met celui-là, mais peu importe.
24:38 Peut-être les deux.
24:39 - On sent le réveil des Italiens.
24:46 - On a entendu les consignes.
24:54 - Cache-marée qui s'est fait bloquer sur les deux dernières actions.
25:13 Est-ce que ça ne serait pas l'occasion pour Kourek ?
25:17 - Ah, carrément.
25:18 Tout de suite un changement.
25:20 - Je ne le trouve pas super efficace pour l'instant.
25:24 - Cache-marée.
25:25 Quand on est attaquant de pointe, on est l'attaquant le plus important.
25:30 Mais quand il y a Wilfredo Leon dans votre équipe,
25:32 qui est un réceptionneur attaquant, ça change beaucoup de choses.
25:36 Elle est juste dehors, cette balle de Romano.
25:38 Il n'était pas loin le pointu italien.
25:41 - Mais ils sont revenus dans le match, les Italiens.
25:44 Même si ça va être compliqué pour ce premier set.
25:46 Ensuite, je pense qu'on va avoir vraiment un bras de fer entre les deux équipes.
25:51 Ça va être très serré.
25:53 - 20-80 pour la Pologne.
25:56 Et Wilfredo Leon au service pour conclure ce premier set.
26:00 - Petit teiz.
26:02 - Et bien voilà, ou presque.
26:10 Giannelli, il était vigilant.
26:12 Ça va être un ballon rendu.
26:13 Là, on relance de Wilfredo Leon.
26:16 Cache-marée.
26:17 Vous le trouviez discret.
26:18 C'est pourtant lui qui vient conclure ce premier set.
26:21 Quel premier set exceptionnel des Polonais.
26:25 Ça fait 25-20. 1-7-0 pour la Pologne.
26:27 [Rires]