Le replay du debrief du BDS après la défaite de l'OM contre Paris (4-0)

  • l’année dernière
L'OM ne sort pas de la crise, au contraire il s'enfonce...Les Marseillais s'inclinent lourdement 4 buts à 0 face au Paris Saint-Germain. La seule occasion du match pour les Olympiens est l'œuvre de Vitinha qui trouve la barrre sur une tête après un centre de Clauss. Après ça le néant...
Dans le debrief du bar des supporters, Enzo Buonalana, Jacques Bayle et Stephane Martins ont reçu des supporters énervés et pessimistes pour la suite...
Le replay du debrief du BDS  ...

Vidéo publiée le : 25/09/2023 à 00:55:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/depeches/om/marseille/89770/le-podcast-du-debrief-du-bar-des-supporters-apres-la-defaite-de-l-om-face-a-paris-4-0-.html
Transcript
00:00 Maritima.
00:02 Le débrief.
00:04 C'est dur de faire un débrief du bar des supporters après ce match entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain.
00:11 Défaite 4 buts à 0 de l'Olympique de Marseille.
00:15 Début de Hakimi, début de Colomwani et un doublé de Gonzalo Ramos permettent aux Parisiens de s'imposer.
00:20 On va essayer de débriefer tout ça ensemble.
00:22 Si vous souhaitez nous appeler 0442 413615, 0442 413615.
00:30 Steph, ta première réaction, ton premier sentiment, tes premiers mots après cette défaite marseillaise.
00:38 De la honte ce soir.
00:41 Honte d'avoir vu une telle purge.
00:44 Honte d'avoir vu, je ne sais même pas si on peut dire qu'il y a eu un niveau ce soir.
00:48 Même des week-ends ils auraient fait mieux.
00:50 Dans l'engagement, dans l'envie, dans la qualité.
00:53 Il n'y avait rien de tout ça ce soir.
00:55 On a vu des mecs marcher, des mecs qui étaient à 4-5 mètres de chaque Parisien.
00:59 Quand tu te dis de jouer à l'Olympique de Marseille, dans un match comme celui-là,
01:03 comme on l'a toujours dit ici, que tu puisses perdre un match, il n'y a aucun souci du moment où tu donnes tout.
01:09 Ce soir on a perdu en baissant la tête et en tournant les fesses.
01:13 Et moi ça, ça me gêne.
01:14 Jacques, c'est une lourde défaite ce soir pour les Marseillais.
01:18 Alors qu'après le match face à la Jacques jeudi soir, il y avait de l'espoir.
01:22 L'espoir était de mise.
01:24 Oui, il y avait de l'espoir.
01:25 Mais j'ai l'impression que les joueurs aussi, ils ont fait une mise en retrait.
01:29 Ils se sont mis en retrait complètement.
01:31 Après le président, après le directeur sportif, c'est les joueurs ce soir qui nous ont montré un visage catastrophique.
01:39 Regarde, moi je voudrais lancer un SOS pour mon club, mon club de cœur qui est l'Olympique de Marseille.
01:45 On ne peut pas, on n'a pas le droit de nous laisser vivre des moments pareils.
01:49 On en parlait avec Steph, qui est supporter comme nous Enzo, des supporters, des suiveurs de l'OM.
01:54 On s'est ennuyés, on a baillé pendant le match.
01:58 C'est du jamais vu.
01:59 Un classico Paris Saint-Germain-OM, autant d'ennuis, autant de frustration.
02:05 On n'a pas le droit de rendre une telle copie.
02:09 On a un manque de respect total par rapport à nos supporters Enzo.
02:13 Ce n'est pas possible de faire des choses pareilles.
02:15 Quand je vois les paroisiens sauter, hurler, mais comment on peut se faire marcher dessus comme ça ?
02:20 Quand je vois les anciens joueurs, tels que Eric Dimecco, Pascal Olmeta, qui sont venus, qui ont transpiré.
02:28 Les minots de Marseille à l'époque sont venus faire un match nul.
02:31 Ils ont pris le train, ils sont venus me faire honneur.
02:34 Et nous, ces joueurs-là qui arrivent de je ne sais où, ils nous rendent cette copie-là ?
02:38 On t'avoue, il va falloir nous montrer autre chose rapidement.
02:41 On va accueillir notre premier supporter ce soir par téléphone.
02:45 C'est Jean qui nous a rejoint.
02:47 Salut Jean.
02:48 Salut, salut, bonsoir tout le monde.
02:50 Jean, ta première réaction à toi après ce résultat très lourd de fait 4-0 ?
02:55 Moi je suis hyper déçu.
02:57 Hyper déçu parce que j'attendais quelque chose après avoir vu le match de Pancho.
03:03 Je pensais qu'il y avait un espoir pour ce match-là.
03:07 Finalement non, encore déçu comme d'habitude.
03:12 J'ai vu un beau match avec la Jacques.
03:16 J'ai vu des joueurs qui avaient faim.
03:18 J'ai vu des joueurs qui allaient de l'avant, qui étaient agressifs.
03:22 Là j'ai vu des joueurs qui avaient peur littéralement.
03:27 Qui avaient peur d'approcher l'équipe du Paris Saint-Germain.
03:32 Qui étaient sur leurs gardes mais qui n'étaient pas du tout stabilisés dans le terrain.
03:36 Des appels manqués, des passes manquées, des contrôles manqués.
03:41 À travailler énormément.
03:44 La défaite de ce soir Jean, est-ce que tu avais déjà vu une prestation aussi pauvre des Marseillais ?
03:52 Ça faisait longtemps que je n'en avais pas vu comme ça.
03:55 J'ai été très souvent déçu par les Marseillais.
03:59 J'ai essayé de toujours de positiver, d'optimiser un peu.
04:04 Me dire que ça pouvait aller peut-être pour le prochain match.
04:08 Mais là je me rends compte que plus je grandis avec l'OM, plus je suis déçu par cette équipe.
04:16 Plus je suis déçu et ça me fait mal au cœur.
04:20 On est très déçu, très triste et très énervé aussi après ce résultat de l'Olympique de Marseille.
04:27 Finalement il avait mal démarré ce Clasico.
04:31 Jean, premier but à la 7ème minute de jeu et un début de match complètement raté.
04:35 Des Marseillais, ce début de match aussi peut peser dans les têtes et il peut peser lourd.
04:40 Je pense que c'est ça. J'étais avec des amis à moi.
04:43 On était en train de se commander des pizzas et tout.
04:46 On était en bon délire et puis mon ami m'a sorti ça.
04:49 Il m'a dit ça, écoute c'est simple.
04:51 Je vais t'expliquer.
04:53 Dès les 5 premières minutes, il marque et on prend une valise.
04:57 Il a dit que ça n'a pas manqué.
04:59 Il avait très senti j'ai l'impression.
05:03 Ça n'a pas manqué.
