L'Olympique de Marseille doit se contenter du match nul contre Toulouse à domicile (0-0). Face à des supporters déçus et énervés les joueurs Marseillais sont venus devant le Virage Sud et le Virage Nord pour discuter face à des supporters qui demandaient des explications. L'OM avait la possibilité de recoller à Monaco, leader du classement, mais c'est chose ratée après cette contre-performance.
Dans le debrief du BDS, Enzo Buonalana et Jacques Bayle ont reçu des supporters énervés et frustrés après ce résultat et cette performance. Beaucoup sont inquiets pour la suite du championnat, notamment jeudi avec le déplacement à Amsterdam pour affronter l'Aajax pour le premier match d'Europa League.
Le replay du debrief du bar des supporters. ...
Vidéo publiée le : 17/09/2023 à 20:49:00
Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/depeches/om/marseille/89662/om-tfc-le-podcast-du-debrief-du-bds-apres-le-match-nul-de-l-om-contre-toulouse-0-0.html
Dans le debrief du BDS, Enzo Buonalana et Jacques Bayle ont reçu des supporters énervés et frustrés après ce résultat et cette performance. Beaucoup sont inquiets pour la suite du championnat, notamment jeudi avec le déplacement à Amsterdam pour affronter l'Aajax pour le premier match d'Europa League.
Le replay du debrief du bar des supporters. ...
Vidéo publiée le : 17/09/2023 à 20:49:00
Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/depeches/om/marseille/89662/om-tfc-le-podcast-du-debrief-du-bds-apres-le-match-nul-de-l-om-contre-toulouse-0-0.html
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Maritima, le débrief.
00:04 Déception, frustration, énervement, voilà, venez donner votre sentiment après ce match nul de l'OM 0-0 face à Toulouse en ce dimanche après-midi.
00:19 Comme vous l'a dit Karim, une scène un peu particulière avec presque tous les joueurs de l'OM qui sont venus parler aux supporters du côté du VHU.
00:31 Venez réagir avec nous, on est toujours avec Jacques ici au stade Vélodrome. 0-4-42, 41-36-15, 0-4-42, 41-36-15.
00:40 Jaco, ta première analyse dans le débrief du bar des supporters ?
00:43 Mon analyse est quand même inquiétante, on est là en train d'analyser au niveau tactique, au niveau technique, les choix des joueurs, souvent l'entraîneur, quels joueurs il doit mettre, quel système il doit mettre.
00:55 Là franchement il n'y a absolument rien de rien, on le disait tout à l'heure avec Karim, les joueurs qui rentrent apportent absolument rien, il n'y a pas de solution.
01:04 On a vu Jonathan Kloss lever les bras au ciel parce qu'il n'y avait pas de solution. Ce système-là il doit évoluer, mais on a souvent parlé de Sarr, mais Sarr même avec lui ce soir ça aurait été quand même difficile.
01:22 Sarr qui a été remplacé par François-Régis Muguié sur le côté droit, on va parler de la prestation de François-Régis Muguié, on va parler également de la prestation de Vichy Nia en position d'attaquant avec Pierre-Emerick Aubameyang.
01:37 Donc plein de petits sujets qu'on va parler et on accueille notre premier supporter, c'est Bruno qui nous a rejoint au standard. Salut Bruno !
01:45 Salut Enzo, salut Jacques !
01:47 Bruno, ton premier sentiment, qu'est-ce que tu penses de ce match nul entre l'OM et Toulouse ?
01:55 Ce que je pense c'est que c'est un match nul sur tous les plans et mon sentiment c'est que je suis très inquiet.
02:03 Très inquiet, qu'est-ce qui t'inquiète dans la prestation de l'OM et de ce soir, juste Bruno, on voit encore une fois que maintenant les joueurs marseillais sont du côté du virage nord, où il y a le CAOM, les MTP, on est du côté des virages nord.
02:23 Bruno, qu'est-ce qui t'inquiète dans le jeu marseillais ?
02:25 Bruno est coupé.
02:29 Ok, on essaiera d'avoir Bruno tout à l'heure, on essaiera de le retrouver, je le disais, les joueurs de l'OM sont du côté du virage nord, ça parle entre les supporters et l'OM.
02:44 On vous tiendra informés si la situation continue ou pas. Il y a juste Paul Lopez et Simon N'Gapaye Toumbou qui ne sont pas présents mais ils regardent au loin ce qui se passe du côté du virage nord.
02:57 Jacques, ce sont des scènes qu'on voit rarement en début de saison, que ce soit l'OM ou même ailleurs, ce sont des images qu'on voit principalement en milieu de saison ou en fin de saison.
03:08 Oui, parce que dans les matchs tu dois fournir quelque chose. Maintenant, tu n'oublies pas avec ça l'élimination en Champions League, tu n'oublies pas le match à Metz, tu n'oublies pas le match à Nantes et ce soir c'est le trop plein.
03:23 Ce soir c'est la goutte qui a fait déborder le vase. Tout le monde a de la patience, je veux bien comprendre que c'est le début de saison, on peut bien tout comprendre, tout accepter, mais voir une telle purge, c'est tout simplement impossible.
03:36 On le répète encore une fois, l'OM qui rate le coche finalement de revenir à hauteur de Monaco, leader du championnat ce soir. On a retrouvé Bruno, donc on va le retrouver. Bruno, est-ce que tu nous entends bien tout d'abord ?
03:50 Oui, oui, je vous entends.
03:51 Ok, Bruno, alors tu nous disais que tu étais inquiet pour le jeu proposé par les Marseillais, qu'est-ce qui t'inquiète toi principalement ?
03:57 Eh bien tout, il y a tout qui m'inquiète. La tactique, les joueurs, je me posais la question comment ça se faisait qu'on ne gagnait pas à 10 contre 11, mais je m'aperçois qu'en fait on est à 10 avec cette tactique. C'est incroyable, depuis le début de la saison je dis que je suis inquiet et il n'y a aucune progression par rapport au début de saison, il n'y a aucune progression.
04:22 Il manque de talent, au-delà de la tactique, il y a des joueurs comme Correa, je ne sais pas ce que c'est comme joueur, Aubameyang qui de match à match est de plus en plus transparent, dans son envie, je ne comprends pas. Je vous dis, avec le match qui arrive, on risque de ne pas rigoler.
04:43 On le rappelle, déplacement à Amsterdam pour affronter l'Ajax, ça ce sera jeu d'histoire pour le premier match d'Europa League et après ce sera le déplacement à Paris pour affronter le Paris Saint-Germain au Parc des Princes. Donc deux matchs cruciaux, très importants et très compliqués à gérer pour l'Olympique de Marseille, sachant le résultat et le contenu qu'on a pu voir cet après-midi.
05:06 Tu parlais du contenu, Bruno, certes dans le contenu il y a beaucoup de pauvreté dans le jeu marseillais, on peut parler de Marcelinho mais on peut parler aussi des joueurs, parce que ce sont les joueurs qui sont sur le terrain.
