Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Elisabeth Lévy est avec nous ce soir, Sarah Salman, Gilles William
00:05Golnadel.
00:06Qui va sortir son nouveau livre qu'on va recevoir lundi matin ?
00:09Je vous accorde l'exclusivité mondiale.
00:11Vous êtes bien aimable.
00:13Le livre est sorti ou il sort ?
00:15Il sort le 15.
00:16Le 15 ? Et le titre du livre ?
00:19Journal d'un prisonnier.
00:20Et c'est une histoire personnelle ?
00:22Non, pas du tout.
00:23C'est une fiction.
00:25La trans insoumise a pris le pouvoir en France.
00:28C'est une fiction ?
00:29Oui, mais enfin c'est une fiction, c'est une ruse pédagogique pour vous enseigner beaucoup
00:33sur le wokeisme, le racisme anti-blanc, l'anti-zionisme, ce que vous voulez.
00:37Mais vous allez quand même apprendre en riant, je pense.
00:41Bon, on en parlera évidemment.
00:43Avec plaisir.
00:44Je l'ai pas lu encore.
00:45J'espère que je le lirai avant lundi, vous allez me le donner.
00:47Je vous le souhaite.
00:48Je sais que c'est un mot qui est toujours difficile.
00:50C'est un mot qui n'est pas naturellement dans votre vocabulaire.
00:54Non, mais je n'ai pas les idées.
00:58Je reconnais, mais je n'ai pas les idées sur la dédicace.
01:01Voilà.
01:02Bon, donc ça me fera plaisir de le lire ce week-end, bien évidemment, et de vous recevoir,
01:07cher ami.
01:08Absolument.
01:09Bon.
01:10Est-ce que je peux avoir un mot pour Géoulien ?
01:11Oui, mais je voudrais dire bonjour à notre ami Éric Revelle, quand même, qui est là.
01:12Bonjour, monsieur.
01:13Bonjour, monsieur Revelle.
01:14Merci de m'avoir invité.
01:15Je vous en prie.
01:16Vous n'avez rien à écrire, pas de livre, rien du tout ?
01:18Pas de dédicace ?
01:19Si, je vais faire un truc.
01:21Ah bon ?
01:22Oui.
01:23Vous allez vous présenter à la Coirde, à l'Île de Ré ?
01:24Je vais faire un pamphlet sur le chemin économique suivi par Macron.
01:29Mais vous faites tous des pamphlets.
01:31Attendez, trois, quatre voix à votre publiciste.
01:32Oui, oui.
01:33Parce que là, il n'y aura pas le même succès.
01:34Là, il y aura embouteillage.
01:35Sarah Salmane veut dire un mot.
01:36Qu'est-ce que vous voulez dire ?
01:37Oui.
01:38En fait, il y a quelques mois, nous avons fait une émission ici, dans l'heure des
01:40pro-2, et j'ai été trop dure avec Gilles-William Golnadel.
01:43Des gens dans la rue m'ont dit, vous avez été beaucoup trop dure avec Gilles-William,
01:47qui est le pilier de cette chaîne, et donc je vous présente mes excuses.
01:51Vous êtes un confrère remarqué et remarquable.
01:54Je ne suis rien à côté de vous.
01:56Ça n'a rien d'excessif.
01:58Écoutez, il y a une certaine grande…
02:01D'accord, d'accord.
02:02S'il vous plaît.
02:03Allez, on avance.
02:04Le pilier.
02:05Le pilier.
02:06Le pilier de Notre-Dame.
02:07Non, mais c'est un bon moment.
02:08Je suis d'accord avec vous.
02:09Bon, sérieusement, Nicolas Sarkozy a pris la parole pour la première fois aujourd'hui
02:14lors de son procès.
02:15L'ancien chef de l'État est jugé pour financement illégal de sa campagne de 2007
02:20par la Libye de Muammar Qadhafi.
02:23Selon lui, personne ne trouvera un centime libyen dans sa campagne.
02:28Je vous propose d'abord d'écouter Marie-Victoire Dieudonné qui a assisté à l'audience.
02:33De cette troisième journée d'audience, on peut retenir sur la forme une prise de parole
02:37de Nicolas Sarkozy, une prise de parole d'une quinzaine de minutes,
02:41rythmée et dynamique.
02:43Sur le fond, on retient plusieurs phrases fortes de l'ex-chef de l'État
02:46pour clamer son innocence.
02:48Celle-ci, vous ne trouverez jamais un centime libyen dans la campagne.
02:52Nicolas Sarkozy, en orateur, s'est ensuite adressé au tribunal pour dénoncer
02:57et pour prouver qu'il y a un complot.
03:00Il revient sur le document fondateur, une note présentée en 2012
03:04comme la preuve du financement et dont, je le cite,
03:07tout le monde sait que c'est un faux grossier.
03:09Aujourd'hui, les juges s'appuient néanmoins peu sur cette note.
03:12C'est que l'enquête a été initiée il y a dix ans, elle a donc depuis avancé.
03:16Nicolas Sarkozy ajoute, avec malice, on dit que la justice manque de moyens
03:20quand c'est moi, non.
03:21Quelques rires fusent de l'audience.
03:24Nicolas Sarkozy a ensuite répondu à plusieurs questions,
03:27notamment sur ses liens avec le Colonel Kadhafi,
03:30mais aussi sur le contexte de l'intervention militaire en Libye.
03:33Et les phrases précises de Nicolas Sarkozy,
03:35dix années de calumnie, 48 heures de garde à vue, 60 heures d'interrogatoire,
03:41vous ne trouverez jamais, non pas un euro,
03:43mais pas un centime libyen dans ma campagne.
03:46L'argent de la corruption et le grand absent de ce procès
03:49est pour une raison simple, il n'y a pas d'argent de la corruption,
03:53car il n'y a pas eu de corruption du candidat.
03:56Il y a de quoi avoir la colère.
03:59Je n'ai aucun compte à régler, certainement pas avec l'institution,
04:02dont je sais pourtant qu'une partie m'a violemment combattu
04:06lorsque j'étais président.
04:07Naïf ou enthousiaste, je fais confiance.
04:11C'est vrai qu'il n'y a pas de chaînon manquant.
04:14On explique que l'argent libyen a financé la campagne de Nicolas Sarkozy,
04:21mais on ne retrouve, d'ailleurs c'est dans le dossier,
04:23aucun centime libyen dans le dossier.
04:27Après, il y a des constructions intellectuelles qui se mettent en place,
04:29mais personne n'a trouvé le chaînon, si j'ose dire,
04:33et pour cause, dit Nicolas Sarkozy, puisqu'il n'existe pas.
04:37Le chaînon, c'est l'objet du crime.
04:39C'est un dossier qui est assez intéressant à suivre,
04:43parce que dans le dossier, il n'existe pas.
04:46Après, c'est ce qu'on appelle des pactes de corruption.
04:48C'est toutes les constructions intellectuelles.
04:50Il y a une nullité aussi qui a été soulevée,
04:51parce qu'en 2005, il était ministre de l'Intérieur,
04:53et ses conseils disent que ça aurait dû être jugé
04:56devant la Cour de justice de la République.
04:58Il y a plusieurs nullités qui ont été soulevées et qui ont été rejetées.
05:00C'est toujours délicat de parler d'un dossier
05:03dont, par définition, vous n'avez pas toutes les pièces.
05:06On peut remarquer simplement que les moyens
05:09qui ont été mis en oeuvre pour le cas Sarkozy
05:14dépassent ceux qui sont habituellement proposés
05:18pour un justiciable ordinaire.
05:20En tant qu'homme, je ne suis pas objectif,
05:22parce que je n'ai que des amis dans ce prétoire,
05:24ce jour-là, et depuis longtemps.
05:26Mais en tant qu'avocat, je suis assez révolté,
05:29je vous le dis très franchement.
05:31Il a du mérite, M. Sarkozy, d'avoir confiance.
05:35Il a été opéré en partie
05:37par une juge du syndicat de la magistrature.
05:40Son syndicat l'avait épinglé sur le mur des cons.
05:45Ça ne met pas en confiance.
05:49Très sincèrement, ça ne met pas en confiance.
05:51Ensuite, le parquet lui-même reconnaît
05:54qu'ils n'ont pas la preuve,
05:56mais que malgré tout, il y a des faisceaux.