05:05 Je pense que ça leur a fait mal au moral, ça leur a fait mal à la tête un petit peu.
05:09 Ils ont dû prendre un petit coup.
05:11 Ils ne s'y attendaient peut-être pas non plus aussi vite.
05:14 Voilà.
05:17 Ce début de match trop laxiste, trop tendre.
05:20 Finalement, il présageait quelque chose pour la suite de la rencontre.
05:24 On en a parlé, nous on discutait ensemble en regardant cette rencontre.
05:28 On en a parlé toute la semaine qui a précédé ce match-là.
05:31 On a vu ce qu'il fallait faire pour les mettre en difficulté chez eux.
05:34 On a vu le match de Nice, on l'a répété toute la semaine.
05:37 Il va falloir les presser haut, il va falloir les garder bas dans leur cage
05:40 pour les empêcher de ressortir le ballon proprement.
05:43 Là, qu'est-ce qu'on a fait ? On s'est mis dans nos 20 mètres
05:46 et on était à 5 mètres de chaque joueur parisien.
05:49 Même tu joues face à Brest, si tu joues comme ça, tu en prends 5.
05:53 Parce que moi, je n'ai pas vu un grand pari ce soir.
05:55 Comme ils disent pas par ici, par là.
05:57 Ils ont fait ce qu'ils ont voulu parce qu'on n'a pas joué au ballon.
06:00 Comme je le dis, si même techniquement on a eu du déchet, il n'y a aucun souci.
06:03 Mais dans l'envie, tu n'as pas le droit de montrer ça.
06:06 Tu n'as pas le droit.
06:08 Le mec, tu dois être sur son cul tout le long du match.
06:11 On a vu des mecs qui avaient tête baissée, qui marchaient.
06:15 Il va falloir parler de certains joueurs ce soir.
06:17 Quand on voit le match d'Obama et Young, il faut se poser des questions.
06:20 Quand on voit la rentrée de Correa, il faut se poser des questions.
06:23 Si c'est ça, être joueur professionnel, frérot, on y va nous ou on va au mini-oui 17 ou au mini-oui 19.
06:29 Ça ne sert à rien d'avoir ces gens-là sur la pelouse.
06:32 On va en parler de certains joueurs de l'Olympique de Marseille.
06:35 Tu parlais d'Obama et Young qui est sorti à la 74e minute à la place de Correa.
06:40 On parlera aussi de Renan Lodi.
06:42 Dernière petite question pour toi, Jean.
06:44 Est-ce que tu penses que cette défaite peut laisser des traces,
06:46 elle va laisser des traces pour la suite de la saison et des prochains matchs qui vont arriver,
06:50 notamment le déplacement à Monaco et la réception de Brighton ?
06:54 J'ai envie de dire que des défaites comme ça, il y en a eu souvent, malheureusement.
07:00 D'après ce que j'ai connu par ce club, ça laisse toujours des traces.
07:06 Ça en laisse toujours et il faudra faire comme on le fait tout le temps,
07:11 mettre ces quelques-uns de côté et avancer.
07:13 C'est la seule chose que j'espère pour ce club parce que je vois ce club se détruire de jour en jour.
07:20 Il faut dire les choses comme elles sont, il n'y a plus rien qui va dans ce club.
07:23 Pancho a essayé de faire quelque chose, on l'a vu.
07:29 Mais malheureusement, même avec des gens qui ont grandi dans Marseille,
07:36 qui essayent de reprendre les rênes, ça ne marche pas.
07:39 Donc je me dis qu'est-ce qu'il faut faire pour que ça puisse marcher.
07:44 L'arrêt grave à l'Olympique de Marseille, c'est ce que nous disait aussi Jacques dans son début d'intervention.
07:51 Merci Jean d'avoir été avec nous sur Maritime.
07:54 On le rappelle, après cette défaite de l'Olympique de Marseille, 4 buts à 0 en clôture de la 6e journée de Ligue 1.
08:02 Jacques, pour t'écouter, à toi aussi sur cette rencontre entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain.
08:09 Un OM sans caractère ce soir, c'est ce qui revient depuis quelques matchs maintenant,
08:15 que cet OM-là manque de caractère.
08:17 Face à une équipe comme le Paris Saint-Germain, des joueurs qui ont du caractère, il en faut.
08:23 Enzo, j'aime bien mettre des exemples.
08:26 Si tu prends un bateau et que tu ne mets pas un commandant, le bateau dérive.
08:29 Et là on est à la dérive. Il n'y a plus rien qui dirige ce club.
08:33 Alors Pancho, il fait ce qu'il peut. On ne va pas y tomber du tout, parce que c'est un garçon attachant.
08:38 Mais aujourd'hui, Pancho a relevé la tête contre l'Ajax.
08:43 L'Ajax était quand même aussi en difficulté. C'est une équipe qui n'est pas très bonne.
08:48 Mais comment vous pensiez qu'on puisse lutter contre le Paris Saint-Germain ?
08:52 Mais on n'a pas su lutter contre le Paris Saint-Germain sans Mbappé.
08:55 Si Mbappé en forme joue ce soir, on en prend combien ?
08:58 Huit ? Ce n'est pas possible les gars.
09:00 Quand tu as si peu d'envie, si peu de passion, il faut arrêter de nous inventer des choses.
09:06 Il y a des gens qui ont été nommés.
09:09 Je veux avoir un discours solennel et j'espère qu'on va nous entendre.
09:14 Vous avez été nommé, vous avez pris la responsabilité.
09:17 Si vous n'avez pas les épaules assez larges, si vous n'avez pas le caractère assez fort,
09:22 si vous n'avez pas de capacité pour diriger l'OM, alors il faut le laisser.
09:28 Vous rendez votre tunique et vous partez.
09:31 Quand tu acceptes de venir à l'OM, c'est une Ferrari l'OM.
09:35 Ce n'est pas une Jeep.
09:37 Donc vous partez et vous laissez notre club et on vous remplacera.
09:41 Ce n'est pas possible.
09:43 Quand tu es ce soir, que tu vois le pauvre président Longoria tout seul.
09:48 On m'a demandé Jean-Pierre Papin pourquoi il ne comprend pas le club.
09:51 Jean-Pierre Papin ne fait pas partie du club.
09:53 Il n'est pas salarié d'Olympique de Marseille.
09:57 Arrêtez de faire de la poudre aux yeux.
09:59 Mettez des gens compétents à chaque poste et peut-être que ça ira mieux.
10:03 Mais vous le faites rapidement parce que là, on est en train de prendre l'eau.
10:07 L'OM prend l'eau dans ce début de championnat, sixième journée.
10:11 On parle déjà de crise, mais presque, du côté de l'OM.
10:15 Ce n'est pas une crise, mais c'est une crise de données qu'on est en train de faire.
10:19 Moment très compliqué à l'OM.