05:19 Oui.
05:22 Oui Bruno, je disais que ce sont les joueurs qui sont sur le terrain, on peut critiquer Marcelinho, mais ce sont les... Bon, Bruno ne nous entend pas, on essaiera de... Merci Bruno d'avoir été avec nous, on se retrouvera une prochaine fois dans le débrief du bar des supporters.
05:35 Jacques, je vais te poser la question que je devais poser à Bruno. On peut parler des choix de Marcelinho, des choix tactiques, de son système de jeu, mais après ce sont les joueurs qui sont sur le terrain et c'est trop peu ce que nous proposent les joueurs en ce moment.
05:47 Évidemment, quand tu vois la première mi-temps de Bugué, tu te dis "ouais, mais pourquoi il n'est pas rentré N'Diaye, pourquoi il n'a pas fait jouer N'Diaye ?" Mais quand il rentre N'Diaye, c'est blanc bonnet, bonnet blanc, c'est exactement la même chose.
05:59 Harry t'es rentré, il n'a rien apporté. Donc voilà, Valentin Rongier est sorti, Condombia, il n'a pas fait mieux que lui. Ce n'est pas possible les gars, on parlait de Corea, Corea normalement c'est un joueur talentueux.
06:12 Qu'est-ce qui nous a amené encore ce soir ? Absolument rien, les uns après les autres. Tu as un joueur qui a joué ce soir, il s'appelle Vittinia.
06:21 C'est le seul qui est en capacité aujourd'hui de pouvoir marquer un but, de proposer quelque chose. Il y a des joueurs, ce n'est pas possible les gars, quand on parle d'Obama et Yang, il n'a plus que le nom.
06:32 Il n'y a plus que le nom et il ne faut pas s'attarder avec ça les gars. Ce n'est pas parce que tu as un nom que tu as les qualités.
06:39 Moi je veux bien, il y a des joueurs qui ont des qualités, il est encore capable mais lui il ne jouait plus à Chelsea. Donc on a pris ce joueur-là et on le met titulaire en attaque à l'Olympique de Marseille.
06:52 Et on est surpris que ça ne marche pas. Mais moi je ne suis pas surpris, il a l'âge et ça fait trop longtemps qu'il ne joue pas. Et voilà ce qu'il en reste.
07:00 Pierre-Emerick Obamiyang, on va en parler avec Djeudonné qui nous appelle de Paris. Salut Djeudonné.
07:06 Oui, salut.
07:09 Tu es donné parlé de Obama et Yang avant d'avoir ton avis. Est-ce que tu laisses encore du crédit à Pierre-Emerick Obamiyang ?
07:16 On le rappelle, les deux buts de Pierre-Emerick Obamiyang c'était face au Panathinaikos ici au Vélodrome.
07:21 Non, non, non, mais je suis sceptique. Je l'ai été dès le début déjà. Je l'ai été dès le début quand on a annoncé le nom d'Obamiyang.
07:28 Mais 34 ans le monsieur n'a pas joué du tout à Chelsea. Et comme disait l'auditeur précédent, il y a un nom et derrière ce nom-là, ce n'est plus rien.
07:37 C'est des gens qui viennent gagner beaucoup d'argent, même s'ils viennent de Gorky, ils gagnent beaucoup d'argent, ils gagnent très bien sa vie.
07:42 C'est dur la prestation quand même. C'est difficile de se dire que c'est Obamiyang qui est là. Non, ce n'est pas la peine.
07:49 Est-ce qu'on est obligé par exemple à chaque fois de le titulariser ? Étant obligé de titulariser Vertout ?
07:57 Étant obligé à chaque fois qu'il tire les coups francs Vertout ? Qu'est-ce qu'il a fait de mieux que vous n'aurez pas pu faire au Naï par exemple ou quelqu'un d'autre ?
08:07 Peu importe, on a parlé de ça, oui, évidemment quand les gens rentrent ils ne font rien.
08:10 Mais au départ, il faut donner des gens la chance à ceux qui peuvent crier. Il n'y a pas de criation dans cette équipe.
08:17 Vertout, j'ai regardé tout le match, j'ai juste focalisé sur lui. Soit il recule, soit il meurt latéralement.
08:23 Enfin, vers la fin parce qu'on a poussé un petit peu, mais au début du match, qu'est-ce qu'il a foutu ? Rien.
08:30 Il a fait tout le match, Jordan Veretout, et il était associé au départ avec Valentin Rongier, puis après avec Geoffrey Kondombia.
08:40 Mais juste pour rester sur le milieu de terrain, Jordan, que ce soit Veretout, ce n'est pas pour défendre Veretout, c'est juste une analyse.
08:47 Que ce soit Veretout, que ce soit Rongier, ou même que ce soit Geoffrey Kondombia, c'est la même chose.
08:52 Il n'y a pas un des trois qui peut apporter de la verticalité par exemple.
08:58 Oui, c'est ça le problème justement. Parce que le coach a regardé le match de Maroc, il ne dit pas qu'il va tout régler.
09:04 Mais donner les chances à ceux qui peuvent faire autre chose, autre chose que ce qu'on voit, que c'est de plurge au milieu du terrain.
09:11 Le milieu de terrain n'est pas créatif. Comment voulez-vous qu'on puisse faire quelque chose ?
09:15 Et puis je voulais que vous transmettiez quelque chose au niveau de notre journaliste qui est souvent sur les plateaux.
09:22 Pourquoi il ne pose pas des problèmes techniques ? Ça, je philosophe beaucoup dans les conférences de presse d'avant-match, etc.
09:28 Il y a beaucoup de philosophie. On peut poser des questions. Pourquoi Obameyang est obligatoirement titulaire ?
09:34 Qu'est-ce qui lui a plu à Muger pour reprendre le match ? Liverpool, dernièrement, plombe.
09:40 En première mi-temps, il a sorti deux attaques, en arrivant entre deux. Ils ont marqué trois buts.
09:44 Tu le titulariserais, toi, Pierre-Emerick Obameyang, face à la Ajax ? Parce qu'on sait que c'est un joueur d'expérience.
09:50 Non, non, non, non, non, non. Je ne le titulariserais pas.
09:53 Ce n'est pas un problème d'expérience. Il faut le piquer, ce type-là. Il est sur le banc et il se dit, je perds mon crédit.
10:00 Donc, pour que je retrouve le crédit, il faut que je me lance un peu. Mais là, il est dans un fauteuil.
10:05 Qu'il dorme ou pas, il est dans la sieste de la chauffeur de réparation. Il va jouer le prochain match.
10:10 C'est pas possible. Ça, c'est une sieste qu'il a faite, la chauffeur de réparation. Qu'est-ce qu'il a fait d'extraordinaire ?
