La journaliste Charlotte d’Ornellas était l’invitée de Face à l’info ce mardi 19 septembre sur CNEWS. Elle s’est exprimée au sujet de la réduction des aides à des projets en Europe de l’Open Society Foundations (OSF) fondée par le milliardaire américain Georges Soros : «Il y a évidemment une ambition politique».
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00:00 Voilà l'inquiétude, c'est qu'il y a des fondations de tous ordres politiques,
00:04 qui, évidemment, financent des ONG avec lesquelles ils sont d'accord,
00:09 dans la société civile partout en Europe.
00:12 On voit arriver des fondations ultra-conservatrices
00:14 qui n'existaient pas ou peu avant,
00:17 et cela va encourager les populistes.
00:19 On est bien d'accord que, là, en l'occurrence,
00:21 l'ambition est politique.
00:23 Elle n'est pas simplement humanitaire, c'est pas simplement la corruption.
00:26 Il y a évidemment une ambition politique.
00:29 Ce qu'on comprend dans tous ces discours,
00:31 il y a beaucoup de gens qui ont réagi,
00:33 ce qu'on comprend, en réalité,
00:34 c'est que la seule chose qui les inquiète,
00:36 c'est de ne plus avoir le monopole du discours politique
00:40 qui se drape de l'humanitaire.
00:42 Il y a une partie humanitaire indiscutable dans le travail qui est fait.
00:46 Ça dépend pour qui.
00:47 Dans toutes ces ONG, il y a une partie réelle humanitaire.
00:50 De la même manière, dans la lutte anticorruption,
00:54 ils soulèvent des lièvres de corruption qui existent bien.
00:57 Simplement, vous en choisissez certains,
00:59 vous insistez sur d'autres,
01:01 et à travers l'humanitaire, reprenons l'exemple de l'immigration,
01:05 ça n'est évidemment pas d'abord une question humanitaire
01:08 qui se pose politiquement à l'Europe.
01:10 Il y a une question humanitaire d'urgence,
01:12 mais politiquement, ça n'est pas évidemment d'abord
01:15 une question humanitaire.
01:17 Et dans les faits, ce que l'on sait pour l'instant,
01:19 c'est que la Fondation a déjà supprimé un bureau à Barcelone
01:22 et elle est en cours de réduire 60 % de ses effectifs à Bruxelles,
01:26 parce qu'ils sont très présents à Bruxelles
01:28 auprès des instances européennes,
01:29 et de 80 % à Berlin, où ils avaient 150 personnes.
01:34 Donc il y a bien une réduction et il y a bien une inquiétude,
01:36 et cette inquiétude, elle n'est pas humanitaire,
01:38 elle est politique, très clairement.
01:40 Sous-titrage ST' 501
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