05:59Malheureusement, on m'a appris ça en faculté de droit,
06:02dans un tribunal correctionnel.
06:04S'il n'y a pas la preuve, on ne condamne pas.
06:07Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
06:10Heureusement, là, il n'est pas condamné, le parquet,
06:14à renvoyer ce qui est déjà peut-être en audience,
06:17mais il n'est pas encore condamné, M. Gilles-Williams.
06:20Moi, je vous l'ai déjà dit, je suis terrifié.
06:23Comme vous l'avez dit, j'ai regardé le dossier
06:25un peu dans cette affaire.
06:27Le problème, c'est que vous ne pouvez pas
06:29dissimuler 50 millions comme ça.
06:31Parfois, ça a été 400 millions.
06:33M. Takiedine a donné 14 versions différentes.
06:36On est parti de 400 millions,
06:38et parfois, dans certaines versions, il disait zéro.
06:41La vérité nous oblige à dire aussi,
06:44parce que M. Takiedine s'est rattrapé
06:47dans des conditions tout à fait douteuses.
06:50Mais la vérité, c'est ce que vous avez dit tous les deux,
06:53et ce n'est pas le premier procès où on voit ça.
06:56C'est ça qui m'inquiète.
06:58Maintenant, on a vu des condamnations sans preuve.
07:01On les a déjà vues dans les procès récents.
07:04Pour Nicolas Sarkozy, presque.
07:06Pour Nicolas Sarkozy, pour Nicolas Bedos, au demeurant aussi.
07:09On va voir ce qui se passe.
07:11Pour Marine Le Pen, c'est encore autre chose.
07:13Mais c'est très grave, parce que ça veut dire
07:15que si la justice devient une institution politique,
07:18ça veut dire qu'effectivement,
07:21aucune personnalité politique ne peut être sûre
07:24qu'elle sera jugée et qu'il la veut non.
07:26Éric Reuvel ?
07:27C'est la première fois qu'il prenait la parole dans ce procès.
07:30Je pense que la phrase qu'il a prononcée va évidemment rester.
07:33Il n'y a pas un centime d'argent libyen qui a été trouvé.
07:37C'est important.
07:38Et s'il n'y a pas de preuve dans le dossier, ce que j'entends,
07:41moi je ne le connais pas suffisamment,
07:43je pense que cette phrase sera très importante
07:45parce qu'il engage par définition, en disant ça,
07:47sa crédibilité et son honneur.
07:49Donc je ne veux pas croire un seul instant, dans ces conditions,
07:52que Nicolas Sarkozy puisse être pris à défaut
07:54et qu'on retrouve, il y a eu dix ans d'instructions, je crois.
07:58Donc, condamner quelqu'un sans preuves sonantes et trébuchantes
08:01dans un dossier comme celui-ci, ça me sent...
08:03Mais est-ce qu'il aurait attaqué Kadhafi ?
08:05Je ne peux pas croire un seul instant,
08:07que même s'il a le syndicat de la magistrature
08:10et d'autres sont derrière et veulent leur petite venge,
08:13je ne peux pas croire un seul instant que dans un procès aussi grave,
08:16pas pour Nicolas Sarkozy, pour l'institution,
08:19pour le statut de chef de l'État,
08:20il puisse être condamné sur un faisceau de présumption.
08:22Dernier mot sur ce sujet, Gilles-William Galnadel.
08:25Je ne parle plus de politique.
08:27Je vous dis simplement, c'est l'observation,
08:30et c'est idéologique, il y a une tendance très lourde
08:34en matière financière, en matière de trois pénales financiers,
08:38de condamner même quand ça ne tient pas totalement,
08:41alors même que dans les crimes de sang,
08:43je peux vous dire que s'il n'y a pas l'ADN,
08:45s'il n'y a pas la preuve formelle et absolue,
08:47il n'y a pas de condamnation.
08:48C'est ça que j'ai du mal à comprendre,
08:51puisque je n'ai jamais été devant un tribunal.
08:53Comment on peut être condamné sans preuve ?
08:57L'intime conviction, elle est étayée.
09:02C'est le faisceau d'indice qui, malheureusement,
09:04remplace l'élément probatoire pur,
09:05et c'est ça qui est regrettable.
09:07Pardon, ce que je viens de vous dire,
09:11en matière de crime de sang, vous ne serez pas condamné.
09:15En matière financière, vous pouvez être condamné,
09:17même innocent.
09:18Jean-Marie Le Pen, après des scènes de liesse,
09:22n'a pas beaucoup parlé à la suite de la mort de Jean-Marie Le Pen.
09:24Sa petite-fille, Marion Maréchal, a réagi.
09:26Selon elle, ceux qui ont fêté la mort de son grand-père
09:28sont les mêmes qui dansaient le 7 octobre.
09:31Vous avez peut-être vu également ces images,
09:33Place de la République, entre champagne et drapeau palestinien,
09:36ceux qui ont fêté la mort de Jean-Marie Le Pen le 7 janvier
09:39sont les mêmes, écrit-elle.
09:41Et puis, Place de la République, vous avez peut-être vu ces tags
09:44qui visent directement Marine Le Pen, Marion Maréchal
09:50et parfois Jordan Bardella,
09:52et qui, ou flirtent avec des menaces de mort,
09:57en tout cas, établissent un climat
10:00qui n'est évidemment tout à fait détestable.
10:04Plus que ça, on lui promet la lapidation.
10:07Oui, et vous aussi, vous avez parfaitement raison.
10:11Et je voulais vous faire écouter Mickaël Jung,
10:13parce que c'est un garçon qui a sûrement des qualités et du talent,
10:16mais je crois que Jean-Marie Le Pen,
10:19il y a des gens qui rendent l'espace médiatique fou.
10:23On va parfois parler d'Éric Zemmour,
10:25qui rend les uns et les autres un peu fous
10:28et parfois dans des réactions irrationnelles.
10:30Vos un peu.
10:31Comment ?
10:32Vos un peu, parfois.
10:33Non, mais Mickaël Jung, vous allez l'écouter.
10:36J'ai été un peu surpris, pour tout vous dire, de sa réaction,
10:40et je propose de l'écouter.
10:42Elle était sur France Inter, cette réaction, ce matin.
10:45C'était une crapule.
10:48J'ai repris deux fois des nouilles, comme disaient des proches,
10:51en apprenant son décès, mais je n'irai jamais danser sur sa tombe.
10:54Je n'irai jamais danser sur la tombe de qui que ce soit.
10:57Alors après, bon, si vous ne voulez qu'on en parle...
11:01Non, c'est juste que la chanson est devenue virale sur le...
11:04À part en Algérie, où comme malheureusement beaucoup de militaires français,
11:07il a dû avoir recours à la torture,
11:09où il a eu recours à la torture,
11:11étant donné qu'il n'a pas gouverné,
11:12on ne peut pas dire que ça a été un tyran et un dictateur
11:15responsable directement de la mort de beaucoup de gens.
11:18Après, l'ambiance qu'il a fait naître dans le pays
11:21et ce qu'il a fait subir à tous les gens qui étaient racisés,
11:24je comprends qu'il y ait des gens qui soient soulagés.
11:27Mais je pense que si j'avais vécu la Deuxième Guerre mondiale,
11:30et comme beaucoup de gens de ma famille ont disparu pendant cette période,
11:33le jour de... J'aurais célébré la libération,
11:36mais je pense qu'à la mort d'Adolf Hitler,
11:37à l'annonce de la mort d'Adolf Hitler,
11:39je ne me serais pas mis à danser.
11:41Je pense que j'aurais plutôt pleuré,
11:42j'aurais eu un moment de recueillement,
11:44je n'aurais pas de danser, non.
11:45On ne danse pas.
11:46On ne danse pas sur les tombes.
11:47Et puis, il a quand même des enfants, des petits-enfants,
11:50je ne sais pas, un peu de...
11:51Il a été interrogé par l'IA Salamé
11:53parce que sa musique a été reprise dans cette journée de liesse.
11:57Mais je veux bien que Michael Jung,
11:5960 ans plus tard, depuis un studio de France Inter,
12:03explique ce que les militaires français faisaient en Algérie
12:06entre 1954 et 1962,
12:08dans une guerre d'Algérie où les atrocités commises
12:11par les gens du FLN parfois étaient extrêmement importantes
12:14et où l'armée française était présente.