10:21 On va enchaîner avec Benjamin qui nous a rejoint au Standard.
10:23 Salut Benjamin.
10:24 Bonsoir.
10:25 Benjamin, l'heure est grave pour l'OM après cette défaite.
10:29 Oui, elle est grave.
10:30 Je voulais savoir comment se faisait que des joueurs qui étaient l'an dernier sous l'Artudor,
10:38 en milieu de terrain, vers et tout, rongés, ne vont pas au pressing ?
10:42 Sur tous les matchs que j'ai vus, les joueurs ne vont pas au pressing.
10:45 Comment est-ce possible ? Alors que l'an dernier, ils allaient au pressing, c'était des morts de faim.
10:50 Là, cette année, ils ne font rien.
10:52 On en parlait de ça, notamment pendant la retransmission, d'un bloc plutôt bas des Marseillais
11:00 qui attendait ces Parisiens.
11:02 Le plan de jeu n'était pas bon ce soir, Benjamin ?
11:05 Pour moi, depuis le début de la saison, ce n'est pas bon du tout.
11:10 Il faudrait que les joueurs aillent au pressing, qu'ils fassent comme l'an dernier.
11:14 L'an dernier, c'était mort de faim.
11:16 Là, cette année, on laisse venir les joueurs, on laisse venir les équipes.
11:21 Ce soir, Benjamin, est-ce que la responsabilité, elle est plus pour les joueurs ou pour le staff ?
11:27 Sur qui tu pointerais plus cette responsabilité ?
11:30 Moi, je pointerais la responsabilité sur les joueurs et sur le staff aussi,
11:36 qu'ils leur fassent travailler les bases, le pressing.
11:40 Steph, est-ce que c'est plus les joueurs, c'est plus le staff ? Ton avis sur la question ?
11:47 Pour moi, c'est les joueurs, c'est les joueurs qui sont sur la pelouse.
11:51 C'est eux qui doivent, à minima, faire le travail pour lequel ils sont grassement payés.
11:56 Il y a des gens qui se saignent pour suivre cette équipe-là tout au long de l'année,
12:01 que ce soit à domicile ou à l'extérieur.
12:03 Pour voir ce rendu-là, au bout d'un moment, il va falloir se poser les bonnes questions.
12:08 On en a parlé, à force de changer 80-90% de ton effectif,
12:14 on a fait partir, entre guillemets, tous ceux qui avaient un peu l'âme de cette équipe-là,
12:19 les Gendouzi, on a fait partir un paillette, même si je peux le concevoir qu'il n'a pas travaillé.
12:25 C'était le leader de vestiaire.
12:28 Chaque fois qu'il rentre, il mobilise les troupes.
12:30 Je n'ai pas vu un seul joueur de l'OM pendant 80 minutes gueuler sur ses coéquipiers.
12:36 Comment on peut rester autant sans réaction, en regardant son collègue à côté qui marche,
12:44 l'autre qui fait une passe à 3 mètres qu'il envoie en touche,
12:47 l'autre, au lieu de faire une passe propre du pied droit, il envoie une frappe du pied gauche,
12:51 il envoie dans les gradins. Il n'y a jamais des gangs qui vont gueuler dans cette équipe.
12:55 Il n'y a jamais des gangs.
12:57 Tu crois que l'entraîneur, qui est à 50 ou 60 mètres, tu crois qu'on l'entend sur la pelouse ?
13:01 On dit qu'il doit avoir des relais. Ils sont où, les relais, sur le terrain ?
13:04 Les relais de l'entraîneur, ils sont où sur le terrain ?
13:06 Je n'ai pas vu un mec aller haranguer un collègue à lui, aller le prendre,
13:10 lui dire "Allez, maintenant, tu vas te lever le cul et tu vas me le soulever à celui-là."
13:13 Parce qu'on les a regardés jouer.
13:16 Moi, c'est ça qui me gêne. C'est plus l'attitude.
13:19 Sincèrement, avant le match, on s'est dit quoi ?
13:21 "Ouais, on le sent bien." Pourquoi ? Parce que face à l'Ajax, on a vu du ballon.
13:25 Oui, on restait sur une bonne note.
13:27 On s'est dit qu'il va falloir être très dangereux, et dans notre surface, et dans la leur.
13:33 On n'a rien fait ce soir. On n'a rien fait.
13:36 Moi, je n'ai pas vu un match de ballon. J'ai vu une équipe jouer,
13:39 et qu'on ne me dise pas s'ils sont bons ou pas bons.
13:41 Paris, ça a été. Ils n'ont même pas forcé pour moi, je pense.
13:43 Voilà, d'accord ? Parce que je n'ai pas vu des joueurs extraordinaires sur la pelouse.
13:47 Mais ça veut dire le niveau de notre équipe ce soir.
13:50 Comme je l'ai dit, je le répète, je suis sûr que tu mets des U17 ou des U19 de l'OM,
13:55 on va au moins dans l'envie beaucoup plus que ce qu'on a vu ce soir.
13:58 Benjamin, est-ce que c'est ce qui te marque, toi aussi, le manque de leader
14:03 dans cet effectif de l'Olympique de Marseille ?
14:05 Oui, oui, oui, oui, oui, bien sûr.
14:07 Bien sûr. Guy Nbouzi, il a porté ça. Sanchez aussi.
14:13 Et comment Sanchez ?
14:16 C'est de la paillette, des fois quand il rentre au sillon, le dernier.
14:19 C'est vrai que ça manque de leader.
14:23 Manque de leader, c'est le constat que l'on fait.
14:26 Merci d'avoir été avec nous, Benjamin.
14:28 Messieurs, déclaration très, très forte de Samuel Gigo après le match.
14:34 En deuxième mi-temps, on a manqué, alors désolé pour les termes, je le cite,
14:39 on a manqué un peu de couille ce soir.
14:41 Tous ensemble, on va se relever. Il y aura un match retour à la maison.
14:44 On les attendra comme il faut.
14:47 Comment tu la prends, toi, Jacques, cette déclaration de Samuel Gigo,
14:51 défenseur de l'Olympique de Marseille ?
14:53 J'en ai marre des déclarations, des communiqués.
14:56 On dirait qu'on fait des livres, nous, maintenant. On est quoi ?
14:59 Arrêtez, maintenant, comme il le dit régulièrement, Steph, arrêtez.
15:02 Voilà, le terrain, c'est le juge. C'est bien beau au micro de nous dire des choses.
15:07 Vous allez voir, on va le faire. On va mouiller le maillot.
15:10 On va mettre le bleu de chauffe. Ça fait 500 ans qu'on entend des choses pareilles.
15:15 Arrêtez, c'est tout simplement ridicule. Avoue ce que tu as fait ce soir.
15:20 On ne parle pas de sexe, on ne parle de rien du tout. Ce soir, c'était nul.