10:14 Alors, je voulais revenir sur autre chose, par exemple. Le pauvre. Le match dernier, le but qu'on prend contre Nantes, c'est Bema qui était au marquage du gars qui marque le but.
10:25 Si c'était Balerdi qui était au marquage, il serait pendu devant un bûcher.
10:31 D'ailleurs, Balerdi qui est sorti sur blessure, Samuel Gigo qui n'était pas sur la feuille de match.
10:37 Donc là aussi, il va y avoir du travail à faire pour Marcelinho. Merci Dieu donné d'avoir été avec nous dans le débray et d'avoir donné ton analyse.
10:44 Il y a du rythme. Donc, on va enchaîner avec une autre supportrice qui nous rejoint. C'est Barbara. Salut Barbara !
10:50 Salut ! Bonjour !
10:52 Barbara, est-ce que toi, tu étais au stade ce soir ?
10:55 Oui, je suis au stade, effectivement.
10:57 Comment tu as vécu le match ? Qu'est-ce que tu en as pensé, vu des tribunes ?
11:03 Alors, pour la première mi-temps, c'était très ennuyant.
11:08 Ce qu'on voit généralement depuis les derniers matchs qu'on voit avec l'OM, c'est un peu ennuyant.
11:12 Mais bon, il manquait de créateurs.
11:14 Sans créateurs, malheureusement, tu ne peux pas faire grand-chose.
11:18 Les attaquants ne sont pas alimentés, donc automatiquement, tu tournes en rond.
11:22 Après, tu vois bien que ça change un peu lorsqu'il fait rentrer Harry dans la deuxième mi-temps.
11:26 Tu as un peu plus de ballon, mais au final, finalement, ce n'est pas du style.
11:30 Tu te marches dessus, donc c'est compliqué.
11:34 Il fallait prendre des points, il faut croire.
11:36 On sent un OM, Barbara, que ce soit aujourd'hui ou même depuis le début de la saison,
11:42 pas inspiré dans la zone de vérité, proche des cages adverses.
11:46 Oui, c'est ça. Pas lucide, tu manques tout.
11:50 Et puis, ce soir, il fallait qu'il y ait un dépassement d'âme.
11:54 Tu sais que le PSG a perdu contre Nice.
11:57 Tu sais que Monaco fait un match unique.
12:00 Ce soir, il fallait prendre des points.
12:02 C'est ça qui me fait rager.
12:03 Tu sais ce qui t'attend.
12:04 Après, tu ne peux pas aller contre l'Ajax.
12:06 Tu vas faire quoi contre l'Ajax en jouant comme ça ?
12:08 Je suis désolée, on va se faire limpeter.
12:10 Désolée.
12:11 Barbara, tu parles d'état d'esprit un petit peu.
12:16 Est-ce que tu sens que cette équipe a une âme d'aller tout arracher sur le terrain,
12:22 presque comme l'équipe avait l'année dernière ou même des années précédentes ?
12:27 Est-ce que tu sens ça, toi, du côté de l'Olympique de Marseille ?
12:29 Non, non, non, non. Il n'y a personne.
12:32 Il n'y a personne.
12:34 Tu vois les supporters qui…
12:36 Les supporters, je suis désolée, mais tout le stade a chanté.
12:39 De la 70e à la 98e, on les a poussés tout le long.
12:43 Tout le long.
12:44 Mais il n'y a personne.
12:45 Sur le terrain, il n'y a personne qui bouge.
12:47 C'est des gars…
12:48 Ça n'a pas de grosse mentalité.
12:50 Personne qui correspond à l'OM, en réalité.
12:52 Il faut qu'il y ait un mec qui les bouge un peu sur le terrain.
12:55 Non, personne.
12:56 Même le coach.
12:57 Le coach, il fait quoi ? Il les reste assis ?
12:59 Je ne sais pas.
13:02 Jacques, c'est vrai que même quand on regarde les matchs,
13:05 on a de la chance d'être au stade Vélodrome.
13:07 Je ne sais pas toi, mais des fois, j'essaie d'observer pendant quelques minutes Marceligno.
13:12 Et c'est vrai que ce n'est pas quelqu'un qui va ranger ses foules
13:16 comme le faisait par exemple Igor Tudor qui sortait même de sa zone technique.
13:20 C'est lui qui avait avancé d'ailleurs la zone des coachs.
13:23 C'est lui qui avait décidé de l'avancer aussi proche.
13:25 Il avait estimé qu'elle n'était pas aussi proche du terrain.
13:28 Pour parler de caractère, est-ce que cette équipe, tu sens qu'elle a du caractère toi ?
13:32 Non, je ne suis pas de votre avis parce que Marceligno, il va au bord du terrain.
13:36 Il a crié tout au long du match.
13:39 Sauf qu'il n'a pas le charisme nécessaire.
13:41 Il n'a pas le physique nécessaire.
13:42 Et le charisme, ça ne s'achète pas.
13:44 Il est sur sa touche. Il crie, il hurle.
13:46 Mais j'ai l'impression qu'il n'est pas entendu.
13:48 Et donc ça c'est important.
13:50 Après Barbara nous a expliqué qu'il manque de créativité au milieu du terrain.
13:53 Elle l'a très très bien résumé.
13:55 Il n'y a personne qui est capable au milieu du terrain de pouvoir créer,
13:58 de pouvoir provoquer, de donner le bon ballon à profondeur.
14:02 Et ça c'est un manque flagrant.
14:04 Tu sais Enzo, je vais te donner un exemple.
14:07 C'est comme si tu as une inondation et que tu éponges avec des serviettes éponges
14:11 mais que tu oublies de fermer le robinet.
14:13 Parce que le problème il vient du robinet.
14:15 Ferme ton robinet et arrête avec tes serviettes éponges.
14:19 Ce n'est pas possible. Tu n'as rien dans ce milieu de terrain.
14:22 Il n'y a personne qui crée.
14:24 Il n'y a personne qui est capable de dribbler un groupe de joueurs.
14:27 Mais jamais on ne va dribbler.
14:29 Mais jusqu'à quand on ne va pas dribbler ?
14:31 Juste je te coupe. C'est une intuition personnelle, même un avis personnel.
14:34 Et jamais on ne va frapper.
14:36 Mais il n'y a aucune frappe.
14:38 Mais oui. Mais nous on joue dans l'horizontalité.
14:40 J'ai l'impression que notre but c'est de toucher le poteau de corner.
14:44 On ne joue que sur les couloirs.
14:46 Mais à un moment donné, les gars, le gardien il est dans les buts.
14:49 Qu'est-ce qui se passe dans l'axe ?
14:51 Rien du tout.
14:52 Voilà ce qui se passe chez notre OM.
14:55 Mais les gars, le public, j'ai eu la chance d'être avec un entraîneur de renom ici il y a longtemps, certes.