12:18Je veux bien que ces gens donnent des leçons.
12:20Je trouve ça insupportable, complètement insupportable
12:23que Michael Jung ne donne pas des leçons aux militaires français
12:27sur cette période-là.
12:30Il y a pire dans ce sonore.
12:32Oui, il y a sûrement pire, mais c'est assez choquant.
12:35C'est la comparaison qu'il fait entre Le Pen et Hitler.
12:38Pardonnez-moi.
12:40Moi, ce que je trouve absolument incroyable,
12:43liberté d'expression, on en parle beaucoup,
12:45c'est que dans ces cas-là, l'IA Salamé,
12:48je ne sais pas si elle l'a repris derrière,
12:50mais comment est-ce que vous pouvez faire une comparaison
12:53entre Jean-Marie Le Pen, ses débordements antisémites,
12:56ses phrases, comment il a marqué l'histoire de la politique
12:59de manière parfois nauséabonde,
13:01et le comparer à Adolf Hitler ?
13:03Mais j'espère qu'elle a réagi derrière.
13:05Alors, il ne le compare pas.
13:07Il ne le compare pas, évidemment pas.
13:10Il dit, je n'aurais même pas dansé sur la tombe d'Adolf Hitler.
13:14Il ne le compare pas.
13:16En fait, c'est toujours la réduction,
13:18ce qu'on appelle la réduction ad hitlerum.
13:20Il y a toujours un moment où, pour ces gens-là,
13:22Adolf Hitler arrive dans la conversation.
13:24Sur l'Algérie, il faut quand même préciser
13:26que Jean-Marie Le Pen a toujours fait des procès
13:29à ceux qui l'ont accusé d'avoir pratiqué la torture.
13:32Il a toujours gagné ses procès.
13:34Il a toujours gagné ses procès
13:36contre ceux qui l'accusaient de ça.
13:38Après, il a toujours aussi dit
13:40que ce qu'il avait fait en Algérie,
13:42il l'avait fait sur ordre de ses supérieurs, naturellement.
13:45Les militaires de l'époque obéissaient
13:47aux ordres qu'on leur donnait.
13:49Et puis, vraiment, je vous assure,
13:51il y avait eu le fameux livre d'Henri Halleg,
13:53La question, qui était un livre, effectivement,
13:55sur la torture en Algérie.
13:57Mais je vous assure, parler comme il en parle,
14:00quand on sait ce qui s'est passé en Algérie,
14:03on ne peut pas écouter le bourbier que c'était.
14:06Et sans doute, Michael Younes ne le sait-il pas.
14:09Je vais vous dire, je pense qu'il ne sait rien à rien.
14:12Voilà ce que je pense sur ce sujet-là.
14:14Je pense qu'il ne savent rien à rien.
14:17Et qu'il ferait mieux de se taire sur ce sujet.
14:20Mais je peux me tromper.
14:22Peut-être que c'est un très grand spécialiste
14:24de la guerre d'Algérie.
14:26Je pense qu'il ne sait pas de quoi il parle.
14:29Ce que je veux dire, c'est que
14:32c'est qu'on, à cette heure d'antenne,
14:34pour parler de ce sujet,
14:36on donne la parole à quelqu'un
14:38qui, sans vouloir être totalement méprisant,
14:41n'est pas un sommet de la culture
14:45et intellectuel.
14:47C'est ça qui est terrible.
14:49– Il ne répond pas sur ce terrain-là.
14:51Mais en revanche, je pense qu'il ne connaît pas ce dossier.
14:54– Non, non, moi j'ai dit qu'il ne connaît pas ce dossier.
14:56Attendez, moi je n'ai rien contre lui.
14:58En plus, j'ai parfois rencontré, il est plutôt sympathique en dehors.
15:00Mais je pense qu'il ne connaît pas ce dossier.
15:02Et qu'il faut avoir un peu de respect, me semble-t-il,
15:04pour les militaires français
15:06qui, pour lui, se sont battus, en fait,
15:08entre 54 et 62.
15:10– C'est la grande générosité.
15:11– Si vous me permettez.
15:12– Vous voyez bien que ça devient un discours obligé.
15:14– J'en la sens très gentil, la lueur sur la main.
15:16Voilà, c'est très bien, c'est formidable.
15:18C'est ce qui a exaspéré le peuple américain.
15:20– C'est possible.
15:21Bon, que vouliez-vous dire,
15:23avant que nous en changions de conversation ?
15:25– Non, non, mais c'est bon, vous en avez passé de sujet.
15:29Bon, vous voulez parler, peut-être, politique,
15:32avec ce qui s'est passé avec Jean-Luc Mélenchon, ce matin ?
15:37La gauche est-elle en train d'imploser ?
15:39Le leader des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé la forfaiture
15:42contre l'alliance du nouveau Front populaire.
15:45Il dénonce également la servilité des représentants socialistes,
15:48écologistes et communistes,
15:50qui négocient avec le gouvernement autour du budget.
15:52Alors, vous avez peut-être vu le tweet de Jean-Luc Mélenchon,
15:54je ne sais pas s'il est passé à l'antenne
15:57pendant que je parlais.
15:59Aucun accord de non-censure du PS et d'Europe Écologie-Les Verts
16:03ne nous concernera.
16:04Je souris parce que Benjamin Nau est en train de me parler à l'oreillette.
16:07Il n'est pas content.
16:08Cette façon de négocier dans le dos du nouveau Front populaire
16:11et contre son programme est une forfaiture d'un irrespect total
16:14pour notre alliance.
16:15Et je vous propose d'écouter Olivier Faure.
16:20– Non, je pense que, justement, nous savons les Françaises et les Français.
16:23– Ça vous fait rire.
16:24– Oui, parce que la gauche du tout ou rien,
16:26c'est aujourd'hui la gauche du rien.
16:28Et moi, ce que je veux, c'est arracher les victoires,
16:30faire en sorte que la politique conduite depuis 7 ans
16:33puisse connaître une inflexion.
16:35On peut effectivement s'ébrouer chaque matin
16:38et s'agiter en expliquant qu'il faudrait que le Président démissionne.
16:42Mais enfin, le Président n'a pas démissionné.
16:44Et aujourd'hui, il y a un gouvernement.
16:46Et que veut-on ?
16:47Est-ce qu'on veut que les 30 prochains mois
16:49soient des mois pendant lesquels s'applique à l'identique
16:51la politique conduite depuis 7 ans ?
16:53Ou est-ce qu'au contraire, on veut que les choses changent ?
16:55Et moi, ce pour quoi je me bats,
16:57c'est que dans le domaine de l'éducation, de la santé,
17:00dans le domaine de la justice fiscale, dans le domaine de la transition écologique,
17:03on puisse évidemment avoir des changements.
17:06– Est-ce que M. Faure sera réélu à la tête du PS ?
17:09Parce que lui, il a pris avec cet accord…
17:11– Il y a un vrai suspens, on n'en sait absolument rien.
17:13– Quelle est la tendance ?
17:14– C'est vraiment très incertain.
17:16Il est en difficulté.
17:18Il peut perdre son poste, mais ça n'est pas assuré.
17:20– Et qui est son adversaire ?
17:21– Il y a un véritable enjeu.
17:23– Et ces prochaines semaines ?
17:25– Non, ça sera plutôt, a priori, au printemps, courant juin.
17:28– Ah oui, ce n'est pas avant le mois de juin.
17:30– Le congrès où le vote aura lieu, ce sera courant juin.
17:32Mais pour la première fois,
17:35Olivier Faure fait preuve d'un petit peu de responsabilité.
17:38– Il fallait faire preuve de responsabilité avant, là, c'est trop tard.
17:41– Non, non, ce n'est pas trop tard.
17:42Je trouve qu'il fait preuve d'un peu de responsabilité.
17:45Il fait passer l'intérêt des Français
17:49pour la première fois avant le Nouveau Front Populaire.
17:52Alors qu'on voit bien que Jean-Luc Mélenchon, lui,
17:54se fiche totalement de l'intérêt des Français,
17:56qu'il y ait des avancées pour la gauche.
17:58Il s'en moque complètement.
17:59Ce qu'il veut, c'est la démission du président de la République et le chaos.