15:24 Ce qui m'inquiète le plus, les gars, c'est que normalement,
15:27 quand il y a des joueurs qui rentrent, des remplaçants,
15:29 ils doivent au moins essayer de changer le cours du match.
15:32 Sous, ceux qui rentrent, ils apportent absolument rien.
15:35 Quand tu as une difficulté, des fois, on dit le 4-3-3, le 4-4-2, le 3-5-2.
15:40 Là, il n'y a absolument rien à voir. Tous les joueurs sont à avoir, tous.
15:45 Et moi, je voudrais aussi qu'on se penche, on l'a dit pendant très longtemps,
15:50 même si sur certains buts, ce n'est pas sa faute, il est à l'antenne actuellement, c'est pour Lopez.
15:55 Je voudrais qu'on comprenne combien de fois il est très, très loin du ballon.
16:00 Il est trop loin du ballon. C'est un gardien moyen.
16:04 Les gars, ça part de là. Si on veut reconstruire l'OM, ça part de là.
16:08 C'est obligatoire.
16:10 Un gardien, un gardien, un Paul Lopez, que tu le disais, qui est sur nos confrères d'Amazon Prime.
16:15 On essaiera d'avoir sa réaction après sa fin de son interview sur Prime Vidéo.
16:23 On n'a que Hugo, supporter de l'OM, de Marseille. Salut Hugo.
16:26 Salut tout le monde, ça va, c'est mon ami Steph.
16:28 Salut mon poulet.
16:29 Hugo, on essaie d'analyser un petit peu ce naufrage, on peut appeler ça un naufrage de l'Olympique de Marseille.
16:38 Ce soir, c'est un OM trop faible ou un Paris trop fort ?
16:42 Un peu les deux. Je pense que moi, j'ai une vision un peu différente de tout le monde.
16:48 Pour moi, c'était un peu prévu ce qui s'est passé ce soir, au vu du scénario qui s'est passé tout au long de la semaine
16:55 chez notre Olympique, entre la démission de l'entraîneur, et puis Paris qui ont eu 48 heures en plus de repos.
17:08 Je pense que ça c'est important. Le fait que Martinho démissionne, il y a notre Panjou qui n'a pas eu trop le temps de préparer,
17:18 je ne veux pas insinuer la Jacques, c'est encore moins Paris. Tout ça fait que malheureusement, pour moi, c'est logique ce soir ce qui s'est passé.
17:29 Je suis d'accord sur le fait que Paris n'ont pas trop forcé, mais de toute façon, c'était prévu.
17:37 Si on joue comme ça, ça fait je ne sais pas combien de matchs, il faut un record de passes, c'était prévu.
17:43 Si on a un record de pass, c'est que nous on en fasse 200. C'était prévu qu'on court derrière le ballon, alors que c'était 5 à 5.
17:49 Il n'y a pas grand chose à dire. Moi franchement, je ne tire pas trop la terre sur personne, les joueurs, qu'est-ce que vous voulez, je vous le disais les gars.
17:57 Je trouve qu'ils sont trop secoués par ce qui se passe en ce moment. Oui, ils sont forcément payés, c'est vrai.
18:03 Mais bon les gars, collectivement, ils sont meilleurs que nous, individuellement ils sont meilleurs que nous.
18:08 Hugo, regarde, moi comme je dis, qu'on perde, on le sait tous, il n'y a aucun souci là-dessus.
18:14 Tu peux toujours tomber sur plus fort que toi. Après, c'est de la manière que tu perds.
18:18 Moi, c'est ça qui m'a choqué ce soir. On a vu des mecs marcher, on a vu des mecs qui ne sont pas allés au contact, on a vu des mecs qui ne sont pas allés au pressing.
18:25 Sur chaque ballon, on était un minimum à 3 à 4 mètres. Tu regardes tous les duels physiques d'Obama et Yang, je te jure, tu mets ma fille,
18:34 elle va plus au charbon que ce qu'il a fait lui ce soir. Tu n'as pas le droit, tu n'as pas le droit quand tu t'appelles Pierre-Emerick Obama et Yang,
18:41 avec la carrière que tu as, avec le statut que tu as, c'est toi qui dois tirer l'équipe.
18:46 On l'a vu l'année dernière avec Alexis Sanchez, ce que c'est d'être un grand professionnel.
18:51 Le mec, il est arrivé et on a vu, il a fait franchir des paliers à toute l'équipe l'année dernière.
18:55 Et il a porté l'équipe à bout de bras. C'est ce que j'attends quand on signe un Pierre-Emerick Obama et Yang, c'est ce que j'attends.
19:02 J'attends pas de voir un Pierre-Emerick Obama et Yang d'une telle purge que ce qu'il nous a montré ce soir.
19:07 Et ce n'est pas le premier match, ce n'est pas le premier match qu'il a cette attitude-là.
19:11 Donc au bout des moments, il va falloir se poser les bonnes questions.
19:13 Justement, Hugo, est-ce qu'on peut se poser des questions sur la prestation de Pierre-Emerick Obama et Yang,
19:18 comme le disait Steph, que ce soit ce soir ou même les prestations précédentes ?
19:22 Oui, franchement, je trouve que c'est inquiétant parce que c'est vrai que le nom, il est splendide, ça saute aux yeux.
19:28 Mais les prestations qu'il fait récemment, c'est depuis le début de la saison, il faut le dire.
19:32 Ce n'est clairement pas l'Obama et Yang qu'on connaît.
19:35 Et puis quand tu passes derrière Alexis Sanchez, la saison qu'il a faite, c'est compliqué, surtout quand il y a des stats comme ça.
19:42 Là, clairement, oui, il manque. Et puis je le répète, les gars, comme vous l'avez dit, comme on l'a dit depuis des semaines, il manque les leaders, les gars.
19:50 On a fait partir des leaders qui n'ont jamais triché, on va dire, entre guillemets.
19:54 Et je pense que tout le monde reprend son nom à chaque fois. Désolé, je me répète, je répète.
19:59 Mais guillemez-vous, les gars, c'est quelqu'un qui ne trichait jamais tout ça. Voilà, c'est des joueurs comme ça qu'il faut.
20:03 Et je reviens sur le match. C'est vrai qu'il n'y a personne qui a secoué le collègue d'à côté.
20:08 Il n'y a rien eu. J'ai fait cette image sur le match contre l'Ajax, où c'est Jonathan Kloss qui est un joueur plutôt timide, qui va secouer Mug.
20:20 Donc au bout d'un moment, si c'était des joueurs timides qui essaient un peu d'être des leaders, bon, tant mieux.
20:27 Je ne demande que ça. Mais je ne sais pas. C'est vrai qu'on a des Bemba aussi qui sont très timides.
20:32 Alors leurs prestations, on sait que habituellement, oui, ça pourrait être des patrons.
20:37 Aujourd'hui, ceux qui gueulent, je trouve qu'il n'y a que Samuel Gigo. On a Valentin Rongier qui pouvait être comme ça.