15:02 Mais si on avait fait des purges comme ça, crois-moi que le public il a été gentil,
15:07 voire très gentil jusqu'à maintenant.
15:10 Donc attention au stade.
15:12 Oui, bonjour.
15:13 Oui, non, non.
15:14 Sachant que tu mouilles le maillot et que tu es à côté de toi ce soir,
15:17 donc tu es en train de monter en puissance. Je suis désolée.
15:19 Oui, oui, oui.
15:20 Jusqu'à présent, ils ont été très gentils.
15:23 Ah oui ?
15:24 Très, très, très gentils.
15:25 Voilà, parce qu'à la sortie du match de Nantes, à la sortie du match de Metz,
15:30 à la sortie de l'élimination contre le Panathinaikos,
15:33 j'ai trouvé les supporters quand même assez sympas.
15:36 Même la saison dernière, on a été éliminés contre Annecy.
15:40 On a perdu sur les cinq derniers matchs, on a fait quatre défaites.
15:43 Il n'y a pas eu un stade qui a explosé.
15:45 Donc à un moment donné, c'est en train de bouillir.
15:48 Mais j'espère un jour parce qu'on le sait, quand ça pète, ça fait du bien.
15:53 Oui, Barbara, pour revenir sur la situation offensive de l'Olympique de Marseille,
16:00 c'est vrai que quand on est au stade, on voit que quand le ballon approche de la surface dans l'axe,
16:04 qu'un joueur fait un contrôle ou quelque chose d'autre,
16:07 on sent que le public attend une frappe.
16:09 Et finalement, cette frappe n'arrive pas. C'est ça aussi qui est frustrant.
16:12 Ils ne frappent pas. Personne ne frappe.
16:14 Même si à un moment donné, quand le gars a le ballon, je ne sais pas ce qu'il fait,
16:17 il a remis derrière.
16:19 Putain, mais tente, même si tu tues trois mois, ce n'est pas grave.
16:22 Tente, putain. Peut-être sur un coup du sort ou sur une mésentente, ça peut rentrer.
16:28 Au bout d'un moment, c'est leur boulot. Il faut qu'ils bougent un peu le cul.
16:32 Moi, je ne vois pas quelqu'un qui sort du lot ce soir.
16:35 Vous voyez quelqu'un qui sort du lot ce soir ?
16:37 C'est vrai qu'on fait les top 3 et les flop 3.
16:40 Peut-être que ça va être un top 1 avec Vichy Nia.
16:42 Mais c'est vraiment pour essayer de trouver quelqu'un qui a été au-dessus des autres.
16:46 Mais c'est vrai que c'est une prestation collective.
16:48 Moi, par contre, je n'en veux pas trop aux attaquants.
16:50 Je n'en veux pas tellement. Bon, il y a du déchet, tout ça.
16:54 Mais je n'en veux pas tellement aux attaquants.
16:55 Pour moi, il y a vraiment un problème au milieu.
16:57 Ils n'ont pas les ballons. Comment vous voulez qu'ils marquent, les mecs ?
17:00 Peut-être qu'il faudrait rajouter un autre milieu de terrain et donc changer de système.
17:04 On va en parler dans les prochains débriefs et même à la fin de ce Luffy.
17:10 Merci d'avoir été avec nous, Barbara.
17:12 Merci à toi et à très vite, à très bientôt sur Maritima.
17:18 Jacques, c'est vrai qu'on parle souvent de système, de 4-4-2, de 4-2-3, de 4-3-3.
17:22 Mais c'est vrai que là, ce n'est pas pour rechigner ou pour critiquer à chaque fois Marcelino.
17:28 Mais c'est vrai qu'on le répète, au milieu de terrain, il manque quelque chose.
17:31 Il manque quelqu'un qui est capable de prendre le ballon, de jouer dans la verticalité,
17:35 de trouver des ballons en profondeur, de trouver notre attaquant.
17:39 Et ce joueur-là, on ne l'a pas parce que c'est deux milieux de terrain,
17:41 que ce soit Veretout et Valentin Rongier. Ils n'ont pas la capacité de le faire.
17:45 On ne l'a pas ou on ne l'a plus.
17:47 Parce que Dimitri Payet ou Azinounayi,
17:51 qui étaient capables d'avoir des qualités techniques,
17:54 de provoquer, d'avoir des ballons en profondeur avec une qualité de passe exceptionnelle,
17:59 de pouvoir dribbler.
18:01 Donc ce système de jeu, moi je veux bien, bien sûr, qu'on est là, nous,
18:05 on est des passionnés, on est des consultants, on se régale avec le football.
18:09 Mais à un moment donné, par contre, on ne se régale pas avec l'OM,
18:12 parce qu'il ne se passe absolument rien.
18:14 Le football, normalement, au départ, c'est un jeu, il faut jouer.
18:18 Et je pense qu'actuellement, tout ce qui a été fait, tout ce qui est tenté par Marcelino,
18:23 c'est complètement has been.
18:25 Il n'y a absolument rien qui se passe.
18:27 Et franchement, ce soir, si je tire un bilan, je suis inquiet.
18:32 Inquiet parce que les matchs qui arrivent, ce n'est plus Brest, ce n'est plus Metz, ce n'est plus Toulouse.
18:39 Il va arriver Paris Saint-Germain, il va arriver Monaco, il va arriver Ajax, les gars.
18:43 Attention de ne pas se prendre des raclées.
18:46 Parce que ce qu'il a manqué, le toulousain, dans les trois dernières minutes,
18:49 il n'y a que moi qui peut le manquer, celui-là.
18:51 Les Marseillais peuvent le perdre le match.
18:53 Que ce soit même sur la dernière ou même une fois avant, car à bout de là, le rate...
18:57 Mais exactement. Donc attention, parce que là, on s'est mis en danger à deux ou trois reprises.
19:03 C'est vrai que, pour parler de calendrier, hormis les matchs de Ligue Europa qui vont s'enchaîner, bien entendu,
19:08 en championnat, il y a du lourd qui attend les Marseillais.
19:10 Le déplacement à Paris, le déplacement à Monaco, la réception du Havre qui est promue,
19:15 mais sinon le déplacement à Nice également, la réception de Lyon, la réception de Lille,
19:18 le déplacement à Lens jusqu'au mois de novembre, ça va être une période très compliquée à gérer pour l'Olympique de Marseille.
19:25 On va parler de tout ça avec Christophe qui nous a rejoint. Salut Christophe.
19:28 Oui, salut Yannick.
19:30 Christophe, Jacques nous le disait, il est inquiet. Est-ce que toi aussi, tu es inquiet par rapport à les prestations que nous font les Marseillais ?
19:37 On a perdu Christophe. On va essayer de le retrouver.
19:43 On a retrouvé quelques petits soucis techniques cet après-midi, mais rien ne nous arrête.
19:48 On est toujours là avec Jaco dans ce magnifique stade vélodrome.