18:01C'est tout ce qui intéresse Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure.
18:04– Éric Rebelle.
18:05– Je pense que François Bayrou a trouvé la pierre philosophale politique
18:08pour transformer le plomb de la censure en or
18:11pour la survivance de son poste à Batignon et de sa majorité.
18:15Parce qu'en fait, ils vont trouver un accord sur les retraites.
18:17J'en suis persuadé.
18:18Les socialistes vont trouver un accord.
18:20Mais je vais vous dire, le fond de ma pensée,
18:22c'est que Mélenchon, sur ce sujet-là, quand il parle de survivant,
18:26il n'a pas tort.
18:27Sur quel programme les gens du PS et du PC se sont-ils fait élire ?
18:31Alors Mélenchon s'était avancé, tout le programme,
18:33il n'y a que le programme.
18:34Mais notamment sur l'abrogation de la retraite, la réforme des retraites,
18:37qui est évidemment une idée totalement monstrueuse.
18:41On est en déficement.
18:43– Non mais ils sont faits…
18:45– Non mais qui est économiquement pas rationnel.
18:48Ce que je veux dire, c'est que Mélenchon, il dit quoi ?
18:51Il dit, mais chers amis, vous avez signé quoi
18:53quand on vous a permis d'être élus dans vos circonscriptions ?
18:55– Non mais il y a un tour de passe-passe avec le retour d'une retraite peut-être à point.
19:00Il peut y avoir un retour de passe-passe là-dessus.
19:02On marque une pause, si vous le voulez bien.
19:04Et on pourra écouter quelques réactions sur ce sujet.
19:07Notamment Robert Ménard, qui a été Excellence maintenant,
19:09qui dit, tout ça c'est du cirque, ils iront tous à la soupe ensemble.
19:12Et la réconciliation arrivera très rapidement.
19:15S'il y a une dissolution, embrassons-nous.
19:17FAUTEVILLE, à tout de suite.
19:19– Ça n'empêche pas que…
19:21– On est sur le débat de la gauche et de la possibilité de non-censure,
19:25disiez-vous, s'il y a accord sur les retraites.
19:28Olivier Faure, on vient de l'écouter.
19:31Monsieur Valls a également répondu et a dit,
19:34je suis de la gauche républicaine, toujours de la gauche républicaine.
19:38Écoutons-le.
19:40– Je suis toujours un républicain de gauche.
19:43– Socialiste ?
19:44– Un patriote.
19:45C'est plus ma famille politique, je ne suis plus au Parti Socialiste.
19:47Et il y a très longtemps, j'avais pu dire que le socialisme
19:50était un mot qui était dépassé.
19:52Mais j'ai les convictions de gauche républicaine,
19:54je suis membre du gouvernement de la France
19:57et je dois m'occuper de tous les Français qui vivent en Outre-mer
20:00ou tous les ultramarins, près d'un million, qui vivent dans l'Hexagone.
20:03– Et puisque le débat sera donc vif sur les retraites,
20:06Olivier Faure a sans doute émis l'idée
20:09qu'il n'y aurait pas de point de veto sur les retraites,
20:15en tout cas que ce n'était pas une ligne rouge, si j'ai bien compris.
20:17On l'écoute et vous décryptez avec moi.
20:20– Moi j'ai compris une chose simple, c'est qu'il n'y a pas de veto.
20:23Ce qui est un changement déjà en soi puisque jusqu'ici,
20:27il y avait toujours eu une espèce de mur qui tombait
20:30avec l'idée qu'on ne touchait à rien.
20:32Eh bien là, je sens que quelque chose s'est produit,
20:37c'est-à-dire qu'il y a la volonté de comprendre
20:40que nous ne pourrons pas en rester là parce que les Français
20:42se sont prononcés à travers les sondages de manière massive,
20:45parce qu'il y a eu des votes…
20:47– Olivier Faure, je vous dis qu'il n'y a pas de veto,
20:48juste pour être sûr de bien comprendre ce que vous nous dites,
20:50il n'y a pas de veto sur la question de l'âge de départ à la retraite
20:53ou sur des aménagements en marge ?
20:56– Sur l'ensemble.
20:57– Sur l'ensemble.
20:58– Y compris sur l'âge.
20:59– Y compris sur l'âge.
21:00– Vous parliez de responsabilité tout à l'heure,
21:02il se recentre sans doute parce que son allégeance à LFI
21:07le fragilisait peut-être au sein de son propre parti.
21:11Mais tout ça est de la tactique, de la tambouille.
21:14– Vous avez raison de dire.
21:16Effectivement, il prend cette position aussi en vue du Congrès
21:19du Parti Socialiste.
21:20Néanmoins, le Parti Socialiste a toujours été,
21:23sauf ces dernières années, un parti de gouvernement.
21:26Et là, il se comporte enfin, pour la première fois depuis des années,
21:29si en homme politique…
21:30– Vous êtes bien naïf.
21:31– Non, je ne crois pas.
21:32– Vous êtes bien naïf.
21:33– Je ne crois pas.
21:34– Mais vous êtes bien naïf.
21:35– Non, je ne pense pas.
21:36– Bon, écoutez Robert Ménard en revanche sur l'alliance possible.
21:37Alors, c'est intéressant de l'écouter parce que tout son raisonnement
21:41tombe à l'eau s'il y a proportionnel.
21:44Si François Bayrou fait voter la proportionnelle,
21:47tout ce qu'il dit là tombe à l'eau.
21:49Donc, écoutons Monsieur Ménard.
21:52– Elle se déshonore dans cette histoire-là,
21:55si elle avait un peu de morale.
21:57Vous me direz que la politique et la morale,
21:59ce n'est pas vraiment la même chose.
22:00Si vous aviez un peu de morale, un peu de courage, un peu d'honnêteté,
22:04je ne sais pas, un peu d'envie de te regarder dans la glace,
22:06c'est aussi con que ça.
22:07Tu dirais mais ces gens-là, plus jamais je me mets à côté d'eux.
22:11Plus jamais.
22:12Et le NPA…
22:13Attendez, Mathilde Panot qui dit au fond,
22:16ce n'est pas si grave que ça, ça ne la choque pas.
22:18Nom de Dieu, ça ne la choque pas.
22:20Et après, vous allez avec la France insoumise, avec le NPA,
22:24vous retrouvez…
22:25Ah oui, parce qu'ils se retrouveront.
22:27– Vous n'avez pas de doute.
22:28– Mais vous plaisantez.
22:30– D'accord.
22:31– Au prochain législatif, vous avez vu,
22:36Mélenchon tape du poing sur la table,
22:38regardez ce que vous faites et tout.
22:40Mais il a raison, parce qu'il a en face de lui,
22:43des gens qui sont des serpillères,
22:45qui à un moment donné se coucheront,
22:47ils se coucheront pour obtenir les voix de la France insoumise.
22:51Et on se retrouve au prochain législatif, au deuxième tour
22:54et on voit s'ils ne se sont pas tous mis d'accord.
22:57– Oui, mais il va y avoir un proportionnel,
22:59Bayrou, il est assez habile, M. Bayrou, là-dessus.
23:02– Oui, on verra.
23:03– On verra, c'est son intérêt.
23:05En fait, c'est son intérêt.
23:07Pour rester le plus longtemps en place,
23:09il doit détacher les filles du PS,
23:12donc mettre la proportionnelle,
23:14ce qui lui permet de récupérer un peu de PS
23:16et de tenir comme ça pendant deux ans.
23:18– Mais le problème, il n'y a pas d'élection législative, normalement.
23:22– On verra, oui, on verra, bien sûr qu'on verra.
23:25Mais quand on ne sait pas, on sait.
23:27Mais la proportionnelle, il l'a proposée,
23:29mais ça fait des lus qu'il la propose.
23:31Macron l'avait enterrée.
23:33– Là, il n'y a pas de majorité.
23:35Simplement, en dehors du fait que ça détacherait LFI du PS,
23:38enfin le PS de LFI,
23:40ce qui serait certainement une très bonne chose,
23:42pour les législatives, ça pose quand même beaucoup de problèmes.
23:47Ça donne, pardon.
23:49– En cas de dissolution d'assurances,
23:51AFS va courir dans le poulailler
23:53pour rejoindre les gens de LFI.
23:55– Assez de tambouilles, changeons de sujet.
