Sénatoriales : dans le Lot, la succession de Jean-Claude Requier rebat les cartes

  • l’année dernière
Les élections sénatoriales ont lieu le 24 septembre. Dans le Lot, neuf candidats sont sur la ligne de départ. Dans ce département rural, qui élit deux sénateurs au scrutin majoritaire, la bataille se joue essentiellement entre socialistes et radicaux. A gauche, l’élection de Jean-Marc Vayssouze-Faure semble assurée. Chez les radicaux en revanche, plusieurs candidats se disputent la succession de Jean-Claude Requier, président du groupe au Sénat. 
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Transcription
00:00 A 74 ans, Jean-Claude Rucki a décidé de ne pas se représenter aux élections sénatoriales.
00:05 Dans son département du Lot, la succession est ouverte pour prendre la suite de celui qui dirige un groupe historique du Sénat, celui des radicaux.
00:14 Sur les rangs, deux candidats.
00:16 D'un côté, Raphaël Daubé, 46 ans, maire de Martel, représente la branche Macron compatible des radicaux, plus vieux parti de France désormais divisé en plusieurs tendances.
00:28 - À 46 ans, aujourd'hui, je me présente devant vous pour ce mandat sénatorial.
00:31 En 10 ans, je suis encore assez jeune pour avoir de l'énergie.
00:36 J'essaie un peu de casser les codes.
00:38 Et puis, officiellement, Jean-Claude Rucki ne soutient personne.
00:41 Mais Raphaël Daubé veut croire que sa proximité avec celui qui fut maire de la même commune que lui fera la différence.
00:48 - Est ce qu'il vous soutient?
00:49 - Je le crois.
00:51 Je le crois. Très sincèrement, je le crois.
00:54 Je ne vais pas demander parce que je pense que ça peut être compliqué pour lui vis à vis aussi des autres candidats.
00:59 Et puis, je ne veux pas être étiqueté comme le fils spirituel de Jean-Claude Rucki.
01:03 J'essaie de faire aussi mon propre chemin, mais je n'ai aucun doute sur son soutien.
01:07 Face à lui, Geneviève Lasfargue, elle représente le PRG, parti radical de gauche, l'autre branche des radicaux.
01:15 Actuelle suppléante de Jean-Claude Rucki, elle aussi revendique le soutien du sénateur sortant.
01:21 - Oui, je pense qu'il nous soutient.
01:24 Voilà qu'il nous soutient, oui, parce que je suis légitime qu'ils me soutiennent.
01:29 Deux candidats pour une seule place.
01:32 Si les radicaux ne veulent pas perdre leur siège dans le lot, il faudra sans doute que l'un des deux appelle à voter pour l'autre au second tour.
01:39 Et ce n'est pas encore gagné.
01:41 - Vous êtes prête à voter pour lui?
01:42 - Écoutez, tout d'abord, d'abord, je me présente.
01:47 On verra le 24 septembre et on verra le deuxième tour.
01:49 - D'accord, mais vous ne l'excluez pas.
01:54 Dans le lot, l'autre siège de sénateur revient historiquement au parti socialiste et pour l'occuper, un candidat fait figure de favori.
02:02 C'est le maire de Cahors.
02:04 - Je n'en crois plus à l'Assemblée depuis le quinquennat, figurez-vous.
02:06 Et dans le même temps, le Sénat me paraît être une chambre, du coup, qui prend une place intéressante, parce que d'abord, on travaille au-delà de son étiquette politique.
02:18 Ce proche de Carole Delga a un atout de taille, la présidence de l'Association des maires du lot, un réseau précieux dans cette élection indirecte où 95% des grands électeurs sont des élus municipaux.
02:30 Jean-Marc Vessoussfort pourrait bien s'imposer dès le premier tour.
02:34 - Comme président de l'Association des élus du lot et d'Occitanie, forcément que les discours que je porte, qui est extrêmement sincère, qui n'est pas qu'un discours électoraliste, vraiment,
02:45 il me donne un petit avantage, peut-être, par rapport aux autres concurrents, mais encore une fois, le jeu est ouvert et ils feront le bon choix, je n'en doute pas.
02:53 Autre candidate investie par le Parti socialiste, la sénatrice sortante Angèle Préville, que nous n'avons pas pu rencontrer.
03:00 Pour des raisons de santé, elle a dû interrompre la fin de sa campagne et reste bien candidate à sa propre succession.
03:07 Mais une troisième candidature à gauche pourrait lui compliquer la tâche, celle d'Anne Laporterie.
03:13 - Salut Lambert.
03:14 - Bonjour, comment vas-tu ?
03:15 - Merci de m'accueillir.
03:16 Anne Laporterie n'a pas l'investiture socialiste.
03:23 Le parti l'a suspendue après les dernières législatives, où elle s'est présentée comme suppléante face au candidat officiel de l'ANUP.
03:30 Désormais, elle part sans le soutien d'un parti, mais pas sans expérience du Sénat, car elle a aussi été la collaboratrice de la sénatrice socialiste sortante Angèle Préville, contre qui elle se présente aujourd'hui.
03:43 - Personne ne se présente contre personne, ou alors tout le monde se présente contre tout le monde.
03:47 On est neuf candidats, comme sur une piste d'athlétisme, mais très concrètement, sur le terrain, ce n'est pas ce qui intéresse les grands électeurs.
03:54 Les questions de parti, les questions politiques, ce qui les intéresse très concrètement, c'est ce que chacun peut apporter.
04:00 Dans le Lot, le scrutin sénatorial se joue en effet moins sur l'appartenance à un parti que sur la personnalité des candidats et leur capacité à convaincre des élus majoritairement sans étiquette.
04:12 Cette année, l'élection s'annonce particulièrement ouverte entre radicaux et socialistes.
04:16 - Et on regarde la liste de l'ensemble des candidats dans le Lot.
04:21 Je vous rappelle que deux sièges de sénateurs sont à pourvoir dans ce département.
04:25 C'est donc une élection qui va se jouer au scrutin majoritaire et non à la proportionnelle au scrutin de liste et l'élection sénatoriale.
04:32 On se le redit, ce sera dimanche.
04:35 [Générique]

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