19:51 Il n'y a plus beaucoup de monde encore dans le virage sud du côté des Ultras, mais on est toujours là.
19:56 Jacques, tu disais que tu es inquiet.
19:58 Parlons de la situation défensive, parce qu'il y a eu quelques occasions, quelques situations pour les Toulousains,
20:03 où que ce soit un ou deux joueurs qui se retrouvaient en infériorité numérique, mais qui arrivaient à créer quelque chose.
20:08 Il est là aussi le Babelais du côté marseillais.
20:11 Oui, l'Olympique de Marseille nous a usés. On s'est ennuyés au possible.
20:18 Je te disais, Enzo, le public marseillais, c'est un public de connaisseurs.
20:22 Ce sont des gens qui viennent au stade depuis des générations.
20:26 Ils sont habitués à voir autre chose, mais là, ce que nous montre actuellement l'OM, c'est tout simplement catastrophique.
20:36 On le disait en début de démission, on avait de la patience, parce que ce soir, si tu gagnais, tu pouvais être en tête.
20:44 Le coach aurait répondu, oui, vous n'êtes pas content, mais on est en tête du championnat.
20:49 Ce soir, il va falloir des explications. Jusque là, ce n'est pas grave, mais il va falloir surtout prendre des décisions,
20:56 et des décisions rapides pour pouvoir changer ce qui se passe.
20:59 Tu parles de quoi, Jacques ? Tu as quoi dans la tête en évoquant ça ?
21:02 Il va falloir changer d'état d'esprit, tout simplement.
21:06 Quand tu vois comment joue l'OM, quand tu joues, que tu essayes de dribbler, c'est un fait.
21:12 Quand tu joues en possession de balle, il faut aussi, Enzo, que le porteur du ballon ait des possibilités.
21:21 Il faut qu'il y ait des joueurs qui lui donnent des solutions.
21:25 Là, aujourd'hui, il y a un schéma avec des trajets préférentiels qui sont mis en place,
21:30 mais si tu le fais à deux à l'heure, si je suis la défense toulousaine ou l'équipe toulousaine,
21:36 je n'ai aucune inquiétude, parce que ce que vous avez fait, on est en train de le lire,
21:40 et vous le faites à deux à l'heure.
21:42 Si vous le faites plus rapidement, peut-être que vous allez me surprendre, peut-être,
21:47 mais aussi, à force de mettre des joueurs dans des cadres, et alors lever la créativité,
21:52 alors lever l'esprit de dribbler, et bien voilà, tu as des joueurs pauvres,
21:57 et ce soir, c'est de la pauvreté totale, parce que 67 000 personnes se sont ennuyées.
22:04 Je pense que demain, que ce soit dans les journaux, dans les réseaux sociaux,
22:09 je ne pense pas qu'il y ait une personne qui soit contente de la prestation de l'OM,
22:13 et ça, c'est très rare.
22:15 Mauvaise prestation de l'OM, de la déception, on a retrouvé Christophe, salut Christophe.
22:22 Oui, salut Enzo, excusez-moi, ça devait être un coup monté des Toulousains.
22:27 Toi, le Toulousain, on le rappelle, tu es supporter de l'OM,
22:32 Jacques nous parlait de déception, quel sentiment t'animes à toi, cet après-midi, en ce début de soirée ?
22:38 Écoute Enzo, Jacques disait 67 000 déçus, je pense qu'on peut multiplier le chiffre par deux ou trois,
22:44 parce qu'il y a tous ceux qui nous écoutent, effectivement, c'est une purge.
22:48 On a vu une première mi-temps où on s'est clairement ennuyé.
22:52 Cette équipe Toulousaine, j'ai essayé de me souvenir, l'année dernière, on les bat 6-1 au Vélodrome,
22:57 on va les battre 3-2 au Stadium, je vous avais croisé, on s'en souvient encore,
23:02 c'est quand même une équipe où on a réussi à planter 9 buts.
23:05 Alors certes, ils ont changé quelques joueurs, mais il ne faut pas non plus dire que c'est une grosse écurie.
23:11 On a eu des Toulousains qui ont poussé, qui ont fait l'agressivité,
23:16 et puis nous on ne fasse rien du tout.
23:18 Moi, j'ai trouvé qu'on jouait trop sur la même ligne, au niveau attaque.
23:23 On a été super faibles en 1 contre 1, on relançait toujours vers l'arrière,
23:27 pas du tout de verticalité, une construction offensive que je cherche encore.
23:34 Bon, oui, c'est inquiétant, mais il y a un truc qu'a dit Jacques, c'est que l'équipe manque d'âme.
23:40 Au-delà des problèmes de coach ou pas, au-delà des tactiques de jeu en 4-4-2, 4-4-3 et tout ce que vous voulez,
23:48 je pense que le vrai problème c'est l'âme.
23:50 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il n'y a pas un joueur qui représente le maillot et les valeurs que nous on défend
23:56 quand on les supporte tous les week-ends.
23:58 Je n'arrive pas à trouver vraiment un vrai leader.
24:01 Alors oui, il y a une faiblesse par rapport à certains joueurs pour lesquels on attend beaucoup mieux,
24:06 ou pas les langues, etc.
24:07 Il y en a qui passent encore à travers les matchs.
24:09 Il y en a qui tiennent un peu leur rang.
24:11 Moi, j'ai trouvé Mbappé plutôt correct, Vitiné aussi.
24:14 Mais je pense que le vrai problème, c'est l'âme.
24:16 C'est-à-dire qu'il n'y a personne vraiment qui se sent un leader.
24:20 Et ça, c'est moi, c'est ça qui m'inquiète le plus que les techniques de jeu et les tactiques.
24:25 Je ne sais pas effectivement comment on va jouer face au prochain match, face à la Jax.
24:29 Il y a une question, moi, je ne sais pas si c'est toi, Enzo, que le statisticien.
24:33 Pendant le match, Jacques, Lizzie et aussi Karim, combien de ballons on a rendu au TFC ?
24:40 Alors ça, je serais vraiment curieux d'avoir cette stat, parce que je trouve ça honteux.
24:44 Je vais essayer de chercher pendant qu'on est ensemble à l'antenne.
24:49 Et si je le trouve, je le dirai bien évidemment.
24:52 Jacques, c'est vrai que cette expression de caractère, d'état d'esprit, d'âme,
24:58 c'est des choses qui reviennent souvent depuis le début de ce débrief.
25:02 On ne va pas faire non plus un débat trop long.
25:05 Mais est-ce que s'il n'y a pas de leader dans cette équipe,
25:08 est-ce que ce n'est pas aussi au président de l'Olympique de Marseille, Pablo Longoria,
25:12 de prendre ses responsabilités, de descendre dans le vestiaire, d'être là aux entraînements
25:16 et de peut-être montrer qu'à l'Olympique de Marseille, ce n'est pas comme ça que ça doit se passer ?