23:57D'ailleurs, je vois que M. Golnadel s'ennuie.
24:01Parce que lui, il le voit loin.
24:03– Il est dans les hautes sphères.
24:05– M. Golnadel aborde la spéculation.
24:07– Oui, bien sûr.
24:09Oui, excusez-nous de vous déranger.
24:13– Pardon, j'allais faire une mauvaise blague.
24:16Je vous la garde.
24:18– Si on pouvait, oui.
24:20– Il y a des choses avec lesquelles on ne plaisante pas.
24:22– L'hypercachère, une cérémonie d'hommage a eu lieu aujourd'hui
24:24devant l'hypercachère de la porte de Vincennes à Paris,
24:26un moment de recueillement dix ans après les attaques djihadistes
24:28de janvier 2015,
24:30où quatre personnes avaient été tuées
24:32par le terroriste Ahmedi Koulibaly.
24:34Je vous propose d'écouter d'abord Brigitte,
24:36qui est une rescapée.
24:38Brigitte.
24:40Et Sheik Cohen, c'est son fils.
24:42Alors, Sheik Cohen, lui, n'était pas dans l'hypercachère.
24:44Mais ce que dit Brigitte,
24:46cette jeune femme,
24:48évidemment,
24:50provoque une émotion, forcément.
24:52– Après avoir vécu l'hypercachère,
24:54moi, j'ai toujours
24:56une appréhension de sortir,
24:58de regarder une personne
25:00qui a un sac à dos,
25:02qui me semble bizarre,
25:04le bruit d'un pétard, d'une porte,
25:06et tout ça est terrifiant, en fait.
25:08Et donc, ça fait dix ans,
25:10mais
25:12petit à petit,
25:14on va dire que
25:16on lutte, mais on se doit
25:18d'être là pour les victimes
25:20qui sont restées à l'intérieur
25:22et qui sont mortes.
25:24– En ce moment, on sait que l'antisémitisme monte en France.
25:26Il faut des prises de parole importantes.
25:28Je parle notamment pour le président Macron.
25:30C'est vrai que
25:32on se sent
25:34pas en sécurité
25:36en France.
25:38Sortir de la France, c'est leur donner raison,
25:40arrêter de se battre,
25:42arrêter de vivre juste parce qu'il s'est passé ça.
25:44Que ce soit en France ou ailleurs,
25:46le risque zéro n'existe pas.
25:48Donc, quitter la France,
25:50je peux totalement comprendre
25:52et c'est totalement légitime
25:54après ce qui s'est passé.
25:56Mais moi, je pense qu'il faudrait
25:58juste combattre ça et pas se soumettre
26:00au terrorisme.
26:02– Europe 1 a produit il y a quelques années un podcast
26:04où il y a une jeune femme qui s'appelle Sophie,
26:06qui était une rescapée,
26:08qui était hyper cachère et qui témoignait
26:10à l'époque de ce qu'elle avait vécu,
26:12du drame qu'elle avait vécu et de ce qu'elle avait dû faire.
26:14Je vous propose d'écouter
26:16ce témoignage qui est tout à fait exceptionnel.
26:20– Quand je suis arrivée
26:22à l'entrée du magasin,
26:24j'allais rentrer effectivement dans les rayons
26:26et j'ai tourné ma tête vers la gauche
26:28tout de suite à l'entrée
26:30et je suis tombée sur
26:32un cadavre
26:34d'une personne qui était assise,
26:36sa tête penchée.
26:38J'ai eu l'impression d'être dans un mauvais film
26:40et le temps que je réalise
26:42ce qui se passe, j'ai levé ma tête
26:44en face
26:46et j'ai vu le terroriste
26:48qui m'a dit, tu rentres tout de suite.
26:50Il était armé jusqu'aux dents
26:52avec deux canachitofs
26:54et donc du coup je n'ai pas pu
26:56faire marche arrière et j'étais vraiment à l'entrée
26:58et j'étais obligée de rentrer.
27:00Après il y a une personne qui a voulu partir
27:02et il lui a tiré dans le dos.
27:04Et puis après,
27:06il a demandé à la jeune fille
27:08de fermer
27:10les portes
27:12et puis
27:14d'aller chercher
27:16les autres otages, enfin les autres personnes
27:18qui étaient en bas.
27:20Ces personnes étaient cachées dans la chambre froide
27:22du magasin ? Tout à fait, il y en avait
27:24deux chambres froides en bas
27:26et du coup
27:28Koulibaly a posé
27:30une de ses armes automatiques
27:32et le jeune homme qui était en face
27:34de lui a pris le fusil
27:36d'assaut et a voulu lui tirer une balle
27:38et lui il a été plus rapide, il lui a mis
27:40une balle dans la gorge
27:42ou je ne sais pas, à côté de nous
27:44et le pauvre jeune homme est tombé.
27:46Quand il nous a demandé
27:48nos noms, nos prénoms, nos professions
27:50et si on était juifs ou pas
27:52je pense que c'est ça
27:54c'était délibéré. Maintenant
27:56il nous a dit clairement que
27:58de toute façon, les juifs
28:00vous financiez Israël
28:02et que là maintenant ça suffisait
28:04et que le Daesh allait arriver
28:06donc forcément il y avait un lien.
28:08Et c'est un podcast que vous pourrez
28:10retrouver évidemment sur le site
28:12de Europe 1.
28:14C'est une journée particulière bien sûr.
28:16Oui c'est une journée particulière
28:18et le télescopage en réalité
28:20m'a à vrai dire
28:22assez bouleversée parce que toute cette
28:24indignation dont on a parlé
28:26et reparlé autour
28:28de Jean-Marie Le Pen
28:30et moi je me suis rappelé toute cette période
28:32mais j'ai jamais entendu un juif me dire
28:34je vais partir de la France
28:36à cause du point de détail de Jean-Marie Le Pen
28:38j'ai jamais entendu un juif me dire qu'il cachait sa mezouza
28:40à cause du point de détail
28:42de Jean-Marie Le Pen. C'était très mal
28:44le point de détail mais là toute la France
28:46était là. Or, que se passe-t-il
28:48avec cet antisémitisme
28:50arabo-musulman d'un côté et
28:52entraîné, encouragé, exploité
28:54par l'extrême gauche de l'autre
28:56c'est une sorte de banalisation. Et là je suis en train de lire
28:58le livre de mon ami Guillaume Erner
29:00qui est le matinalier de France Culture
29:02qui s'appelle « J'ai des obsessions » et j'étais très étonnée
29:04d'y trouver cette phrase où il dit
29:06ne vous inquiétez pas
29:08vous avez juste à être patient
29:10très bientôt il n'y aura plus
29:12de juifs en France. Et d'ailleurs
29:14le nombre de juifs en Europe
29:16je ne parle pas de la Shoah, je parle
29:18de ces dernières années
29:20donc je suis assez
29:22découragée. Mais on voit aussi que les choses
29:24ont évolué dans le mauvais sens. Actuellement
29:26les juifs représentent moins de 1% de la population
29:28et sont victimes de 57% des actes
29:30anti-religieux. Donc finalement entre 2015
29:32et aujourd'hui, rien n'a été fait de concret
29:34pour que la communauté juive se sente en sécurité.
29:36En tout cas
29:38c'est mon point de vue. Moi je ne suis pas
29:40découragé, je suis
29:42encoléré. Pardon de vous le dire
29:44moi j'étais l'avocat de
29:46la famille de Philippe Braham
29:48l'un des victimes
29:50de l'hypercachère
29:52Pardon, je suis
29:54obligé de rappeler cette obsession
29:56médiatique. C'est qu'on vous a
29:58montré Mickaël Younes parler de
30:00comparer Le Pen à Hitler
30:02ce matin à 8h sur
30:04France Inter, on vous avait parlé d'hypercachère
30:06on n'a pas parlé à 8h
30:08d'antisémitisme. Et
30:10ce soir à 7h
30:12on a parlé de terrorisme
30:14on n'a pas parlé de terrorisme islamiste
30:16moi dans toutes les affaires où j'ai été
30:18Mme Knoll, Mme Halimi
30:20celles-là et les autres
30:22les seules coupables
30:24c'était des islamistes
30:26et l'islamisme monte
30:28et vous avez un parti
30:30qui n'est pas dissous et qui
30:32mériterait la dissolution et qui
30:34jette de l'huile gauchiste sur
30:36le feu islamiste. Comment voulez-vous que je ne
30:38sois pas encoléré ? C'est encore
30:40pire qu'au moment de l'hypercachère
30:42Ecoutez ce que disait Robert Ménard qui
30:44allait dans votre sens ce matin, c'était avec
30:46Sonia Mabrouk sur CNews et sur Europe 1
30:48La France insoumise
30:50qui parle d'antisémitisme
30:52et ils sont quoi la France insoumise ?