20:45 Mais malheureusement, il n'a pas le caractère. Le seul, c'est un peu un rythme qu'il a fait aujourd'hui.
20:50 C'est tout. Malheureusement, quand il rentre en cours de jeu, tu ne peux pas être un leader.
20:55 Tu vois ce que je veux dire. Et puis le scénario du match fait que tu ne peux pas crier.
20:58 Ça y est, le match est plié. Le match est plié à 2-0. Il est plié à 3-0. Ça y est, c'est bon. Merci. Au revoir.
21:03 Et puis là, ils ont marqué le quatrième. Et franchement, ça ressemble vraiment au match Paris-Lyon.
21:08 C'était un match à sens unique où les Marseillais n'ont même pas existé.
21:16 Merci Hugo d'avoir été avec nous et d'être intervenu.
21:19 Jacques, avant de te donner la parole, on a la réaction de Paul Lopez qui était sur nos confrères de Prime Vidéo.
21:25 Ce n'est pas une bonne journée pour l'OM. On a perdu dans toutes les phases de jeu, même sur l'engagement, sur l'attitude.
21:31 J'ai dit que j'étais fier de ce qu'on avait fait jeudi contre l'Ajax, mais on ne peut pas dire la même chose ce soir.
21:36 On n'a rien créé, on n'a rien fait. On a pris quatre buts. C'est facile de parler après le match.
21:41 Ce n'est jamais bon ce qu'il se passe, mais sur le terrain, on est 11 contre 11.
21:44 C'est le moment pour tout le monde de repartir à zéro. Je pense que le président a fait son choix pour le coach.
21:50 Je suis content des joueurs de l'effectif. Je pense qu'avec les supporters derrière nous, on va faire une bonne saison.
21:56 Jacques ?
21:57 S'il a fait son choix pour le coach, c'est une bonne nouvelle.
21:59 C'est une demi-info.
22:01 Demi-info, ça sera le bienvenu. Par contre, le coach, je vous le rassure, ce ne sera pas David Copperfield.
22:07 C'est-à-dire qu'un magicien n'arrivera pas à mettre l'équipe à l'endroit.
22:12 Je veux bien, on ne va pas tomber sur Pancho ce soir.
22:15 On ne peut pas tomber sur Pancho.
22:17 Quand tu es entraîneur de cette équipe, je vous le dis les gars, je vais dans le vestiaire, je les laisse se reposer cinq minutes.
22:25 Il faut qu'on se parle. Je vais leur dire, je suis l'entraîneur de ces pitres, moi.
22:30 Est-ce que je suis l'entraîneur de ces pitres ? Je vous demande.
22:33 Qu'est-ce qu'on a fait ce soir ?
22:35 Steph nous disait des U19, des U17.
22:38 Mais les gars, ce n'est pas possible ce qu'on a rendu.
22:41 Mais qu'est-ce qu'on a créé ?
22:43 Rien.
22:44 Rien.
22:45 Il y a des joueurs.
22:46 Notre auditeur nous parlait d'Obama et Young.
22:49 Mais je m'en fous de son nom, moi.
22:51 On ne joue pas avec son nom.
22:52 Mais est-ce que finalement, son nom ne fait pas que ce soit un court-tigre ?
22:56 C'est un bouclier.
22:57 C'est un bouclier son nom.
22:59 Il faut comprendre une chose.
23:01 Obama et Young, les gars, depuis qu'il est arrivé, il ne nous a rien montré.
23:05 Comment se fait-il que quelquefois, il arrive à prendre la place de Vitinha ?
23:09 Expliquez-moi, à quel moment, à quel instant, Obama et Young, il est meilleur que Vitinha ?
23:14 Alors il a marqué deux buts contre l'Ajax.
23:16 Les deux actions franches de l'OM, ce soir, c'est Vitinha la première fois.
23:18 Mais bien sûr.
23:19 Mais contre l'Ajax, on était content qu'il ait marqué une doublée et il soit sauté au plafond.
23:23 Mais il en a manqué 12 avant.
23:25 Il faut savoir une chose, c'est que l'Ajax était complètement à la cave.
23:30 C'est une petite équipe d'Ajax.
23:32 Nous, on était content parce qu'on est des Marseillais.
23:34 On a la ferveur, on a l'envie.
23:36 Mais on est des exagérateurs.
23:38 Mais il va falloir analyser les choses et se rendre à l'évidence, les gars.
23:42 On est nuls.
23:43 Parce que ça, c'est pratiquement le même match que contre Toulouse.
23:46 Pour rester sur la même dynamique avec Obama et Young, et pour parler de Vitinha,
23:50 parce que ce sont les deux qui sont en concurrence, Steph, la tête de Vitinha.
23:54 Si c'est Obama et Young, on lui tombe dessus aussi ?
23:56 Oui, mais il n'a pas le droit.
23:58 Je suis désolé.
23:59 C'est ce que je te dis, si c'est Obama et Young, on lui tombe dessus.
24:01 C'est pareil.
24:02 En tant qu'attaquant, tu es sur les 3 mètres de la cage.
24:04 Tu dois tout faire sauf la mettre au-dessus de la barre.
24:06 On m'a toujours appris, moi je joue attaquant, on m'a toujours appris.
24:10 Quand tu as une centre qui arrive de la droite, tu dois la mettre du côté où le ballon arrive.
24:14 Tu le vois.
24:15 Tu as Donnarumma qui est complètement collé presque à son poteau.
24:18 Il n'a qu'à la cadrer.
24:20 Il est à la ligne des 6 mètres.
24:22 Les gars, comment il fait pour me la mettre sur la barre ?
24:25 Moi je veux bien.
24:27 On peut m'expliquer tout ce qu'on veut dans le ballon.
24:29 Mais il y a des choses qu'on a vues ce soir, ce n'est pas digne de joueurs professionnels.
24:34 On a eu les 2 milieux, ils ont été catastrophiques.
24:38 Mbemba, catastrophique.
24:39 Lodji, catastrophique.
24:40 Engadjen, c'est un plot le gol.
24:43 Il faut arrêter.
24:44 5 tirs pour le PSG, 5 tirs cadrés pour le PSG, 4 buts.
24:47 Mais c'est Lopez, c'est Lopez.
24:48 Si on prend ses stats sur les 2 ans et demi, c'est Lopez.
24:51 Donc au bout des moments, il faut se poser des bonnes questions.
24:54 On en a déjà parlé et à plusieurs reprises dans les émissions du bar de supporters.
24:58 Quand tu veux soi-disant aller chercher des objectifs assez et très élevés,
25:02 il te faut une muraille dans les buts.
25:05 Le mec c'est un plot.
25:06 Là c'est une murette.
25:07 Sérieux.
25:08 Non mais c'est vrai, rien que tu le vois, tu te dis mais on dirait qu'il veut tout faire sauf avoir un ballon à gérer.