25:20 Oui, ça peut être une des solutions.
25:23 Mais ça, ce sera une solution, c'est un médicament.
25:27 Mais pour te soigner, il va falloir autre chose.
25:30 On aura besoin d'avoir des leaders.
25:33 Le problème, c'est que pour être un leader, il faut être là depuis longtemps,
25:36 il faut connaître l'histoire de l'OM.
25:38 Là, il y a eu tellement de changements qu'aujourd'hui, les leaders n'existent plus.
25:42 Donc, il faut du temps au temps.
25:45 Mais quand même, les joueurs qui ont un certain caractère doivent s'imposer.
25:52 Je trouve que quand on nous explique Christophe, c'est flagrant.
25:56 Parce que pendant combien de temps on a vu cette équipe pauvre,
26:01 cette équipe avec aucune créativité, et il n'y a personne qui relève les troupes.
26:06 Mais personnellement, je n'étais pas forcément très bon au ballon.
26:10 Mais si je joue dans cette équipe, je rentre dans les vestiaires,
26:14 je leur jette une bouteille d'eau sur la tête, moi, mes collègues.
26:17 Parce que là, ce que vous m'avez fait voir, moi, je suis l'OM.
26:20 Moi, j'ai mon sang, je vis toute la semaine pour l'OM.
26:24 Je me languis, il y a eu cette trêve internationale qui a été interminable.
26:28 Tout le monde se languissait d'aller au stade.
26:31 Mais pour voir ça, pour voir cette purge, ne nous faites pas ça.
26:36 Donc, je rentre dans les vestiaires, Enzo, et les uns après les autres, je m'en occupe.
26:41 Je ne suis pas Zorro.
26:43 Mais quand même, on doit montrer autre chose à ces 67 000 passionnés
26:46 qui viennent, qui se battent, qui se privent pour venir au stade.
26:50 Ce n'est pas possible.
26:52 Par contre, ce qui est possible, c'est la stat que m'a demandé Christophe.
26:55 Elle est là, Christophe.
26:56 25 ballons perdus pour l'OM pendant cette rencontre.
27:02 32 ballons perdus pour Toulouse.
27:05 Du coup, voilà, qu'est-ce qui t'inspire cette stat ?
27:08 D'abord, bien joué pour l'avoir trouvé aussi rapidement.
27:11 Trop, trop, évidemment.
27:13 Et ça, c'est vu sur pendant tout le match.
27:15 Et encore une fois, on n'en est qu'au début de la saison.
27:19 Les choses se mettent en place.
27:21 Mais Jacques a dit une bonne chose.
27:23 On s'est ennuyé.
27:24 Et nous, ce qu'on attend, ce n'est pas que l'équipe, aujourd'hui,
27:26 gagne à la Champions League.
27:27 D'ailleurs, ce n'est pas possible.
27:28 Mais c'est qu'on prenne du plaisir.
27:30 À force d'avoir 65 000 personnes dans le stade qui sortent déçues,
27:35 comme on a pu le voir, ou alors de voir des matchs comme face à Metz,
27:38 face à Nantes, où on est frustrés, etc.,
27:41 ils vont casser quelque chose.
27:43 Et c'est ça qui m'embête.
27:44 C'est que nous, on va voir des matchs pour se faire plaisir,
27:46 pour supporter notre ville, supporter notre équipe.
27:49 Les gens-là, Jacques disait effectivement,
27:51 il faut peut-être leur jeter de l'eau à la gueule quand on rentre au vestiaire.
27:54 Je ne sais pas si c'est le caractère de Marcelino,
27:56 même s'il gigotait beaucoup sur le banc de touches.
27:59 Mais je pense qu'au moins, on a des gars comme Boli,
28:01 on a des gars comme Papin, qui ont été recrutés.
28:03 Ce sont des gens qui doivent expliquer un peu ce que c'est le club,
28:05 quelles sont les attentes, quelle est l'histoire,
28:08 comment on mouille le maillot.
28:10 Parce que oui, ils sont allés voir le virage sud, le virage nord,
28:12 mais ce sont des jeunes qui ne connaissent pas, à mon avis, toute l'histoire.
28:15 Et je pense qu'il faut aussi passer par là.
28:17 Ça reste quand même des joueurs talentueux.
28:19 Malheureusement, ils ne le montrent pas sur le terrain.
28:21 En face, on a Toulouse. Il faut arrêter.
28:23 Toulouse, ce n'est pas quand même un grand cador.
28:25 On est à la maison. On devait gagner ce match.
28:27 Donc, qu'est-ce qu'on va faire ?
28:29 On tourne la page ? On ne tourne pas la page ?
28:31 Il y a des grosses échéances qui nous attendent la semaine qui arrive avec la Jax.
28:35 Moi, j'ai peur. Oui, j'ai peur qu'on ait encore une nouvelle frustration
28:38 et qu'on se ridiculise.
28:40 Il y a vraiment quelque chose à faire,
28:43 sur pas mal de plans,
28:45 de techniques au niveau de prise en compte de ce que ça veut dire de jouer à l'OM.
28:49 Et puis voilà, la stat que tu as donnée,
28:52 elle est flagrante. Elle est effectivement très mauvaise.
28:55 Il y aura du travail pour Marceligno et l'Olympique de Marseille.
28:59 Merci Christophe d'avoir été avec nous sur Maritime.
29:02 Merci à vous.
29:03 Essayons de parler aussi des cas individuels, Jacques.
29:06 Et c'est vrai que, ce n'est pas le seul,
29:09 mais c'est vrai que depuis quelques matchs,
29:11 et le match encore de ce soir en est le cas,
29:14 la prestation de Valentin Rongier,
29:16 c'était un petit peu le premier, le deuxième, le troisième,
29:19 tous les poumons que l'OM avait ces derniers mois,
29:24 qui s'en sont même avec Igor Thudor.
29:26 Et c'est vrai que depuis le début de la saison,
29:28 compliqué de retrouver ce Valentin Rongier qu'on a connu.
29:32 Méconnaissable. Complètement méconnaissable.
29:35 Alors je peux en parler aisément parce que c'est un joueur que j'adore.
29:39 C'est un joueur, je trouvais, doué dans la récupération.
29:43 Maintenant, je le trouve emprunté, je le trouve perdu,
29:48 avec aucune initiative, les idées de jeu, les idées de passe,
29:53 régulièrement, on se passe dans l'axe,
29:55 elles sont interceptées, on prend des contre-attaques.
29:58 C'est inquiétant de le voir à ce niveau-là.
30:02 Donc, bon, il est rentré Côte d'Ambia,
30:04 je n'ai pas vu un phénomène, je n'ai pas vu...
30:06 Comme un judicieux bonnet blanc, blanc bonnet, c'est ça ?
30:09 Voilà, c'est la même chose.