30:54Et les propos d'un certain nombre de
30:56responsables de la France insoumise, ils ne sont pas antisémites ?
30:58Ils ne sont pas antisémites mais
31:00vous vous dites, vous hallucinez comme disent
31:02nos enfants. Ces gens-là qui
31:04viennent vous donner des leçons
31:06de morale et qui viennent dire
31:08ah non non on n'est pas comme ça. Mais ils sont
31:10les pires aujourd'hui. Il y a eu longtemps
31:12un antisémitisme d'extrême droite
31:14bien sûr on ne va pas nier ça. Et il y avait
31:16des gens au Rassemblement National et au Front National
31:18qui étaient antisémites. Et Jean-Marie Le Pen
31:20l'était. Mais aujourd'hui l'antisémitisme
31:22il est porté par qui ? Evidemment
31:24par la France insoumise. Enfin attendez
31:26on ne va pas ici faire la liste
31:28de tous les propos qui ne sont pas
31:30sur Israël, qui sont sur les Juifs
31:32parce que derrière la mise
31:34en cause du sionisme, il y a de l'antisémitisme
31:36et il nourrit ça
31:40Ce que disait Elisabeth tout à l'heure
31:42c'est factuellement vrai. On enlève les
31:44Mézousas au pluriel
31:46notamment depuis le 7 octobre
31:48mais aussi c'est influencé
31:50par les propos de la France insoumise. Pas par les propos
31:52de Jean-Marie Le Pen. C'est objectif
31:54Dans l'actualité, l'influenceur algérien
31:56surnommé Doualem a été expulsé
31:58vers l'Algérie aujourd'hui. Cet homme de 59
32:00ans avait été interpellé à Montpellier
32:02après une vidéo TikTok contenant un appel
32:04à la violence. Doualem devait théoriquement
32:06être jugé fin février pour provocation à
32:08commettre un délit ou un crime
32:10Il avait été placé mardi en centre de
32:12rétention administrative à Nîmes
32:14Conduit à Paris ce jeudi après-midi. Il a pu
32:16contacter ses proches et son avocat depuis le
32:18tarmac de l'aéroport juste avant le décollage de son avion
32:20Son avocat regrette que le gouvernement
32:22ait précipité son expulsion alors
32:24qu'il avait introduit des recours, selon lui
32:26Il est donc
32:28Zazou Yacef
32:30qui est un autre influenceur algérien
32:32Vendredi dernier, cet homme de 25 ans
32:34baptisé Zazou Yacef a lui été aussi
32:36arrêté à Brest et dans une vidéo il appelait
32:38en arabe à perpétuer des attentats en France
32:40et des violences en Algérie
32:44Boalem Sansal
32:46L'avocat de Boalem Sansal s'est exprimé aujourd'hui
32:48chez nos confrères de Radio Classique. François Zimré
32:50a notamment donné des détails sur
32:52la détention. Je vous propose de l'écouter
32:54Comment va-t-il, Boalem Sansal ?
32:58Ecoutez, les nouvelles que j'ai sont indirectes
33:00et notamment par ses avocats
33:02et c'est pour ça d'ailleurs que je souhaite pouvoir le voir
33:04et ça me paraît vraiment nécessaire
33:06bon
33:08il ne va pas mal
33:10mais en même temps c'est un homme
33:12âgé
33:14et affecté d'une maladie grave
33:16il est
33:18actuellement détenu au pavillon pénitentiaire
33:20de l'hôpital Mustapha d'Alger
33:22donc il fait l'objet d'un
33:24suivi attentif mais ça ne suffit pas
33:26il n'en demeure pas moins
33:28encore une fois qu'il est âgé
33:30et qu'il est fragile
33:32Que lui reproche-t-on ?
33:34Et là c'est intéressant d'écouter François Zimré
33:36parce qu'il se place sur un terrain
33:38judiciaire mais c'est un prisonnier politique
33:40donc les arguments que va donner
33:42M. Zimré, j'ai envie de dire, tout le monde
33:44les connaît mais...
33:46Oui, c'est vrai
33:48Oui, c'est vrai
33:50Ecoutez M. Zimré parce qu'il y a évidemment ce qu'il dit
33:52on sait bien que les raisons qu'il donne
33:54ne seront pas entendues
33:56Ce qui est invoqué c'est
33:58une infraction à l'article 87 bis
34:00du code pénal algérien
34:02qui est un article
34:04très long
34:06qui réprime tout ce qu'il appelle
34:08les crimes contre la sûreté
34:10de l'Etat
34:12et honnêtement j'aimerais pouvoir
34:14répondre plus précisément à votre question
34:16c'est-à-dire savoir en quoi
34:18les écrits de
34:20Boilem Sansal, de surcroît
34:22écrits en dehors de l'Algérie
34:24ont pu porter
34:26atteinte à la sécurité d'un Etat
34:28de 45 millions d'habitants
34:30et
34:32j'aimerais bien aussi
34:34savoir en quoi
34:36parce que vous savez que pour qu'il y ait une infraction
34:38il faut qu'il y ait un fait matériel, il faut qu'il y ait
34:40une intention criminelle
34:42en quoi il a eu l'intention
34:44de porter atteinte à cette sécurité de l'Etat
34:46donc là on voit bien qu'on a des arguments
34:48qu'on entend développer avec les avocats
34:50algériens mais dans le cadre
34:52de la procédure
34:54qui est ouverte actuellement
34:56en Algérie
34:58est-ce que la France fait suffisamment
35:00quelque chose, est-ce que le rapport de force
35:02contre l'Algérie
35:04se met en place, est-ce que
35:06on se couche devant l'Algérie
35:08il y a eu quand même la première
35:10fois disons que
35:12une parole française un peu
35:14musclée a été entendue, c'était il y a quelques jours
35:16on en a parlé ici quand Emmanuel Macron a dit que
35:18l'Algérie s'était déshonorée
35:20ce qui n'est pas un terme
35:22c'était insulté juste avant
35:24c'était génial
35:26et justement il y aurait des moyens de faire pression
35:28la question est-ce qu'on fait
35:30pression ou pas ?
35:32alors je vais vous dire on a peur d'une chose à mon avis
35:34on a raison d'ailleurs d'avoir peur, on l'a vu avec l'affaire des influenceurs
35:36moi j'ai vu des vidéos de gens
35:38mais franchement sur notre sol
35:40c'est incroyable, on a peur
35:42parce qu'il y a des centaines de milliers
35:44de franco-algériens
35:46et que le régime
35:48enfin les franco-algériens ne sont pas favorables
35:50à ce que M.Sansa
35:52je n'imagine pas que
35:54tous les gens qui sont
35:56pardon c'est important que je vous précise
35:58je n'ai jamais dit tous, certainement pas
36:00je dis il y en a certainement
36:02suffisamment qui écoutent ce que
36:04dit le régime algérien
36:06qui écoutent cette propagande
36:08et qui peuvent être instrumentalisés
36:10j'ai pas prononcé le mot otage
36:12par hasard
36:14l'Algérie a pour
36:16l'excellente malheureusement raison
36:18qu'a indiqué
36:20Elisabeth
36:22Elisabeth a davantage
36:24de pouvoir sur la France
36:26que la France sur l'Algérie
36:28et avec toute l'amitié que j'ai pour
36:30Françoise Imre
36:32on voit bien les limites de l'exercice
36:34d'essayer de faire du droit envers un pays
36:36qui piétine la justice
36:38il n'a même pas pu aller sur place
36:40parce que les droits de la défense ne sont même pas assurés
36:42l'avocat français ne peut même pas se rendre sur place
36:44vous ne répondez pas à ma question
36:46il y a moyen
36:48je ne suis pas d'accord avec ce que vous avez dit
36:50parce que la France a des moyens
36:52de faire peser un rapport de force
36:54manifestement
36:56elle ne veut pas pour les raisons
36:58je n'y pense pas en sa faveur
37:00vous savez le rapport de force
37:02jusqu'au moment où vous y allez
37:04vous savez jamais
37:06le contrôle, la tentative
37:08la volonté du régime par divers
37:10canaux de contrôler la diaspora algérienne
37:12il s'adresse à eux très régulièrement
37:14y compris par la grande équipe parisienne
37:16on les mobilise très régulièrement
37:18et très inquiétante
37:20mais moi je suis d'accord avec vous
37:22c'est que de toute façon
37:24s'écraser ne sert à rien
37:26c'est tout, vous avez raison
37:28et l'offensive concertée
37:30contre les influenceurs algériens
37:32dont vous parliez
37:34les discours très violents du président algérien Théboune
37:36qui a réitéré hier ou avant-hier
37:38il avait fait un discours à la nation algérienne
37:40il y a 10 jours
37:42qui était d'une violence à l'endroit de la France
37:44absolument hallucinante
37:46le pauvre Sansal
37:48il est au milieu de tout ça
37:50c'est un otage politique
37:52de régime qui s'affronte
37:54la seule petite lueur d'espérance
37:56que j'ai peut-être
37:58c'est quand j'ai entendu
38:00le ministre des affaires étrangères
38:02dimanche dans une interview
38:04Jean-Noël Barraud
38:06qui dit, avant de parler de l'accord de 68
38:08vous trouvez que ça c'est encourageant ?