25:14 Le mec, je te jure, il fait petit, il fait fébrile, il fait fragile dans la cage.
25:18 Tu as des gardiens, tu te dis, oh il en impose, tu vois ce que je veux dire.
25:21 Lui c'est tout le contraire.
25:22 Et donc ça, je suis désolé, par son attitude, par son comportement, ça te fragilise toute l'équipe.
25:28 Et derrière, moi j'ai vu des comportements ce soir qu'on ne doit pas voir, c'est tout.
25:32 Steph, je vais te donner un exemple.
25:34 Nice a gagné à Monaco, le gardien il a arrêté 2 pénaltys.
25:38 Mais ça change le cours du match quand tu as un gardien comme ça de qualité.
25:41 Je l'ai dit en début de saison, on ne sait pas où tu as des gardiens comme ça nous.
25:45 Mais d'où il sort ?
25:46 Et en plus derrière, on nous fait signer Blanco, qui est au moins aussi mauvais que lui.
25:51 Mais les gars, donnez-moi des explications, j'ai besoin de comprendre.
25:55 Parce que là, je ne comprends pas.
25:57 Et tu me parles de l'Audi, sur le couloir gauche, Steph, on a vu les stats.
26:01 On s'est fait incendié sur ce couloir.
26:04 Ce n'est pas possible, personne, personne ce soir a plus de 2 sur 10.
26:09 On va voir avec Sylvain, qui nous a rejoint pour continuer de parler de ce naufrage de l'Olympique de Marseille.
26:15 Salut Sylvain.
26:16 Salut.
26:17 Sylvain, est-ce que ce soir, on peut parler de faute professionnelle de la part de l'Olympique de Marseille ?
26:23 Ce n'est pas une faute professionnelle, les joueurs ont donné leur maximum, ils ne sont pas bons.
26:28 Tu as vu ce soir des joueurs qui ont fait les courses nécessaires, qui se sont donné à fond ?
26:35 Mais ils ne peuvent pas les faire, ils ne peuvent pas les faire les courses.
26:39 On a un gardien inexistant, on a une défense inexistante, on a Aubameyang.
26:44 Complètement à la cave.
26:46 Déjà, je n'ai pas compris pourquoi la sortie de Vichy n'a pas Aubameyang.
26:50 Ça, je n'ai pas compris.
26:51 On va qu'on m'explique.
26:53 Et c'est tout.
26:54 Je m'installe, je le maintiens.
26:56 Je vous annonce.
26:57 Ça t'inquiète ?
26:59 Ça t'inquiète les prestations qui viennent d'être pour l'Olympique de Marseille qu'on vient de vivre ?
27:07 Est-ce que ça t'inquiète ? Est-ce que tu es quand même un petit peu optimiste ?
27:12 Ou tu te dis vraiment que...
27:14 Je suis complètement lucide.
27:15 Moi, j'ai 47 ans.
27:16 Je suis l'OM depuis que je suis enfant.
27:19 On va dire, j'ai connu les années Papé, Waddeh, les compagnies.
27:24 Là, il y a été...
27:25 Voilà.
27:26 Mais maintenant, je vous dis que franchement, avec le match qu'ils ont fait ce soir,
27:30 contre une équipe de Paris Saint-Germain qui joue à 80 %,
27:33 ces enculés-là,
27:34 eh bien, on n'a aucune course, aucun pressing.
27:38 Mais qu'est-ce que c'est ça ?
27:40 Ils arrivent à se regarder devant la glace le matin, qu'est-ce que c'est ?
27:45 Il ne faut pas déconner.
27:47 Pancho Abarnonado, après le match de l'Ajax, et même avant Paris,
27:50 avait dit qu'il aimerait que son équipe lui ressemble, que ça donne le caractère.
27:56 D'ailleurs, c'est ce qu'il a dit juste après le match face au Paris Saint-Germain,
27:59 à nos confrères de Prime Vidéo.
28:01 Je suis très déçu parce qu'on a manqué de caractère.
28:03 Je ne me suis pas reconnu dans l'équipe de ce soir.
28:05 Le scénario fait qu'on prend un but direct sur Koufran.
28:08 Et derrière, on peut revenir au score avec des occasions, malheureusement,
28:11 qu'on n'a pas concrétisées.
28:13 C'est vrai que cette notion de caractère revient encore une fois ce soir.
28:20 Pour en parler encore une fois de quelques joueurs,
28:22 on va parler de Renan Lodi.
28:24 Renan Lodi, sur le côté gauche, ça commence à devenir compliqué ?
28:28 Dès que le niveau augmente, on est très moyen, c'est tout.
28:34 L'Ajax, franchement, entre nous, l'Ajax,
28:36 c'était un match où tout le monde disait "ouais, fabuleux, c'est reparti, nanani, nanana".
28:41 Mais franchement, l'Ajax, c'est maigre.
28:43 C'est maigre.
28:45 C'est maigre.
28:46 C'est très très maigre.
28:47 Cette année, franchement, il y a des équipes qui sont fortes.
28:49 Nice, tout ça, ils se sont renforcés.
28:51 Au début de saison, Lenguoria a dit "je vais prendre des risques".
28:55 Mais qu'il arrête de prendre des risques.
28:57 Moi, les risques comme ça, il n'a plus de risques de quoi.
28:59 Déjà, tous les joueurs qu'il a recrutés, c'est que des joueurs remplaçants.
29:03 Et on sait très bien l'importance que ça a à la compétition.
29:06 Que des joueurs remplaçants.
29:08 C'est tout à la cave. L'autre, il joue 1D2.
29:11 1D2, oui, la D2 anglaise, oui, c'est un bon truc.
29:16 Mais Pechor, non, il n'arrive pas non plus.
29:19 N'y arrive. Il n'arrive pas. Je suis désolé.
29:22 Cette année, on joue le même, je vous le garantis.
29:24 Et ça m'a fait mal au cœur de le dire.
29:25 Franchement, ça m'a fait mal au cœur.
29:27 On verra comment ça se décante pour l'Olympique de Marseille.
29:31 Tous les matchs qu'on y voit, vous avez un coach avec vous. Demandez-lui.
29:34 Tous les matchs qu'on voit, on prend la crise.
29:36 Même moi, je prends la crise. Je prends la crise tout seul devant la télé.
29:38 On dirait une foule, on dirait.
29:40 Oui, mais nous, la problématique, c'est qu'on voit des choses en tant que supporters.
29:43 Et moi, ce qui me gêne, là, ce soir, je ne tire pas à boulet rouge sur Pancho.
29:47 Non, Pancho n'a rien à voir. Il est pourri, Pechor.
29:50 Mais pour l'ancien entraîneur qui était là, quand nous, on voit des choses,
29:53 dans les virages, au stade ou à la maison, comme tu le dis,
29:56 comment ça se fait que des mecs qui c'est leur métier,
29:58 qui ont 30 ans d'expérience, ne le voyaient pas.