30:10 Donc, oui, on dit lui, il n'est pas bon, il fallait mettre lui,
30:14 mais chaque fois qu'il en rentre un, c'est pareil.
30:17 C'est pareil, je rappelle ce soir, les gars,
30:19 qu'il est rentré Ndiaye, il est rentré Meiti, il est rentré Côte d'Ambia et arrête.
30:23 Il est rentré quatre joueurs.
30:24 Qu'est-ce que ça a changé ?
30:26 Rien. Voilà, rien du tout.
30:29 On a vu en 98 minutes, une action sous le couloir droit
30:34 où on a dit, oui, il y a un peu de construction de jeu,
30:37 autrement des ballons, des contrôles ratés,
30:40 des ballons aériens, des ballons avec la tête,
30:44 qu'on remet de la tête, qui ne servent à rien,
30:47 des amortis de la tête, alors qu'il faudrait faire un amorti poitrine.
30:51 Et encore une fois, tu l'as signalé régulièrement,
30:54 on ne tire pas au cage.
30:57 Quand est-ce qu'on va tirer au cage ?
30:59 Ce n'est pas possible.
31:00 Une fois, Vitigny à la fêle, il a mis le gardien en difficulté.
31:04 Et je vais te donner un exemple depuis la nuit des temps.
31:07 Un attaquant qui tire au cage, un ballon relâché par le gardien,
31:11 et peut-être un Aubameyang qui vient pousser le ballon au fond.
31:15 Ça existe, ça, quand même, dans les phases de jeu.
31:18 Mais nous, rien. Voilà, le dérang.
31:20 On ne frappe presque jamais, et c'est vrai que c'est assez frustrant,
31:24 notamment vu du stade.
31:26 On accueille Steph, notre Steph national.
31:28 Salut, Steph.
31:29 Salut Enzo, salut Jacques.
31:31 Steph, ton sentiment, ton avis, ton analyse à toi
31:34 après ce match nul de l'Olympique de Marseille,
31:37 on a l'impression que les Marseillais se sont inclinés ce soir.
31:41 Dégouté, frustré, énervé.
31:44 Si tu en veux encore, j'en ai encore beaucoup à te dire.
31:47 Et ton analyse, qu'est-ce que tu en as pensé du match ?
31:51 Mon analyse ? On peut jouer trois heures comme ça,
31:53 on savait qu'on n'allait pas marquer.
31:55 Et encore, je te garantis, à partir de la 65, 70,
31:58 on le sentait. Vous savez, les gars,
32:00 vous savez comment ça va finir.
32:02 On va le perdre, le match.
32:04 Et heureusement qu'en face, il y a des gains,
32:06 et les mecs, ils sont encore plus mauvais que mauvais.
32:08 Parce que si tu perds 1-2, 2-0 facile dans le dernier quart d'heure,
32:12 ce n'est pas volé.
32:13 Ils ont manqué des trucs immanquables, les Toulousains.
32:16 Tu as un Paris, tu as un Monaco, tu as un Rennes en face,
32:19 il y a 4-0 sur ce match.
32:21 On a fait quoi ? On a fait quoi ?
32:24 C'est quoi ces joueurs ?
32:26 Après, on parle, oui, de cadeau, de l'honneur d'équipe.
32:29 On les a tous fait partir.
32:31 On les a tous fait partir.
32:32 Tous les mecs qui bandent des pour-l'homme,
32:33 on les a envoyés à l'étranger.
32:35 Tout ça, pourquoi ? Parce que c'est des grandes dégâts.
32:37 Alors, on veut quoi ? On veut des gentils garçons ?
32:40 On n'a pas besoin de ça chez nous.
32:42 On n'a pas besoin de ça.
32:44 On veut des mecs qui moulent le maillot.
32:45 Après, tu perds un match, ça peut arriver, ça arrivera.
32:47 Il n'y a aucun problème.
32:48 Mais au moins, tu sors crampé du match.
32:50 Et tu peux te dire, j'ai tout donné.
32:52 Là, ils ont brûlé quoi, ce soir ?
32:53 Explique-moi.
32:54 C'est quoi ce père au milieu ?
32:55 Combien de fois on l'a dit ?
32:56 Il te faut un créateur pour alimenter tes attaquants.
32:59 On n'a pas les diplômes d'entraîneur,
33:00 ce bordel de merde.
33:01 Nous, on le voit.
33:02 Il sert à quoi notre pantin sur la pelouse,
33:04 avec son staff de merde ?
33:05 Il sert à quoi, ces gens-là ?
33:07 Alors, on peut faire entraîneur nous deux même, alors ?
33:09 On peut le faire, nous ?
33:11 Comment on verrait-on peut tirer le coup du pied
33:13 et arrêter dans cette putain d'équipe ?
33:14 Il faut me le dire au bout d'un moment.
33:16 Moi, je suis au bain-méliangue,
33:17 ou je suis un con, ou un joueur,
33:19 mais je lui mets une taquette à la bouche à ce mec.
33:21 Je lui dis que tu ne touches plus le ballon.
33:23 Comment c'est possible d'avoir des gens qui sont payés
33:25 500 000 euros, qui ne savent pas tirer une bordelle,
33:27 qui ne savent pas faire une passe en aval,
33:29 qui ne savent pas faire une coufrade.
33:31 Comment c'est possible ?
33:32 Il faut m'en expliquer.
33:33 Ils brûlent quoi, la semaine, les mecs ?
33:35 Ils brûlent quoi ?
33:37 Moi, je veux bien qu'on parle de tout.
33:40 Ils ne sont pas au niveau.
33:42 Ils n'ont pas les troughs pour jouer dans ce club.
33:45 Ils n'ont pas les troughs de porter ce maillot.
33:48 Tu n'as pas les troughs ?
33:49 Tu te casses !
33:51 Coréens, qu'est-ce que c'est ce joueur ?
33:53 Qu'est-ce que c'est ce joueur ?
33:55 Le mec, il est dans le salon, il ne court pas.
33:57 Il perd le ballon, il regarde le mec.
33:59 Mais pareil, il y a des guns qui vont aller lui rentrer dedans.
34:01 Il va rentrer dedans, ce mec-là.
34:03 Personne.
34:05 Mais il faut arrêter les conneries, au bout d'un moment.
34:07 Ballardier, pareil.
34:08 Il revient, ça fait 3-4 matchs qu'il ne joue pas.
34:10 Il doit arracher leur pelouse, le mec.
34:12 On disait que le collègue, il fait presque 1,90 m,
34:14 à peine que tu le touches, il tombe.
34:16 Mais qu'est-ce que c'est ce joueur ?
34:18 Mais au bout d'un moment, c'est bon.
34:20 Après, on te prend un Aubameyang, il met un tir.
34:22 Mais c'est quoi ? Ça t'en beaucoup plus que ce mec-là.
34:24 On va la faire la comparaison, parce qu'il y en a qui ne veulent pas la faire.