38:10attendez, attendez
38:12il dit, il y a un accord qui a été scellé
38:14il dit, il dit
38:16vu la violence
38:18j'ai des doutes sur le respect par l'Algérie
38:20mais attendez
38:22c'est de la diplomatie, j'avoue bien
38:24mais attendez
38:26mais eux ils ne sont pas diplomates
38:28non mais pardon
38:30l'Algérie
38:32nous laisse gérer ses délinquants
38:34et ses criminels
38:36l'Algérie retient en otage
38:38un de nos compatriotes
38:40il faut voir ce que dit le président algérien sur la France
38:42il ne parle pas
38:44il faut voir ce qu'il dit
38:46on l'a cité moi, je l'ai cité
38:48regardez ce qu'il dit, c'est hallucinant
38:50et en même temps
38:52la France cherche chaque année 130 millions d'euros
38:54d'aide au développement à l'Algérie
38:56nous délivrons chaque année 210 000 visas
38:58aux Algériens
39:00les passeports diplomatiques
39:02vous savez que les passeports diplomatiques français délivrés aux diplomates
39:04aux ministres, aux hommes d'affaires algériens sont valables à vie
39:06pour que bien souvent ils viennent se faire soigner
39:08dans notre pays
39:10on a décidé de ne rien dire aux Algériens
39:12et on s'en fait cracher dessus
39:14depuis des années
39:16et ça va crescendo, c'est insupportable
39:18M. Barraud a des doutes
39:20M. Barraud est ministre des affaires étrangères
39:22il n'est pas ministre de l'armée
39:24mais sur le constat
39:26les moyens, moi je vous l'ai dit
39:28les moyens
39:30puisque vous ne répondez pas
39:32c'est Stéphane Rosès
39:34qui nous écoute
39:36que je salue et qui me fait parvenir cela
39:38renégociation de la politique des visas
39:40le nombre de consultes
39:42là en France
39:44la renégociation des accords de 68
39:46les conditions des déplacements sanitaires en France
39:48des hiérarches et cadres du régime
39:50algérien
39:52les avoir des dirigeants algériens
39:54la mobilisation des institutions
39:56Gérald Darmanin
39:58on a ouvert deux, on les ouvre
40:00on les ouvre
40:02c'est toujours pareil
40:04c'est comme toujours
40:06on est fort avec les faibles
40:08c'est à dire que pendant le Covid
40:10pour obliger les français
40:12à boire un café debout
40:14on était très fort
40:16et on est faible avec les forts
40:18et bien ça c'est une permanence
40:20des dernières années
40:22je salue notre camarade qui vient pour les dix dernières minutes
40:24vous savez qu'hier
40:26événement
40:28ces news étaient première chaîne d'info le soir
40:30avec M. Gauthier
40:32le Bré
40:34le succès nous fait de l'ombre
40:36vous ne l'entendez pas
40:38on termine et je lui donne la parole tout à l'heure
40:40le préfet du barin, ça c'est intéressant
40:42vous le connaissiez le préfet du barin
40:44Jacques Witkowski
40:46le préfet du barin met en garde les parents des jeunes
40:48interpellés lors des violences urbaines à Strasbourg
40:50la semaine passée
40:52et il l'a écrit aux parents
40:54il leur a dit qu'est-ce que fait votre enfant la nuit
40:56dans la rue
40:58et surtout il menace
41:00parce qu'il y a des parents également étrangers
41:02de ne pas donner le titre de séjour
41:04si les parents
41:06ne responsabilisent pas
41:08leurs enfants ou ne les engueulent pas
41:10en tout cas ne les contrôlent pas
41:12et des mineurs
41:14je parle des enfants mineurs
41:16et ce préfet qui vient d'arriver
41:18à Strasbourg
41:20ça montre peut-être un état d'esprit
41:22qui est un peu différent dans ce péri
41:24un peu d'autorité ne nuit pas
41:26la tête a pulsé une nouvelle direction
41:28si on pouvait passer des paroles aux actes
41:30là il passe des paroles aux actes puisqu'il les convoque
41:32vous n'avez pas écouté ce que j'ai dit
41:34il te l'a supprimé le permis de séjour
41:36j'attends un peu
41:38je le souhaite
41:40et puis alors comme les choses bougent
41:42parfois
41:44manifestement
41:46par exemple le walkisme
41:48il y a peut-être une sorte de fronde anti-walk
41:50la chaîne de restauration
41:52McDo va revenir sur ses pratiques en matière de diversité
41:54le groupe l'a annoncé ce lundi
41:56dans un communiqué
41:58pour s'inscrire dans un mouvement désigné anti-walk
42:00et je voulais que nous voyions
42:02ce sujet
42:04qui est assez intéressant de Corentin Brio
42:06retour en arrière
42:08un changement de direction
42:10inattendu
42:12la chaîne de restauration rapide Mcdonald
42:14annonce revenir sur certaines de ses pratiques
42:16en matière de diversité
42:18comme par exemple la fin de certaines chartes éthiques
42:20pour leurs fournisseurs
42:22Mcdonald suit le mouvement
42:24d'autres entreprises avant elle
42:26et s'inscrit à son tour dans une offensive
42:28décrite par les conservateurs américains
42:30comme anti-walk
42:32le walkisme
42:34ce terme utilisé pour désigner le plus souvent
42:36de manière péjorative
42:38l'activisme lié à la défense des minorités
42:40à l'été 2023 déjà
42:42la cour suprême américaine
42:44avait décidé d'abolir les programmes
42:46de discrimination positive à l'université
42:48un droit pourtant acquis
42:50dans les années 1960
42:52une décision qui avait fortement révolté
42:54les étudiants américains
42:56je crains que cette décision
42:58ne fasse reculer l'Amérique
43:00que cela limite les possibilités
43:02offertes aux étudiants de couleur
43:04et que cela entrave les progrès accomplis
43:06au cours des dernières décennies
43:08je suis donc inquiète
43:10un virage idéologique accentué
43:12par la récente élection de Donald Trump
43:14à la maison blanche
43:16lui qui se prive rarement de critiques
43:18et les progressistes
43:20c'est intéressant
43:22ils sont allés beaucoup trop loin
43:24dans le moquisme
43:26ils voient les dégâts économiques
43:28Disney a arrêté
43:30à ramener peut-être
43:32les sept nains
43:34dans Blanche-Neige
43:36mais en tous les cas ils ont arrêté
43:38c'est difficile de faire Blanche-Neige sans les sept nains
43:40ils sont dans l'église
43:42justement
43:44précisément
43:46ou alors ça s'appelle autre chose
43:48c'est une autre histoire
43:50Elisabeth a raison
43:52il y avait une version
43:54Disney a ramener les sept nains
43:56mais ce que je vous dis
43:58Elisabeth a raison
44:00le prince charmant a été critiqué
44:02pour embrasser la velle au bois dormant
44:04dans son sommeil
44:06le consentement de la velle au bois dormant
44:08n'avait pas été demandé préalablement
44:10et qu'il l'avait embrassée pendant son sommeil
44:12c'est pas nous qui délirons
44:14ils ont vraiment fait tout ça
44:16ça ne marche pas
44:18vous auriez cité
44:20les sept nains comme ça ?