30:01 Parce que ce soir, l'entraîneur, je n'ai rien à lui dire, sincèrement.
30:04 Mais c'est l'attitude des joueurs.
30:06 Ce n'est pas digne d'être un joueur professionnel.
30:09 Ce qu'on a vu, et encore, à des années-lumière de joueurs
30:12 qui méritent de porter ce maillot-là.
30:15 Moi, c'est ça qui me fait mal ce soir.
30:17 On vous rappelle la défaite 4-0 de l'Olympique de Marseille face au Paris Saint-Germain.
30:23 Merci, Sylvain, d'avoir été avec nous sur Maritime.
30:26 Merci, Sylvain, d'avoir donné ton avis.
30:29 Et peut-être à très vite sur nos antennes, dans le débrief.
30:32 La suite de la déclaration de Pancho, Jacques et Steph,
30:35 mon avenir, point d'interrogation, je suis à la disposition du club,
30:38 c'est le président qui décide si je dois continuer ou si je dois me mettre en retrait.
30:42 Mais même si je dois repartir avec la réserve,
30:45 moi, ce qui me touche, c'est les résultats de ce soir.
30:48 Tu te positionnes comment ? Toi, Jacques, c'est Pancho qui doit continuer.
30:51 L'OM doit vite recruter un coach. Sur quel côté tu te positionnes ?
30:57 Non, mais Pancho, il faut comprendre une chose, pour lui, pour son bien à lui,
31:01 ce n'est pas le moment. Ce n'est pas le moment du tout. C'est trop compliqué.
31:04 Pancho, il faut qu'il commence en tant qu'adjoint,
31:07 un véritable adjoint, pas comme il était jusqu'à présent.
31:10 Et à ce moment-là, qu'il grandisse, qu'il comprenne certaines choses.
31:13 Aujourd'hui, c'est trop lourd pour lui.
31:16 On ne peut pas donner à Pancho Abordonado la possibilité de gérer l'OM.
31:22 C'est tout simplement impossible, impensable, irréalisable.
31:25 Tout le monde va y tomber dessus.
31:27 Parce que là, demain, on a regardé le match d'Aljax, on était content.
31:31 Tout le monde l'a félicité, bravo.
31:33 Mais les gars, n'oubliez pas que les Marseillais, ils n'ont pas de crédit.
31:36 Donc, tu as du crédit à partir du moment où tu viens derrière les Pyrénées.
31:40 Dès que tu arrives à Barcelone, voilà.
31:43 Dès que tu passes le Pertus, tu es un bon entraîneur.
31:46 Donc, il faut peut-être se positionner en France.
31:49 Chercher un entraîneur français qui parle français,
31:52 qui explique les choses en français.
31:54 Et peut-être qu'on arrivera à les comprendre.
31:56 Parce que là, c'est trop compliqué.
31:58 Donc, moi, je pense que Pancho nous a rendu service.
32:01 C'est très bien.
32:02 Mais il va falloir vite prendre un entraîneur capable de gérer l'OM.
32:06 C'est l'OM, les gars. C'est l'OM.
32:09 C'est l'OM. Et l'OM est 7e pour le moment au classement.
32:14 Déjà, 4 points de retard sur Brest.
32:17 3 points de retard sur Nice.
32:19 L'OM sans véritable coach numéro 1.
32:22 Parce que Pancho Abardonado est le coach en intérim.
32:26 Est-ce que c'est trop tôt pour parler de saison transition, de saison blanche ?
32:30 On est encore trop tôt pour en parler ?
32:32 Oui, c'est trop tôt.
32:33 Mais comme on le dit depuis plusieurs semaines, c'est l'attitude.
32:37 Moi, c'est l'attitude qui me gêne.
32:39 C'est-à-dire, tu auras beau mettre un entraîneur de renom de même,
32:42 si les mecs te font ce genre de prestations-là, comme il a dit Jacques,
32:46 le mec, ça ne sera pas un magicien.
32:47 Tu as beau leur dire, les gars, il faut faire 6,
32:49 si tu travailles toute la semaine et que tu as un gardien qui te met un mur
32:52 et qui se met au second poteau et qui te met le plus petit joueur sur le coufran qu'on prend,
32:57 il le met le côté où il prend le but.
32:59 Et lui, au lieu de couvrir son poteau, il se met en plein milieu de la cage.
33:03 Je ne sais pas, je ne suis pas gardien, mais c'est des fondamentaux.
33:05 Ça se voit, ça, quand même, je ne sais pas.
33:07 Et sur le deuxième coufran d'Hakimi, il demande à Harit à se mettre au premier poteau.
33:11 Et tandis, Gigo...
33:12 Donc en plus, ils ne se remettent pas en question, les mecs.
33:15 Donc au bout des moments, moi, je veux bien entendre ceci, cela.
33:19 Non, on a fait des erreurs dignes de débutants.
33:23 Comme je le dis et je me répète, ce qu'on a vu ce soir,
33:27 aucun joueur ne mérite de porter la tunique bleue et blanche.
33:31 Là, ce soir, ils nous ont salis.
33:33 Parce que je te le dis, je le répète, je n'ai pas vu un grand pari.
33:38 Je n'ai pas vu un grand pari.
33:40 C'est plus l'OM qui perd que Paris qui gagne, tonton.
33:42 Mais tu nous aurais mis à nous, sur la pelouse, face à ces joueurs-là qu'on a vus ce soir de l'OM.
33:47 Frérot, je te jure, on est en difficulté.
33:50 Ils étaient à 4 mètres de chaque joueur.
33:54 Aucun contact, aucune faute pendant au moins 5 minutes ou 60 minutes.
33:58 Il n'y a eu aucun contact, aucune faute.
34:00 C'est un classico, ça.
34:01 On ne demande pas d'aller arracher nos jambes.
34:03 Comme on a dit avant le match, de la bonne agressivité.
34:05 Tu mets le pied sur le ballon, tu prends le ballon, tu décolles le mec, on s'en balance.
34:08 Tu as pris le ballon.
34:09 On a vu quoi ce soir ?
34:10 Aubameyang, il a fait que baisser la tête à chaque fois qu'il fallait y aller.
34:13 Tu as un gardien qui…
34:15 Tu as un gardien, tu dois avoir une kamikaze dans les cases, dans ce genre de match-là.
34:18 Il a peur.
34:19 Il a peur de tous les contacts, ce gardien.
34:21 Tu as une défense centrale ce soir, je ne les ai pas reconnus.
34:24 C'est pour ça, les paroles au match retour, je vais les appeler Dalida, les mecs.
34:28 Je te jure, tout le temps des paroles, des paroles, des paroles.
34:31 On s'en fout des paroles.
34:32 On veut des actes, on veut des guerriers sur la pelouse.
