Après la première prise de paroles de Nicolas Sarkozy au procès des soupçons de financement libyen de sa campagne, l'avocat Gilles-William Goldnadel se dit «révolté» alors que «le parquet lui-même reconnaît qu'il n'a pas la preuve».
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00:00Et en tant qu'avocat, je suis assez révolté, je vous le dis très franchement.
00:04Il a du mérite, M. Sarkozy, d'avoir confiance.
00:09Il a été opéré en partie par une juge du syndicat de la magistrature.
00:13Il l'avait épinglé, enfin son parti, son syndicat l'avait épinglé sur le mur des cons.
00:19Ça ne met pas en confiance.
00:22Très sincèrement, ça ne met pas en confiance.
00:24Ensuite, le parquet lui-même reconnaît qu'ils n'ont pas la preuve,
00:29et il le dit lui-même, qu'ils n'ont pas la preuve,
00:31mais que malgré tout, il y a des faisceaux.
00:33Mais malheureusement, moi on m'a appris ça en faculté de droit,
00:36dans un tribunal correctionnel, s'il n'y a pas la preuve, on ne condamne pas.
00:40Désolé que je vous dise.