44:22alors Grincheux
44:24Atchoum
44:26Prof
44:28Timide
44:30Joyeux
44:32c'est bon il y en a sept
44:34et nous on répond en fait
44:40c'est le trivial poursuite
44:42bravo
44:44Atchoum
44:46Manon Aubry
44:48a tweeté il y a quelques instants
44:50parce qu'on va parler des incendies de Los Angeles
44:52c'est vrai que
44:54cet état d'esprit est tellement
44:56lassant
44:58fatigant ou désolant
45:00des incendies d'une ampleur inédite
45:02ravagent la Californie
45:04le capitalisme fondé sur le profit et le libre-échange
45:06dévastateur s'autoconsume
45:08et les climatosceptiques
45:10comme Trump nous enfoncent dans cet enfer
45:12ne sombrons pas avec eux
45:14je voulais dire
45:16en fait il n'y a rien à dire
45:18vous savez que c'est précisément l'inverse
45:20pourquoi est-ce qu'il y a des incendies
45:22et qu'on n'arrive pas à les juguler
45:24parce que la maire de Los Angeles écologiste
45:26a refusé les bassines d'eau
45:28et donc il n'y a pas de réserve d'eau
45:30pour les pompiers
45:32donc c'est par idéologie écolo qu'on n'arrive pas à juguler
45:34les incendies en ce moment
45:36à Los Angeles
45:38mais moi j'ai appris quelque chose mais je voudrais vraiment le vérifier
45:40paraît-il que les inondations dans le nord de la France
45:42c'est parce que
45:44on n'a pas le droit de toucher
45:46aux ruisseaux
45:48avec des normes qui sont mises en place
45:50normes européennes, normes françaises
45:52et notamment de débroussailler parfois
45:54alors qu'aux Pays-Bas
45:56où les règlements sont différents
45:58il n'y a pas eu d'inondation alors qu'il n'y a plus de la même manière
46:00alors si c'est ça
46:02c'est assez intéressant
46:04je n'ai pas d'informations
46:06il y avait beaucoup de papier
46:08vous avez pu lire
46:10j'ai raté
46:14regardez ces images
46:16il y a des images
46:18on ferme la parenthèse
46:20mais il y a
46:22à Los Angeles
46:24vous avez des amis à Los Angeles ?
46:26vous les avez eus au téléphone ?
46:28ce qui se passe c'est un vrai semblable
46:30c'est-à-dire
46:32absolument
46:34apocalyptique
46:36et vous avez des maisons
46:38évidemment de vedettes
46:40qui ont témoigné sur les réseaux sociaux
46:42c'est Laetitia Hallyday
46:44c'est Patrick Bruel
46:46qui ne savait pas si sa maison
46:48était encore sur place
46:50mais surtout Laetitia Hallyday
46:52ce qu'elle a écrit est extrêmement émouvant
46:54on a tout perdu, il ne reste plus rien
46:56j'ai vu notre maison partir en cendre
46:58impuissante face aux flammes qui ont tout emporté
47:00cette vidéo hante mon cœur
47:02ce n'était pas qu'une maison
47:04c'était notre refus, notre renaissance
47:06notre chaos du deuil
47:08c'est entre ces murs que nous avons pensé nos blessures
47:10que nous avons appris à vivre avec l'absence
47:12à reconstruire des jours éclairés par l'amour
47:14malgré l'ombre de la perte, elle abritait nos rêves
47:16nos secrets, nos promesses pour demain
47:18mais surtout elle nous a aidé à nous relever
47:20et ce qui se passe
47:22là-bas
47:24est absolument
47:26incroyable
47:28c'est probablement lié au changement climatique
47:30c'est une réalité
47:32la Californie connait en ce moment
47:34un changement historique
47:36il n'y a jamais eu aussi peu d'eau en Californie qu'actuellement
47:38on peut quand même faire un lien
47:40vous avez raison
47:42il y a eu des variations climatiques
47:44aux Etats-Unis
47:46extrêmement importantes, parfois pendant des périodes très courtes
47:48qui ont d'ailleurs donné
47:50naissance à une littérature
47:52comme les raisins de la colère
47:54entre 1920 et 1930
47:56il y a eu des vagues de chaleur aux Etats-Unis
47:58dont les records aujourd'hui ne sont pas encore battus
48:00et ça c'est
48:02après cette vague de chaleur
48:04ces vagues de chaleur sont passées
48:06il y a toute une littérature là-dessus très très importante
48:08quant à savoir les raisons du changement climatique
48:10c'est une autre question
48:12bon monsieur
48:14demandez le programme
48:16vous êtes là pour ça
48:18comment allez-vous ?
48:20très bien et vous même ?
48:22ça me fait plaisir de vous voir
48:24tous les soirs en plus c'est une chance
48:26William est jaloux
48:28on sent une certaine confiance
48:30je maîtrise
48:32je vous dis
48:34moi
48:36j'ai mon siège
48:38j'ai bien compris
48:40qu'on ne sait pas ce qui peut se passer
48:42on ne sait pas ce qui peut se passer
48:44on ne sait jamais
48:46on en est toujours le dernier averti
48:48c'est la base
48:50alors deux choses à vous vendre
48:52déjà un sondage qu'on va vous révéler
48:54inédit
48:56compenser les français du rassemblement contre Jean-Marie Le Pen
48:58place de la république
49:00réponse dans un instant
49:02ont-ils été choqués ou pas ?
49:04c'est le but du teasing
49:06et deuxième chose
49:08une polémique est en train de naître
49:10suite au propos de la dernière
49:12Miss France qui a refusé de dire
49:14qu'elle était charlie et qu'elle était favorable
49:16au droit au blasphème
49:18la semaine puisqu'elle l'a dit hier
49:20évidemment des 10 ans de commémoration
49:22sur Charlie Hebdo concernant l'attentat contre Charlie Hebdo
49:24donc on va en parler aussi
49:26vous avez passé Miss France ?
49:28oui
49:30vous avez passé Mickaël Younes
49:32je peux bien passer Miss France
49:34il n'y a pas de raison
49:36je vous ai menti
49:38je vous ai raconté des histoires
49:40c'est tout
49:42je vous aurais prévenu
49:44je ne sais pas si les téléspectateurs voient le drame qui se met
49:46quelle insolence
49:48une grande souffrance
49:50tout coucoui
49:52Mifili
49:54c'est tout ce que j'ai à dire
49:56tout coucoui Mifili
49:58Jean-Marc Lelouch
50:00était à la réalisation
50:02demain soir c'est Eliott Deval qui sera là
50:04c'est vendredi
50:06avec notre ami Philippe Devilliers juste avant
50:08une des émissions les plus remarquables qu'il faut
50:10que je vous enjoigne tous à écouter
50:12Jean-Marc Lelouch était à la réalisation
50:14Dominique Raymond était à la vision
50:16Guillaume Marceau était au son
50:18merci à Benjamin Naud qui était avec nous aujourd'hui
50:20à Julien Durou et à Kylian Salé
50:22toute l'émission sera retrouvée sur cnews.fr
50:24passez un excellent week-end
50:26je sais que généralement vous êtes à l'île de Ré le week-end
50:28vous êtes là demain ?
50:30je suis là ce soir
50:32vous serez un peu en campagne ce week-end ?
50:34non pas du tout
50:36en revanche je vous conseille
50:38d'aller voir le nouveau site de notre association
50:40qui défend le patrimoine de la Quart
50:42on a un nouveau site qui s'appelle le site de la PSC
50:44allez voir ça nous ferait plaisir
50:46j'aime bien la Quart
50:48votez Rebelle
50:50site de la PSC
50:52A-P-S-C
50:54votez Rebelle
50:56on va avoir des visites
50:58moi je vais faire les t-shirts
51:00à 1 euro comme pour la campagne de baladure
51:02merci mes amis et rendez-vous demain matin
51:04la campagne de baladure