34:27 Sanchez, il a fait 1 an, il est chez nous.
34:29 D'un très simple intérêt, c'est efficace.
34:31 Et ça a montré ce que c'était un vrai professionnel.
34:33 Et un mec qui donnait son sang pour le maillot.
34:35 D'accord ?
34:36 Aubameyang, pour moi, pour l'instant, c'est des guns.
34:39 Comme je l'ai toujours dit.
34:40 Ce n'est pas parce que tu as un arme sur le dos
34:42 qu'on attaque l'Aubameyang.
34:44 Le résultat, c'est sur la pelouse.
34:45 Et pour l'instant, il n'y a rien.
34:47 Donc il est intéressant de se mettre un coup de pied au cul, lui aussi.
34:49 Parce que sinon, comme vous l'avez dit, là,
34:51 là, on va avoir des échéances.
34:53 Attention, parce que si ça continue à jouer comme ça,
34:55 Marcel Hinault ne passe pas l'hiver pour moi.
34:57 Est-ce que tu penses que, en voyant cette O-M,
35:01 Steve, tu nous as donné, un petit peu,
35:04 tu nous as fait poste par poste, joueur par joueur.
35:07 Est-ce que tu penses que cette O-M-là,
35:10 la capacité de relever la tête,
35:12 de nous montrer de belles choses,
35:14 ou alors tu penses que ça va prendre beaucoup plus de temps,
35:16 que ça va être un peu plus compliqué ?
35:18 Comment tu vois la situation future pour l'Olympique de Marseille ?
35:21 Moi, je me dis, on va voir là,
35:24 il y a des matchs d'un tout autre niveau qui vont arriver.
35:27 On va le voir rapidement.
35:29 On va le voir rapidement.
35:31 Si tu en prennes trois à la chasse,
35:32 si tu en prennes cinq au parc, c'est fini.
35:34 C'est fini.
35:35 Tu vas le voir rapidement.
35:36 Il n'y a pas besoin d'attendre deux mois encore, les gars.
35:38 Et ça, on en revient à la discussion du début de saison,
35:41 à force de changer 80% de ton effectif,
35:45 ton entraîneur, ton tout le staff.
35:47 À un moment donné, ça ne peut pas marcher tous les ans, les gars.
35:51 Et quand ça ne va pas marcher,
35:53 on va se prendre des claques,
35:54 et derrière, ça va gronder.
35:56 Donc maintenant, à eux de se lever le cul sur le terrain.
36:00 Voilà.
36:01 Ils portent l'hommage à l'Olympique de Marseille,
36:04 ils sont grassement payés,
36:05 alors qu'ils n'ont même pas parlé de adaptation,
36:07 pas d'adaptation, faut arrêter les conneries.
36:08 Quand il y a un bon joueur, tu arrives à l'adapter.
36:10 Je veux bien que sur un de match, tu as des complications,
36:12 mais n'importe quand, on est dans un terrain, ça reste un terrain.
36:14 Un ballon, c'est le même,
36:16 qu'ils soient ici en Espagne ou en Italie,
36:17 faut arrêter de me prendre pour un con.
36:19 Et depuis que nous sommes nous, qui sommes à les centres,
36:21 et avec certains pour la carrière qu'ils ont,
36:22 les dispositifs tactiques, ils les ont tous mangés.
36:25 Donc on n'aime pas me trouver d'excuses.
36:27 Ils n'ont qu'à se bouger le cul sur la pelouse.
36:30 Ce soir, c'était catastrophique, ce soir.
36:33 Le seul qui s'est battu, qui s'est donné,
36:35 ça a été un, deux, allez, trois, peut-être.
36:38 T'as Kloss, t'as Vicinia, qui s'est tué devant.
36:41 Et ta logique n'a pas été mauvaise.
36:43 Le reste, c'est très compliqué pour ce soir,
36:49 après ce 0-0, on le rappelle,
36:51 entre l'Olympique de Marseille et Toulouse.
36:53 Merci, Steph.
36:54 Merci à vous, les gars.
36:56 D'avoir donné ton avis, de t'être un petit peu défoulé
36:58 sur notre antenne, sur Maritima,
37:00 après ce match nul 0-0.
37:01 Mais c'est vrai que, Jacques, il faut le dire,
37:03 on est déçus après cette prestation marseillaise.
37:06 Dernière petite question avant de clôturer,
37:09 Jaco, est-ce que tu vois, on le souhaite,
37:12 un avenir meilleur pour l'Olympique de Marseille
37:14 dès cette semaine ?
37:15 Même si là, Jacques, on le rappelle,
37:17 s'est incliné 3 buts à 1 à l'extérieur
37:19 dans son championnat des Pays-Bas.
37:21 Donc c'est presque deux équipes malades
37:24 qui vont s'affronter jeudi.
37:26 Oui, mais bon, il ne faut pas regarder les autres
37:28 parce que si tu regardes les autres,
37:30 tu, il faut se regarder en face dans une glace.
37:34 Quand Jacques, c'est 3-1, oui d'accord,
37:37 mais nous on a fait 0-0 contre Toulouse.
37:39 Et Steph nous l'a rappelé, c'est une équipe
37:41 moyen-as de chez moyen-as.
37:43 Donc il y a beaucoup de sujets d'inquiétude.
37:47 On espérait, on le souhaitait,
37:49 mais là, ce soir, il a bien résumé.
37:52 Ah, mais c'est exactement ça.
37:56 Avec la colère, peut-être,
37:58 mais c'est ce qui s'est passé ce soir.
38:00 C'est le trop plein.
38:02 Il y en a assez.
38:04 On a eu, je pense, on a été patient.
38:06 On le dit les gars, on joue au football
38:08 et il n'y a pas de jeu à l'OM.
38:10 Il n'y a pas de jeu et il n'y a pas d'âme.
38:12 Donc avec ça, tu n'y arrives pas.
38:13 Très compliqué, très dur après-midi au Vélodrome
38:16 après ce résultat 0-0 entre l'Olympique de Marseille
38:20 et le Toulouse Football Club.
38:22 On a essayé d'être complet sur cette rencontre
38:25 sur Maritime.
38:26 Merci, Jaco, d'avoir été présent avec nous.
38:28 Merci à tous et à bientôt sur Maritime.
38:30 Merci à tous de nous avoir suivis.
38:32 Le bar des supporters revient dès demain,
38:34 comme d'habitude, à partir de 17h30
38:36 avec Margalie, avec Jacques, avec Karim,
38:38 avec Steph tout au long de la semaine.
38:40 Et le prochain match pour les Marseillais,
38:42 c'est le premier match d'Europa League.
38:44 Ce sera jeudi soir, Amsterdam face à l'Ajax.
38:46 Et on sera bien sûr avec vous
38:48 pour commenter ce match
38:50 et pour ensuite le débriefer.
38:52 Excellente soirée sur Maritime.