34:34 Comme on l'a dit, on l'a dit, je me répète.
34:36 Que tu perdes, ce n'est pas grave du moment où tu t'es arraché sur le terrain.
34:41 Ça peut arriver tous les jours de perdre.
34:43 Tu as un peu de malchance, tu es tombé sur meilleur,
34:45 mais tu n'as pas le droit de faire cette prestation qu'on a fait ce soir.
34:47 Non mais on attendait de voir des tigres, les gars.
34:49 On attendait de voir des tigres.
34:51 Tu sais ce que tu as vu ?
34:52 Tu as vu des chats, des chats, mais pas des chats de gouttières,
34:55 des chats de maisons de retraite, qui sont au chaud sur le radiateur.
34:59 Voilà ce que tu as vu ce soir.
35:00 C'est inadmissible.
35:01 Allez, je ne sais pas s'il y a eu des chats, mais on va enchaîner avec Bernard,
35:04 supporter de l'Olympique de Marseille, qui est avec nous pour ce débrief.
35:07 Salut Bernard.
35:08 Salut les gars.
35:09 Bernard, quels enseignements tu tires après cette défaite de l'Olympique de Marseille ?
35:15 4 buts à 0.
35:16 Les enseignements, qu'est-ce que tu veux tirer dans un match pareil ?
35:19 J'ai un peu écouté le débrief tout le long.
35:25 Moi je trouve que certains imaginaient qu'on pouvait faire un résultat à Paris.
35:32 Moi je suis déçu en tant que supporter, sur ce que j'ai vu.
35:37 Je n'ai aucun problème là-dessus.
35:39 On s'est enthousiasmé contre Ajax.
35:42 Les gars, on n'en prend pas à Ajax.
35:44 On doit le gagner ce match.
35:46 On peut le gagner, on peut le perdre.
35:48 Comment on pouvait imaginer un instant qu'on ne prend pas un but à Paris ?
35:55 Mais qui pouvait imaginer ça ?
35:57 Autour de la sable, il y en a un qui pouvait imaginer qu'on ne prend pas un but à Paris ?
36:02 Bernard, je te rejoins à 100%.
36:04 Quand tu as vu la purge face à Rennes à domicile, la purge face à Brest à domicile.
36:08 Ce qui me gêne, c'est l'attitude.
36:11 On est tous d'accord là-dessus.
36:14 L'attitude.
36:15 Alors, moi je ne vais pas, on ne va pas ressortir le mot de le match.
36:20 On sait tout ce qui s'est passé.
36:22 On est sur la même ligne que les cinq derniers matchs de l'année dernière.
36:27 Sauf que là, on a joué des matchs de l'été, on a eu un peu de chance.
36:32 On doit arriver ce soir, ce soir de Paris avec 15 points.
36:37 On arrive avec 8.
36:39 On arrive avec 8.
36:41 On pouvait perdre ce soir, on pouvait perdre ce soir sans problème.
36:46 Mais en ayant fait un début de championnat qu'on aurait dû faire.
36:50 On ne le fait pas.
36:52 On est sur la continuité de l'an passé, il ne faut pas l'oublier.
36:55 Alors Marseillais ou non, Marseillais ou non, Pancho, moi je reviens.
37:00 Mais aujourd'hui, sauf à me prouver que c'est les joueurs qui ont demandé à jouer dans ce schéma,
37:07 c'est quand même Pancho qui dit qu'on va jouer un 5-2-3.
37:10 Comment tu le vois l'avenir pour l'Olympique de Marseille ?
37:18 On le rappelle les prochains matchs, les prochains matchs face à Monaco,
37:21 ensuite réception de Brighton, ensuite réception du Havre et après match contre Nice.
37:26 Eh bien, ça va être très très compliqué.
37:30 Ça va être très très compliqué.
37:32 Ça va être très très compliqué parce qu'on ne va pas y arriver.
37:37 On ne va pas y arriver.
37:40 Si on continue à mettre aussi peu d'entraînement et aussi peu d'alarme, les gars, on va à la catastrophe.
37:46 On va à la catastrophe.
37:48 Je ne sais plus si c'est Sylvain qui le disait il y a un moment.
37:51 Alors je ne sais pas si on jouera la D5, mais on n'est pas bien.
37:56 Il n'y a aucun motif d'espoir depuis le début de la saison.
38:01 Si vous en avez un, dites-le moi que j'essaie de voir, de m'y raccrocher.
38:06 Parce que sur ce que j'ai vu depuis, je suis abonné, je vais au stade, je regarde même pas mal comme la plupart des suiveurs.
38:14 Mais là, ce soir, on touche le fond.
38:16 On touche le fond.
38:17 Et je ne sais pas comment on va faire pour revenir à Monaco.
38:20 Il y a une semaine pour préparer.
38:22 Une semaine pour que l'Olympique de Marseille se prépare au mieux pour affronter l'A.S. Monaco
38:27 qui reste sur une défaite face à l'OGC Nice après avoir raté deux pénaltys.
38:31 On verra ce que ça donne la semaine prochaine pour l'Olympique de Marseille.
38:35 Merci Bernard d'avoir été avec nous sur Maritima.
38:38 Messieurs, on ne va pas faire les top 3 et les flop 3 parce que là, il n'y a pas de top 3.
38:44 Flop 11, 12, 13, 14, tout le reste, on est pareil.
38:47 On va faire un flop 1.
38:49 Steph, un joueur que tu mettrais dans ce flop si on doit en sortir un.
38:54 Le pire qui m'a écœuré ce soir, c'est Aubameyang.
38:58 Jacques ?
38:59 Je me tâte.
39:01 Par rapport au comportement, à l'attitude, le manque d'engagement, je rejoins Steph.
39:06 Aubameyang. Mais pas loin derrière l'Audier quand même.
39:09 Plus sur le sportif, je pense.
39:11 Aubameyang, c'est bon. Pour moi, ça suffit. Au revoir.
39:16 On clôture cette soirée foot avec ces mots de Jacques et de Steph.
39:22 On l'appelle la défaite 4 buts à 0 de l'Olympique de Marseille.
39:25 Début d'Akimi, début de Colomogne. Un doublé de Gonzalo Ramos.
39:29 On pensait vivre une belle soirée foot sur Maritima.
39:32 Malheureusement, ça a été tout le contraire.
39:34 Soirée cauchemardesque pour les supporters de l'Olympique de Marseille.
39:38 Merci à tous d'avoir été avec nous sur Maritima, d'avoir débriefé cette rencontre.
39:43 Vous retrouverez dès demain à partir de 17h30 le bar des supporters autour de Margalie.
39:48 Excellente fin de soirée sur nos antennes.
39:51 Toute la journée, retrouvez la communauté Maritima sur Facebook, Instagram et Twitter.
39:57 - Oups.
39:58 [SILENCE]

Recommandée